1870 Général de Division Montpellier Ex EAI
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En 1870, le grade de Général de Division en France correspondait à un officier général chargé de commander une division, une unité militaire composée de plusieurs brigades. Ce grade se situait au-dessus du Général de Brigade et était caractérisé par des épaulettes avec trois étoiles dorées. Le Général de Division avait sous son commandement toutes les unités supérieures à la brigade, comprenant divisions, corps d’armée, voire armées ou groupes d’armées.
Contexte et rôle en 1870
Sous le Second Empire et pendant la guerre franco-prussienne de 1870, le Général de Division était un poste clé dans la hiérarchie militaire, avec environ 80 généraux de division en fonction en « première section » (active), les autres étant en « deuxième section » (réserve)?
Le Général de Division pouvait aussi être ministre de la guerre ou occuper des fonctions administratives, mais son rôle premier restait le commandement opérationnel sur le terrain, souvent à la tête d’une grande unité de combat.
À cette époque, la structure d’état-major général était en cours de formation (créée en 1874), ce grade était donc l’un des plus hauts états dans la chaîne de commandement avant que le grade supérieur de Général de Corps d’Armée soit formellement introduit plus tard.
Quelques généraux célèbres de division en 1870 étaient, par exemple, le Général d’Aurelle de Paladine, le Général Clinchant, ou Abel Douay, qui jouèrent des rôles importants dans la défense lors de la guerre franco-prussienne.
En résumé, le Général de Division en 1870 était un officier supérieur responsable de grandes unités militaires, portant trois étoiles sur ses épaulettes, pivot essentiel du commandement militaire français sous le Second Empire et durant la guerre franco-prussienne
Généraux de division tués ou blessés
Général Abel Douay : tué lors de la bataille de Wissembourg le 4 août 1870, l’un des premiers généraux de division à tomber au combat durant la guerre.
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Général de brigade Pelissier : blessé, il fait partie des officiers généraux affectés par les combats acharnés.
Général de brigade Susbielle : blessé, connu dans les rapports d’officiers tués ou blessés.
Au-delà des généraux, de nombreux officiers de rang inférieur (colonels, commandants, capitaines) ont été aussi blessés ou tués dans les batailles et sièges, ce qui reflète l’intensité des combats, notamment lors des sièges autour de Paris et Metz?
Globalement, ces pertes touchent les cadres supérieurs de l’armée, car ils étaient souvent en première ligne pour donner des ordres et diriger les manœuvres sur le terrain, voire inspecter les positions en situation de combat rapproché.?En résumé, la guerre de 1870 a vu la mort au combat de plusieurs généraux de division français notables, dont Abel Douay, ainsi que de nombreux autres blessés parmi les officiers supérieurs, illustrant les risques élevés encourus par ces chefs militaires durant ce conflit
L’uniforme du Général de Division français en 1870, sous le Second Empire, se distinguait par plusieurs éléments caractéristiques visibles :
Un habit en drap de satin bleu foncé presque noir, doublé de soie et de velours noir, fermé sur la poitrine par une rangée de neuf gros boutons dorés portant des motifs de trophées de drapeaux et d’étoiles.
Les manches se terminaient par des parements brodés en fils d’or, avec deux rangées de feuilles de chêne dorées, symboles du rang élevé, bordés d’une baguette festonnée.
Au bas de chaque retroussis des basques, un insigne brodé en or sur drap bleu représentait un foudre ailé, signe distinctif d’état-major.
Les épaulettes étaient en or avec trois étoiles dorées, caractéristiques du grade de Général de Division, avec des brides pour accrocher les décorations comme la Légion d’Honneur.
Le collet et les parements de la tunique étaient souvent ornés de broderies de feuilles de chêne dorées.?
Pour la tête, le bicorne noir à large galon doré était l’élément principal de la coiffure, souvent embelli d’une plume d’autruche noire frisée et d’une cocarde tricolore mais en camapgne il porte le kepi
Cet uniforme reflète l’élégance et la solennité du rang de Général de Division sous le Second Empire, combinant tissages de haute qualité, broderies riches, et ornements symboliques qui signalent le statut élevé de l’officier supérieur
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