Ordre de Chevalerie Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 21/07/2025 à 09:18:05




Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem 
 
 
 
 
 Le phénomène des croisades sera un élément majeurs du Moyen Age Les pèlerins, croisés, puis les ordres religieux militaires ont été des acteurs majeurs de l’histoire, en Europe occidentale et au Moyen-Orient.
Pour se reconnaitre sur le long chemin vers le Moyen Orient des signes de reconnaissance ou emblèmes ont été utilisés pour montrer leur appartenance à une communauté
Dès le début du Christianisme les foules sont venues se recueillir sur les lieux dit saints comme les tombes de martyrs et ce phénomène va s’amplifier dès le début du Moyen Age
Les premiers grand pèlerinages se sont dirigés vers Rome  Aussi pour désigner ces pèlerins allant vers Rome  sur les tombeaux de Saint-Pierre et de Saint-Paul  ils furent appelés  romieux . Combien de chemin dans le sud de la France sont appelés Cami Romieux
Mais au XIème siècle le pèlerinage de Jérusalem va supplanter les pèlerinages  se dirigeants vers Rome
IL faut dire que ce pèlerinage est toléré par les autorités musulmanes. Pour les différencier de ceux allant vers Rome ils furent désignés sous le nom de « paumiers » en référence à la branche de palmier qu’ils déposent sur l’autel de l’église de leur paroisse, à leur retour.
Vient aussi le  troisième des grands pèlerinages est celui de Compostelle. Ici les pèlerins sont nommés les  « jacquets faisant référence au la Coquille de St Jacques qui est ramené lors du  retour de Compostelle, comme  signe de reconnaissance et pour prouver le succès de leur entreprise. Mais il y a un symbole qui est omni présent  le plus souvent, cousue  sur leurs vêtements. Et qui deviendra l’emblème des croisés La croix, cousue sur les vêtements qui sera l’ insigne de pèlerinage employé dans tout l’Occident
Ainsi nous aurons l’image du pèlerin  représenté avec son ample manteau, son grand chapeau. Il se déplace avec son bâton, le bourdon la besace  et accessoirement sa calebasse) dont certaines étaient fixées sur le bourdon.
Il faut savoir que le pèlerinage, au Saint sépulcre est devenu difficile voire impossible après la prise de Jérusalem par les musulmans à la fin du XIe siècle. Aussi le  pape Urbain II lors du concile de Clermont, en 1095, lance un appel à une croisade bien qu’il n’en prononce jamais le nom.
Le pape demande  à s’engager devant Dieu en prononçant un vœu et en manifestant, aux yeux de tous, ce vœu par le port de la croix :« Portez-la sur vos épaules, qu’elle brille sur vos bannières et sur vos gonfanons  ». Son auditoire entent  le message et réponde  par  Dieu le veut 
Chaque croisé est libre d’arborer la croix de son choix. Aussi elle va prendres toutes les formes et toutes les couleurs.
La plus utilisée paraît avoir été une croix latine simple, de dimensions réduites, découpée dans une étoffe de couleur rouge et cousue sur l’épaule gauche de la tunique ou du manteau du pèlerin.
On ne la voit jamais sur la poitrine du croisé, même quand c’est lui qui a pris l’initiative de sa fabrication et de sa pose.
Un tel emplacement est une invention de l’imagerie romantique du XIX ème siècle. 
Les Croisades
Si le  pèlerinage  relève d’une démarche pacifique, la croisade peut être considérée comme une entreprise militaire.
Aussi pour assurer la sécurité des croisés vont apparaitre des structures qui vont aider physiquement  et militairement les croisés en route pour Le St Sépulcre
Aussi dans ce but qui est défendre les pèlerins chrétiens en Terre sainte (un service d'Église devenu pressant), la plupart des ordres hospitaliers devinrent également des ordres militaires à l'image des Templiers
Car il faut savoir qu’au début un ordre hospitalier est un ordre religieux chrétien fondé dans le but initial d'assurer l'hospitalité auprès de pèlerins, de voyageurs ou de malades.
Les ordres hospitaliers trouvent leur origine dans des groupes de personnes pieuses qui, poussées par un idéal religieux chrétien, s’associèrent dans le but de rendre un service particulier dans l’
Église, souvent un service aux plus faibles ou aux personnes en danger (malades, voyageurs, pèlerins).

Aux cotés de  ces ordres hospitaliers vont se greffer des ordres militaires qui ont comme missions protéger militairement  
Le premier ordre hospitalier vit le jour au monastère bénédictin de Sainte-Marie-Latine, fondé à Jérusalem au milieu du XIe siècle par des marchands amalfitains : le supérieur, Frère Gérard, créa vers 1080, à côté du monastère, une nouvelle « hostellerie » (ou hospice) et une église dédiées dans un premier temps à saint Jean l'Aumônier ; c'est l'origine de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Ensuite ses ordres vont se muer  en ordre militaire et la plupart des ordres militaires religieux sont apparus avec les premières croisades bien que certains le soient antérieurement.
Les ordres militaires religieux élèvent des établissements destinés à recueillir et à protéger les pèlerins qui s’acheminent vers les lieux saints, exposés à toutes sortes d‘épreuves et de mauvais traitements.
Leur appartenance se manifeste par l’habit, le sceau, les représentations sur les équipements militaires (bannière, gonfanon, étendard, boucliers, caparaçon.
Mais  les armoiries apparues dans la première moitié du Xie siècle ne sont pas une conséquence  due aux croisades. Et elles ne vont apparaitre que plus tardivement lors de la Deuxième  t durant la Troisième.
Acteurs déterminants de l’histoire des croisades et de la Reconquista, les principaux ordres continuèrent à accomplir, entre le  XIIe  et XVe siècles, leur mission initiale en Méditerranée (Hôpital), sur les marges orientales de l’Europe (Teutoniques) ou en péninsule Ibérique
Inspirés par une « spiritualité de l’actio fondée sur la sacralisation de la guerre comme sur les œuvres miséricordieuses, les ordres militaires rejoignent pleinement la catégorie des congrégations hospitalières qui, à partir du XIIe siècle, vinrent compléter les traditionnelles structures d’assistance monastiques et laïques.
 La diffusion des deux phénomènes, militaire et charitable, fut étroitement contemporaine et

L’ Ordre  des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem :
Ordre  des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem Ordre du Temple

Deux ordres religieux novateurs sont créés au XIIe siècle à Jérusalem pour accueillir, soigner (les hospitaliers) et protéger les pèlerins (les templiers).
Les Chevaliers Hospitaliers ou l'Ordre des Chevaliers de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem ("Ordo Fratrum Hospitalis Sancti Ioannis Hierosolymitani" en latin) étaient plus anciens les Templiers et les Chevaliers Teutoniques
L’Ordre militaire et religieux des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, est apparu autour de 1100, à Jérusalem, peu après la
première croisade. Frère Gérard, qui en est à l’origine, serait né vers 1047 dans la région d’Amalfi (*) en Italie.
L'ordre fut établi à l'hôpital de Saint-Jean à Jérusalem vers 1080 Le terme vocable de  Jean à qui il était consacré à l'origine était le patriarche du VIIe siècle EC, Jean l'Aumônier,  fut remplacé plus tard en tant que patron par Saint Jean-Baptiste, plus connu et plus populaire
 L'hôpital, qui avait deux branches - l'une pour les hommes et l'autre pour les femmes, offrait une aide caritative aux pèlerins de Terre Sainte, en particulier aux malades et aux pauvres, bien qu'il y ait même eu des non-chrétiens parmi les patients.
Il était géré  par dess moines bénédictins de l'église latine de Santa Maria Latina à Jérusalem, puis, en 1113  l'organisation fut officiellement reconnue comme ordre religieux par le pape Pascal II (r. 1099-1118).
 La même année, fut nommé son  premier maître, le Bienheureux Gérard, officiellement nommé et ses membres reconnus comme moines.
 Après la prise de Jérusalem par les armées occidentales lors de la Première Croisade (1095-1102 EC), l'ordre fut réorganisé et se  militarisa  à partir de 1120  sous les ordres de  Raymond du Puy. Entre 1135 et 1154, l'église accorda à l'ordre l'indépendance de toute autorité religieuse locale.
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Les Hospitaliers portent, à l’origine une croix grecque, ou une croix de Malte rouge, sur leurs vêtements blancs qui rappelle les origines de l’ordre.mais des commerçants Amalfitains installés à  Jérusalem  dans un nouvel hôpital vont choisir ce ype de croix qui se trouve dans les armoiries de la république maritime Amalfitaine.
 Organisation et Recrutement
Le Maître de l’Oordre  était élu par un comité de frères chevaliers et qui occupait le poste à vie
Ensuite vient Le poste  de Grand Commandant qui est, responsable de l'administration, des approvisionnements et des armes.
 Le maréchal s'occupait de toutes les affaires militaires et disciplinaires.
 Parmi les autres officiers supérieurs figuraient le gendarme qui commandait les chevaliers (dont il y avait plusieurs centaines à la fois) et le nombre beaucoup plus important de mercenaires que l'ordre employait régulièrement,
 l'amiral qui commandait les navires de l'ordre (principalement basés à Marseille et à Chypre)
 le Maître Ecuyer chargé des chevaux,
 le Gonfanonier ou porte-étendard,
Les  Castellans, les commandants individuels des grands châteaux hospitaliers.
 Parmi les frères non militaires de haut rang figuraient
le Prieur conventuel - la plus haute figure ecclésiastique
 l'Hospitalier - chef des hôpitaux
 le Trésorier. En dessous se trouvaient une vaste armée d'administrateurs qui s'occupaient de tout, des vêtements aux funérailles des frères.
 
 Les multiples nationalités des Chevaliers Hospitaliers
Le profil typique du "moine combattant  est celui d'un jeune homme  qui vient généralement d'un milieu libre. Cela ne veut pas dire que tous ces hommes étaient de naissance noble, surtout au XIIe siècle. La majorité des membres provenaient de la France continentale et de l'Angleterre, tandis que les Hospitaliers étaient également largement recrutés dans les régions de Bohême et de Hongrie.de souche, de Croates, de Bosniaques et même de colons allemands
En ce qui concerne ces derniers, les frères ordinaires étaient généralement composés de Hongrois de souche, de Croates, de Bosniaques et même de colons allemands, tandis que les postes de direction étaient souvent occupés par des Français et des Italiens. Il est intéressant de noter que dans la péninsule ibérique (Espagne et Portugal), qui formait en quelque sorte le deuxième front contre les royaumes islamiques, les Chevaliers Hospitaliers formaient leurs propres unités autonomes généralement commandées par des membres de l'ethnie autochtone.
Mais les postes de direction étaient souvent occupés par des Français et des Italiens.
 Il est intéressant de noter que dans la péninsule ibérique (Espagne et Portugal), qui formait en quelque sorte le deuxième front contre les royaumes islamiques, les Chevaliers Hospitaliers formaient leurs propres unités autonomes généralement commandées par des membres de l'ethnie autochtone.
On trouve peu d' Allemands du  Saint Empire romain car les candidats de cette région  se tournent  verst l'Ordre Teutonique indigène, car les Hospitaliers étaient perçus comme trop "français" et également proches de la papauté à une époque où les conflits en Guelfes et Gibelins sont nombreux
Comme nous pouvons le comprendre à partir de la liste de ces régions, les royaumes de l'Allemagne proprement dite ("Saint Empire romain") sont manifestement absents. En effet, la population libre de ces régions préférait plutôt l'Ordre Teutonique indigène, car les Hospitaliers étaient perçus comme trop "français" et également proches de la papauté (à une époque où les empereurs allemands étaient en conflit avec le Vatican).
Quoi qu'il en soit, il convient de noter qu'à la fin du XIIIe siècle, l'adhésion aux Chevaliers Hospitaliers était limitée, les campagnes de recrutement étant principalement axées sur les jeunes hommes issus de rangs nobles et chevaleresques. Cela s'explique peut-être par le fait que les riches recrues faisaient des dons importants lors de leur initiation à l'ordre religieux.
À cette fin, ce n'est que dans la seconde moitié du XIIe siècle que les Hospitaliers ont commencé à s'étendre progressivement dans des sphères militaires, peut-être inspirées par les Templiers qui ont été formés à l'origine pour protéger les pèlerins chrétiens des bandits locaux. La papauté a plutôt encouragé ce côté martial "nouveau" des ordres religieux, étant donné les décennies d'expérience de ces derniers en matière de capacité organisationnelle et de gestion logistique en Terre Sainte.
Ainsi, un vernis religieux a été appliqué aux "moines guerriers" et leurs exploits (souvent remarquablement courageux et parfois excessivement brutaux) ont été perçus et annoncés comme des "actes d'amour". Quant aux Chevaliers Hospitaliers, leur bras militaire étendu les aide à renforcer leur autonomie politique et économique non seulement dans l'Outremer et le Levant, mais aussi dans toute l'Europe.

 Les chevaliers seront ensuite classés  par Langue
C'est le grand maître Guillaume de Villaret qui finalise cette organisation administrative territoriale en institutionnalisant les Langues hospitalières par un décret capitulaire en 1301[1]. Entre 1301 et 1304, il officialise les sept premières Langues :
En 1462, le grand maître Piero Raimondo Zacosta divise la Langue d'Espagne en deux Langues : la Langue de Castille (avec le Portugal) et la Langue d'Aragon, faisant passer le nombre de Langues de sept à huit.
En 1540, Henri VIII fait disparaitre la Langue d'Angleterre en confisquant tous les biens de l'Ordre en Angleterre et en Irlande. L'Ordre continuera à faire vivre fictivement la Langue d'Angleterre en nommant des chevaliers anglais catholiques en exil comme prieur d'Angleterre
Contrairement à leurs "rivaux" comme les célèbres Templiers et l'Ordre Teutonique, les Hospitaliers en tant qu'ordre (Ordre de Saint-Jean de l'Hôpital de Jérusalem) existaient avant le début de la Première Croisade en 1099 après J.-C. Ses premiers mécènes étaient quelques marchands italiens de la côte amalfitaine qui ont formé l'organisation caritative (probablement vers le milieu du 11e siècle) pour aider les pèlerins chrétiens qui se rendaient en Terre Sainte, après avoir obtenu les autorisations nécessaires du sultan fatimide égyptien.
À l'avant-dernière décennie du XIe siècle, l'institution a plutôt prospéré sous la direction des moines bénédictins de l'église Santa Maria Latina, ce qui a conduit à la création de deux hospices distincts à Jérusalem l'un pour les hommes et l'autre pour les femmes.
Après la première croisade, le réseau d'hôpitaux s'est étendu dans les conditions favorables proposées par les seigneurs croisés de Jérusalem et des environs. Les ordres religieux, en particulier les Hospitaliers, ont eu toute latitude pour prendre en charge les autres hôpitaux et centres logistiques de la région, avec l'influence croissante des Français qui ont pris le pas sur les Italiens. En conséquence, les Hospitaliers devinrent plus autonomes et leurs efforts s'étendirent progressivement à d'autres affaires qui allaient au-delà des soins aux malades.
À cette fin, ce n'est que dans la seconde moitié du XIIe siècle que les Hospitaliers ont commencé à s'étendre progressivement dans des sphères militaires, peut-être inspirées par les Templiers qui ont été formés à l'origine pour protéger les pèlerins chrétiens des bandits locaux. La papauté a plutôt encouragé ce côté martial "nouveau" des ordres religieux, étant donné les décennies d'expérience de ces derniers en matière de capacité organisationnelle et de gestion logistique en Terre Sainte.Ainsi, un vernis religieux a été appliqué aux "moines guerriers" et leurs exploits (souvent remarquablement courageux et parfois excessivement brutaux) ont été perçus et annoncés comme des "actes d'amour". Quant aux Chevaliers Hospitaliers, leur bras militaire étendu les aide à renforcer leur autonomie politique et économique non seulement dans l'Outremer et le Levant, mais aussi dans toute l'Europe.
Les Hospitaliers, vont commencer à tisser un réseau de commanderies en  Europe, l'un des premiers à Utrecht en 1122 EC. L'hôpital de Jérusalem était, bien sûr, le plus célèbre, et son bâtiment de 75 x 40 mètres (250 x 130 pi) pouvait accueillir plus de 1 000 patients. Tel était le respect des musulmans pour l'institution que même lorsque
Saladin, sultan d'Égypte et de Syrie (r. 1174-1193 EC), conquit Jérusalem, les Hospitaliers eurent une année entière pour fermer les hôpitaux et rapatrier les patients


La mise en place progressive de ces commanderies en 'Europe permit à l'ordre d'assurer un approvisionnement régulier de fonds, de matériel et de recrues. Généralement, les avant-postes réinjectaient un tiers de leurs revenus au siège de l'ordre. Dès la seconde moitié du XIIe siècle EC, l'ordre s'était imposé comme une source fiable en chevaliers bien armés et bien entraînés, extrêmement utiles aux armées croisées et aux États chrétiens nouvellement établis de l'Orient latin.
Et c’est en France  que l ordre va avoir le plus de succés. Les Hospitaliers étaient également populaires en Bohême et en Hongrie où, comme ailleurs, tout jeune homme désireux d'un mélange de vie monastique et d'aventure militaire pouvait se joindre.
Comme pour le Légion étrangère aucun statut social particulier est requis, mais  les criminels, les endettés ou les anciens membres d'autres ordres militaires ne pouvaient pas y adhérer.
Il fallait que les membres  vivent une vie de piété, de chasteté, d'obéissance, de pauvreté relative, et qu'elles mangent et dorment en communauté.
Mais à partirr du XIIIe siècle EC, le recrutement fut  plus sélectif, avec une préférence nette pour les aristocrates qui pouvaient également fournir à l'ordre les fonds nécessaires pour des armes et des armures coûteuses. Plus tard, seul un descendant de chevalier pouvait devenir un chevalier de l'ordre.
L’ordre vivait des revenus des recrues et des dons en espèces et de  l'argent des domaines qu'il possédait, l'huile d'olive et la canne à sucre étant des profits notables.
de plus l’Ordre percevait des  commerçants un droit de péages lorsqu'ils traversaient les territoires détenus par les Hospitaliers.
Enfin les butin de guerre et l'acquisition d'esclaves contribuèrent de façon non négligeable au remplissage des coffres du Maître.
 L'ordre se renforça constamment par l'acquisition de biens et de matériaux par la force, par don ou par leur abandon après la guerre, de sorte que les Hospitaliers, quoique jamais aussi riches que leur réputation le voulait, pouvaient compter sur les revenus de leurs fermes, monastères, marchés, boulangeries, de leurs moulins et auberges partout en Europe et au Moyen-Orient.
Tout nouvel arrivant devenait novice et reçoit  une formation pendant plusieurs années pour devenir frères à part entière, bien que les Hospitaliers avaient la réputation d'attacher moins d'importance à l'éducation générale, de sorte que de nombreuses recrues restaient analphabètes.
Outre les chevaliers, il y avait deux autres catégories les  sergents ,et tout en bas les serviteurs,
Les  prêtres  ne devaient jamais brandir  l'épée même sous l'effet la colère.
 Une fois entré dans l’ordre et après avoir  juré allégeance au Maître, il était très difficile de sortir, bien que l'achat de sa liberté fût possible, même si scandaleuse.
La Motivation

Pourquoi des hommes libres ont-ils rejoint leurs rangs en premier lieu? Il ne faut pas penser comme un homme contemporain mais  se projeter au  dans le monde féodal du 12e siècle.Pour certains il fallait devenir "martyrs et  avoir une mort glorieuse sur le champ de bataille contre les "infidèles Cela  les libérerait de leur vie incertaine t généralement interrompue par la maladie ou la famine et leur permettrait d'accéder "directement" au ciel.
Dans les premières années, beaucoup de  chevaliers veulent sortir de leur vie monotone et pénible faites de souvent de tragédies
D'autres ont rejoint l'Ordre pour faire pénitence de leurs péchés présumés,
Enfine certains chevaliers croyent sérieusement à la cause "principale" des Hospitaliers et des Templiers, à savoir protéger les pèlerins chrétiens en Terre Sainte et faire la guerre aux "non-croyants".
 On ne pouvait pas non plus ignorer les quelques riches chevaliers croisés qui avaient tendance à mélanger leur sens de l'aventure et leur piété et qui s'embarquaient avec enthousiasme pour la Terre Sainte.
Et malgré toutes ces motivations hypothétiques, il faut comprendre que les ordres militaires chrétiens médiévaux ont toujours fait face à une pénurie de main-d'œuvre, en particulier de combattants. Cela a conduit à des mesures plus strictes préconisées par les Chevaliers Hospitaliers qui n'autorisaient aucun membre à quitter volontairement leur ordre une fois qu'ils étaient initiés (bien qu'il y ait eu de rares épisodes où des membres riches ont acheté illégalement leur sortie).

Histoire de l ordre en Terre Sainte
Les Hospitaliers, comme d'autres ordres tels que
les Templiers, ont fourni quelques centaines de chevaliers indispensables aux armées croisées de l'Ouest, surtout à partir de la Troisième Croisade (1187-1192 EC) à partir de laquelle ils formaient souvent les flancs des armées sur le champ de bataille. En effet, le grand dirigeant musulman Saladin offrit une prime à tout homme qui prenait un prisonnier Hospitalier; telle était leur importance pour les armées croisées. L'Ordre continua également de jouer un rôle important en offrant des soins médicaux à ceux qui en avaient besoin.
L'un des tous premiers chateaux offert à l'ordre pour aider à remplir sa fonction de protection du territoire détenu par les Croisés au Moyen-Orient fut Bethgibelin (alias Begebelinus) près de Jérusalem en 1136 EC, offert par le roi Foulques de Jérusalem. Ils avaient aussi une garnison célèbre à Krak des Chevaliers, le château massif en Syrie donné à l'ordre en 1144 EC, qu'ils remodelèrent complètement (il tomba entre les mains des Mamelouks en 1271 EC).
 
 
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Un autre important château Hospitalier en Syrie était la forteresse de Margat, entre les mains de l'ordre à partir de 1186 EC, auquel ils ajoutèrent le massif donjon . Au total, les Hospitaliers en arrivèrent à contrôler quelques 25 châteaux du Moyen-Orient, dont beaucoup protégeaient de très importantes zones côtières et routes terrestres.
Les Hospitaliers furent un élément clé de la Quatrième Croisade (1202-1204 EC), et bien qu'ils aient été impliqués dans la défense infructueuse d'Acre en 1291 EC, l'ordre eut le mérite d'avoir aidé de nombreux réfugiés à fuir vers la sécurité de Chypre. Des campagnes régulières contre l'Empire ottoman s'ensuivirent à partir du XIVe siècle. En 1344, les Hospitaliers faisaient partie de la Ligue pontificale qui captura Izmir et, en 1365, ils attaquèrent Alexandrie. Il y eut aussi de nombreux revers, notamment l'invasion désastreuse du Despotat d'Épire (1376-1381 EC) et la défaite de 1396 EC. Les Hospitaliers, cependant, se révéleraient assez résistants pour survivre au catalogue des échecs des croisades ultérieures et ils continuèrent à jouir de leur statut de puissante agence internationale de profit et de guerre.
 
 
Les Hospitaliers portent, à l’origine une croix grecque, ou une croix de Malte rouge, sur leurs vêtements blancs qui rappelle les origines de l’ordre.mais des commerçants Amalfitains installés à  Jérusalem  dans un nouvel hôpital vont choisir ce ype de croix qui se trouve dans les armoiries de la république maritime Amalfitaine.
Dans la seconde moitié du 13e siècle, on estime que les Chevaliers Hospitaliers devaient dépenser 2 000 deniers d'argent pour équiper complètement un chevalier, tandis qu'un caravanier monté (frère sergent) était équipé au coût de 1 500 deniers (au début du 14e siècle). Cela comprenait le coût de l'armure et des armes, les épées de bonne qualité coûtant à elles seules environ 50 deniers, tandis que les casques bien conçus représentaient plus de 30 deniers.
Néanmoins, les épées étaient perçues comme des armes très importantes par les chevaliers européens du Moyen Âge en partie à cause de leurs formes qui insinuaient le symbolisme chrétien. En termes simples, l'épée typique ressemblait au cruciforme avec la garde transversale coupant un angle droit à travers la poignée qui se prolonge dans la lame. Cette imagerie a dû jouer son rôle psychologique en soutenant le moral de nombreux chevaliers et frères spirituels hospitaliers.
Cependant, sur le plan pratique, l'arme la plus efficace pour le chevalier Hospitalier était probablement la lance de cavalerie (généralement de 3 mètres de long), avec son manche robuste généralement fabriqué en épicéa résistant. Les frères d'infanterie de soutien utilisaient diverses autres armes, notamment des haches, des maces (adoptées à contrecœur par leurs ennemis musulmans) et des guisarmes (variantes de haches à long manche).
Armure de Chevalier
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L'armure "simple"
L'une des pierres angulaires du système de croyances des Chevaliers Hospitaliers était axée sur la simplicité, et cela se reflétait dans leur guarnement ou ensemble d'armes et d'armures.
 Par essence, contrairement aux rangs des chevaliers d'Europe et même d'Outremer, les Hospitaliers (comme leurs contemporains templiers) avaient tendance à éviter les éléments décoratifs de leur armure.
Mais cela ne veut pas dire que leur armure était de qualité inférieure ; au contraire, les chevaliers hospitaliers avaient tendance à importer d'Europe (par opposition aux États croisés locaux) leurs armures plus lourdes et leurs équipements de protection, et donc à payer une somme considérable pour les obtenir. À cette fin, de nombreux frères et agents de l'Ordre, vêtus de leur tenue modeste, étaient spécifiquement envoyés en Europe (par chapitres) pour s'approvisionner non seulement en armures de meilleure qualité
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En termes d'équipement, le système d'armure des chevaliers hospitaliers se traduisait par un lourd hauberk de courrier couvert par leur robe noire caractéristique et généralement accompagné d'un aketon ou d'un gambeson matelassé sous le courrier. Les extensions de protection comprenaient généralement une cuirasse de courrier (fort et turcoise) pour la tête, des cuisses et des manicles de fer (ou mitaines de courrier) pour les mains.
Cependant, il convient de noter que même les chevaliers et les caravaniers de haut rang abandonnaient parfois leur lourde cotte de mailles pendant l'été, en particulier lors de brèves incursions et de raids. Ils optent plutôt pour les gambesons ou panceria (armure de courrier léger) mentionnés plus haut. Certains des frères Hospitaliers de rang inférieur, surtout sur le front ibérique, ont probablement aussi préféré les coirasses ou les armures de cuir.
La tactique
En terme militaire les Hospitaliers tout, comme les Templiers étaient plus organisés simplement en raison de leur mesure réactionnaire pour contrer la mobilité et les tactiques supérieures des armées musulmanes. En outre, il convient également de noter que nombre des chevaliers qui ont rejoint l'Ordre étaient déjà des vétérans expérimentés en matière de carrière militaire.
 Et même sur le plan tactique, les armées des Croisés s'appuyaient davantage sur la coordination entre leurs différents contingents et types de troupes,  entre la cavalerie lourde, l'infanterie et les arbalétriers, qui planifiaient et progressaient ensemble pour tenir à distance les ennemis à cheval.
tactiques pour les armées de soutien dans de nombreuses batailles.
Aussi  les formations de e cavalerie lourde des Croisés étaient généralement plus petites que celles de formations évoluant en Europe
Ces formations "réduites  avaient l'habitude de charger et de harceler
Mais rapidement  et, malgré leurs actions militaires  contre leurs ennemis, les commandants militaires des Chevaliers Hospitaliers ne se faisaient pas d'illusions sur leur position précaire au Levant, surtout à la fin du XIIIe siècle.
Ainsi après la prise de Jérusalem par les Croisés en  1099 un siècle plus tard tout s’écroulera
Acre bastion des États croisés, tombera en 1291 après J.-C. aux mains des mamelouks.
Aussi rapidement les Hospitaliers vont se tourner vers le théâtre  maritime  au lieu de s’épuiser a vouloir regagner des possessions  en Terre sainte
Ils vont se baser  d'abord à Chypre, puis à Rhodes (qui s'est déplacé à Malte au XVIe siècle), assurant ainsi leur survie politiquement autonome jusqu'à l'ère napoléonienne.
Le résultat a également fait des Hospitaliers, connus au XIVe siècle sous le nom de Chevaliers de Rhodes, une puissance navale modérément efficace qui a repoussé deux véritables invasions des royaumes islamiques (Mamelouks et Ottomans) et a agi comme première ligne de défense chrétienne contre les tristement célèbres pirates de Barbarie.

L’uniforme
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Il n y a pas d’armoirie sur le tabard ou la juste au corps  
Il est noir avec un croix blanche
On trouve le manteau  avec capuche le Tabard , la chemise, les braies, les chausses, les chaussures Les manteaux
Les manteaux sont destinés à être portés en extérieur, certainement à l’occasion des déplacements en dehors du lieu de vie et comme vêtement d’apparat (c’est d’ailleurs le vêtement retenu pour figurer sur les sceaux). Ils portent la croix de l’ordre normalement au niveau de l’épaule
Il peut être fourré La fourrure ne  doit pas  provenir  d’un animal chassé, pour des raisons d’austérité.
Il possède des fentes qui sont là  pour pouvoir monter à cheval sinon cela semblerait impossible de monter.
Les fentes sont faites pour pouvoir monter à cheval sinon cela semblerait impossible de monter si les fentes était inexistante celons moi.
La garnache
Ce manteau en général sans manche, en fourrure, est en usage au Moyen-Âge apparu plus tardivement essentiellement entre le XIIIe et XIVe
La chape porte l’emblème  la croix de l’ordre. Ce  vêtement doit être vu de tous
Mais pour les travaux à l exterieur il est  porté  par-dessus  un scapulaire
Quelle que soit l’appelation, qui varie d’un ordre à l’autre, ce qui caractérise généralement ce type de vêtements, c’est qu’ils sont à capuche, d’une forme simple, composée de pans rabattus devant et derrière, cousus sur les côtés.
Le Tabard
Le tabar ou tabard est une sorte de surcot que l'on revêtait au-dessus de l'armure, à l'époque médiévale. Il
L’armement
Dans la seconde moitié du XIIIe , on estime que  le cout pour un équipement complet de Chevalier Hospitalier était de  2 000 deniers d'argent pour  un chevalier, tandis qu'un caravanier monté (frère sergent) devait payer  1 500 deniers
Cela comprenait le coût de l'armure et des armes, les épées de bonne qualité coûtant à elles seules environ 50 deniers, tandis que les casques bien conçus représentaient plus de 30 deniers.
Il faut savoir que, l’ épée était perçue comme l’arme la plus  importante par un chevalier européen du Moyen Âge en partie à cause de leurs formes qui insinuaient le symbolisme chrétien.
Cette 'épée était donc  cruciforme avec la garde transversale coupant un angle droit à travers la poignée qui se prolonge dans la lame.
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Pour les frères cavalier on  trouve  la lance de cavalerie généralement de 3 mètres de long, avec son manche robuste généralement fabriqué en épicéa résistant.
 Les frères fantassins  sont armés de diverses autres armes, notamment des haches, des masses d’armes adoptées à contrecœur par less musulmans et des guisarmes .
L'armure
Elle est trés simple car l'une des pierres angulaires du système de croyances des Chevaliers Hospitaliers était axée sur la simplicité, et cela se reflétait dans leur uniforme
Aussi  contrairement aux autress chevaliers les Hospitaliers(comme leurs contemporains templiers) avaient tendance à éviter les éléments décoratifs de leur armure.
Mais cela ne veut pas dire que leur armure était de qualité inférieure ; au contraire, les chevaliers hospitaliers avaient tendance à importer d'Europe des  armures plus lourdes et leurs équipements de protection, et donc à payer une somme considérable pour les obtenir. À cette fin, de nombreux frères et agents de l'Ordre,, étaient t envoyés en Europe commande des armures de meilleure qualité
En termes d'équipement, le système d'armure des chevaliers hospitaliers se traduisait par un lourd haubert  recouvert par un tabard  noir accompagné d'un  gambison matelassé
 Les extensions de protection comprenaient  une protection pour la tête les cuisse et les manches et pour les mains.
Maid  lors des raids les chevaliers et les caravaniers portaient un équipement allégé optant pour  le gambesons ou panceria (armure de courrier léger
 Certains des frères Hospitaliers de rang inférieur, surtout sur le front ibérique, ont probablement aussi préféré les  armures de cuir.

La croix
Nous avons encore des doute sur la forme de  la croix portée par les frères sur leurs vêtements.
 Nous avons un témoignage dans les textes fondateurs qui  precise , que l’Hôpital a gardé sur son sceau la croix à deux traverses, dite croix patriarcale en se basant pour cela sur un texte d’Ernoul 
qui est une  Chronique trouvant  son origine dans le récit de la chute de Jérusalem aux mains de Saladin (1187) - "L’ensegne de l’abit del Sepulcre est une croix vermelle a deux bras (tele le porte li Ospitaus). Et cil del Temple le portent tote single viermelle."
Ainsi si on se base sur ce texte  la  utilisée par  ceux de l’Hôpital,Elle sera  différente de celle du Temple, qui serait la seule simple et non pas à deux bras.
Les sceaux hospitalliers de l’époque font bien apparaître une croix patriarcale d’un côté mais il n’est pas possible d’identifier avec précision la forme de la croix sur les manteaux des frères ou des grands maîtres avant le début du XIIIe siècle
Aux XII et XIIIème siècles, les hospitaliers comprenaient d’une part des frères combattants et d’autre part des préposés au fonctionnement de l’hospice et de l’hôpital. Voués à la protection des pèlerins arrivés en terre Sainte, leur tunique

deviendra rouge à croix blanche à partir du milieu du XIIIème siècle.
La tactique
Les ordres de Chevalerie avaient comme point  commun une  capacité de combat puissante

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 Cela est du  au fait que  les frères guerriers qui ont rejoint les rangs des Chevaliers Hospitaliers et des Templiers étaient déjà censés avoir une certaine expérience des combats et des tactiques que ce soit à cheval ou en maniant des épées, des lances et des lances à cheval (ou à pied).
Il est intéressant de noter que certains règlements font également allusion à l'utilisation d'armes non chevaleresques plutôt "exotiques", telles que les arbalètes, qui étaient tirées à cheval et à pied. En outre, les Hospitaliers, tout comme les Templiers, employaient également des mercenaires comme les célèbres Turcopoles (du grec : τουρκόπουλοι, signifiant "fils de Turcs"), qui étaient principalement des cavaliers légèrement armés, généralement issus des forces locales du Levant, comme les Seldjoukides christianisés et les chrétiens orthodoxes orientaux syriens.
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Mais ce qui a fait la  renommé de ces chevaliers est la charge dévastatrice des chevaliers qui leur a valu une renommée dans toute la Terre Sainte.
 De ce point de vue, on peut supposer que les Chevaliers Hospitaliers, comme les Templiers, étaient des experts de l'eschielle (escadron) serrée et qu'ils chargeaient sur leurs ennemis en formation acculée.
 Et si cette manœuvre semble simple en théorie, elle a dû nécessiter un haut niveau de discipline et d'organisation pour être efficace sur un champ de bataille contre un ennemi redoutable.
Et là il faut faire une différence  entre un chevalier européen  qui se bat pour la a gloire individualiste sur le champ de bataille et ce  travail d'équipe .
Pour les  musulman, la cavalerie lourde des "Francs" qui englobe les chevaliers des États croisés et des ordres militaires chrétiens était considérée comme une menace puissante sur le champ de bataille à tel point que les guerriers musulmans (en particulier les archers) étaient entraînés à viser le cheval sous le chevalier.
Un chevalier franc, tant que son cheval était en bon état, ne pouvait pas être abattu. Couverts de courrier de la tête aux pieds, ce qui le faisait ressembler à un bloc de fer, les coups les plus violents ne lui font aucune impression. Mais une fois son cheval tué et son cavaliere à terre il devient vulnérable . Ainsi lors du decompter après la bataille Le butin parle rarement de  chevaux parmi le butin alors que les chevaliers étaient indemnes.
 
   


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