Ordre de Chevalerie Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon.Pauperes Commilitones Christi Templique Salomonis (o Hierosolimitani)

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 22/07/2025 à 21:53:23



Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Pauperes Commilitones Christi Templique Salomonis (o Hierosolimitani),
 
 
 
 
Vers 1120, Saint-Bernard écrivit une exhortation aux chevaliers des Temples intitulé Liber a Milites Templi de Laude Novae Militiae. Le principal destinataire de ce texte était Hugues de Payens, le premier grand maître de l'ordre des Templiers.
Voici les principaux extraits dans lesquels la mission du chevalier templier est esquissée ainsi que, le sens attribué par saint Bernard à Jérusalem comme la Ville sainte
Tout d ‘abord le chevalier du Christ donne avec confiance la mort, mais avec encore plus de certitude, c'est la mort. En mourant, il gagne pour lui-même, donnant la mort, il gagne pour le Christ. Car ce n'est pas sans raison qu'il porte l'épée: il est le ministre de Dieu pour le châtiment des méchants et la louange des justes (Romains 13:4).
Quand il tue un malfaiteur, il n'est pas considéré à juste titre comme un meurtrier et quand il est tué, nous savons qu'il ne périt pas, mais qu'il vient. La mort qu'elle inflige est une victoire du Christ; celle qu'il reçoit est à son avantage. De la mort de l'infidèle, le chrétien prend la gloire parce que le Christ est glorifié: dans la mort du chrétien, la générosité de son roi se manifeste, lui appelant son chevalier pour lui donner la récompense. Par conséquent, sur l'ennemi assassiné, les pieux se réjouiront de voir se venger. Mais sur le chevalier tué, il dira: «Les justes gagnent-ils pour être tels?» Oui, parce que Dieu lui fait justice sur terre (Psaume 57:12).
Et Saint-Bernard de rajouter
si les blessures infligées par l'épée étaient totalement illicites pour le chrétien, pourquoi alors le sauveur du Sauveur aurait-il ordonné aux soldats de se contenter de leurs salaires (Luc, 3, 14) et ne leur aurait-il pas plutôt interdit l'utilisation de toutes les armes? Si, en revanche, il est permis pour tous - et cela répond à la vérité - ou du moins ceux qui sont ordonnés expressément par la volonté divine à l’exercice des armes, est-ce qu’ils n’ont pas fait un vœu de plus grande perfection par qui, je le demande, notre ville de Sion doit-elle être tenue, ville de notre forteresse, sinon par le bras et la valeur des chrétiens, pour notre protection et de tous? Et il précise que «Quand tous les méchants auront été chassés, il reprendra possession de sa maison et de son héritage
Ainsi a travers ces textes on comprend mieux l’état d’esprit de cette milice religieuse dont les principaux sont les principaux des fondateurs de l'Ordre du Temple.
Ainsi vont apparaître les deux aspects fondamentaux le premier est celui de la mort victorieuse, infligée ou subie, à laquelle le chevalier templier était destiné, tandis que le second se concentre sur la conception de la Ville sainte que Saint Bernard avait l'intention de transmettre aux affiliés de l'Ordre du nouveau-né.


 
Après cette digression philosophique revenant à l Histoire
L'Ordre du Temple trouve ses racines dans le contexte des Croisades. Pour les chrétiens du XIe siècle, Jérusalem était le centre du monde, la ville sainte qui abritait le tombeau du Christ et le souvenir des grands moments de sa vie.
Les pèlerinages s'étaient développés depuis l'an Mil, mais furent de plus en plus menacés lorsque les Turcs seldjoukides, récemment convertis à l'islam, envahirent l'Asie Mineure.À partir de 1049, ils dominèrent l'Iran, l'Irak, la Syrie et l'Arménie. En 1071, ils écrasèrent l'armée byzantine. La route de Jérusalem échappa alors au contrôle chrétien de Byzance.
En 1095, au concile de Clermont, le pape Urbain II, un Champenois, fit appel aux chevaliers d'Occident pour libérer Jérusalem. Une armée se prépara pour libérer Jérusalem
Elle est commandé par un noble belge Godefroid de Bouillon. Les croisés conquirent Antioche en 1098 et Jérusalem en 1099, puis Césarée en 1101, Acre en 1104, Tripoli en 1108
Si la grande majorité des chevaliers regagnèrent leurs places fortes occidentales, les pèlerins continuèrent d'affluer, mais à l'approche de Jérusalem, leur sécurité restait menacée.
Missions des Chevaliers
Au début, les Templiers, petite troupe de « pauvres chevaliers du Christ » qui vivaient religieusement et dans la pauvreté, assuraient la police de la circulation, escortant les pèlerins s'approchant de Jérusalem, notamment dans les passages entre Césarée et Haïfa, ou vers des lieux emblématiques de la vie de Jésus, comme le lac Jourdain.
À la demande du roi Baudouin II de Jérusalem,(1118-1131), après le concile de Troyes, ils formèrent l'armée permanente des États latins d'Orient, aux côtés des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et de l'Ordre teutonique, les deux autres grands ordres religieux et militaires.règne de Un chevalier de Troyes, en Champagne, Hugues de Payens (ou Payns ou Paganis) (mort en 1136), et huit de ses compagnons, firent vœu de défendre les pèlerins sur le dangereux tronçon entre le port de Jaffa et Jérusalem, s'astreignant également à la règle de pauvreté, de chasteté et d'obéissance
ils furent ainsi le premier exemple de véritables moines guerriers. On pourrait objecter que neuf chevaliers étaient un peu insuffisants pour défendre la route entre Jaffa et Jérusalem, mais il faut considérer que chaque chevalier disposait, de toute façon, d'un entourage conséquent de « frères de service » ou de « sergents », c'est-à-dire de cavalerie légère.
Ils furent accueillis, immédiatement et avec gratitude, par le roi Baudouin et le patriarche Étienne de la Féré et logés à la mosquée al-Aqsa, où se trouvait autrefois le temple du roi Salomon, et, en raison de leurs vœux et de cet cantonnement ils s furent appelés Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ou plus simplement Templiers.
En 1128, au concile de Troyes, convoqué par le pape Honorius II (1124-1130), les Templiers. furent reconnus comme ordre et saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) justifia leur usage des armes et rédigea leur Règle, à l'instar de celle des Bénédictins, réformés par les Cisterciens.
Ainsi ces derniers, purent porter un manteau blanc, auquel l'ajout d'une croix rouge fut autorisé en 1147 par le pape Eugène III (1145-1153).
Les Templiers gagnèrent immédiatement la faveur des papes, auxquels ils juraient obéissance éternelle, et des souverains de l'époque.
Grâce à l'octroi de privilèges, de legs et de donations, tous exonérés d'impôts, ils devinrent rapidement extrêmement puissants et influents. Ils développèrent une organisation bien structurée, dirigée par un Maître de l'Ordre et divisée en provinces territoriales, et de nombreux chevaliers éminents de l'aristocratie européenne rivalisèrent pour rejoindre leurs rangs. Enfin, ils développèrent le premier système bancaire du Moyen Âge et garantissant l'émission des premières lettres de crédit.
La défense de la Terre Sainte Les Templiers se distinguèrent dans les différentes batailles livrées contre les musulmans dans les années qui suivirent la fondation de leur ordre et les Maîtres de l'Ordre tombèrent souvent au combat, comme Bernard de Tremelay au siège d'Ascalon en 1153.


Leur redoutable adversaire était le célèbre sultan d'Égypte, Salah Al-Din (Saladin) (sultan : 1176-1193), qui parvint en quelques années à mettre à genoux les royaumes chrétiens de Terre Sainte, profitant également des intrigues et des complots au sein des Occidentaux, dont les Tripolitains eux-mêmes n'étaient pas exempts.
Ceux-ci, menés par Maître Gérard de Rideford, contrecarrèrent les efforts de Raymond III, comte de Tripoli, pour obtenir un pacte de coexistence avec les Arabes. Le résultat fut désastreux : lors de la bataille du mont Hattin en 1187 (suivie de la chute de Jérusalem),

 

 

l'armée chrétienne subit une lourde défaite et tous les Templiers prisonniers furent massacrés, à l'exception de Gérard, qui aurait abjuré sa foi et s'était converti à l'islam.

 

Les Templiers changèrent alors de tactique : ils gardèrent les points stratégiques en se barricadant dans leurs forteresses et en sortirent pour effectuer des raids, mais malheureusement aussi pour exercer un chantage pur et simple sur les caravanes de passage.
Au cours des années suivantes, de 1189 à 1228, trois autres croisades furent organisées (III, IV, V), mais, malgré tous leurs efforts, le royaume de Jérusalem devint définitivement musulman en 1244. La même année 1244, les Templiers., avec Maître Armand de Périgord, malgré une alliance temporaire avec leurs rivaux, l'Ordre des Hospitaliers, et même avec le Sultan de Damas, ne purent éviter la défaite face aux Mongols à la bataille de Gaza, (bataille de la Forbie) où ils laissèrent 312 chevaliers sur le terrain, dont le Maître lui-même.
Les deux dernières croisades désastreuses (VIe et VIIe), organisées par le roi (saint) Louis IX de France (1226-1270) hâtèrent la chute du dernier bastion chrétien en Terre sainte d'Acre en 1291. De nombreux Templiers furent tués pendant le siège, dont le maître, Guillaume de Beaujeu, et les survivants réussirent à s'échapper à Chypre .
Le déclin
Ayant perdu la Terre Sainte, contrairement aux autres ordres de chevalerie qui se fixèrent un autre objectif géographique pour la défense de la chrétienté (les chevaliers teutoniques au nord-est et les Hospitaliers de Saint-Jean à Rhodes), les Templiers survivants restèrent militairement « sans emploi », à l'exception de l'Espagne, où ils combattirent les Sarrasins.
Il est vrai que les Templiers défendirent Chypre, mais le procès en France fit passer cette défense au second plan, et dès 1310, ils abandonnèrent l'île suite à la reconquête du pouvoir par le roi Henri II de Chypre et de Jérusalem, soutenu par les Hospitaliers.
En Europe, l'idée commença à se répandre que la perte de la Terre Sainte était imputable aux Templiers et qu'il était donc inutile de maintenir l'Ordre. Cette idée était d'autant plus renforcée que le pouvoir des Templiers véritables banquiers d'affaires, dans les domaines financier et diplomatique commençait à irriter plus d'un.
De plus, leur loyauté exclusive envers le pape était mal vue par le clergé séculier, en particulier les évêques, qui s'opposaient à leur totale autonomie d'action sur le territoire.
Cependant, le sort du Temple fut scellé par les luttes entre le pape Boniface VIII (1294-1303) et le roi de France, Philippe IV, dit le Bel (1285-1314),
Excommunié par Boniface en 1302 pour un différend sur les limites des pouvoirs de l'Église et de l'État Philippe, se trouvait dans une période difficile d’autant qu’il avait été battu par les milices flamandes à Courtrai en 1302 et était au bord de la faillite,
Il ne put se relever qu'en empruntant lourdement auprès du Temple , et c'est précisément à ce moment-là que Philippe conçut son plan : affaiblir la papauté et confisquer les biens du Temple
Pour la première partie de son plan, il fit enlever Boniface dans son palais d'Anagni (surnommé « la Gifle d'Anagni ») opération menée par Guillaume de Nogaret. Bien que libéré par la population indignée, Boniface mourut sous le choc quelques semaines plus tard.
Le nouveau pape, Benoît XI (1303-1304), ne vécut pas longtemps : il mourut le 7 juillet 1304 d’une indigestion de figues( la légende dit qu elles avaient été empoisonnées à la poussière de diamant par Guillaume de Nogaret.
En réalité, le commanditaire de l’assassinat était qui avait trouvé indigne de recevoir une bulle papale le condamnant comme l’instigateur du célèbre épisode de la « gifle d’Anagni »
.Finalement, un an plus tard, Philippe réussit à faire élire « son » pape, Clément V (1305-1314), un homme faible et influençable, et à transférer le siège pontifical à Avignon sous sa « protection ». Philippe joua un rôle clé auprès de Clément, menaçant d'organiser un procès posthume contre Boniface, accusé d'hérésie et de magie noire. Il semble que, pour sauver l'honneur de l'Église, Clément accepta de poursuivre les Templiers,
La fin
Le vendredi 13 octobre 1307 tous les Templiers . présents sur le sol français, dont le Grand Maître Jacques de Molay (1243-1314), furent arrêtés sur ordre de Philippe. L'accusation d'hérésie reposait sur les déclarations délirantes d'un certain Esquieu de Floryan, témoin direct des « aveux » d'un Templier expulsé de l'ordre et de son compagnon de cellule à la prison de Béziers.
Ce dernier avait relaté une cérémonie basée sur le reniement du Christ, des crachats sur la Croix, de la sodomie et des baisers obscènes, ainsi que des rites magiques.
Cela suffit à Guillaume de Nogaret pour monter un procès retentissant contre l'ordre religieux le plus puissant de l'époque.
Les premiers interrogatoires commencèrent par un usage intensif de la torture, malgré les faibles tentatives de protestation de Clément V : Jacques de Molay se révéla cependant beaucoup plus coriace que prévu, ferme dans sa défense de l'orthodoxie de l'Ordre.
En 1310, les 54 Templiers se rétractèrent en dénonçant des aveux extorqués sous la torture,
Ils furent jugés relaps et furent immédiatement brûlés vifs.
En 1311, le concile de Vienne (en Dauphiné) fut convoqué pour trancher la question, mais au cours de ses travaux, Clément, qui ne parvint jamais à trancher entre l'opinion des évêques favorables au maintien de l'Ordre et celle du roi favorable à une lourde condamnation de l'Ordre, décida en 1312 d'une sentence (la bulle Vox in excelso ) digne de Ponce Pilate.
De fait, la suppression (mais non la condamnation) de l'Ordre fut ratifiée, avec le transfert des biens du Temple aux Hospitaliers, qui durent verser un million de livres tournois à Philippe pour en prendre possession.
Le 18 mars 1314, la commission des cardinaux tous alliés de Philippe rendit un verdict condamnant les principaux coupables à la réclusion à perpétuité, sous réserve d'aveux publics.
La sentence fut lue à Jacques de Molay et au Grand Précepteur de Normandie, Geoffroy de Charnay, ainsi qu'à deux autres chefs templiers
Mais Jacques et Geoffroy se rétractèrent tous deux à la barre en arguant que leurs aveux,avaient obtenus sous la torture
Philippe, sans consulter le pape, convoqua alors le Conseil d'État le jour même, où la condamnation à mort immédiate fut prononcée contre les deux chefs des T. : ils périrent sur le bûcher le soir du 18, sur une petite île de la Seine, derrière Notre-Dame.
La légende raconte que Jacques aurait prédit la mort de Clément et de Philippe avant la fin de l'année, et ils moururent en effet respectivement en avril et novembre 1314.
Mais dans les autres pays européens les Templiers furetn souvent blanchis
En Angleterre Edouard II ne pris aucune sanctions et en espagne et pPortugal les Templiers vont se fondrent dans deux ordres l'Ordre deine dei Cavalieri di Santiago (San Giacomoordre de Sant'Iago de l'Épée (Ordem de Sant'Iago da Espada) et l'Ordine Militare di Cristo (
portugais). Ordem Militar de Nosso Senhor Jesus Cristo


 
La Hierarchie dans l ordre du temple

 
Depuis Jérusalem, le maître de l'ordre envoyait un représentant appelé « Maître en deçà-mer » chargé de visiter les provinces de l'ordre en Europe. Puis à partir de 1250, ce dignitaire prend le titre de « Visiteur » avant que la fonction ne soit séparée avec deux représentants ou visiteurs, l'un pour la péninsule Ibérique (cinq royaumes d'Espagne), l'autre pour le reste des pays d'Occident qui s'appelait le visiteur de France
L e maître de province ou pays
Il est aussi appelé précepteur. Le territoire qu'il administrait est assimilable à un pays. Il semble qu'il était nommé par le maître de l'ordre pour une durée de quatre ans
[10] (article 87 des retraits de la Règle). Les provinces templières ou pays, se sont constituées progressivement selon des critères linguistiques.
Le maître de baillieil semble que ce terme désignait une sous-division de la province.
Le maître du passage
Il s'agit d'une fonction mal connue mise en évidence par des documents relatifs aux
templiers en Bourgogne. Vraisemblablement un dignitaire chargé de l'acheminement des ressources et des hommes vers la Terre sainte[17].
Le commandeur ou précepteur de maison
Le terme que l'on retrouve dans les chartes historiques est celui de Præceptǒr, qui signifie « Celui qui commande »
[24]. Ils dirigeaient une maison du Temple appelée préceptorie ou commanderie dans le respect de la Règle et des décisions du chapitre. L'article 49 de la Règle précise « que vous puissiez avoir des terres, des hommes, des vilains, tenir des champs et les gouverner avec justice, et prendre votre droit de ces choses comme cela est spécialement établi. » Le commandeur était choisi par la communauté lors d'un vote du chapitre, et pour une durée variable. Il pouvait être un sergent. Le procureur
Le « Procurator » (la) d'une domus Templi était en l’occurrence le représentant du commandeur dans un lieu donné appartenant à cette commanderie (alleu, fief, métairie, etc.)
Les frères chapelains
En 1139, le pape Innocent II autorise l'ordre à avoir ses propres prêtres. Ceux-ci assuraient le service divin dans les chapelles, participaient à la réception de nouveaux frères et étaient les guides spirituels des frères. Ils portaient un manteau de bure et étaient tonsurés. Avant 1139, les chapelains servaient à terme.
Les frères chevaliers et frères sergents d'arme
Les frères chevaliers, habillés en manteau blanc, étaient tous issus de la noblesse et devaient déjà être adoubés lorsqu'ils entraient dans l'ordre du Temple. C'étaient des soldats d'élite, bien équipés et bien entraînés, placés en première ligne.
Les frères sergents, habillés d'un manteau brun ou noir, étaient hommes libres. En Orient, ils étaient commandés par le turcopolier.
Dans certaines grandes commanderies, chevaliers et sergents avaient des dortoirs et des réfectoires séparés. Tous prononçaient les trois vœux : de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils vivaient essentiellement dans les forteresses d'Orient ou d'Espagne.
Les frères de métier
Ils vivaient essentiellement dans les commanderies d'Occident et étaient agriculteurs et artisans.
Les serfs et serviteurs
Les serfs étaient des paysans attachés à un seigneur ou à une communauté de moines. Ils n'étaient pas hommes libres.
Les habits
Tous doivent Chevaliers, Écuyers ou Sergents-novices se présenter dans une tenue sobrees Les Templiers étaient identifiés par le manteau blanc orné de la croix rouge patée pour leschevaliers portaient. Les sergents portaient un manteau marron.
Lorsque les Templiers ont été créés, ils ne portaient pas de croix rouge sur leurs uniformes car ils n'étaient pas autorisés à le faire.En 1147, le pape Eugène III accorda aux Templiers le droit de porter la croix rouge. La croix rouge était placée sur le cœur par le côté gauche du manteau porté par les Templiers Le manteau blanc porté par les chevaliers représente le vœu de chasteté des chevaliers et un signe de pureté.
Les Templiers avaient les cheveux courts, contrairement aux autres chevaliers qui portaient les cheveux longs. Il leur était également interdit de se couper la barbe. L faut savoir que les cheveux courts étaient plus confortables pour s'adapter aux casques et aux protections de la tête portés à l'époque. Les cheveux courts n'obstruaient pas la vision d'un chevalier portant un casque, contrairement aux cheveux longs.
Un Chevalier armé et adoubé porte Chasuble blanche, flanquée au cœur de la croix de l'Ordre, la corde à huit nœuds, une paire de gants blancs, son épée, ses décorations relatives à l'Ordre du Temple son manteau blanc (ou cape) où ne figure que la Croix de gueule du Temple sur l'épaule gauche (de 26 cm)
Un Ecuyer porte chasuble blanche (Chlamyde) flanquée à cœur de la Croix de gueule (rouge) de l'Ordre du Temple (26 cm) ; ni gant, ni corde, ni ceinture.
Un Sergent/novice porte sa chasuble noire ou tabard (qui peut être flanquée d'une croix de gueule à cœur.) Cette chasuble est retenue à la ceinture par une corde de chanvre ; ni gant, ni corde, ni cein-ture.
Armement

L'épée était l'arme par excellence de chaque chevalier, elle était à double tranchant et la poignée se terminait par une extrémité ronde qui servait à frapper.
À la fin du XIIe siècle, à l'époque des Templiers, le manche est devenu suffisamment long pour être utilisé à deux mains , permettant des coups plus puissants
Lance ance, mace turquese (masse turque = masse d'arme)
3 cutiaux (couteaux dont une dague ou poignard) [...] j
Comme armure ils portaient un haubert des chausses de fer, un heaume ou chapeau de fer un tabard des espalieres (protections d'épaule),ert des soliers (souliers)
Il fautr ajouter aussi un écu
Depuis sa création, l'Ordre du Temple a connu une croissance exponentielle grâce aux vocations qu'il a suscitées et aux nombreux dons qu'il a reçus.
Après la perte de Saint-Jean d'Acre, dernière possession latine en Orient, les Templiers établissent leur quartier général à Chypre et de là tentent de se réimplanter en Palestine, mais les initiatives de Jacques de Molay échouent, notamment sur l'îlot de Rouad en 1302.
Mode de vie
Sur le front, dans leurs commanderies d'Orient, mais aussi dans la péninsule Ibérique, les Templiers partageaient leur vie entre prière et guerre, silence et austérité, courage et discipline.
Internet

 
À l'arrière, au sein des commanderies qui se répandirent progressivement dans toute la France, mais aussi en Angleterre, en Écosse, en Italie, en Espagne et au Portugal, les Templiers s'employèrent à développer leurs domaines agricoles et, au sein des commanderies urbaines, leurs activités commerciales. Les bénéfices étaient redistribués pour financer les campagnes en Orient et fournir à leurs frères chevaux, armes, céréales, viande séchée, etc.
Chronologie de l'Ordre du Temple
15/071099
Les Croisés prennent Jérusalem. Fondation des États latins d'Orient.
1115
Bernard fonde l'abbaye de Clairvaux
1119-1120
Hugues de Paynes et Godefroy de Saint-Omer créent la « milice des pauvres chevaliers du Christ ».
23/01/1120
Concile de Naplouse. Fondation de l'Ordre du Temple. Hugues de Payns, élu maître par les autres chevaliers, reçoit du roi Baudouin II sa résidence près du « Temple de Salomon » comme quartier général.
1125
Le comte Hugues Ier de Champagne abdique et rejoint les Templiers à Jérusalem.
1127-1129
Hugues de Payns retourne en Occident. Il est fait mention des domaines templiers de Payns et de Barbonne.
Rédaction de l'éloge funèbre de la nouvelle chevalerie De laude novae militiae par Bernard de Clairvaux.
13/01/1129
Concile de Troyes. Approbation et rédaction de la Règle du Temple. Établissement du Commandement de Troyes.
11h30-11h40
Les premières commanderies italiennes apparaissent à Rome, Milan et dans de nombreuses autres villes.
1135
Concile de Pise. Le pape Innocent II présente le nouvel ordre à l'assemblée et donne aux Templiers une liste de fêtes et de jeûnes à observer.
24 /05 1136
Mort de Hugues de Payns, premier Grand Maître du Temple.
1139
Bulle Omne datum ottimale. L'ordre du Temple, soustrait à l'autorité des évêques, appartient directement au pape.
114230
Première mention d'un domaine templier à Avalleur.re mention d'un domaine templier à Avalleur.-1160
Première mention d'un domaine templier à Avalleur.
4/07/1187
Bataille de Hattin. Tous les Templiers capturés furent exécutés par Saladin, qui s'empara de Jérusalem le 2 octobre.
12/071191
Prise d'Acre par l'armée de la troisième croisade.
1238
Le pape Grégoire IX a accordé l'abbaye de San Giustino di Arno, auparavant propriété de religieuses bénédictines, au nord de Pérouse, à l'Ordre du Temple
5/4/1250)Défaite à La Mansourah. Saint Louis est fait prisonnier, 280 Templiers sont tués.
1258
Fondation de l'église de San Bevignate à Pérouse par le moine templier Bonvicino,
16/081284
Mariage de la comtesse de Champagne, Jeanne de Navarre, avec celui qui deviendra roi de France en 1285 : Philippe IV le Bel.
1291
Décès du Grand Maître Guillaume de Beaujeu à Acre le 18 mai
Chute d'Acre et fin des États latins orientaux le 28 mai.
Les Templiers évacuent leur forteresse du Château-Pèlerin vers l'île de Chypre (12 août).
14/11/1305
Bertrand de Got est couronné pape sous le nom de Clément V.
13/10/1307
Arrestation de tous les Templiers de France par ordre du roi Philippe IV le Bel
16/10/1311 (
Ouverture du Concile de Vienne pour juger l'Ordre du Temple.
22/3/1312
Vox in excelso. Le pape Clément V abolit l'Ordre du Temple.
2/05/1312
Bulle Ad providam. Clément V attribue la bonté des Templiers aux Hospitaliers.
18/3/1314 (18 mars)
Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple, et Geoffroy de Charnay, commandeur de Normandie, sont brûlés sur l'île des Juifs à Paris, après être revenus sur leurs aveux.
14/03/1319
Le pape Jean XXII a établi l'Ordre du Christ pour remplacer les Templiers disparus
 
   


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