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37 mm Bofors L 37 Duxford









37 mm Bofors L 37 Duxford
English Translation

 

En 1921, Bofors a construit un prototype pour un canon AT de 37 mm, en utilisant des dessins qu'ils avaient obtenus de Krupp. En effet Krupp dans la conception de l’arme s’étaient basée sur le RETEX des expériences que les Allemands ont acquises pendant la guerre.
Bien que l'arme fonctionnait très bien, les ingénieurs de Bofors n'étaient pas vraiment satisfaits de cette arme
Ils ont donc rapidement fabriquer un deuxième prototype la différence viendra de l affût qui offre un angle d'élévation plus important
En 1922, la seconde arme fut envoyée pour un essai d'un an en Suisse. Cependant, les Suisses n'ont jamais commandé de canons de 37 mm à la Suède. Environ un an plus tard, Bofors envoie un canon d'essai de 47 mm en Pologne. Celui-ci présentait un affût différent qui permettait une élévation jusqu’à + 70 °.
Mais les polonais ne vont acheter que des canons de 37 mm. L'armée suédoise avait besoin de canons antichars, mais était indécise sur le calibre .
Sur la base du 47 mm, Bofors a conçoit un canon avec tube interchangeable - un de calibre 47 mm et un de 75 mm - tous deux utilisant le même mécanisme de culasse.
Le plus petit calibre était destiné à un usage antichar, tandis que le plus gros était utilisé pour un usage plus général
Un prototype a été présenté au Siam en 1928, qui a finalement acheté 30 canons en 1934. La Chine, en revanche, préféra une combinaison de 37 mm et 81 mm et commanda 13 canons en 1933.
Ces achats, ainsi que d'autres achats chinois, furent déclenchés par les agressions japonaises en 1932.
Alors que le canon de 47/75 mm avait besoin de plusieurs minutes pour changer de canon, le 37/81 mm dont les tubes disposés l’un sur l autre pouvait être modifié en quelques secondes.
Au début des années 1930, les suédois font le choix du canon AT. Ils choisissent le canon léger de 37 mm, qui peut tirer une munition de 0,7 kg avec une vitesse initiale( Vo ) de 800 m / s,
Aussi en 1931 Bofors développer une telle arme. Les premiers essais ont indiqué que pour rendre l'arme suffisamment précise, le poids du système devrait atteindre 800 kg.
Les ingénieurs ont alors conçu un frein de bouche perforé qui a réduit le poids requis de l'arme à 400 kg, environ.
Un prototype est commandé en mars 1932 et les essais commencent fin 1932
L ‘affût et le mécanisme de recul étaient de conception Bofors seul le mécanisme de la culasse était un héritage allemand
La pièce entière pouvait être démontée assez facilement en onze fardeaux pour être transportée sur des mules, des traîneaux ou même par des hommes.
La pièce la plus lourde était, naturellement, le canon, avec un poids de 43 kg. Les autres charges pèsent généralement environ 30 kg. L'assemblage ou le démontage peut être effectué en seulement quatre minutes.
Le temps nécessaire pour mettre l'arme tractée en action, était de moins de 30 secondes.
La pénétration du blindage était garantie à 20 mm de blindage 1 000 m et à 30 ° inclinaison Suffisant en 1931, mais en 1941 c'était bien sûr totalement insuffisant
La poignée de commande se trouve à droite et la crémaillère qui actionne le bloc de culasse peut être vue dépassant de l'arrière de l'anneau de culasse.
Le boîtier noir, plat et cylindrique contient le ressort d'actionnement de type horloge.
Un inconvénient qui a été mis en évidence sur ler prototype était la cadence de tir, qui s'est avérée très faible. Cela a été amélioré en incorporerat une crémaillère qui tend le ressort d'actionnement lorsque le canon rendant ainsi l'action semi-automatique.
En 1934, la Suède a adopté le Bofors de 37 mm comme infanterikanon de 37 mm m / 34.
Elle passe une petite commande mais quelques années plus tard, l'armée suédoise a commandé un deuxième lot du même canon en 1938,
Le canon est une version légèrement modifiée, désignée 37 mm pansarvärnskanon m / 38. La seule différence visible entre le m / 34 et le m / 38 est que le m / 34 était équipé de roues à rayons filaires alors que le m / 38 avait des roues à disque, et que la dernière version avait un bouclier de forme irrégulière.
La description
L'ensemble canon comprend un seul tube, un frein de bouche perforé et un logement de culasse vissé.


La culasse est fermée par un bloc coulissant verticalement, le mécanisme étant du type semi-automatique. Cela signifie que la culasse s'ouvre et expulse la douille, et se ferme également automatiquement lorsqu'un nouveau obus est engagé en chambre. Bien entendu, l'ouverture automatique du bloc de culasse peut être débrayé pour actionné la culasse manuellement Le mouvement est communiqué au bloc de culasse soit par une crémaillère, soit par la poignée de commande.


Le mécanisme de recul et de contre-recul est contenu dans un boîtier cylindrique sous le canon. Le mécanisme comprend un tampon hydraulique et un ressort de contre-recul hélicoïdal ordinaire.
Le berceau inférieur est composé d'une boîte en forme de demi-cercle Les roues sont équipées d’un système de suspension à parallélogramme Bofors Le bouclier est épais de 5 mm d'épaisseur et possède deux volets rabattables à l'avant.
Un peloton AT se composait d'un commandant à cheval, d’un adjoint à bicyclette, une estafette à cheval, un homme pour s'occuper des chevaux et enfin quatre sections de canons.
Une section comprenait un chef de pièce à bicyclette, 13 hommes, deux charrettes à munitions et quatre chevaux.
Ce canon équipe aussi les chars C’était le 37 mm Kanon m / 38 stridsvagn qui tire la même munition que le m / 34, Le canon de char n'a pas de frein de bouche, mais un contrepoids

 

 

Il a été monté sur les chars légers suédois Strv m / 38, Strv m / 39 et Strv m / 40 de Landsverk, ainsi que sur les versions suédoises du TNH tchèque, le Strv m / 41. Il a également été utilisé dans certains chars polonais.
La version char du 37 mm avait un dispositif de réarmement supplémentaire pour permettre d'armer le percuteur sans avoir à ouvrir la culasse.
En 1935, l'armée polonaise passa finalement une commande de 300 canons AT de 37 mm, plus une licence pour la fabrication locale du "3,7 cm armata przeciwpancerny".
Les Allemands utilisèrent plus tard certains des canons de prise polonais comme "3,7 cm Pak 36 (p)".
Environ un an plus tard, les Danois ont également adopté le Bofors 37 mm, sous le nom de «37 mm Fodfolkskanon m1937». Les canons danois ont été fabriqués par l'arsenal d'État danois Hærens Vaabenarsenal. Comme les autres canons d'exportation et fabriqués sous licence, le Ff.K M37 avait un bouclier carré. Cependant, le canon danois diffère de toutes les autres versions en ce qu'il utilise un étui de cartouche plus long et plus puissant. L'Allemagne a capturé les canons danois et les a adoptés comme "3,7 cm Pak 157 (d)"
Le quatrième client pour le 37 mm était les Britanniques qui ont commandé 250 pièces, dont seulement 80 ont été livrées avant le début de la guerre. La désignation britannique était "Ordnance Q.F. 37 mm Mk 1".
La Hollande et la Finlande ont toutes deux acquis des licences pour produire le 37 mm localement. La production finlandaise du "37 PstK / 36" a été réalisée par Tampella et VTT.
Bien que le 37 mm ne soit pas assez puissant pour vaincre les chars lourds développés pendant la Seconde Guerre mondiale, les Finlandais ont utilisé leurs quelques canons Bofors contre l'Armée rouge pendant la guerre d'hiver.
Lors de la Guerre d’hiver Russo Finlandaise de la fin de 1939, certains des canons AT de 37 mm de l'armée suédoise ont été envoyés en Finlande selon une sorte de programme de prêt-bail.
En partie pour les remplacer, mais aussi pour renforcer sa capacité AT, la Suède a importé quelque 200 canons Rheinmetall d'Allemagne et les a adoptés comme pansarvärnskanon 37 mm m / 39 et m / 40.
Malgré une idée reçue le canon Allemand 3,7 cm PaK 35/36 et le Bofors 37 mm n'avaient rien de commun, sauf leur calibre
Les Roumains seront équipéw de ce canion apres  1940   C'etaient des canons ex polonais soit saisis en septembre 1939 soit achetés auprès des allemands  (566 pièces)

 

 
   


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