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Rome Militaria Armée Romaine Les Troupes Auxilliaires :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Rome Militaria Armée Romaine Les Troupes Auxilliaires

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 07/11/2018 à 19:16:33



Rome Les troupes Auxilliaires 

Dès la fondation de Rome, l'armée romaine revêtit une importance fondamentale pour le destin de la ville.  
Si, au fil des siècles, l’empire romain a atteint plus de 6 millions de km² (dont au total 53 des 196 États actuellement reconnus dans le monde), cela tient avant tout à la force et à l’organisation de son armée, une véritable machine de guerre authentique.

À l'origine, quand il y avait un danger se présentait les troupes étaient levées afin de faire face au danger . C’était des citoyens servant dans les rangs de l'armée comme fantassins ou cavalier
Par la suite le citoyen qui se battait pour défendre son pays son sol ses biens contre les envahisseurs qui mettaient en danger la patrie furent au premier siècle Av IV  remplacés par un soldat professionnel salarié, armé et équipé par l’État . Le légionnaire.Mais celui ci était toujours un citoyen Romain
Mais l’armée romaine n'était pas composée exclusivement de légionnaires.
Elle possédait des corps d’ auxiliaires, des soldats recrutés parmi les populations soumises et ou alliées (Socii )à Rome. Ils étaient donc des pérégrins, des hommes libres, mais sans citoyenneté romaine.
Déjà à l'époque républicaine, les peuples alliés de Rome (fédérés) étaient obligés d'envoyer des troupes en nombre égal à celles des légionnaires


Ces troupes étaient à l'origine déployées par les Romains sur le champ de bataille sur les cotés des légions d’où leur nom alae.
Par la suite elles furent utilisés dans les opérations de contre guérillas ou d’exploration en profondeur du champs de batailles. Ces troupes auxiliaires les auxilia pouvaient combattre vu leur équipement plus léger dans des endroits où le légionnaire plus lourdement équipé ne pouvait intervenir
Pendant les batailles il devaient protéger les flancs de la légion
Ils étaient aussi chargés de l’approvisionnement, la construction de forts
Bien qu'ils n'aient pas eu la même considération et reconnaissance que les légionnaires, leurs actions ont souvent été décisives lors de batailles importantes. La cavalerie Numide de Massinissa permit de battre Hannibal
Lors du débarquement de Jules César en Bretagne ils fournissaient une couverture aux légionnaires du Divin Jules. César les a largement employés en utilisant des auxiliaires, Gaulois et Germains Grace à ces soldats il put former une élite sous les ordres des décurions
Après la bataille d’Actium en31 av. J.-C., Auguste réforma l'armée romaine.
Pourquoi cette décision?
Pour rendre plus efficace la légion mais aussi pour clarifier la situation
Il faut savoir que depuis 400 Av JC les alliés italiens (
socii) fournissaient le gros de cavalerie.
Après la Guerre Sociale en 91 Av JC et la décision du Sénat d’accorder la citoyenneté romaine à tous les socii du Sud du Rubicon priva les armées romaines de la majeure partie de sa cavalerie et de son infanterie spécialisée
Aussi les généraux de la fin de la république durent engager des Auxillia illégaux venant de peuples alliés ou aussi de peuplades non soumis comme les gaulois les germains ou les ibères
Par cette reforme Auguste clarifie la situation

 


Si la colonne vertébrale de l'armée, reste bien sûr, la légion on note l’importance des troupes auxiliaires qui sont désormais intégrés dans l’organigramme militaire romain de façon officielle Tout en restant distincte de la légion, Auxilia a commencé à être dirigée par un légat légionis (le commandant d'une légion), et elle fournit un soutien tactique et stratégique aux légionnaires romains. Auguste fut le premier à leur offrir un salaire mensuel et un équipement uniforme.
Par exemple, à l'époque de Trajan, les auxiliaires représentaient une force aussi importante en nombre que les légions Et ils ont participé aux principaux combats en Dacie,
Mais la célèbre colonne de Trajan, ne les montrent que dans des emplois techniques ou logistiques, et rarement combattants
Les troupes auxiliaires Les Unités
Sagittarii (singulier en latin, sagittarius) étaient les troupes formées par des archers militarisés dans l'armée romaine, à la fois comme détachements a pied ou à cheval


À la suite de la réforme augustéenne de l'armée romaine, ils ont fait partie des détachements auxiliaires, tels que les coorties peditatae, equitatae ou alae de cavalerie.
Les exploratores ou Speculatores sont des unités de Reconnaissance en profondeur en territoire ennemi
Nous connaissons quelques-unes de ces unités (numeri exploratorum ) actives au IIIe siècle en Grande-Bretagne ( a Habitanco e Bremenio).
Equites cataphractarii, C’est la cavalerie lourde de l'armée romaine. Ces unités ont été créées en copiant les unités ennemies des Sarmates et des Parties, afin de les contrer.


 


Ils étaient les seuls cavaliers à ne pas faire partie d’une équipe d’explorateurs particulière, car ils formaient un corps de cavalerie distinct ( le premier du genre). Les cataphractarii, de l'époque romaine étaient armés d'une lance à deux têtes (contus) et d'une épée légèrement plus longue que celle du gladius fournie aux légionnaires (la spatha). Ils avaient un casque avec un panache Leur armure protégeait également les bras et les jambes (c'était une évolution de la lorica squamata).
Les premières unités de cataphractarii furent introduites dans l'armée romaine par Hadrien Par exemple, nous connaissons l’existence de l 'Ala I Gallorum et Pannoniorum catafractaria, formée par des sarmates et des Roxolans
La cavalerie Légère
Ces unités très rapides utilisées durant les batailles servant avant tout à frapper l'ennemi et à se retirer tout aussi rapidement en lançant les javelots.
Elle était aussi employée pour des patrouilles, à l’avant-garde, ou pour créer des embuscades,
elle allait rarement au contact car son équipement ne le lui permettait pas.
On a peu de renseignements sur ces unités d'auxilia et de foederati.
Nous savons qu’au IIIe siècle, de nouvelles unités de cavalerie légère sont apparues, apparemment recrutées le long des provinces danubiennes, appelées equites Dalmatae. Cités dans la Notitia Dignitatum en 218 ces unités apparaissent pendant tout le IVe siècle Elles furent nombreuses mais on ne sait que peu de choses de ces unités,
Méharistes


cette unité est attestée au IIe Siècle il s’agit de l'ala I Ulpia dromedariorum milliaria en Syrie
Frondeurs
Utilisés comme mercenaires à partir de 218 Av JC ils sont dans un premier temps originaires des îles Baléares, îles qui avaient une longue tradition, depuis la préhistoire.
Il n'est pas certain que, pendant la période impériale, ces unités aient continué d'exister ou aient été progressivement remplacées par d'autres unités d'autres régions, notamment par des archers Crétois
Durant le Principat nous n ‘avons aucunes mentions ni témoignages épigraphique d’aucune de ces unités
Seul témoignage avec la colonne Trajanne où des unités de ce type sont représentées sans armure, avec une courte tunique, un sac pour tenir leurs projectiles (glandes)
ils devaient constituer des unités spécialisées.
Organisation
Le temps de service dans les unités auxiliaires était de 24 ou 25 ans, contre 20 dans les légions.
La plupart des régiments d'auxiliaires étaient stationnés dans une province autre que celle d'où ils étaient originaires.
Ces auxiliaires étaient divisés en différentes unités comme pour la légion avec des cohors peditata Alae et Cohors Eequitata


La cohors peditata pluriel cohortes peditatae) était un corps d’unité auxiliaire composée exclusivement de fantassins, à la différence de l’equitata.
Cette unité était composée de 500 hommes (quingenaria) ou 1.000
Avant Auguste et après la guerre Sociale elle était composé de fantassins originaires de provinces de condition Pérégrin qui au terme de leur service de 20 ans pouvaient obtenir la citoyenneté romaine
Ce type de formation fut beaucoup utilisé par César lors de la Guerre des Gaules
La reforme voulue par Auguste touchant l’armée romaine impacta ces  unités
La cohorta peditata avait une structure assez semblable à celle de la légion
D’abord commandée par un
praefectus cohortis lorsque l’unité était une quingenariae composée de peregrins elle sera sous les ordres d’un tribunus militum en se transformant en milliariae avec des soldats cives Romanorum.
Les cohortes quingenarie étaient composées de 6 centuries de 80 hommes commandées chacune par 6 centurions eux même sous les ordres d’un centurion princeps
Ces 480 fantassins avaient des armes de jet (arcs frondes javelots ) complétant la puissance de feu de l’infanterie légionnaire.
La reforme de Vespasien remplaça les unités quingenariae par des unités de 1000 hommes les milliariae
Ces unités sont née s de la transformation des anciennes unites quingenarie ou furent de création ex novo
Rappel des Grades
Jusqu’au réformes de Tibère ces unités étaient sous le commandement d’un roitelet local Après Tibère elles furent sous les commandement d’un
praefectus cohortis de rang équestre
Miles soldats ordinaires
Principales, Sous officiers subalternes pouvant prendre le poste d’un officier sur le terrain en cas de nécessité
IL y avait l'
imaginifer (porteur image de l’ Empereur , le vexillarius porteur du vexillum de la cohorte), 6 signiferi cohortis (porteur des fanions des 6 centuries de la cohorte), 6 optiones singularium (dépendant de des centurions etu du praefectus cohorti 6 tesserarii (1/centurie)
I
mmunes, soldats ayant une spécialité mais pas forcement sous officiers 6 curatores (intendants ) Musiciens pour transmettre les ordres comme le cornicen, le tubicen et le bucinator, un cornicularius (dépendant du praefectus[, des statores (Estafettes et garde du corp), un librarius(secretaire copiste ) un actuarius (comptable) plus un nombre non connu de beneficiarii parmi lesquels le medicus ordinarius et le capsarius (archiviste)


ensuite on trouve les officiers
6 centurions,
1 centurion princeps
P
raefectus cohortis peditatae quingenariae
Tribunus militum cohortes peditatae quingenariae civium Romanorum,
Tribunus militum cohortes peditatae milliariae,
Praefectus milliariae
Ala


le terme est communemant admit comme désignant une unité couvrant les flancs de la legion nous avons donc une ala dextra et une ala sinixtra
Jusqu’à la Guerre Sociale ces unités sont appelée alae sociorum
Le légion romaine avait 4200/5000 fantassins et 300 cavaliers plus les unités alliées des socii qui avaient le même nombre de fantassins mais 900 cavaliers
La signification de leur nom est donné par Aulus gelius dans ces Noces Atticae XVI 4
On les appelait Ala car c’étaient  comme les ailes des oiseaux
Après la Guerre Sociale des 91-88 Av JC le statut de Socii disparaît et on en vient à employer des unités de clients alliés Jules César lors de la conquête de ka Gaule utilisa des troupes germaines ou Gauloises . Ces troupes furent encadrées par des officiers romains comme les décurions et commandés par un Praefectum equitumata
Les reformes d’Auguste et Tibère firent que ces unites alae étaient des unités de type quingenarie 500 cavaliers repartis en 16 turmae de 32 hommes comandées par 16 décurions
Una alea était donc forte de 512 cavaliers Leur rôle était la Reconnaissance et le poursuite et parfois attaquer sur les flancs.
Comme pour les autres les reformes de Vespasien vont faire disparaître les unités de 500 hommes au profit des unités de 1000 hommes les milliariae qui furent créées en transformant les anciennes unités
ou en en créant de nouvelles
Les alae milliariae étaient forte de 24 turmae. de 32 hommes
soit un total de 768 cavaliers
Le commandant fut un
praefectus alae ( praefectus equitum) d'ordre sénatorial ou equestre,
Si c’était un officier de rang équestre apres un temps de commandement de 3/4 ans il pouvait accéder
au rang sénatorial
Les Grades
Le cavalier
L
esPrincipales, oldats ou sous officier chargés de mener action tactique ainsi que de pouvoir suppléer les officiers On y trouve le vexillarius alae celui qui porte le vexillum, ,l'imaginifer porteur de l’image de l'imperator), l'optio singularium (dépendant du praefectus alae), 16 duplicarii 16 sesquiplicarii (commandant une a turma,mais charger de taches administratives et de logistiques
Les immune
s,
Le
signifer turmae (porteur de l’enseigne ) 16i custos armorum (armuriers) 16 curator (comptable ) un cornicularius (dépendant du praefectus) statores (garde du corps estafette 1 strator (dresseur), un librarius et 40/50 beneficiarii parmi lesquels le medicus ordinarius et le capsarius.
Ensuite on trouve les officiers
Les decurions

Praefectus cohortis equitatae quingenariae
P
raefectus alae quingenariae
T
ribunus militum cohortes peditatae et equitatae quingenariae civium Romanorum,
Tribunus militum cohortes peditatae et equitatae milliariae,
Praefectus alae milliariae.

La cohors equitata


La cohors equitata pluriel cohortes equitatae est un corps d unité auxillaire mixte car composé de fantassins et de cavaliers. C’est donc une combinaisons entre la cohors peditata et l'ala di cavalleria.
C’était une unité pouvant aller de 500 hommes (quingenaria) à presque 1000 circa (milliaria).
Tite live en parle pour la 1e fois et situe cette action en 211 lors de l ‘assaut contre Capoue alliée d’Hannibal durant le IIe guerre Punique:
il fut formé en prélevant dans les unîtés les soldats les plus jeunes et les plus rapide une unite équipé avec des boucliers plus courts semblables à ceux utilisés par les cavaliers et 7 javelots longs d
e 1,19 m semblable à ceux des vélites
Ces soldats montèrent en selle derrière un cavalier prêt à mettre pied à terre au signal convenu Tite Live XXVI 4,4,5
Les termes de la paix signée après la Guerre Sociale en 88 voit disparaître des troupes des Socii
Leur nombre va augmenter Divisée en 16 pelotons de 32 cavaliers commandés par 16 décurions au plus , les alae de cavalerie avaient pour tâche d'attaquer et harceler les ailes de la ligne ennemie , ainsi que de mener des actions de poursuite et de reconnaissance.
Sous les Flaviens la puissance de ces ailes fut augmentée par un nombre accru de cavalier dans les unités . Ces unités purent avoir jusqu’à 1 000 hommes
Si au debut le commandant était un noble autochtone appartenant à la tribu qui a donné naissance à cette unité auxiliaire apres le règne de Tibère il fut remplacé par un praefectus cohortis equitatae de rang équestre
Ces unités mixtes de cohortes equitatae furent casernées le long du limes


Elles étaient composées jusque sous les Flaviens de 500 hommes (quingenaria), ces unités se composaient de 6 centuries de 80 hommes chacune,
elles étaient sous les ordres de 6 centurions (dont un centurion princeps)
Cela donnait un total de 480 hommes
Leurs armement comme fantassins auxiliaires étaient composés d'armes de jet. Quand les cohortes d'infanterie dépassaient 500 hommes,elles étaient commandées par un praefecti cohortis,
Sous les Flaviens le nombre de soldats passe entre 800 et 1 000 fantassins), elles étaient commandées par un tribunus militum.
A coté des alae d’infanterie on trouve les alae de cavalerie, C’était des unités de 500 cavaliers( quingenariae,)
Les fantassins sont casernés dans des forts et la cavalerie patrouillant le long de la frontière
Rappel des Grades
Miles Soldat
Immunes

Ces hommes ne sont ni soldats ni sous officier mais ils sont spécialisés
On trouve un
cornicularius dépendant du praefectus, des statores (guardes du corps et messagers), un librarius un actuarius des beneficiarii le medicus ordinarius le capsarius
Puis selon qu’il soit fantassin ou cavalier
Pour les fantassins 6 curator (comptable 1/ centurie),des musiciens transmetteurs d’ordre comme le cornicen,
tubicen le bucinator
Pour la cavalerie . un strator (dresseur de chevauxi), 4 signifer turmae (porteur de l enseigne,1/ turma), 4 custos armorum (armuriers 1/ turma) 4 curator (1/turma).
Ces hommes recevaient une solde plus importante
Principales Soldats ou sous officier chargés de mener action tactique ainsi que de pouvoir suppléer les officiers
On trouve immaginifer signifer,vexallarius le tesserarius, le duplicarius, le sesquiplicarius
Pour la partie infanterie 6
signifer 6 centuries formant une cohorte) 6 optio singularium sous les ordres des centurions et du praefectus cohortis) et 6 tesserarius (1/centurie)
Pour la parte cavalerie: 4
duplicarii (commandant l’arrière garde commandant en second d’une turma) et 4 sesquiplicarii
decuriones / centuriones,
P
raefectus cohortis peditatae quingenariae
Praefectus cohortis equitatae quingenariae
P
raefectus alae quingenariae
T
ribunus militum cohortes peditatae et equitatae quingenariae civium Romanorum,
Tribunus militum cohortes peditatae et equitatae milliariae,
Praefectus alae milliariae.
Pour tous le service comme auxiliaire permettait parfois pour les soldats non romains de l'Empire, d'acquérir en fin de service la citoyenneté romaine Mais cela n’était pas automatique, et seuls en bénéficiait essentiellement les officiers
Tous recevaient un diplôme attestant leur situation (honesta missio ) avec souvent des terres situées prés du limes . Ils pouvaient s’établir sur place avec femmes et enfants . Ils devaient aussi défendre leurs terres contre les éventuels envahisseurs

Noms de ces unités
Jusqu’à la réforme d’Auguste les unités auxiliaires prenaient le nom de leur tribus ou de la région d’origine par exemple
Trevirorum ou Bessorum.
Par la suite elle prirent le nom de leur provinces comme Hispanorum, Gallorum , Thracum


Plus tard, le nom d'une unité auxiliaire a pu être transformé en indiquant le lieu géographique du casernement et non plus le groupe ethnique d'origine,
Une unite déployée dans la même province pendant une longue période a ainsi acquis le caractère ethnique de la population hôte et pouvait changer de nom.
Nous trouvons rarement des unités auxiliaires casernées dans leur province d’origine après la fin du premier siècle
De même certains régiments spécialisés comme par exemple, les archers syriens ont continué à être recrutés dans leur province d’origine, bien qu’ils soient maintenant déplacés sur des milliers de kilomètres.
Elle pouvait aussi recevoir un nom rappelant le premier commandant en tant que praefectus
A partir de Claude le commandement de ces unités était limité aux praefecti romains, et plus aux rois alliés.
Les empereurs vont donner aussi leurs noms aux unités
Augusta, Claudia, Flavia,Ulpia,Aelia,Aurelia,Septimia, Antonina,

 

Liste tirée de Wikipedia (Italie)


Coorti peditate, quingenarie e/o (trasformate in) milliarie

Prive di numerazione

Cohors I

Cohors II

Cohors III

  • Cohors III Asturum civium Romanorum, da non confondere con l'omonima ala di cavalleria, entrambe presenti in Mauretania Tingitana per molti anni assieme. Della cohors ricordiamo i diplomi degli anni 86,[70] 109,[34] 122,[63] 157[66] e 161.[35]
  • Cohors III Bracaraugustanorum costituita con ausiliari Breuci della Pannonia, è in Britannia almeno sul principio del II secolo (diplomi del 103,[17] 122,[15] 124[37] e 126). È difficile che sia stata impiegata in Retia sotto Adriano, per un breve soggiorno. Viene impiegata in Giudea durante la rivolta del 132-136. La ritroviamo in Britannia nel 158.[48] Gli accampamenti utilizzati sono quelli nei pressi di Manchester e Castleshaw.
  • Cohors III Breucorum era in Germania inferiore (a Woerden) da Domiziano[112] ad Antonino Pio[113] fino a Eliogabalo.[114]
  • Cohors III Britannorum è posizionata in Retia (come da diplomi militari del 107, 145, 166) ed forse anche negli anni successivi.
  • Cohors III Brittonum era in Mesia superiore nel 103, successivamente la troviamo in Dacia.
  • Cohors III Campestris troviamo una sua iscrizione a Cuppae in Mesia superiore; a Napoca in Dacia. Si trova in Mesia Superiore nel 160/161.
  • Cohors III Gallorum sembra sia stata posizionata nel distretto militare della Germania, prima della divisione in superiore ed inferiore (come testimoniato dal diploma del 74[21]). In seguito sembra sia stata inviata in Mesia inferiore. Esiste ancora sotto gli imperatori Antonino Pio / Marco Aurelio e potrebbe essere ora posizionata in Spagna.
  • Cohors III Lusitanorum si trovava in Germania inferiore al tempo di Traiano in località Novaesium e/o Ara Ubiorum.[115]
  • Cohors III Nerviorum civium romanorum è posizionata in Britannia.[116] Vi sarebbero sue evidenze epigrafiche a Vindolanda[117] ed a Trimontium (Newstead).[118] Ne attestano la sua presenza nell'isola i diplomi militari del 122,[15] 125,[45] 127,[46] 131,[102] 135,[119] e 155,[47] oltre che nella Notitia Dignitatum (forse a Lancaster).
  • Cohors III Raetorum quingenaria si suppone la sua esistenza, considerando la numerazione successiva, fino alla cohors VIII. Nasce molto probabilmente con Augusto.
  • Cohors III Sugambrorum si presume sia esistita vista l'esistenza della I e IV Sugambrorum. Potrebbe essere stata formata da Tiberio dopo le campagne del 4-5 o forse prima, sotto il fratello Druso nel 10-9 a.C..
  • Cohors III Tungrorum milliaria si ipotizza la sua esistenza per la presenza della IV Tungrorum (vedi sotto).
  • Cohors III Thracum civium Romanorum è posizionata con Adriano a Künzing in Rezia. Parte insieme alla Cohors I Breucorum (coorte equitata?) civium Romanorum e III Bracaraugustanorum[15] per le campagne di Adriano in Giudea dal 132-136. Tornerà non più a Künzing in Retia, ma a Gnotzheim (dove vi sarevvero sue iscrizioni a partire dal 144).
  • Cohors III Vindelicorum è supposta la sua esistenza, dall'esistenza della IV Vindelicorum. È possibile sia stata arruolata sotto Tiberio-Claudio o più probabilmente sotto Augusto dopo le campagne in Rezia.

Cohors IV

Cohors V

  • Cohors V Asturum era in Germania inferiore a Bonna.[134]
  • Cohors V Brittonum si suppone sia esistita per l'esistenza della III e VI Brittonum. La sua dislocazione, al momento, è incerta.
  • Cohors V Breucorum costituita con ausiliari Breuci della Pannonia, si trovava nel Norico nel 76 sotto Vespasiano[135] ed alla fine del regno di Adriano[136].
  • Cohors V Callaecorum Lucensium era posizionata in Pannonia superiore nel 116,[137] 133,[43] 139,[138] 154[139] e 161.[58]
  • Cohors V Gallorum è posizionata sempre nella stessa località prima attribuita alla provincia di Pannonia (fino all'86) ed in seguito a causa della crisi dacica, alla Mesia superiore (diplomi del 93 e 103 fino al II secolo), poiché la regione di Sirmio fu trasferita attorno all'86 dalla provincia pannonica a quella mesica superiore, appena creata. Fu trasferita per un breve periodo in Britannia, al tempo della costruzione del vallo di Adriano (diploma del 122[15]).
  • Cohors V Hispanorum, oginaria della Spagna romana, si trovava nel 74 nel distretto militare di Germania.[21] I diplomi del 90,[140] 92,[141] 100,[142] 101,[143] 112,[144] 114,[145][146] fino al 160 era in Mesia superiore.[147] L'anno successivo (nel 161) potrebbe essere stata spostata in Mesia inferiore (forse per un breve periodo).[148] La troviamo in Numidia per un breve periodo non specificato.[149]
  • Cohors V Nerviorum si presume sia esistita, e forse era posizionata come la I, II, III e VI in Britannia. È possibile sia stata formata da Adriano.
  • Cohors V Raetorum quingenaria nasce molto probabilmente con Augusto o con Tiberio. Non si conosce la sua dislocazione iniziale. La troviamo da un diploma del 122[15] in Britannia.

Cohors VI

Cohors VII

Cohors VIII

Cohors IX-XXXII

 

Coorti equitate, quingenarie e/o (trasformate in) milliarie
 

Prive di numerazione

Cohors I equitata

Cohors II equitata

Cohors III equitata

Cohors IV equitate

Cohors V equitate

Cohors VI equitate

Cohors VII equitate

Cohors IX equitate


 


 


 


 


 


 


 

 

 

 

 

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