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Poliorcétique Belier Loupian Maquette 2025



Poliorcétique Belier Loupian   Maquette 2025
English Translation
In mémoriam à Luis
Medieval Battering Ram - 3D Model by Enterables

Historique Voir ICI
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Le bélier de siège était un engin de siège redoutable et occupait une place cruciale dans les assauts contre les fortifications ennemies car il est concu lors des sièges de cités pour faire des brèches dans les remparts ou détruire les portes.Mais là où les autres engins de siège, comme les trébuchets, étaient destinés à projeter des projectiles à distance, le bélier était destiné à un combat rapproché, visant à briser physiquement les défenses adverses. Aussi cette machine nécessite une mise en oeuvre par une équipe de 8 à 10 hommes qui doit la manoœuvrer efficacement.
Monté sur des roue cet engin se présente comme une énorme poutre  suspendue par des cordes ou des chaînes à un cadre en bois, et parfois la partie avant était munie d’une tête en fer qui ajoutait un poids conséquent à la poutre, permettant de lui donner l’élan nécessaire pour frapper les défenses adverses et infliger de graves degats En effet le bélier est avancé aux pieds des murailles puis il esit balancé d'avant en arrière par l’équipe 
Le belier possédait  une protection contre les  attaques de produits inflammables comme  nombres de structures en bois utilisées pendant les sièges,.Il etait en général construit en bois vert, et il  était revêtu de peaux fraîches, souvent de cheval ou de bœuf, enduites d’une mixture de terre grasse pétrie avec du gazon ou du fumier. Cette protection visait à minimiser les attaques par le feu
. Son utilisation nécessitait une coordination précise de l’équipe manœuvrant la machine. 
Le bélier représente donc  une ingénieuse combinaison de force brute et de coordination humaine, déployée avec l’objectif de créer des brèches dans les fortifications ennemies et de faciliter ainsi l’assaut des troupes assaillantes lors des sièges

 
Tiré de ce site
Les engins de percussion
Diodore fait mention à plusieurs reprises de l’usage de béliers durant la seconde phase du siège. Il est question en particulier de deux tortues bélières (kpιoφ?pov?) qui se distinguent des autres engins de ce type par leur taille et leur force de frappe (95, 2). Athénée, mais aussi Vitruve et l’Anonyme de Byzance, nous ont fourni la description d’une tortue bélière réalisée par un ingénieur du nom d’Hégétor de Byzance47. Des parallèles ont été établis avec les tortues bélières de Démétrios à tel point que l’on a fini par attribuer leur construction à cet ingénieur militaire48. Pourtant des différences importantes sont à noter.
En effet, alors que la tortue bélière d’Hégétor était suspendue à des câbles et manœuvrée par cent hommes49, celles mises en action par Démétrios étaient montées sur des roues à la façon d’un trépan et poussées par mille hommes50. Le seul élément de comparaison concerne leurs dimensions. Cependant, cela nous semble insuffisant pour conclure qu’Hégétor fut le constructeur des tortues bélières de Démétrios – et ce d’autant plus que nous n’avons aucune indication précise sur ses dates et la durée de sa carrière.
Concernant les dimensions des tortues bélières de Démétrios, on a supposé qu’il fallait réduire la longueur de la poutre d’environ un tiers car si celle-ci avait réellement mesuré 120 coudées de long, soit environ 54 mètres (Diod. 95, 1), selon le chiffre établi à partir de la coudée attique, elle se serait déformée51. Cet argument ne nous semble pas recevable car Diodore précise qu’elle était gainée de fer sur toute sa longueur (σεσιδηpω?vηv). Ce gainage permettait certes de la protéger du feu mais aussi certainement de l’empêcher de plier.
Leur efficacité tenait non seulement à leur tête de frappe, identique, selon Diodore (95, 1), à « un éperon de bateau », mais aussi à l’action conjuguée des lithoboles (95, 4 ; 97, 7). Cette association n’était pas une nouveauté. Lors du siège de Tyr par Alexandre l’action des béliers contre les murs de fortification s’était également doublée de celle des catapultes à boulets de pierre (Diod. XVII, 45, 2).
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