1870 Corps francs des Vosges Paris Invalides









 Corps francs des Vosges Paris Invalides
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Les corps francs étaient de petites unités militaires, souvent composées de volontaires, destinées à effectuer :
Des missions de reconnaissance, 
Des coups de main derrière les lignes ennemies,
Des actions de harcèlement,


Des opérations de commando contre les forces allemandes.

 

Ils agissaient de manière très mobile, en petites équipes, souvent de nuit, et étaient considérés comme des formations d’élite  Le Corps franc des Vosges de 1870 était une unité de volontaires français, notamment francs-tireurs, organisée pour la défense contre les Prussiens durant la guerre franco-allemande de 1870-1871. Il a été commandé principalement par le capitaine du génie Jules Bourras et regroupait environ 1 200 volontaires alsaciens et lorrains à ses débuts.
Organisation et Commandement
Le Corps franc des Vosges était composé de volontaires recrutés localement, notamment dans les Vosges, mais aussi d’éléments venus d’autres régions.
Actions et Batailles
Le Corps franc des Vosges s’est mobilisé lors d’actions locales défensives, notamment lors de l’organisation et la défense des cols vosgiens à l’automne 1870. Cependant, faute d’effectifs suffisants, les positions furent assez précaires dans un contexte d’offensive prussienne importante en région.
Effectifs et Composition
Constitués d'environ 1 200 hommes au départ, principalement volontaires alsaciens et lorrains commandés par Bourras, leurs effectifs ont pu varier selon les engagements et ralliements ponctuels.

Héritage et Mémoire
Le colonel Jules Bourras est resté une figure de résistance dans la mémoire locale, honoré notamment par sa ville natale. 
En résumé, le Corps franc des Vosges de 1870 fut un groupe de volontaires très actifs dans la défense locale face à la Prusse, organisé sous le commandement de Jules Bourras et exemplaire par son courage dans l’adversité 
Jules Bourras était chargé d’organiser les compagnies de francs-tireurs, avec l’appui d’autres officiers comme Varaigne et Schædlin, qui furent mis à la disposition du général Cambriels, commandant de l’armée des Vosges.
Cette structure était distincte mais complémentaire de l’armée régulière et de l’Armée des Vosges de Giuseppe Garibaldi, qui rassemblait divers corps francs dans la région pour défendre les axes stratégiques face aux troupes prussiennes.
Leur participation et leur résistance dans diverses escarmouches ont été marquantes. Par exemple, lors de la bataille de Lamarche le 11 décembre 1870, ils ont contenu pendant près de 5 heures, avec 500 hommes, un corps de 1 250 fantassins prussiens.
Ils étaient appuyés de quelques détachements de gardes mobiles et de volontaires, mais le manque de moyens et d'armement a limité leur efficacité défensive.
Le corps franc des Vosges incarne, comme d’autres corps francs de 1870, l’esprit de défense populaire et la mobilisation volontaire contre l’invasion.

Les volontaires du corps franc des Vosges en 1870 étaient principalement des civils et des militaires ayant choisi de rejoindre une unité irrégulière pour défendre la région contre l'invasion prussienne. Leur composition reflétait la diversité sociale et régionale de l’Est de la France à l’époque.

Origines géographiques et sociales
La majorité des volontaires venaient des départements des Vosges, d’Alsace, et de Lorraine, zones directement menacées par les opérations prussiennes en 1870.
Motivations et engagement
Leur engagement était souvent motivé par l’attachement au territoire, le patriotisme, le désir de défendre leur famille, voire la volonté de venger la perte de l’Alsace-Lorraine.

On trouvait parmi eux des habitants locaux attachés à la défense de leurs villages, des citadins, mais aussi des réfugiés d’Alsace et de Lorraine soucieux de lutter pour leur terre.
Certains étaient des ex-militaires ou des membres de la garde mobile, mais de nombreux volontaires étaient de simples civils sans formation militaire préalable, comme des artisans, commerçants, étudiants ou fonctionnaires.Les origines des volontaires témoignaient d’une mobilisation populaire, incluant des personnes de milieux sociaux très divers : paysans, instituteurs, ouvriers, notables, et parfois étrangers venus appuyer la défense française.
Le choix de rejoindre un corps franc venait du refus de l’invasion et du souhait de combattre malgré le manque de moyens ou l’absence d’appartenance à l’armée régulière. En résumé, la composition du corps franc des Vosges reposait sur des volontaires issus de toutes couches sociales et principalement des régions menacées, guidés par un profond sentiment de défense locale et nationale
Voici un aperçu détaillé des opérations des corps francs dans les Vosges durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, période où ces unités ont joué un rôle important dans la guerre de partisans. 
 Les Corps francs dans les Vosges (1870–1871)
Dans les Vosges, les corps francs furent particulièrement actifs après les grandes défaites françaises (août–septembre 1870). Ils menaient une guerre irrégulière visant à harceler les forces allemandes, couper les communications, retarder leur progression et maintenir la résistance.


Les plus connus sont :
Le Corps franc des Vosges du commandant Pierre Pierron,
Les francs-tireurs de Charles-Denis Bourbaki lors de la retraite de l’Armée de l’Est,
Des détachements locaux organisés autour de Saint-Dié, Gérardmer, Bruyères et le Val d’Ajol.
Voci les principales opérations dans le massif vosgien :
 1. Opérations autour de Saint-Dié (septembre–octobre 1870)
Des francs-tireurs des Vosges harcèlent les détachements bavarois et wurtembergeois de reconnaissance :
embuscades sur les routes Saint-Dié → Rambervillers et Saint-Dié → Gérardmer,
attaques contre les convois ravitaillant les troupes prussiennes à la porte des Vosges,
destruction de poteaux télégraphiques et de ponts locaux.
Fait marquant :

Le 26 septembre 1870, un détachement franc-tireur embusqué près de Taintrux surprend et repousse une patrouille bavaroise, causant plusieurs pertes avant de se disperser dans la forêt.
 Défense et combats autour du col de Saales et du Donon (octobre 1870)
BUt : empêcher les Allemands de franchir les crêtes pour entrer en Lorraine encore libre.
Actions notables :
harcèlement constant des colonnes prussiennes progressant vers le Donon,
Utilisation de positions naturelles fortifiées,
coupures de routes et arbres abattus pour ralentir l’avancée ennemie.
Les francs-tireurs ralentissent les colonnes ennemies pendant plusieurs jours, permettant au général Cambriels d’organiser une défense plus à l’ouest.
3. Opérations dans la région de Gérardmer – Retournemer – Schlucht
Le massif vosgien se prête idéalement à la guérilla :
attaques nocturnes contre les avant-postes prussiens,
repérage des positions ennemies sur les crêtes,
escarmouches autour des lacs de Gérardmer et Longemer.
Des unités de francs-tireurs et de mobiles vosgiens repoussent plusieurs reconnaissances allemandes cherchant à atteindre la crête de la Schlucht.

 4. Actions dans la vallée de la Moselle (Remiremont – Le Thillot – Bussang)
Durant l’hiver 1870–71, les francs-tireurs opèrent sur :
la route stratégique Remiremont → Bussang, les environs du Haut-du-Tôt et du Val-d’Ajol. avec comme objectifs : 
gêner le ravitaillement allemand venant d’Alsace occupée,
protéger l’arrière de l’Armée de l’Est avant et pendant sa retraite vers la Suisse.
Lors de la retraite dramatique de l’armée du général Bourbaki :
les francs-tireurs vosgiens agissent comme écran arrière,
retardent les unités prussiennes poursuivant l’armée française,
couvrent les colonnes de civils et blessés.Leurs actions dans la neige, très éprouvantes, sont l’un des points forts de la résistance vosgienne.
6. Après la capitulation : poursuite de la guérilla locale (février 1871)
Même après la chute de Belfort et la fin des combats majeurs :
de petits groupes continuent des actions ponctuelles,
sabotages mineurs,
embuscades locales contre détachements isolés.
Les autorités allemandes réagissent par des représailles sévères contre les communes soupçonnées de soutenir les francs-tireurs.
Les des uniformes des Corps francs
Les Corps francs de 1870 avaient pour particularité :  absence d’uniformisation stricte ; équipement souvent civil, mais adapté ; pièces disparates, fournies par les communes, les départements ou achetées individuellement ;teintes sombres (pour la discrétion) : bleu foncé, gris, noir, brun ;  
Leur uniformes s'inspirent toutefois des chasseurs à pied (veste courte, couleurs sombres) ; de la Garde nationale mobile ; des anciens francs-tireurs de 1814–1815 (style chasseur ou volontaire).
 Uniforme typique d’un Corps franc vosgien 


Description de l uniformet le plus courant d’un volontaire vosgien 
Coiffure
képi sombre (bleu foncé ou noir), parfois bordé d’un liseré rouge ;
ou bonnet de police (modèle chasseur), très courant dans les Vosges ;
parfois béret noir dans les unités levées rapidement (influence montagnarde).
Corps avec une 
Veste
veste courte bleu foncé ou noir, souvent de coupe civile mais raccourcie ;
variante : vareuse de mobile (bleu foncé) avec boutons laiton ;
rares : vestes vert sombre (héritage des chasseurs).

Pantalon
Soit  pantalon de mobile : bleu foncé à bande rouge 
soit pantalon civil de laine (gris, brun), plus isolant pour les Vosges mais rarement : pantalon garance (rouge), peu aimé car trop visible.
Chaussures
brodequins militaires de mobiles 
sabots renforcés pour les habitants des hautes Vosges (oui, attesté).
Capes et manteaux 
Comme le 
 climat vosgienest rude en Hiver
grandes capes noires de bure (type montagnard) ou capote militaire ote militaire mlde  1867 Gris Bleuté
Armement 
Chassepot (quand disponible) ; fusil modèle 1857 à percussion, très courant chez les francs-tireurs ; armes civiles : fusils de chasse à canon lisse, surtout en montagne ; Sabre-briquet ou couteau long ;Rarement revolver Lefaucheux (souvent personnel).
Autres accessoires
Cartouchières noires (imitation chasseurs ou mobiles) ;
Sac en toile ou sac de montagne civil ;
Bandoulière en cuir ;
Jumelles privées (souvent chez les chefs de groupe) ;
Bandes molletières (souvent faites maison).
Les corps francs ne portaient généralement pas d’insignes réglementaires, mais dans les Vosges, on trouve  un brassard bleu-blanc-rouge (obligatoire à partir d’octobre 1870 pour être reconnu comme combattant légal)  et parfois insigne brodé du département (88), non officiel  et numéros d’unité brodés sur le col pour quelques groupes proches des mobiles.

   


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