Rome Militaria Fortifications Bretagne Les Murs d'Hadrien et Antonin

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 17/07/2025 à 23:19:36



Le limes en Bretagne Les murs Hadrien et d Antonin

 
Pendant sa période d'occupation, le mur d'Antonin était une zone hautement militarisée, avec environ 6 000 à 7 000 soldats stationnés le long du mur.
Au plus fort de l'Empire romain, ses frontières s'étendaient sur plus de 5 000 km et traversaient trois continents.
Le mur d'Antonin n'est qu'une petite partie de ce vaste système de frontières de l'Empire romain. Qui a pour nom le limes
Le « limes romain » représente la ligne frontière de l’Empire romain à son apogée au IIe siècle apr. J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km Des sections de ce vaste système de frontières sont encore visibles à travers l'Europe, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, en Croatie, en Allemagne, en Hongrie, aux Pays-Bas, en Roumanie, en Serbie, en Slovaquie, en Slovénie, en Suisse et au Royaume-Uni. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, des vestiges de la frontière romaine sont visibles en Algérie, en Égypte, en Irak, en Israël, en Jordanie, en Libye, au Maroc, en Syrie, en Tunisie et en Turquie. 
Chacune de ces frontières militaires avait la même mission celle de borner et définir les limites de l'empire romain, mais elles ne se ressemblaient pas toutes.
 Différentes structures ont été adoptées dans différentes zones : à certains endroits, des limites artificielles telles que des murs ont été construites tandis qu'ailleurs, les Romains ont utilisé des limites naturelles telles que des mers ou des rivières. Dans la plupart des endroits du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, les frontières se composaient de forts et d'installations militaires reliés par un vaste réseau de routes.
Les limes sont différents selon leur lieu géographique
Le « limes romain »  s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique au nord de la Grande-Bretagne, traversant l’Europe jusqu’à la mer Noire et, de là, jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, pour revenir à la côte atlantique.
Ces vestiges de limes  ont été découverts lors de fouilles, certains furent  reconstruits mais souvent jusqu’à une époque récente ils furent détruits.
Lors de fouilles on a trouvé des vestiges de murs bâtis, de fossés, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’habitations civiles.
En partant du Royaume Uni nous avons  2 limes Le mur d’Hadrien  long de 118 km, a été construit sous les ordres de l’empereur Hadrien en 122 apr. J.-C., à l’extrémité nord des frontières de la province romaine Britannia.  Plus tard fut édifié plus au nor le Mur d ‘Antonin de  60 kms de longs Il fut commencé sous l’empereur Antonin le Pieux en 142 apr. J.-C. comme une défense contre les « barbares » venus du Nord. Il représente le tronçon situé le plus au nord-ouest du « limes romain »
On traverse le Chanel et on arrive sur le Continent pour trouver deux tronçons du limes en Allemagne couvrant une distance de 550 km depuis le nord-ouest de l’Allemagne jusqu’au Danube au sud-est du pays. long de 118 km,   Le limes de Germanie Supérieure-Rhétie fut construit par étapes au cours du IIe siècle.Pour avoir une idée des travaux du limes romain en Allemagne  vous avez toute une série de photoscopes  sur cette partie du Site  
 

Le limes représente effectivement une séparation culturelle entre le monde romanisé et les peuples non-romanisés  Mais il faut savoir que le limes n’est pas une barrière imprenable, Il permettait de contrôler les mouvements civls comme  militaires,
Aussi ce limes va devenir un lieu d’échange de valeurs culturelles grâce aux mouvements de soldats et de civils de différentes nations, ce qui entraîna de profonds changements et aménagements dans les régions respectives, en termes de schémas d’établissement, d’architecture et de conception du paysage, et d’organisation spatiale.  Ce limes se retrouve  parfois dans certaines de nos frontières actuelles.
Le Mur D’ Antonin

Le mur d’Antonin, est moins connu que celui d ’Hadrien, mais il n ‘en n’est pas moins important et impressionnant tant par sa construction que par sa durée d’occupation.
Il fut érigé plus tard sous le règne de l’empereur Antonin le Pieux (138-161), et il correspond à la frontière la plus septentrionale de la Britannia qui, en Écosse, rejoint l’estuaire du Forth (firth of Forth) à l’Est à celui de la rivière Clyde à l’Ouest.
Contrairement à Hadrien, Antonin n’a jamais mis les pieds en Britannia ce qui ne l’empêche cependant pas de commémorer cette dernière et les guerres qui y ont été menées par le biais d’émissions monétaires.
Il est moins long que le mur d’Hadrien, car il il ne parcoure que 40 miles romains (soit environ 60 km) de Bo’ness à l’est à Old Kilpatrick à l’ouest.
A ce jour, 17 forts sont connus sur son parcours, soit un tous les 3 miles romains environ, ainsi que plusieurs fortins.
6 à 7 000 hommes qui furent ainsi stationnés aux confins de la Bretagne romaine. Sa construction débute dans les années 139-143 ap. J.-C. soit un siècle après la conquête de la Britannia par l’empereur Claude.
 Sa construction et sa garde furent laissées à plusieurs légions (la VI e Victrix, la XX e Valeria Victrix et la II e Augusta ou encore la I e Italica secondées par des cohortes d’auxiliaires aux origines diverses (Nerviens, Thraces…).
Sa construction fut ordonnée pour protéger des attaques des tribus calédoniennes venant du Nord, à savoir de l’actuelle Écosse.
Contrairement au Mur d’hadrien construit en dur celui d’Antonin est un  rempart de tourbe  ponctué de forts et de fortins avec bains publics, casernes et logements de qualité ;


On trouve un fossé, une berme(fossé) et un monticule toiurné face au nord  Le tout fournissaient des défenses supplémentaires et une route sur son côté sud courrait le long du mur le reliant  au reste de l'Empire romain. Dans certains forts, il existe des éléments défensifs supplémentaires et  qui peuvent t avoir été des tours de signalisation. 
La recherche archéologique  a mis en evidence des villages civils autour des forts ainsi q que  la présence de camps temporaires occupés par la main-d'œuvre pendant la construction du mur.
Par le biais de ces recherches on peut en déduire qu’il  s'agissait sans aucun doute d'un projet de construction énorme et typiquement ambitieux. 
Les calculs suggèrent en prenant en compte la main-d'œuvre disponible, une grande partie de la construction des éléments linéaires de base aurait pu être achevée en environ huit mois. Il est plus probable qu'il se soit étalé sur plusieurs saisons.
Voyons les éléments de ce mur
Le Rempart ou Ager
Le rempart est la structure centrale du monument, décrit par le biographe anonyme d'Antoninus Pius comme un murus caespiticus :soit un mur de gazon
En effet cette fortification était composée de plaques de gazon plutôt que de pierre. C'était la méthode de construction la plus courante pour les remparts des forts en Britannia au cours du 1er siècle après JC et de la période Antonine.
 Les 15 km les plus à l'est du mur, entre Bridgeness et Watling Lodge, ont été construits en terre ou en argile, peut-être en raison d'un manque de gazon disponible localement.
Le rempart a été construit sur une base en pierre d'une largeur d'environ 4,3 à 4,8 m. Cette base était en bordure, avec des pierres taillées en carré à l'extérieur et des pierres brutes brutes utilisées comme remblai.


 À intervalles réguliers, des ponceaux  ou petit pont le traversaient et aidaient à évacuer l'eau.
 Le rempart de gazon a été construit au-dessus de cette base, incliné à une hauteur d'au moins 3 m probablement.
 Sans surprise, cette superstructure de terre ou de gazon n'a pas très bien survécu et, sur la plus grande partie de la longueur du Mur, le rempart n'est plus visible.
 Aujourd'hui, cependant, les vestiges des remparts les mieux conservés, juste à l'ouest du fort de Rough Castle, s'élèvent à une hauteur d'environ 1,5 à 1,8 m seulement. 
On ne sait pas comment etait le haut du rempart était probablement plat et carré sur le dessus et comportait peut-être un  chemin de ronde en caillebotis en bois avec une palissade en bois ou Vallum  le long du bord nord. 
La berme
La berme est l'espace entre le rempart et le fossé. Sa largeur n'était pas constante partout, mais variait généralement d'environ 6 m à 9 m, bien qu'elle soit parfois plus étroite et à Croy Hill dépassait 30 m. 
Cette différence peut s’expliquer par des erreurs de calcul causées par différentes équipes travaillant sur le fossé et le rempart, la construction des deux éléments à des moments différents (le fossé étant creusé avant la construction du rempart, ou vice versa), ou peut avoir été basée sur des critères spécifiques. décisions d'adaptation aux caractéristiques du paysage local. Récemment, une série d'obstacles piqués connus sous le nom de cippi ont été localisés à plusieurs endroits sur la berme
Le fossé ou Fossa
Le Fossé est un terrassement creusé en avant de la berme. La largeur du fossé varie d'e 4,27 m à  20,73 m. Dans le secteur central entre Falkirk et Twechar, juste à l'ouest de Bar Hill, la largeur du fossé peut avoir été en moyenne d'environ 12 m, avec une profondeur d'environ 3,6 à 4 m. 
Le fossé était en forme de V avec des berges abruptes coupées à un angle d'environ 30 degrés.
 À certains endroits, de grosses pierres ont été placées sur les lèvres du fossé, soit pour marquer son tracé, soit pour empêcher les matériaux de retomber dans le fossé. Alors que le fossé est généralement continu sur toute la longueur du mur, il y a certains endroits où il semble n'avoir jamais été creusé.
 Cela peut être dû à la difficulté de creuser dans la roche dure ou au fait que l'emplacement du mur le long d'affleurements escarpés ne nécessitait pas cette défense supplémentaire. Il est cependant difficile de déterminer  avec précision la ligne directrice  dans ce creusement de fosse  car il existe également des zones (par exemple, entre Croy Hill et Bar Hill) où le fossé a été creusé malgré des pentes et des rochers naturellement raides qui l'auraient rendu inutile
On trouve aussi immédiatement devant le fossé un monticule extérieur souvent élevé  à partir des matériaux enlevés lors du creusement du fossé. À certains endroits, le monticule extérieur a été si proéminent qu'il semble avoir été confondu par l'antiquaire du XVIIIe siècle Alexander Gordon avec le rempart lui-même qui a parcouru environ les deux tiers de la longueur du mur avant de pouvoir reconnaître le rempart réel.

La Via Militaria
La via militaria était la voie romaine qui longe le mur au sud  reliant les forts et permettant aux troupes et aux fournitures de se déplacer facilement sur toute sa longueur. Cette route était reliée au réseau d'autres voies romaines menant au nord et au sud à travers le nord de la Bretagne
La  route était située à une distance moyenne d'environ 40 m du rempart, avait une largeur de 5 à 5,4 m et était bombée  pour permettre le drainage de l'eau  qui s’évacuent dans des drains placés de chaque côté. 
Pour plusieurs des forts du mur, cette voie militaire peut également avoir servi de via principalis - la route principale traversant l'intérieur du fort, traversant le fort d'est en ouest. Dans d'autres cas, il comportait une série de boucles de contournement qui permettaient de voyager sans avoir besoin d'entrer dans des forts individuels le long de la route. 
Forts
Dix-sept forts ont été construits à intervalles réguliers le long du mur, ce qui est un augmentation par rapport au plan initial qui en Cela permettait d’avoir sur place  6 000 à 7 000 hommes
En comparaison avec d'autres forts à travers la Grande-Bretagne et l'empire, y compris ceux du mur d'Hadrien au sud, les forts du mur d'Antonin sont, en moyenne, plus petits que la norme. Tous suivaient la conception romaine de base avec la forme classique  d'un rectangle aux coins arrondis.
Les forts eux-mêmes étaient, comme le rempart, principalement construits en gazon, avec des bâtiments internes en pierre ou en bois, et tous sauf un, Bar Hill, étaient reliés directement au rempart. 
Dans une cour entourée d'un mur de protection en pierre ou en gazon, le fort a été aménagé selon un plan intérieur en forme de T. 
Cela est du à la présence d'une route principale (la via principalis) allant de porte à porte le long du côté long du fort, et de routes secondaires (la via praetoria et via decumana) menant respectivement aux portes avant et arrière. 
Au centre du fort se trouvait le bâtiment du quartier général (le principia). Près de lui se trouvaient la maison du commandant et de sa famille (le prétoire) et le grenier, assez grand pour contenir une réserve de nourriture pour un an. 
Ces bâtiments étaient souvent construits en grès local, si disponible, et couverts de tuiles rouges. Les soldats ordinaires dormaient dans des casernements en bois, où ils cuisinaient leur propre nourriture, et les officiers avaient leurs propres chambres à une extrémité du bloc.
 Même le plus petit fort avait ses propres bains publics, avec un hammam et un sauna, et des toilettes communes pouvant accueillir neuf hommes à la fois. Les trouvailles archéologiques de  Bearsden, montrent une partie de l'hypocauste, le système de chauffage par le sol.
 
Attachés aux forts, se trouvaient des annexes. Ces enceintes défendues offraient un espace supplémentaire pour le stockage, les ateliers et les écuries et souvent les bains publics. Dans quelques endroits, il existe également des preuves d'une colonie civile connue sous le nom de vicus, qui s'est développée de manière organique à l'extérieur du fort. 
Les meilleurs endroits pour voir les vestiges de forts et de bains publics sont aujourd'hui Rough Castle, Bar Hill et Bearsden.
Les Fortins
Les fortins étaient de petites enceintes rattachées au rempart.  Ils sont comme les forts de  forme carrée ou rectangulaire
Il s'agissait essentiellement de forts miniatures mesurant environ 21 mx 18 m
. Les fortins du mur d'Antonin sont similaires aux « fortelts construit tous les miles sur le mur d'Hadrien, et ces petits mini-forts sont  connus pour avoir été construits à travers l'Empire.
Comme le rempart du mur d'Antonin et les plus grands forts, les fortins étaient construits en gazon sur des bases en pierre et contenaient des bâtiments en bois, probablement de petites casernes pour abriter les soldats qui y étaient affectés. 
Tous les fortins connus du mur d'Antonin avaient une porte sud et une porte nord, cette dernière s'ouvrant à travers le rempart et donnant accès à la zone située au nord du mur. Ces portes nord restent un casse-tête, car il n'y a pas de chaussées connues à travers le fossé. Il est possible que les passerelles aient été utilisées à l'origine, ou destinées à être utilisées, pour se déplacer au nord du mur, mais que quelque chose ait changé et que ces chaussées aient été supprimées par la suite.
Les fortins peuvent avoir été situés à des points à peu près à mi-chemin entre les plus grands forts, bien qu'ils n'aient pas encore été identifiés à chaque intervalle. A ce jour, neuf fortins au total ont été définitivement identifiés. L'emplacement de certains d'entre eux à proximité immédiate, ou au même endroit, de forts à part entière (par exemple, à Duntocher et Croy Hill) suggère que certains forts ont pu être des ajouts ultérieurs, peut-être dans le cadre d'un changement de plan. . Sur la base des connaissances actuelles de la chronologie de la construction du mur et du plan général, nous pouvons nous attendre à trouver de nombreux fortins supplémentaires, probablement espacés d'environ un mile. 
Le meilleur endroit pour voir les vestiges d'un fort aujourd'hui est à Kinneil.
Petites Plateformes
Trois paires de petites plates-formes ont été trouvées, mais personne ne peut être certain à quoi elles servaient. Ils semblent être de petites "extensions" du rempart, avec des bases en pierre et une superstructure en gazon, probablement construites à la même hauteur que le rempart lui-même. 
Il s'agissait peut-être de plates-formes de surveillance, sur lesquelles un feu était allumé pour communiquer rapidement un signal de base le long du mur. Une autre théorie est qu'il s'agissait de plates-formes à partir desquelles des catapultes ou d'autres pièces d'artillerie pouvaient être tirées. 
Lilia et Cippi
À Rough Castle, vous pouvez voir une caractéristique unique du mur : un type de piège à homme connu sous le nom de lilia.
Ces grandes fosses ovales au nord du fossé et du monticule extérieur ont peut-être été la première ligne de défense contre les menaces venant du nord. Les hommes de Jules César appelaient des fosses comme celle-ci des lys ou des lys, en raison de leur forme.  Ceux-ci sont connus sous le nom de cippi et ont également été trouvés sur le mur d'Hadrien. 
Outre les éléments constitutifs de la frontière elle-même, les sites d'une vingtaine de campements temporaires ont été identifiés grâce à l'archéologie aérienne et à la photographie. Aucun n'est réellement visible sur le terrain aujourd'hui.
Campements temporaires
Ceux-ci ont probablement hébergé les ouvriers pendant qu'ils construisaient le mur. Un rempart entourait un espace où des tentes en cuir auraient été dressées. Ces camps temporaires représentent un peu moins de dix pour cent des au moins 220 camps romains identifiés dans toute l'Écosse.
Environ 7 000 soldats étaient stationnés sur le mur d'Antonin, en provenance de provinces  aussi éloignées que la Syrie, l'Espagne et l'Algérie modernes.
Parmi  les soldats on trouve des légionnaires, des soldats de carrière qui étaient citoyens romains mais la majorité étaient des troupes auxiliaires, des hommes attirés dans le système militaire romain de tout l'empire, parfois volontairement mais souvent par la force.
La légion romaine comptait environ 5 000 hommes, pour la plupart des fantassins qui étaient organisés en dix cohortes, chacune d'environ 480 soldats.
 Tous étaient des citoyens romains, qui vont servir dans l'armée pendant vingt-cinq ans.
Ils n'étaient pas censés se marier, mais beaucoup le faisaient, et leurs familles vivaient souvent à l'extérieur du fort dans le vicus. 
A la retraite, ils avaient le choix entre une concession de terre ou une somme d'argent, et la plupart restaient dans la région où ils avaient été postés. 
Chaque légion était commandée par un légat (legatus legionis). Il était noble et membre du Sénat impérial, il avait pour adjoint un tribun en second (tribunus laticlavius).
Le reste de l ‘Etat major était composé de Cinq tribuns supplémentaires de familles nobles inférieures
 Le troisième commandant, cependant, était un ancien centurion servant comme préfet du camp (praefectus castrorum), avec cinquante-neuf centurions sous ses ordres
. Chaque centurion commandait une  centurie (centuria) de quatre-vingts hommes et était responsable de la discipline et de l'ordre au jour le jour.
Les légionnaires étaient équipés d'épées courtes, de poignards et de javelots. Ils avaient des casques, des boucliers rectangulaires et une armure de plaques segmentaire ou une cotte de mailles pour se protéger. 
En dessous, ils portaient une tunique de laine et, aux pieds, des bottes de cuir dont la semelle était cloutée au marteau.
Trois légions étaient stationnées en Grande-Bretagne pendant la période antonine : la IIe  VIe et XXE légion auquelles il faut rajouter temporairement la Lgio I Italica
Legio II Legio VI Legio XX Legio I Italica

À cette époque, la  legio II Augusta était casernée  à Caerleon (Isca) dans le sud du Pays de Galles.
Cette légion est arrivée en Grande-Bretagne en 43 après JC et est restée dans le pays jusqu'au IVe siècle, lorsque les archives disparaissent.
 Des hommes de la légion ont été impliqués dans la construction du mur d'Hadrien et du mur d'Antonin, et cinq miliaires permettent de se  renseigner sur  leurs activités dans la construction du mur d'Antonin
. Les symboles de la légion étaient le Capricorne (mi-chèvre, mi-poisson) et Pégase (cheval volant); ceux-ci peuvent être vus sur certaines des dalles.
Les inscriptions sur des Miliaires nous  renseignent  sur les membres des légions  qui  ont participé à la construction de plusieurs forts du mur d'Antonin, tels que Bar Hill, Cadder et Balmuildy.
 À Castlecary, des soldats des VIe et IIe légions ont consacré une inscription à Fortuna dans les bains publics du fort.
 Au fort d'Auchendavy, une inscription de bâtiment fragmentaire a été trouvée, ainsi que quatre autels dédiés par un centurion de la Legio III Augusta, Cocceius Firmus, et deux pierres tombales de légionnaires.
La  legio VI Victrix) était basée à la forteresse légionnaire d'York (Eboracum). La légion est arrivée en Grande-Bretagne vers 120 après JC et est restée jusqu'au 4ème siècle, lorsque les archives disparaissent. La légion a été impliquée dans la construction du mur d'Hadrien et du mur d'Antonin, et cinq dalles de distance documentent ses activités de construction du mur d'Antonin.
En plus de son rôle dans la construction de la frontière, la légion était présente d'une manière ou d'une autre dans un certain nombre de forts du mur d'Antonin. La Sixième Légion a participé à des travaux de construction dans le fort de Croy Hill, et d'autres preuves d'un autel et d'une pierre tombale de légionnaire indiquent qu'il y avait probablement un détachement de légionnaires vivant sur le site. 
La Legio XX Valeria victrix était casernée dans la forteresse légionnaire de Chester (Deva). La légion avait séjournée en Espagne, sur le Danube et en Allemagne avant de venir en Grande-Bretagne dans le cadre d'une force d'invasion en 43 après JC.
La XXe a joué un rôle déterminant dans la répression de la révolte de Boudicca et est restée en Grande-Bretagne jusqu'au IIIe siècle, après quoi les archives disparaissent. .
 La légion fut impliquée dans la construction du mur d'Hadrien et du mur d'Antonin, car à ce jours huit Miliaires ont été retrouvés et nons renseignent sur les activités de construction du mur d'Antonin.
En plus de son rôle dans la construction de la frontière, des inscriptions révèlent la présence de la légion dans un certain nombre de forts repartis sur le Mur d’Antonin
 Des inscriptions à Bar Hill et à Bearsden enregistrent des travaux de construction à l'intérieur des forts. Un centurion de la XX, Gaius Flavius ​​Betto, a fait gravé un autel du fort de Rough Castle en tant que commandant (temporaire ?) de la Cohors VI  Nervians.
Cr il faut savoir que les légions étaient soutenues par des troupes auxiliaires, des hommes recrutés dans l'armée de tout l'empire romain parfois volontairement, parfois par la force. Les soldats auxiliaires n'étaient pas des citoyens romains, mais ils obtiennent la citoyenneté une fois qu'ils ont pris leur retraite. 
Cela s'étendait également à tous les enfants qu'ils pouvaient avoir – comme les légionnaires, ils n'étaient pas censés se marier pendant leur service, mais ils pouvaient aussi avoir des familles vivant dans le vicus. 
Au moins huit unités auxiliaires différentes ont servi sur le mur d'Antonin en provenance de pays aussi éloignés que la Syrie. Les unités étaient généralement formées dans une région, puis se déplaçaient presque immédiatement à travers l'empire, peut-être afin de réduire les chances d'une rébellion locale. Les unités auxiliaires étaient généralement composées de troupes partageant une identité ethnique, commandées par des officiers citoyens romains. 
Les auxiliaires étaient équipés de longues épées tranchantes, d'arcs, de lances et de frondes. Ils avaient des casques, des boucliers ovales et des cottes de mailles ou des cuirasses en cuir pour assurer leur protection. En dessous, ils portaient une tunique de laine et, aux pieds, des bottes de cuir dont la semelle était cloutée  
Les inscriptions fournissent un moyen précieux de suivre le mouvement d'unités particulières et, à partir de celles-ci, nous savons que beaucoup sont restées dans leurs provinces assignées pendant des siècles, les soldats se retirant souvent dans la province où ils avaient servi plutôt que dans leur patrie d'origine.
 Au fil du temps, ces unités ethniquement formées ont recruté de nouvelles recrues sur leur lleu de  stationnement, créant des situations où les Britanniques autochtones ont servi aux côtés de soldats de régions éloignées.
Les unités auxiliaires ont permit l'intégration culturelle et sociale à travers et au-delà de l'Empire
Biern que d’esprit romain car faisant partie de la structure militaire de Rome, elles restent fidèles à leurs identités et traditions ethniques particulières de leur patrie avant son incorporation dans l'Empire romain.
Voyons ces unités
Cohors I Baetasiorum quingenaria peditata civium Romanorum ob virtutem et fidem ou 1e cohorte de Baetasians était une unité d'infanterie auxiliaire de 500 hommes recrutée sans les Pays-Bas moderne.
 Une première inscription de Manchester suggère qu'ils étaient basés là-bas avant de se déplacer vers le nord jusqu'au mur d'Antonin. Sur le mur, l'unité est mentionnée dans les inscriptions des forts de Bar Hill (ci-dessous) et Old Kilpatrick. 
Après le retrait romain du mur d'Antonin, l'unité a été transférée à Maryport sur la côte de Cumbrie au sud du mur d'Hadrien. Au 4ème siècle, il existe un enregistrement de l'emplacement final connu de l'unité au fort du rivage saxon de Reculver dans le Kent.
Cohors I Hamiorum quingenaria peditata  1e cohorte de Hamians ) était une unité auxiliaire de 500 archers de Hama dans le nord de la Syrie. L'unité peut avoir fait partie d'une force d'invasion en 43 après JC, et c'est la seule unité connue d'archers en Grande-Bretagne romaine. La cohorte est connue de Carvoran sur le mur d'Hadrien et a ensuite été stationnée au fort Antonine Wall à Bar Hill. Après le retrait romain du mur d'Antonin, l'unité était à nouveau située à Carvoran et était probablement également présente au fort du mur d'Hadrien à Housesteads, où une pierre tombale non inscrite présente l'image d'un archer.
Cohors I Tungrorum milliaria peditata 1e cohorte de Tungriens  était une unité d'infanterie auxiliaire d'environ 1000 hommes de la Belgique moderne (Gallia Belgica). L'unité est connue d'après les tablettes d'écriture de Vindolanda pour y avoir été basée à la fin du 1er siècle après JC, et plus tard, elle a laissé une inscription de bâtiment au fort de Carrawburgh sur le mur d'Hadrien. 
L'unité est également connue par des inscriptions sur deux sites en Écosse : le fort de Cramond  et de Castlecary (ci-dessus) sur le mur d'Antonin. L'inscription de Castlecary enregistre des travaux de construction à l'intérieur du fort, mais on ne sait pas si l'unité faisait partie de la garnison une fois le fort achevé ; il est possible que la cohorte ait été divisée entre les forts de Castlecary et de Cramond. Plus tard, aux IIIe et IVe siècles de notre ère, l'unité était basée à Housesteads sur le mur d'Hadrien.
Cohors I Vardullorum milliaria peditata 1e cohorte de Vardullians  était une unité d'infanterie auxiliaire d'environ 1000 hommes du nord de l'Espagne moderne (Hispania Terraconensis). L'unité est connue d'un certain nombre de forts à travers le nord de la Grande-Bretagne, avec le premier emplacement connu au fort de Castlecary sur le mur d'Antonin. Le fort de Castlecary était cependant trop petit pour contenir toute la cohorte, et il a été suggéré qu'une partie de l'unité était stationnée ailleurs, peut-être en Afrique du Nord. Des poteries de style nord-africain ont été identifiées sur plusieurs sites le long du mur d'Antonin, et il est possible que cela provienne de recrues africaines accompagnant la première cohorte de Vardulliens après leur retour de guerre en Maurétanie.On sait que l'unité était présente à Corbridge, sur le mur d'Hadrien entre les forts de Rudchester et Halton Chesters, à Cappuck dans la région des Borders, à High Rochester dans le Northumberland et à Lanchester dans le comté de Durham. Les inscriptions à High Rochester sont datées au plus tard (au 3ème siècle), et cela peut avoir été le dernier poste de l'unité.
Ala I Tungrorum 1e Aile de Tongriens était une unité de cavalerie auxiliaire de 500 hommes de la Belgique moderne (Gallia Belgica). Des documents militaires de Chester et York enregistrent la présence de l'unité en Grande-Bretagne au début du IIe siècle. Pendant au moins une partie de la vie fonctionnelle du mur d'Antonin entre 140 et 60 après JC environ, l'unité était stationnée dans le plus grand fort du mur, Mumrills, où un autel à Hercule Magusanus était consacré par Valerius Nigrinus, un officier de l'unité.
Cohors II Thracum  2e cohorte de Thraces  était une unité auxiliaire d'infanterie et de cavalerie d'environ 500 hommes de la Bulgarie d'aujourd'hui. L'unité est connue grâce à une pierre tombale à Mumrills sur le mur d'Antonin qui commémore la vie et la mort de Nectovelius, fils de Vindex, un brigantien (du nord de l'Angleterre moderne) décédé après neuf ans de service dans l'unité.Cette cohorte est également connue grâce à de multiples inscriptions du fort de la côte de Cumbrie à Moresby.
Cohors IV Gallorum quingenaria equitata  4e  cohorte des Gaules  était une unité auxiliaire mixte d'environ 600 hommes de la Gaule
'unité peut avoir fait partie de la force qui a envahi la Grande-Bretagne en 43 après JC, et elle est connue par des inscriptions au fort de Castlesteads sur le mur d'Hadrien, à Risingham et à Vindolanda, ainsi qu'au fort de Castlehill sur le mur d'Antonin. À Castlehill, le commandant de l'unité, Pisentius Iustus, a dédié un autel aux déesses du terrain de parade et à Britannia. Le dernier service connu de l'unité était à Vindolanda sur le mur d'Hadrien.
Cohors VI Nerviorum 6e cohorte de Nerviens était une unité d'infanterie auxiliaire d'environ 500 hommes de la Belgique moderne (Gallia Belgica). L'unité a servi à la fois sur le mur d'Hadrien et sur le mur d'Antonin, avec des inscriptions au fort du mur d'Hadrien de Great Chesters et au fort de Rough Castle sur le mur d'Antonin. À Rough Castle, l'unité a dédié un autel à la Victoire et a enregistré la construction du bâtiment du siège du fort (principia). L'inscription de l'autel indique que pendant une partie du temps, l'unité était stationnée à Rough Castle, elle était commandée par un centurion de la XXe légion nommé Gaius Flavius ​​Betto.
 Une inscription fragmentaire sur un autel du fort de Castlecary a été interprétée comme faisant référence à une cohorte de Baetasians ou Bataves, tous deux originaires des Pays-Bas modernes. Cela peut faire référence à la première cohorte de Baetasians, déjà connue pour avoir été présente à Bar Hill et Old Kilpatrick. Alternativement, cela peut être une preuve de la première cohorte de Bataves (cohors I Batavorum), une unité auxiliaire mixte d'infanterie et de cavalerie connue pour avoir servi dans les campagnes d'Agricola en Écosse à la fin du 1er siècle et sur des sites le long du mur d'Hadrien, notamment les forts de Carvoran et Carrawburgh
Pendant leur séjour sur le mur, ces hommes sont entraînés, et ils patrouillent en permanence Durant leurs périodes de repos ils vont aux bains vont voir les tavernes et les femmes et rendent le cultes aux divinités
Certains vont décéder sur place  On a la  trace écrite d’un certain Nectovelius, 29 ans, un Celte de la tribu des Brigantes  recruté dans le nord de l'Angleterre et décédé à Mumrills après avoir servi avec la deuxième cohorte thrace pendant neuf ans. 
Car  aux côtés de ces soldats vivaient dans les forts un certain nombre de civils : les épouses, les enfants et les esclaves des commandants. Nous savons très peu de choses sur leur vie, mais certains de leurs biens ont étaient retrouvés lors des fouilles Aujourd'hui, nous connaissons les noms  d quelques milliers d'individus qui vivaient autrefois le long du mur, grâce aux inscriptions sur les autels et les pierres tombales.
Chaque fort abritait des garnisons d'environ 500 hommes.et garder ces hommes occupés lorsqu'ils ne sont pas en service actif a dû être un défi pour leurs commandants, qui ont imposé à leurs hommes un régime strict d'entraînement, de patrouille sur le mur et d'entretien des bâtiments.
Chaque matin, des centurions rendaient compte des effectifs disponibles pour le travail, et les tâches de la journée étaient réparties par le préfet de tutelle. En plus des tâches de garde, de collecte d'eau ou de bois  ainsi que des tâches administratives, les hommes participaient à la construction et à l'entretien du fort
Nous avons retrouvé un texte  concernant le mur d'Hadrien qui parlent des ces corvées
Pour le 24 avril. Dans les ateliers 343 hommes dont les cordonniers 12, les constructeurs des bains publics 18, les ouvriers du plomb, les scieurs, les constructeurs à l'hôpital, les ouvriers aux fours, les plâtriers. 
L'entraînement comprenait des exercices physiques, l'utilisation des armes, des manœuvres de combat et des techniques de siège.  Lors des inspections l'équipement est  inspecté et les pertes sont déduites de la solde
Les soldats reçoivent  l’armure, la tuniques les pantalons et des caligae Mais ils doivent  fournir leurs propres sous-vêtements
Pour preuve la lettre reçue par un soldat   Je vous ai envoyé des chaussettes de Sattua, deux paires de sandales et deux paires de caleçons »
Les gardes portaient des pardessus épais et des écharpes par temps froid.
Pour la vie quotidienne il y avait un tour pour  cuisiner les rations quotidiennes ,Les soldats dormaient dans des casernements  en bois. Les eaux usées des latrines communales  ont été analysées par endroit et elles ont révélées une alimentation étonnamment variée mais largement végétarienne : blé, orge, haricots, figues, aneth, coriandre, framboises, ronces, fraises, myrtilles et noix.
Pres de la cote on trouvait des traces de coquillages  huîtres, moules et bulots. Certains articles tels que le vin ou l'huile d'olive ont été importés d'outre-mer.
Les soldats avaient à leur disposition pour la détente des bains publics avec hammams et saunas présents dans presque chaque fort.
Ce lieu était un  endroit pour discuter, manger, boire et jouer à des jeux : un plateau de jeu a été trouvé dans les bains publics de Bearsden.
La monotonie de la vie sur le Mur a été rompue par les fêtes religieuses  ou profanes  comme les Saturnales, données en l’honneur du dieu Saturne
Lors de ce festival ,genre de carnaval le maître et l'esclave échangeaient leurs rôles, le maître attendait son esclave au dîner.
La plupart des forts avaient un sanctuaire dédié à Jupiter, roi des dieux et dieu principal de la religion d'État romaine. Un certain nombre d'autels dédiés à d'autres dieux ont été découverts le long du mur.
 Quatre autels érigés par un centurion de la Legio II  dédiés par Marcus Cocceius Firmus ont été découverts à Auchendavy. Ceux-ci sont dédiés à un certain nombre de dieux dont Jupiter, Mars, Minerve, Hercule et Diane. Une scène montrant un sacrifice peut être vue sur la dalle de distance Bridgeness.

En dehors du fort se trouve un autre lieu de vie Le vicus lieu où le soldat passe  lors de ses periodes de permission  beaucoup de temps
En effet Il n'y avait pas que des soldats qui vivaient sur le Mur. Aux côtés des hommes vivaient des civils : épouses, familles, esclaves et fidèles du camp.
Un village civil, le « vicus », grandissait souvent autour du fort. C'était là que vivaient les personnes vivant dans l ‘orbite  du camp : les marchands, les commerçants et les petites amies qui suivaient les cohortes autour de l'empire romain et en vivaient.. Il faut savoir qu’un légionnaire n avait pas le droit de se marier durant son service . mais le concubinage » était toléré
, Malheureusement, nous avons peu de preuves concrètes sur ces personnes et sur leur mode de vie sur le mur d'Antonin, et seules quelques traces archéologiques ont été trouvées jusqu'à présent.. Ce lieu leur offrre  un moment de  distraction bienvenue. Les soldats rendent souvent visite e aux membres de leur famille, car seul le commandant serait autorisé à faire vivre sa famille avec lui dans le fort.
Nous savons que les commandants avaient leurs familles avec eux.
Ainsi nous avons un texte qui déclare que
 Le 11 septembre, jour de la célébration de mon anniversaire, je vous invite chaleureusement à vous assurer de venir chez nous »,
Ce texe fut écrit par Claudia Severa, épouse d'un officier de l'armée sur le mur d'Hadrien.et de plus cette même personne  mentionne son « petit-fils » dans une lettre à son amie Lepidina,
 Nous pouvons supposer que les épouses le long du mur d'Antonin ont apprécié les visites les unes aux autres et ont également partagé des nouvelles de leurs enfants.
C’est la vie de garnison que certains ont connu en France ou en FFA pour moi
En effet des preuves archéologiques, sous la forme d'un grand nombre de chaussures trouvées à Bar Hill, révèlent que des enfants vivaient également sur le mur d’Antonin et d Hadrien
Ia masse de chaussures  est la preuve que la famille du commandant du fort avaient à proximité d’autres enfants peut-être les enfants d'esclaves ou de civils de la colonie voisine.
Les enfants du commandant vivaient une vie privilégiée dans le quartier le plus somptueux du fort : le prétoire. Celui-ci  avait des chambres chauffées, des installations de bain privées, des quartiers d'esclaves et une salle à manger privée.
Les enfants s'occupaient probablement de jeux de société et de jouets tels que des poupées, des balles, des chariots et des animaux à tirer. Les enfants plus âgés allaient à l’école car  un exercice d'écriture, peut-être écrit par un enfant, a été trouvé à Vindolanda sur le mur d'Hadrien.
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Les soldats ordinaires n'étaient pas autorisés à se marier, mais beaucoup avaient des femmes et des enfants non officiels dans les vicus à l'extérieur du fort.  Les familles   femmes et enfant  ont peut-être aidé dans les champs, a faire venir la récolte e pour ensuite  la vendre
Mais les enfants du vicus devait aussi jouer aux Soldats et Grands bretons et aussi s’amuser en taquinant  les soldats en patrouille sur le mur.
Les murs d'Antonin ou d’Hadrien  n'étaient pas les premières structures militaires construites en Écosse par les Romains, bien qu'il soit de loin le plus impressionnant.
Le mur faisait partie du paysage militaire au même titre que des forts, des tours de guet et des routes que les Romains avaient construits en Écosse depuis leur première invasion dans les années 70 après JC.
Une chaîne d'au moins quatre forts a été construite sur une ligne allant du Forth au Tay dans les années 80 après JC : à Camelon, Ardoch, Strageath et Bertha, juste en amont de Perth. Entre ces forts, reliés par une route militaire, se trouvait une série de tours de guet le long d'un affleurement connu sous le nom de  Gask Ridge.
 Une grande base militaire a été établie mais jamais achevée à Inchtuthil près de Dunkeld en tant que quartier général des opérations militaires. À peu près parallèles, à l'ouest, d'autres forts ont été construits à l'embouchure des vallées, parfois connus aujourd'hui sous le nom de forts "glen-blocker". 
Internet

En plus de tous les forts construits au cours de sa campagne de sept ans, l'armée d'Agricola a également laissé derrière elle des dizaines de camps de marche temporaires, désormais identifiables grâce à des vestiges de terrassement ou à des traces dans les cultures
 Cette frontière lâche avait peut-être pour but de protéger les territoires romains au sud des tribus des « Caledonii »en quete de butin lors de raids
Elle avait peut-être  aussi comme but de défendre les routes d'approvisionnement d'Agricola pendant ses campagnes. 
À l'ouest, à l'est et au sud du mur se trouvaient d'autres bases : Lurg Moor et Outerwards surplombaient l'estuaire de la Clyde à l'ouest ; à l'est se trouvaient les forts de Cramond et d'Inveresk ; plus au sud se trouvait la base principale à Newsteads, sur la Tweed. 
Malgré la persistance de certains forts le long de la vallée de la Forth-Clyde, lorsqu'il s'agissait de choisir un tracé pour le mur, soixante ans plus tard, ils furent conservés et des nouveaux moyens humains et financiers furent trouvés pour construire une  ligne de défense
 Un tout nouveau tracé a été arpenté et, dans la plupart des cas, une toute nouvelle chaîne de forts a été construite.
 Mais le temps va et les éventements vont faire que vers 158 après JC, l'ordre vint de l'empereur de se retirer d'Écosse.
Les Romains retournèrent en Écosse à des occasions limitées, notamment pendant le règne de Septime Sévère (193-211 après JC). Après que son fils, Caracalla, ait fait la paix avec les Calédoniens, les Romains semblent avoir abandonné de nouvelles tentatives pour conquérir l'Écosse. Vers 411 après JC, l'occupation romaine officielle de la Grande-Bretagne a pris fin, bien que des preuves archéologiques montrent que les contacts et le commerce se sont poursuivis pendant plusieurs siècles. 
Tout au long des périodes post-romaine et médiévale, le mur d'Antonin et ses environs immédiats ont connu une occupation continue et la construction de nouvelles colonies et structures, notamment des églises, des villages et plusieurs châteaux, y compris des mottes Féodales
 Le mur est devenu connu sous le nom de « Grymisdyke » et son héritage romain a été oublié. Alors que le centre de l'Écosse commençait à s'industrialiser, des sections du mur ont été détruites pour faire passer des canaux, des voies ferrées, des autoroutes, et construire des usines et des logements.
Mais au fil du temps, l'intérêt grandissait pour l'histoire et les vestiges de la Bretagne romaine
. En fait, les objets romains découverts lors de la construction du canal Forth-Clyde dans les années 1760-90 ont suscité l'intérêt bien que ces travaux aient détruit les preuves.
 Au XVIIIe siècle, les antiquaires mais aussi rivaux  Alexander Gordon et le révérend John Horsley ont aidé à identifier de nombreux sites auparavant inconnus, et le cartographe William Roy a arpenté le mur en 1755. 
Au XXe siècle, les travaux archéologiques de la Glasgow Archaeological Society  ont permis le recensement de  nombreux vestiges, tandis que la publication du récit de Sir George Macdonald sur l'histoire et l'archéologie du mur a rassemblé tous les sites connus en un seul volume complet
.En 2008, les deux  sites sont inscrits en tant que site du patrimoine mondial.
 
Fims à voir et à regarder d'un oeuil critique   Centurion 2010 et sa suite    L 'Aigle de la 9e legion et aussi mais ici c'est pour le Grand spectacle  mais ils valent d'être visionnés Le roi Arthur  et la Derniere Légion
 
 
L
   


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