Villanovien Culture Latiale Rites Funeraires Urne Funeraire Vulci Necropoli dell'Osteria Rome MNE
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La tombe villanovienne se caractérise par une pratique funéraire centrée sur l’incinération. Les cendres du défunt étaient déposées dans une urne funéraire typiquement biconique — une forme à deux pans coniques superposés, le tout fabriqué en céramique d’impasto (argile sombre et épaisse).?
La tombe la plus courante était une tombe à puits : il s’agissait d’un trou creusé dans le sol (souvent à faible profondeur) dans lequel l’urne cinéraire était placée, parfois accompagnée de cailloux ou galets recouvrant le tout. Les nécropoles villanoviennes de Bologne, Certosa et Villanova di Castenaso sont parmi les plus connues et documentées.?Le mobilier funéraire était limité mais porteur de sens. À côté de l’urne, on retrouvait souvent des objets personnels du défunt, généralement des fibules, des rasoirs ou armes miniatures pour les hommes, des fuseaux, épingles à cheveux et colliers pour les femmes. Dans les tombes les plus riches, on pouvait trouver des urnes en bronze surmontées d’un casque comme couvercle ou des urnes en forme de huttes — expression précoce de la croyance selon laquelle la tombe était la « maison » du défunt.?
Les marqueurs de tombes (stèles) étaient parfois en pierre, sculptés de reliefs représentant des animaux, des scènes de vie ou des symboles religieux, notamment la « maîtresse des animaux », déesse centrale du panthéon villanovien.?En somme, l’organisation de la tombe villanovienne reflète une société structurée et consciente de l’au-delà : urne biconique dans une tombe à puits, mobilier funéraire distinctif selon le sexe et statut, et parfois des marqueurs artistiques en pierre ou bronze
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antique Velcha
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