Bataille 1942 Fort Drum Philippines

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 31/10/2025 à 22:37:40



 

Fort Drum un Cuirassé américain en beton
 
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Le point le plus puissant de la forteresse Corregidor, était ouvrage situé à 6,5 kilomètres au sud de l'île. Qui était le summum  de l'art de la fortification

Pour faire cet ouvrage qui commande la baie de Manille  les ingénieurs américains ont complètement détruit l'île d'El Freila et érigé à sa place un cuirassé en béton armé insubmersible La construction a durée entre  1909 et 1918.
 

L'épaisseur de ses murs variait entre 7.5 et  11,En dessous les arches faisaient 6 mètres de Haut

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 Le bâtiment était armé de  deux tourelles  blindées armées de  deux canons 14 pouces (356-mm) chacune . A ces deux tourelles il faut ajouter  quatre canons de casemate 152-mm pour la protection rapprochée.
 

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Les Américains considéraient Fort Drum comme imprenable et invulnérable. En effet pour détruire cet ouvrage  il fallait un  coup direct d'un tir de gros calibre dans la tourelle d’artillerie


Au moment de la construction  c’est tout à fait improbable et même  si cela s’était produit  le fort (si le blindage était brisé) ne perdrait que la moitié de sa puissance de feu.
Pour l époque le  fort ne pouvait craindre la menace aérienne
Les avions  en particulier japonais, ne pouvaient de transporter que des bombes relativement petites. Pour qu'une telle bombe soit efficace , elle devait être arguée d’une très grande hauteur Plusieurs Kilomètres . Le bombardement en piqué n’eati un danger et avec ce style de bombardement  la précision ne serait pas excellente
 Les autres  bombardiers ne peuvent qu’attaquer qu’en vol horizontal, avec des  bombes plus lourdes, mais dans ce cas, placer une bombe sur une cible aussi petite qu’une  tourelle était hautement improbable
A titre de comparaison Les allemands ont attaqué les forts de Sébastopol avec du calibre de  600 mm et les murs ont résisté  Hors les Japonais s n’avaient rien de comparable dans leurs Arsenaux et les murs de  Fort Drum étaient presque deux fois plus épaisses.

 
Description de Fort Drum
 
  • Structure : Fort Drum a été conçu comme une fortification en béton armé, en forme de navire de guerre (croiseur). L'île rocheuse d'El Fraile a été nivelée puis recouverte d'une imposante structure en béton, mesurant environ 110 mètres de long sur 44 mètres de large, avec un toit de 6 mètres d'épaisseur et des murs allant de 7,6 à 11 mètres d'épaisseur. Cette conception le rendait pratiquement invulnérable au bombardement naval de l'époque.
  • Armement : La forteresse était équipée de deux tourelles blindées en acier, chacune comportant deux canons de 14 pouces (356 mm) spécialement conçus pour Fort Drum. Ces tourelles pouvaient tourner sur 230° et 360°, offrant une couverture de tir étendue avec une portée de 17,6 km. Elle disposait aussi de canons secondaires de 6 pouces et de canons anti-aériens de 3 pouces.
  • Installations : Les logements pour environ 240 hommes, les salles des machines, les réserves de munitions, un poste de commandement, des systèmes de contrôle de tir, des générateurs électriques, des installations de distillation d'eau potable et de glace étaient logés à l'intérieur de la structure bétonnée.
  • Fonction : Fort Drum fermait l'entrée sud de la baie de Manille, complétant la défense de la région avec d'autres forts sur les îlots voisins. Sa conception visait à empêcher l'entrée de navires ennemis par ce canal.

 Les relations américano-philippines
Après la guerre américano-espagnole de 1898, les États-Unis prirent le contrôle des Philippines en vertu du traité de Paris, où l'Espagne céda l'archipel américain pour 20 millions de dollars. Bien que les Philippines aient proclamé leur indépendance , ni les États-Unis ni l'Espagne ne reconnurent cette souveraineté.
Les États-Unis imposèrent leur protectorat, ce qui conduisit à la
guerre américano-philippine (1899-1902), un conflit violent où plus d’un million de Philippins perdirent la vie. 
Sous le joug américain, un système scolaire de type américain fut implanté, avec des soldats devenus enseignants, et les décisions politiques majeures furent contrôlées par les autorités américaines. Les États-Unis introduisirent des réformes en matière d’éducation, de santé publique et de justice pour moderniser les Philippines selon leur modèle, mais sans accorder l’indépendance.
Ce contrôle dura jusqu'à ce que les Philippines obtiennent leur indépendance en 1946 après la Seconde Guerre mondiale.
Sur le plan stratégique, la présence américaine aux Philippines fut cruciale pour asseoir l'influence militaire et économique américaine dans le Pacifique, notamment pour accéder aux marchés asiatiques, notamment la Chine.
La domination américaine fut aussi marquée par une forte présence militaire et la construction de bases importantes qui subsistèrent jusqu’à la fin du 20e siècle. Cette colonisation américaine fut diversement perçue, comme une expansion impérialiste justifiée par une prétendue mission civilisatrice américaine mais aussi dénoncée par de nombreux intellectuels et les Philippins eux-mêmes.
Ainsi, l’influence américaine après la guerre américano-espagnole fut centrale non seulement dans la transformation politique, sociale et éducative des Philippines, mais aussi dans la mise en place d’une domination militaire et stratégique durable dans la région Asie-Pacifique
Pour défendre l'archipel philippin, les Américains disposaient de moyens importants  à savoir  10 divisions philippines et d'une division américaine.Mais dans les divisions autochtones   les postes de  commandement, y compris les sous-officiers, étaient généralement occupés par des Américains.

En 1940, l'armée philippine était en cours de formation et d'expansion dans le cadre du Commonwealth des Philippines sous la tutelle américaine, en préparation à l'indépendance programmée. Elle comprenait deux composantes principales : une composante de service actif, notamment la police philippine paramilitaire qui fut plus tard transformée en 1re division philippine, et une importante composante de réservistes.L'organisation comprenait environ 10 divisions de réserve philippine dont le but était d'atteindre environ 100 000 hommes ou plus, bien que les bataillons n'aient pas été tous pleinement organisés ou équipés au moment de l'invasion japonaise en décembre 1941. La division philippine régulière comptait environ 10 000 hommes au milieu de 1941 avec beaucoup d'entre eux issus des Philippine Scouts, des forces composées de soldats philippins sous commandement américain. Les forces américaines sur place, y compris la division philippine, étaient sous le commandement du général Douglas MacArthur au sein de l'USAFFE (United States Army Forces in the Far East).
La réorganisation tentait de passer à une formation triangulaire classique, avec des unités blindées comme les 192e et 194e bataillons de chars légers M3 Stuart. L'armée disposait également de batteries d'artillerie côtière pour défendre Manille et les points stratégiques comme l'île de Corregidor. En tout, les forces sur place totalisaient environ 31 000 soldats américains et philippins mobilisés juste avant le déclenchement des hostilités contre le Japon.Ainsi, l'armée philippine de 1940 était une force encore en développement, combinant forces actives et réservistes, armée paramilitaire et unités spécialisées, cherchant à s'équiper et à se structurer en vue des menaces régionales majeures à venirEn 1940, la répartition géographique des garnisons philippines, intégrées dans l'armée sous commandement américain (
USAFFE), se concentrait principalement sur l'île de Luçon, stratégique pour la défense de l'archipel. Les principales garnisons et bases étaient situées autour de Manille et de sa baie, notamment :

Fort Mills sur l'île de Corregidor dans la baie de Manille, un élément clé pour la défense côtière.
Fort William McKinley (aujourd'hui Fort Bonifacio), une grande base militaire près de Manille.
Camp Murphy (actuel Camp Aguinaldo et Camp Crame) à Quezon City, centre de commandement et d'entraînement.
Fort Stotsenburg et Clark Air Base dans la province de Pampanga, zones vitales pour les forces aériennes.
La base navale de Sangley Point, dans la baie de Cavite, assurant la présence navale américaine et philippine.
Autres camps et installations à Tarlac (Camp O'Donnell), La Union (Camp Wallace), Baguio (Camp Henry T. Allen), et à Davao.Par ailleurs, l'armée philippine comptait sur des garnisons autour de Luçon mais aussi dans d'autres régions stratégiques comme les Visayas et Mindanao, mais ces garnisons étaient moins développées que celles de Luçon. L'armée avait également des postes avancés et des bases aériennes disséminées pour couvrir toute la zone, en particulier pour une défense en profondeur contre une éventuelle invasion japonaise.Cette répartition reflétait une organisation militaire concentrée sur la défense des points stratégiques, urbains et portuaires de l'archipel, préparée notamment à lutter contre des menaces maritimes et aériennes majeures

Les Américains, disposaient  du 1st Corps du général Wainwright  qui tient l’aile droite des positions américaines tandis que le flanc est confié au 2nd Corps du général Parker.
Wainwright dispose de trois divisions philippines ainsi que le reliquat du 26th Cavalry Regiment et de l’artillerie.
 
 

Parker commande quant à lui quatre divisions philippines et le 57th IR des Philippines Scouts. Les flancs protégés par la mer et un massif volcanique infranchissable, le mont Natib, qui sera tourné lorsque les Japonais vont découvir un chemin qui passe dans le massif Au centre, les Américains ont réussi à établir de solides positions défensives. Une seconde ligne est établie 13 kilomètres plus au sud est tenue par la Philippine Division Les deuxiemes ligne sont tenues par des  unités d’infanterie de circonstances formées à partir de marins, d’aviateurs et de troupes des services, hâtivement instruits à la pratique des combats terrestres. A ces troupes dispersées sur l archipel il faut  rajouter la garnison de Corregidor, les unités spéciales, l'aviation, et la flotte
Après Pearl Harbour la vague  japonaise submerge tout le Sud est du pacifique
Une après l autres les postes clés tenus par les puissances Européennes et les Américains sont pris par les Japonais

Pour les Philippines  l’Etat Major  japonais  confie   la tâche à la  14e armée, composée de deux divisions et d'une brigade, sans compter les diverses unités de renfort Chars  artillerie et génie.
Les Japonais
Les Philippines sont un gros morceau L’archipel comprend plus de 7100 iles et la plus important de l'archipel, Luzon, s'étend du nord au sud sur plus de 500 kilomètres et a une superficie de plus de cent mille kilomètres carrés..
Le lendemain de l’attaque de Pearl Harbour les japonais  declanchent le  8 décembre  l’opération visant à capturer les Philippines
Le Japon attaque les Philippines le 8 décembre 1941, seulement dix heures après l'attaque de Pearl Harbor
 Une première phase de bombardements aériens est suivie par des débarquements de troupes au nord et au sud de Manille
Le 22 Janvier 1942 les  Japonais  entrent  dans la capitale des Philippines - Manille.
Les Américains se sont repliés sur la péninsule de Bataan,  dans le golfe de Manille.

Ici, sur un espace étroit se sont concentrés, des milliers de soldats américains et philippins.
 L’Etat Major qui pense  que les troupes affectées à cette mission ont rempli leur  mission  avec la chute de Manille ,envoie donc la  48e Division pour  capturer  Java.
Pour terminer la conquête de la Presque ile de Bataan , une seule "brigade mixte séparée" a été allouée. 
 Il faut dire que depuis  1905 et le victoire sur les russes l’organisation de l'armée japonaise  n'a pratiquement pas changé. Ce n'est pas surprenant, les gagnants vont à contrecœur à la transformation.
Si les divisions d’infanterie de première ligne étaient à peu près correctement armées et entrainées   il existait à coté  un nombre à peu près égal de brigades mixtes distinctes
C’étaient des unités mal équipées et mal entrainées avec un   personnel plus âgé. Ces troupes  appelées kobi  étaient destinées à résoudre des tâches auxiliaires afin que les troupes de  première ligne puissent continuer leur mission
Elles devaient doncs 'occuper les  zones secondaires, tenir les intervalles entres les régiments. Mais elles pouvaient aussi  être impliqués  dans la conduite des hostilités.


La 65e brigade Mixte qui se lance  à l'assaut sur Bataan le 10  janvier 1942   était précisément une brigade de ce type
 À cette époque, les Américains avaient déjà fortifié leurs  positions et   déployé  leur artillerie.
 Le rapport des forces sur le front était d'environ 5/ 1 en faveur des défenseurs. Les s Américains ont réussi à se défendre, et  les Japonais ont perdu jusqu'à la moitié de leur composition actuelle,
Le moral des  défenseurs s'est renforcé. Sur le terrain on se dirige vars une guerre de positions.
Les deux camps, principalement assiégés, souffrent de malnutrition et de maladies. Il y avait des moments où les Japonais ne pouvaient déployer que trois bataillons sur le terrain.
Mais le  22 Janvier, ils ont réussi à pénétrer dans la défense de l'ennemi, mais ils ne peuvent exploiter leur succès et le   30 janvier  l'avance japonaise est arrétée.

Ce fut le seul succès des Américains dans la première phase de la guerre. Les Japonais sont donc forcés de transférer aux Philippines une autre division, la  4e   renforcée par de l artillerie.
Inquiet du piétinement de l'offensive de
Luçon, l’Etat major  presse deux fois son chef d'état-major Hajime Sugiyama en janvier 1942 d'augmenter la puissance et les effectifs des troupes impériales aux Philippines afin de provoquer une reddition rapide des troupes ennemies à Bataan
 Suivant les ordres, Sugiyama pressa Honma de renouveler ses attaques
Aussi les  relations vont se détériorer entre Honma et Sugiyama ce qui va aboutir  au retrait d'Honma du commandement peu après la chute de
Corregidor, et il ne fut plus ensuite que commandant en titre de la 14e armée.
 Dans la nuit du 3 avril   commencé l’assaut décisif et le 11 avril, les troupes américaines ont capitulé dans la péninsule de Bataan. avril 1942, la bataille se termina par la reddition de 79 000 soldats Américains et Philippins. Les  Japonais   ne s’attendaient pas à faire autant de prisonniers : ils n’avaient prévu ni ravitaillement ni moyen de transport, et la majeure partie d’entre eux ignorait (ou dédaignait) les obligations de la Convention de Genève relatives aux prisonniers de guerre.

Après vient le tour de Corregidor.
Sur le Papier la Place était puissante car  entourée de toutes parts d’eau et protégée  par des  forts.
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Le  général Homma, commandant  des troupes Japonaises  a soumis la forteresse à des bombardements aériens et à des bombardements.
 Mais que pourraient faire l'artillerie de campagne et les avions légers contre des telle fortifications
Les Japonais ont  pris la décision de tenter une mesure désespérée en effectuant  un débarquement avec des  péniches de débarquement improvisées
 Sous le feu nourri, seulement six cents attaquants ont pu atteindre et débarquer Il fallait à tout prix garder cette petite tête de pont sur l'île.

Ici se joue un coup de théâtre  Alors que le général Homma pensait avoir perdu la bataille, le commandant américain annonce  à la radio sa reddition
Homma surenchérit  et exige donc que  toutes les forces américano philippines q de l archipel se rendent alors même que  les Japonais n'avaient même pas débarqué sur  la deuxième plus grande île, Mindanao. Les Américains ont accepté cela et le  6 Mai 1942, la campagne des  Philippines est terminée.
Commence  la « marche de la mort de Bataan » La marche forcée concerna de 70 000 à 85 000 prisonniers de guerre américains et philippins
L attaque sur  Fort Drum
Les Japonais ont bombardé Fort Drum avec des obusiers lourds (105 mm, 150 mm et 240 mm) et des attaques aériennes répétées, causant des dommages partiels à la structure mais sans détruire ses armes principales ni son blindage épais. Les tourelles d'artillerie de 14 pouces sont restées opérationnelles durant tout le siège, permettant aux défenseurs de frapper les forces japonaises et leurs barges d'assaut.
Détail des opérations
Chronologie et déroulement des opérations japonaises
Début février 1942 : Les tirs d'artillerie japonaise ont commencé le 6 février depuis Cavite avec des pièces de 105 mm et 150 mm. Ces bombardements initiaux ont causé peu de dégâts au fort, seulement à son mât-cage contenant les instruments de contrôle de tir, qui servait aussi de cible de visée pour l'artillerie japonaise. Le mât fut donc ensuite démantelé et jeté à la mer par la garnison pour réduire ce repère visible pour l’ennemi.
 Mars 1942 : Face à l’inefficacité des petits calibres, les Japonais ont employé des obusiers lourds de 240 mm appartenant au 1er Régiment d’Artillerie Lourde et à la 2e Batterie Indépendante d’Artillerie Lourde, provoquant un bombardement plus intense qui a fait trembler le fort et endommagé ses tourelles d’artillerie.
 Environ 3000 obus ont été tirés, obligeant la garnison à tenir bon malgré des fissures dans l’armure du fort.
 Pendant cette période, les batteries du fort (14 pouces) ont continué à riposter avec efficacité, touchant les batteries japonaises sur Bataan et rendant difficiles les débarquements ennemis grâce à leur puissance de feu.
 Avril 1942 : Après la chute des forces américaines et philippines à Bataan le 9 avril, les forces japonaises ont renforcé leurs tirs sur les installations américaines restantes, dont Fort Drum. Le bombardement aérien et les tirs d’artillerie se sont intensifiés, tandis que les défenses américaines perdaient leur soutien au sol.
 5 mai 1942 : Durant les assauts japonais sur Corregidor, les canons de Fort Drum ont encore ouvert le feu, coulants plusieurs barges japonaises lors de l’assaut nocturne.
  6 mai 1942 : Suite à la chute de Corregidor, la garnison de Fort Drum a reçu l'ordre de capituler. Avant la reddition, les Américains ont saboté les armes du fort (vidé la graisse des cylindres de recul, mis des sacs de sable dans les canons) et ont inondé les magazines de poudre avec de l'eau de mer pour rendre les armes inutilisables.
les opérations japonaises autour de Fort Drum en 1942 se sont caractérisées par un siège méthodique et progressif avec une puissance de feu écrasante depuis la terre ferme, combiné à la supériorité aérienne, finissant par contraindre la garnison américaine à se rendre après la chute stratégique de Corregidor et de Bataan
Cependant, la chute des autres bastions (notamment la reddition de la résistance américaine à Bataan en avril) a isolé Fort Drum. Le 6 mai 1942, après la chute de Corregidor, Fort Drum a été contraint de se rendre aux Japonais. Avant la capitulation, les Américains ont saboté leurs canons pour qu'ils ne tombent pas en mains ennemies. Aucun membre du personnel américain n'a été tué pendant le siège, seulement cinq blessés ont été signalés.
Ainsi est tombée la forteresse, pour laquelle les Américains se préparaient pour le 43 de l’année, avec toute leur énergie et leur entreprise. La forteresse, appelée "Gibraltar de l'Est" et déclarée imprenable.
En résumé, la prise de Fort Drum par les Japonais en 1942 fut le résultat de la capitulation américaine générale aux Philippines après des mois de résistance acharnée, le fort lui-même résistant longtemps et infligeant des pertes significatives, avant d'être contraint à la reddition suite à l'effondrement des forces alliées environnante
Fort Drum est resté sous occupation japonaise jusqu'en 1945, date de sa reconquête par les forces américaines qui ont utilisé une technique d'incendie interne avec un mélange de carburant pour éliminer la garnison japonaise.
La prise de Fort Drum en 1945 s'inscrit dans le cadre de la reconquête américaine des Philippines. Le 13 avril 1945, les forces américaines lancent un assaut contre le fort surnommé le "cuirassé en béton" situé sur l'îlot El Fraile à l'entrée de la baie de Manille.
Le Fort a été l’objet d’une violente campagne de bombardement naval
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Les navires américains ayant participé au bombardement de Fort Drum pendant la reconquête des Philippines en 1945 incluent notamment des croiseurs et des destroyers
 l’USS Cleveland (CL-55), un croiseur léger de classe Cleveland, qui a joué un rôle actif dans la destruction de la forteresse Fort Drum sur l'île de Corregidor. Ce croiseur a soutenu le débarquement des troupes alliées dans les Philippines et a fourni un appui-feu essentiel aux opérations dans la baie de Manille.
Outre l’USS Cleveland, d’autres navires de guerre américains comme des destroyers et croiseurs de la Task Force 68 ont participé aux bombardements préparatoires visant à neutraliser les défenses japonaises sur Fort Drum et dans la région environnante avant l’assaut terrestre. Ces navires utilisaient leur artillerie principale pour affaiblir la forteresse de béton et ses garnisons avant les opérations de débarquement.La liste exacte des navires participant spécifiquement au bombardement de Fort Drum n’est pas toujours détaillée dans les sources accessibles publiquement, mais elle inclut généralement plusieurs croiseurs légers et destroyers de la flotte américaine déployée dans la baie de Manille et participant à la campagne des Philippines en 1944-1945.
après la phase de bombardement  les troupes terrestres furent envoyées à l assaut
Le 13/04/1945 deux pelotons approchent le fort sur des barges : un groupe de tireurs d’élite surveille les ouvertures, tandis qu'un autre groupe escalade le fort et installe des charges explosives. Dans les systèmes de ventilation, environ 11 000 litres d'essence sont déversés, accompagnés de détonateurs.
Une série d'explosions retentit alors, et le couvercle d'une écoutille est projeté à 50 mètres de hauteur. L'incendie qui s'ensuit dure plusieurs jours, tuantt la garnison japonaise à l'intérieur. Ce n'est que cinq jours plus tard que les Américains pénètrent dans le fort et découvrent environ 65 cadavres calcinés. Fort Drum, obsolète et très endommagé, n'a pas été remis en état après la guerre et reste aujourd'hui un vestige entouré de récits sur son invincibilité et sa dramatiques chute.
Cet assaut marque la fin de la présence japonaise à Fort Drum et un moment symbolique dans la libération de la baie de Manille, la garnison japonaise refusant toute reddition avant d'être neutralisée par cette méthode d'incendie interne.
Ainsi, la prise de Fort Drum en 1945 fut rapide en termes d'assaut direct mais terriblement destructrice, témoignant d'une tactique innovante pour neutraliser une fortification réputée imprenable.​

 

   


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