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Il s’agit d’un vase tripode de l’âge du Fer, typique de la culture villanovienne/étrusque de Bologne, utilisé à la fois comme récipient rituel, brûle-parfums ou urne funéraire, en céramique épaisse (« impasto »), souvent décoré de motifs géométriques et associé au statut social du défunt.Cet objet est un vase ou chaudron tripode, caractéristique des productions funéraires des nécropoles de l’Italie du Nord, notamment celles de la région de Bologne lors de l’âge du Fer (culture villanovienne ou étrusque archaïque). Ce type de vase à pied tripode était souvent destiné à des usages rituels ou funéraires : il pouvait servir de brûle-parfums, de récipient pour des offrandes, ou parfois d’urne funéraire.

Le style tripode, avec ses trois pieds et son ouverture large en coupe ou bassin, est typiquement retrouvé dans les tombes aristocratiques de Bologne, où il marquait un certain prestige social du défunt. Le décor sobre mais soigné, la structure robuste et parfois la présence d’éléments métalliques témoignent de l’évolution des techniques céramiques et métallurgiques vers le VIIe–VIe siècle av. J.-C. Il reflète doc une tradition funéraire villanovienne puis étrusque de l’Italie protohistorique, utilisée pour des fonctions rituelles ou symboliques liées au culte des morts et à la représentation sociale du défunt
Chronologie
La culture villanovienne ou à la première période étrusque, c'est donc developpée entre le IXe siècle av. J.-C. et le VIe siècle av. J.-C. et ces objets sont emblématiques de la transition entre l’âge du Bronze et l’âge du Fer en Émilie-Romagne, notamment autour de Bologne, qui était un centre funéraire et artisanal très actif à cette époque.
Les vases sont souvent réalisés en céramique dite de l'impasto qui utilise de l'argile grossière, cuite, couleur brune à noirâtre, voire métallisée dans certains cas quand des inclusions minérales étaient présentes dans la pâte.
La décoration, parfois absente, est le plus souvent de type géométrique ou linéaire, parfois en relief ou en incisions, et reflète le goût pour l’abstraction des communautés villanoviennes.

La forme de ce trépied permet de placer au-dessus d’un foyer, ce qui sert soit pour le réchauffement ou pour la préparation de boissons lors de banquets funéraires, soit de brûle-parfums ou pour libations pendant les rites.
Parfois les trois pieds évasés ou tubulaires, sont travaillés pour évoquer des éléments architecturaux ou zoomorphes, portent un bassin large, parfois muni de petites anses latérales pour la prise en main ou la suspension.

Fonction et symbolique
Dans un role funéraire ce vases déposés dans les tombes pouvient servir d'urne à cendre, sou réceptable de nourriture, boissons ou pour des offrandes faites aux morts pour leur voyage dans l’au-delà, ou encore utilisés lors des cérémonies de commémoration sur la tombe.
Ces vases indique généralement un statut social élevé du défunt, car il s’agit d’objets coûteux, parfois ornés de décors, ou de parties métalliques rapportées. en effet ces tripodes présents autre de Bologne dans les tombes se distinguent par l’innovation technologique (céramique résistante, parfois métallisée), l’intégration de motifs venus de la Méditerranée (Grèce, Étrurie méridionale), et leur rôle central dans les pratiques funéraires, entre rite, offrande et signal de prestige social