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Vers 1575, à Nuremberg, les armures attribuées à « Il Sassone » (probablement un surnom désignant un artisan saxon ou allemand) témoignent du grand savoir-faire de ce centre majeur de production d'armures.
Nuremberg était réputée pour ses armures de style gothique, caractérisées par leurs lignes angulaires, leurs cannelures et leur articulation détaillée, conçues à la fois pour la protection et l'apparat. Points clés concernant les armures de Nuremberg vers 1575 : Le style des armures présente des influences gothiques avec des arêtes et des nervures saillantes, conçues pour dévier efficacement les coups. Les armuriers de Nuremberg privilégiaient la fonctionnalité associée à une grande finesse artistique, améliorant la mobilité grâce à des plaques superposées et des articulations ingénieuses. Cette période fut marquée par une forte rivalité et des influences réciproques entre les ateliers allemands et italiens, les artisans de Nuremberg intégrant des éléments de la Renaissance italienne à leurs créations gothiques traditionnellement plus massives. La documentation et les références artistiques (telles que les statues et les dessins) révèlent des similitudes entre les armures de Nuremberg et celles réalisées par des armuriers italiens renommés, témoignant d'une évolution stylistique commune. Les noms précis des armuriers de Nuremberg de cette époque, y compris potentiellement ceux portant le surnom « Il Sassone », sont rarement documentés de manière exhaustive, mais ils faisaient partie du système dynamique des corporations et des métiers d'art, loué par l'empereur Maximilien Ier et ses successeurs. En conclusion, les armures de Nuremberg datant d'environ 1575 représentent un mélange sophistiqué de robustesse gothique et d'élégance Renaissance, réalisées par des artisans talentueux dont le travail demeure aujourd'hui une référence en matière de qualité et d'importance historique. L'armure maximilienne, souvent datée du début du XVIe siècle, est un type emblématique d'armure allemande, célèbre pour son décor cannelé rappelant les plis d'un vêtement. On l'appelle ainsi en référence à l'empereur Maximilien Ier, grand mécène qui encouragea l'industrie des armuriers, notamment à Nuremberg. Matériaux et finition : comme d’autres armets de l’époque, ils sont généralement en acier, parfois brunis ou laqués pour résister à la corrosion et pour l’esthétique. Le cheval est aussi partiellement protégé
Il possède une chanfrein une encreignire et un caparacon
Originaire d’Allemagne mais fortement influencée par les styles italiens, notamment par Milan qui inspirait alors les modes militaires en Europe. Son nom vient de Maximilien Ier, empereur du Saint-Empire romain germanique, qui fit fabriquer ce type d’armure à grande échelle. Elle symbolise la chevalerie de la Renaissance, un parfait compromis entre protection efficace et élégance. En conclusion, l’armure maximilienne cannelée est un chef-d’œuvre d’artisanat métallurgique du XVIe siècle, alliant esthétique, efficacité et innovation technique, très prisée dans les collections muséales européennes Les caractéristiques chronologiques d'une armure maximilienne cannelée permettent de la situer précisément dans la première moitié du XVIe siècle, en particulier entre 1500 et 1550, avec quelques variations selon les régions et les ateliers. Caractéristiques chronologiques clés : Période principale : On date l’apparition et la généralisation du style maximilien cannelé vers 1500, sous l'impulsion de l'empereur Maximilien Ier (règne fin du XVe - début XVIe siècle). Développement initial : Le style se développe surtout entre 1500 et 1530, caractérisé par les nervures (cannelures) qui renforcent mécaniquement la plaque tout en créant un effet esthétique. Pleine diffusion : La cannelure maximilienne est devenue un standard dans les armures allemandes et s’est largement diffusée en Europe centrale et à la cour impériale. Evolution et déclin : Après 1530-1540, le style évolue vers des armures plus lisses ou avec des cannelures plus espacées. Vers 1550-1560, la phase "maximilienne" décline au profit de styles à surfaces plus plates ou plus volumineuses, comme les armures "à bourrelets" et "à plats" plus rondes. atériaux et fabrication : Les armures cannelées sont en acier forgé, poli ou patiné, avec des nervures crées par martelage repoussé, rendues possibles par le développement technique des ateliers de Nuremberg et d'Augsbourg. Détails stylistiques typiques dans la chronologie Casques à visières mobiles avec soufflets fermés et ouvertes, parfois ornées. Cuirasses avec séries rapprochées de cannelures verticales ou légèrement courbées. Épaulières et brassards cannelés, souvent asymétriques, avec ornementations fonctionnelles. Assemblage soigné avec rivets invisibles ou décoratifs.Cette chronologie permet de situer une armure maximilienne cannelée au début et au milieu du XVIe siècle, avec un style très typique propre aux ateliers allemands qui influencèrent les modes européennes de l'armurerie
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