1689 Pavillon des ports de guerre Brest Fréjus Musée TdM









1689 Pavillon des ports de guerre Brest Fréjus Musée TdM
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Tout d abords il faut savoir ce qu'est un  Pavillon . C'est une étoffe  flottante au gré du vent,qui attachée à un mat sert à faire identifer par la forme, et ou la couleur le vaisseau et sa nation.Mais au début chaque nation et navire ne se sont pas bornés à un seul pavillon. il y avait plethore de bannieres pur distinguer les vaisseaux de guerre  les vaisseaux marchands,et aussi signaler le rang des officiers qui se trouve à bors
A cela va s'ajoutere les pavillons de certaines villes commerçantes qui vont arborer le leur
IL a fallu légiferer et faut attendre Richelieu
Avant Richelieu et la réunion des beaucoup de provinces à la couronne de France les amiraux avaient libre choix d'arborer  toutes les bannières,qu'ils voulaient sur les navires de leur juridiction,
Avant d 'embarquer  il falait aller voir le l amiral  qui donnait ses directives . avant Richelieu il n y avait pas de marine de guerre . Celle ci se composait de navires privés appartenant aux provinces Grands Armateurs ou commerçants qui combattaient sous la bannière du Roi
Les ports importants  comme Marseille maitresse en mer Méditerranée, ordonnaient que tout navire tenu par un memebre de la ville ne devait poetaer qu'un pavillon de la ville pour Marseille celui du Comté et de la commune de Marseille, 
Les vaisseaux de guerre
Lorsque le cardinal de Richelieu  devint grand maître, chef et sur-intendant général de la navigation et du commerce, les pavillons des particuliers vont disparaitre .Ce processus avait deja vu un debut de reglementation avec l’Édit du mois de mars 1584, de Henry III mais il faut attendre en 1643, soit un an apres la mort du cardinal  pour voir écrit noir suer blanc« La France porte d’argent, ou blanc, sans aucun blazon, pour l’ordinaire ». Cela sera confirmé par lL’ordonnance du 9 octobre 1661 affirmait que « le pavillon de la nation française » était le pavillon blanc.
Pendant un siècle et demi, jusqu’en 1790, le pavillon blanc uni, qui est  le pavillon de la marine du roi, qu’il ne faut pas confondre avec le pavillon royal, sera l emblème des vaisseaux de guerre,saiuf pour les galères qui sera une branches distincte des vaisseaux, jusqu'à la suppression de ce coprs en 1748.Comme pour lacavalerie  les galères avaient un étendard, et les vaisseaux le pavillon. Cet étendart est rouge, semé de fleur de lys d’or, chargé des armes de France, entourées des colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit.
Mais quid des  navires de commerce
Quand l’unique pavillon des bâtiments de guerre fut devenu le pavillon blanc, les bâtiments marchands l’arborèrent, et le duc de Vendôme, alors grand-maître chef et surintendant de la navigation et commerce de France, publie le 6/10/1661 une ordonnance  qui stipule que  les navires marchands ne peeuvent arborer le pavillon blanc qui est réservé aux  seuls vaisseaux de sa majeste Cette consigne sera répétée le 12 juillet 1670 quii stipule: « Les vaisseaux marchands porteront l’enseigne de poupe de couleur bleue, avec une croix blanche, transversante, et les armes de Sa Majesté sur le tout, suivant l’ancien usage. »
Pour compliquer les choses la grande ordonnance de Colbert, de 1689,allait  semer la confusion
Il est écrit que les marques et enseignes des vaisseaux marchands », seront pour l’enseigne de poupe bleue avec une croix blanche traversante, ou telle autre distinction qu’ils jugeront à propos, pourvu que leur enseigne de poupe ne soit point entièrement blanche car le  pavillon blanc,était  l' apanage des vaisseaux du roi, 
Cela sera répété la une autre ordonnance du 12 juillet 1670 : « Les vaisseaux marchands porteront l’enseigne de poupe de couleur bleue, avec une croix blanche, transversante, et les armes de Sa Majesté sur le tout, suivant l’ancien usage. »
Mais la confusion et l’obstination des marchands à porter, quand ils étaient éloignés des navires de guerre, le pavillon blanc, amenèrent le duc de Penthièvre, amiral de France, à donner aux vaisseaux marchands le pavillon des vaisseaux du roi. L’ordonnance du 25 mars 1765 (une année avant que parussent les Commentaires de Valin) édicte (Livre III, titre XIX, article 236) : « Permet Sa Majesté aux commandants des vaisseaux marchands de porter à poupe de leurs bâtiments une enseigne blanche, et d’y joindre telle marque de reconnaissance qu’ils jugeront à propos. »Depuis cette ordonnance de 1765, les navires de commerce français n’ont pas cessé de porter le même pavillon que les navires de la marine militaire : le pavillon national.
Les Corssaires
Les corsaire devaient arborer  le pavillon de leur port d attache en plus d pavillon du roi. Par ordonnance spéciale de 1696, les corsaires pourront aborer t le pavillon blanc, jusqu’alors exclusivement réservé aux bateaux de guerre royaux. Cette disposition étaient considérée comme un insigne privilège pour la ville. Aucun navire ne pouvait porter à son mât le plus haut un autre pavillon que la pavillon royal, celui des corsaires de la ville s’y trouvait régulièrement. 
Mais que designe t on par corsaire pirate flibustier?
Le mot pirate derive du latin “pirata”  c'est à dire celui qui tente la fortune.C 'est un hors-la-loi qui pille les navires sans distinction et pour son propre compte.L n 'obéit qu'à ses propres codes et n' a aucun aucun code d’honneur
Ils travaillent pour eux même mais il faut savoir  que les actes de piraterie sont sévèrement punis car un pirate arrêté est pendu sans aucune forme de procès. La société le considèer comme un bandit et il ne jouit donc d’aucun droit à la différence du corsaire.Le
Le corsaire
Son nom dérive aussi du latin “cursus” veut dire “cours”. C 'est donc un commandant de bateau qui, en temps de guerre, fait camapgn,e muni d'une commission du gouvernement.Ils peuvent en toute légalité lorsqu'ils sont mandatés d'aborder tous navires ennemis.
Le corsaire à la différence du pirate attaque des navires marchands appartenant aux ennemis de la couronne et ne s’en prend qu’au butin .Pour ces missions les corsaires sont protégés par un ordre de course (lettre de course). Ils sont soumis à des règles et ne pillent que sur demande. Aussi en cas de capture les corsaires, grâce à leurs lettres de course, ne sont pas pendus  car ils sont considérés comme des prisonniers de guerre en attente de jugement et ont les mêmes droits.
parmi ces corsaires on peut citer le plus fameux Jean Bart mais aussi François l’Olonnais,qui a recu le surnom de “Fléau des Espagnols”car il attaquait tout particulièrement aux navires Portugais et Espagnols.
Mais les corsaires ne sont pas des membres de la Marine royale  et iles ne peuvent attaqueer qu'en temps de  guerre  que s'ils ont la lettre de marque de leur gouverneur.
Les prises de guerre navires et partie du butin sert à payer la couronne. Le reste est pour le capitaine corsaire et ses hommes. Une fois la guerre terminée, le corsaire n’est plus sous mandat et donc plus lié à la couronne. Cependant, pendant les combats ils sont considérés au même titre que les matelots de la Marine royale.
Mais en temps de paix il se retrouve au chômage et,parfois devient d'excellent pirate car  il est excellent marin entraîné et expérimenté et de plus iul connait les routes du trafic
reste le flibustier  qui est un un pirate de la mer des Antilles qui a sevit notamment au XVII et XVIIIe siècle et uniquement dans la mer des Caraïbes. Les flibustiers ont un mode opératoire proche de celui des pirates car ils donnent l’assaut pour eux-même, mais peuvent être ponctuellement appelés à passer contrat avec les gouvernements lorsque ceux-ci manquent d’équipage.
Avant de passer au port de Bordeaux faisons une petite digression sur le Drapeau dit des pirates
Ce drapeau initialement appelé « Joli Rouge » par les boucaniers français de la mer des Caraïbes, deviendra au grès de déformation franço anglaisesle le Jolly Roger .
C'est un pavillon, orné d’une tête de mort et de fémurs croisés sur fond noir  et va apparaitre au début du 18ième siècle.
C 'est I attribut le plus connu des pirates qui le hissaient pour inviter le navire poursuivi à se rendre sans combattre. Si ce dernier refusait, les pirates hissaient C 'est unalors le drapeau rouge pour indiquer qu’ils attaquaient, le combat serait alors sans merci.
L uitlisation de srapeau est interdit depuis 1929 par les traités internationaux
Toutefois il fut repris durant la première guerre mondiale par les sous-marins anglais regagnant leur base pour indiquer la réussite de la mission.  Et cela continua durant la 2e guerre mondial
Les divers dessins qui figurent dessus on une signification précise
Les barres de couleur rouge représentent les bâtiments de guerre coulés
Les Barres Blanches indiqueny les nombres de Navires de commerc coules
Une dague une mission de debarquement Commanos
2 canons entrecroisés un navire coulé au canon

Pour les Pavillons de Guerre des ports Francais c'etaient des drapeaux distinctifs utilisés par la marine royale pour identifier les navires de guerre selon leur port d’attache. Ils variaient avant l’uniformisation progressive de la flotte sous l’Ancien Régime.
Voici un aperçu :
Jusqu'au règne de Louis XIV les  es navires français n’avaient pas de pavillon national unique : chaque port militaire (appelé arsenal ou port de guerre) possédait son propre drapeau.
Les ports principaix étaient Brest, Toulon, Rochefort, Le Havre , et dans ces ports cs pavillons coexistaient avec le pavillon blanc à fleurs de lys, qui représentait directement le roi de France Pavillon qui devint de plus en plus dominant.
Voici quelques exemples des Pavillons par grands ports (XVIIe – début XVIIIe) 
Brest (Bretagne) : pavillon à croix blanche avec canton jaune et aussi avec des hermines qui est un symbole breton.


Toulon (Méditerranée) : pavillon à croix blanche avec canton bleu semé de fleurs de lys.


Le Havre (Normandie) : pavillon à croix blanche avec canton rouge.


Rochefort (Atlantique) : pavillon à croix blanche avec canton orné de fleurs de lys dorées.


Bordeaux Atlantique Pavillon à croix Blanche avec  canton orange orné de fleurs de lys dorées.


St Malo Bretagne Pavillon a croix blanche avecanton Bleu orné de fleurs de lys dorées.


Corps royal artillerie des Colonies Pavillon a croix blanche avec canton Vert Orange orné de fleurs de lys dorées


Toutefois sous le regne de Louis XIV on assiste à l' instauration progressive du grand pavillon blanc (champ entièrement blanc, parfois semé de fleurs de lys), représentant le roi et les pavillons de ports tombèrent en désuétude, même si certains furent encore utilisés localement au début du XVIIIe siècle.
À partir de 1700-1715, le pavillon blanc devint le pavillon de guerre unique de la marine française

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Brest Tiré de ce site
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Brest n’était pas très reluisante. Premier signe peu avenant, Brest fut la proie de la peste depuis la Toussaint 1639 jusqu’en juillet 1640 : le fléau aurait emporté 170 personnes de tous les âges, soit le dixième de la population de l’époque !
En 1682, la Municipalité ordonna aux habitants « de faire paver les cours et de balayer devant les maisons, deux fois la semaine, sous peine d’amende » et décida de « transporter les immondices hors la ville ».
Des rues boueuses et mal entretenues
Des crédits furent également débloqués pour construire des lavoirs, des latrines et faire réparer les fontaines du Troulan et du Rocher. Toutes ces mesures donnent une idée de la situation… Mais elles n’arrangèrent rien
Des rues boueuses et mal entretenues
Des crédits furent également débloqués pour construire des lavoirs, des latrines et faire réparer les fontaines du Troulan et du Rocher. Toutes ces mesures donnent une idée de la situation… Mais elles n’arrangèrent rien !
En 1712, les rues étaient toujours aussi boueuses et mal entretenues, Brest était synonyme de ville sale. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, le nettoyage des rues fut attribué à des négociants puis à l’hôpital, mais ça ne régla presque rien.
La grande misère de Brest au XVIIIe siècle
L’insalubrité des rues de Brest au XVIIIe siècle n’était que la partie émergée de la misère qui y régnait. L’année 1709 fut marquée par des émeutes de la faim et, entre 1712 et 1715, plus de 500 familles, ouvrières pour la plupart, auraient quitté la ville. Les travailleurs qui n’habitaient pas « à Brest-même se logeaient à Saint-Pierre-Quilbignon ou à Lambézellec dans presque des tanières qu’on a la dureté de leur louer fort cher et d’exiger le paiement d’avance ».
Pour ne rien arranger, les retards de salaire étaient courants, de sorte que l’ouvrier brestois vivait « à crédit », renchérissant du même coup les prix des denrées de première nécessité. Cette situation ne doit pas étonner : tributaire de son arsenal militaire, Brest devait sa plus ou moins grande prospérité à la situation géopolitique, de sorte que paix était pour ainsi dire synonyme de disette.
ui dit misère dit aussi généralement  » immoralité « .
En 1777, le marquis de Langeron écrivait qu’il se buvait « 12 000 barriques de vin et 4 000 barriques d’eau-de-vie par an ». Les jeux de hasard s’attiraient eux aussi l’hostilité des autorités, mais l’activité la moins recommandable à prospérer sous l’effet de la pauvreté restait la prostitution : rien qu’en 1781, 88 « filles de joie » furent emprisonnées.
De surcroît, le pavage coûtait très cher et les entreprises sollicitées n’allaient pas jusqu’au bout du travail. En 1767, la Mairie lança un plan de pavage de toutes les rues de Brest, mais l’intendant de Bretagne, qui donnait le feu vert aux Municipalités pour leurs dépenses, ne répondit pas.
il fallut attendre deux ans pour que la Ville soit enfin autorisée à appliquer son plan qui allait lui coûter entre 10 000 et 20 000 livres par an jusqu’à la Révolution 

Le chateau de brest Tiré de ce site
u fil des siècles, l’architecture du château est adaptée pour répondre à l’évolution des techniques de siège et de l’armement, visant à se prémunir de deux types d’attaques : terrestre et maritime. En 17 siècles d’histoire, le château ne sera jamais pris par la force.
Le camp romain d'Osismis : le castellum au IVe siècle
Restitution du camp romain (iiie-ive siècle) © Jean-Benoît Héron
 
On ne sait rien aujourd’hui de l’occupation du site à l’époque préhistorique. La première implantation certaine est celle de soldats romains, probablement à la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle. Le site choisi pour l’établissement d’un castellum est un éperon rocheux entouré par la rade et le fleuve Penfeld, sur trois côtés.
Une garnison d'un millier de personnes y était cantonnée pour surveiller la rade et l'entrée de la Penfeld. A la fin de l'empire, le castellum est un site capital par sa position charnière entre Europe du Nord et Europe du Sud.De ce castellum, seule la courtine qui barrait l’éperon est relativement bien connue. Épaisse de quatre mètres, en appareillage romain à alternance de briques et de petits moellons, elle était rythmée par dix tours circulaires, et comportait très vraisemblablement une porte centrale. Elle s’élève encore aujourd’hui sur quatre à huit mètres de haut. L’enceinte se prolongeait probablement sur les trois autres côtés.
Au Ve siècle, l’effritement du pouvoir romain a pu se traduire par l’abandon du castellum. On ne sait rien ensuite de l’histoire de Brest à l’époque des rois mérovingiens et carolingiens (Ve-Xe siècles).
Le château médiéval vers 1380
Restitution du chateau vers 1380 © Jean-Benoît Héron
Au XIe siècle, le castellum est toujours une place forte. Il appartient alors au vicomte de Léon installé à Morlaix, qui, accablé de dettes, le cède en 1240 au duc de Bretagne Jean Ier le Roux.
En 1240, le duc de Bretagne achète « la ville, le château et le port » de Brest. L’acte de vente est la première véritable mention du château dans l’histoire.
Lors de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364), qui débute à la mort du duc Jean III (1286-1341), la Bretagne se déchire entre deux partis soutenus l’un par les Français, l’autre par les Anglais. Ces derniers obtiennent le contrôle de la forteresse de Brest en échange de leur appui. Ils l’occupent de 1342 à 1397, y installant une garnison.
Le château et le port permettent aux Anglais de contrôler la route maritime qu’empruntent leurs navires entre l’Angleterre et la Guyenne (actuelle Aquitaine). Si Brest ne joue pas un rôle comparable à celui de Calais, elle est néanmoins un élément important de la stratégie anglaise sur le continent.
La guerre de Succession gagnée, le duc Jean IV (1339-1399) souhaite reprendre son bien. Cependant, ses alliés anglais s’y maintiennent, car le château conserve son importance stratégique dans la guerre de Cent Ans.
Bertrand Du Guesclin (1320-1380), noble breton, en tente le siège en 1378, en vain. Bretons et Français s’unissent pour un nouveau siège entre 1386 et 1387, sans plus de succès. Finalement, le duc de Bretagne Jean IV est contraint de racheter son château que les Anglais lui restituent en 1397.
La ville, avec l'église paroissiale Notre-Dame de Pitié, est incluse dans le périmètre de l'enceinte romaine, sans doute élargie vers l'ouest et vers l'embouchure de la Penfeld. A l'angle nord, le donjon construit par les comtes de Léon est renforcé par les ducs de Bretagne.
Restitution du chateau vers 1480 © Jean-Benoît Héron
Le château d'Anne de Bretagne : le château des ducs vers 1480
En 1505, le château dans lequel séjourne la reine Anne de Bretagne (1477-1514) n’a plus rien à voir avec la forteresse occupée par les Anglais. Tout au long du XVe siècle, les ducs de Bretagne ont en effet conduit d’importants travaux de modernisation.
Face au développement de l’artillerie, qui met à mal les hautes tours et courtines médiévales, les ducs doivent adapter la forteresse. La tour Madeleine est renforcée ; les tours Paradis sont édifiées et constituent l’entrée de la ville close, protégée par un ravelin équipé d’artillerie. Les tours d'origine romaines subsistent encore et rythment le rempart. Le véritable château de l'époque englobe les tours Nord, Duchesse Anne et Azénor. Ce donjon est agrandi et modernisé. Il devient un véritable logis seigneurial.
La ville se développe lentement dans l’enceinte du château, mais aussi à ses abords. Dans la seconde moitié du XVe siècle, 260 habitations sont recensées, soit entre 1 000 et 1 200 habitants. Le port, excentré par rapport aux principales voies de commerce, ne se développe guère.
Quelques années plus tard, le château accueille un autre hôte de marque : le roi François Ier (1494-1547), qui y réside en septembre 1518. Il s’intéresse de fort près au port et ordonne la construction de bâtiments, ateliers et magasins.
Les guerres de religion : le château vers 1590
Restitution du chateau vers 1590 © Jean-Benoît Héron
La fin de l'Indépendance bretonne, entérinée en 1532, fait du château de Brest une forteresse française. Modernisée, elle connaît l'épreuve du feu lors des guerres de Religion (1562-1598).
Au cours de la Ligue catholique, le gouverneur de la place reste fidèle au parti du roi protestant Henri IV (1553-1610). Brest constitue alors, avec Rennes et Vitré, l’une des rares villes qui s’opposent aux ligueurs catholiques appuyés par les Espagnols.
La défense du château est considérablement renforcée au courant du XVIe siècle. Il s’agit de l’adapter à la fortification moderne ou bastionnée. Les principaux travaux concernent le bastion Sourdéac (1560-1597), qui englobe et protège le Donjon afin de le mettre à l’abri de l’artillerie. Le front sud-ouest face à l’embouchure de la Penfeld est développé. La tour Française et la tour de Brest, conçues pour l’usage de l’artillerie, remplacent les tours médiévales. La tour Madeleine est « chemisée », c’est-à-dire enveloppée d’une maçonnerie qui triple la largeur du mur, atteignant ainsi douze mètres.
Le ralliement à la cause d’Henri IV vaut à Brest la reconnaissance du roi. Par lettres patentes en 1593, il accorde aux Brestois le droit de bourgeoisie. Brest devient une ville ; d’autant qu’une vraie bourgade s’étend désormais à l’écart du château, autour de la chapelle Saint-Yves et de l’église des Sept-Saints, érigée en paroisse en 1549. L’extension des défenses du château s’est accompagnée de la destruction du faubourg originel. Entre-temps, la ville close s’est peu à peu vidée de sa population. Les habitations cèdent la place à des casernes afin de loger la garnison. À la fin du XVIe siècle, la ville de Brest est sortie du château.
La citadelle Vauban : le château en 1710
Restitution du chateau vers 1710 © Jean-Benoît Héron
 Lorsque Vauban (1633-1707) arrive à Brest en 1683, la ville a déjà bien changé. En 1631, le cardinal Richelieu (1585-1642) a choisi Brest pour y créer l’un des ports de guerre de la Marine royale. À partir de 1669, ce choix s’accompagne du développement de l’arsenal sous l’impulsion de Colbert (1619-1683).
Pour Vauban, le château est un élément essentiel de la défense du port du Ponant. Il doit assurer la sûreté de la ville et du port. Vauban modernise ainsi la forteresse médiévale afin qu’elle puisse faire face aux progrès considérables de l’artillerie.
Il fait détruire les dernières tours romaines encore présentes. Les courtines sont remparées au moyen de terre : leur épaisseur passe de quatre à dix-neuf mètres entre la tour Madeleine et les tours Paradis.
Les tours médiévales perdent leurs toitures qui sont remplacées par des plates-formes d’artillerie ; seules les tours Paradis conservent leur aspect d’origine. Le Donjon est couronné par une vaste plate-forme capable de recevoir vingt canons.
Du côté de la ville, Vauban édifie un important front bastionné précédé d’un chemin couvert et d’un glacis qui l’isole totalement de l’agglomération. Le château-citadelle doit pouvoir se défendre face à un ennemi devenu maître de l’enceinte urbaine, mais aussi contre un soulèvement de la population qui peut être rétive face au pouvoir royal.
Vauban porte enfin son attention sur la défense de la rade, « la plus belle pièce d’eau de l’univers », selon lui, et sur ses approches : les baies de Camaret et de Bertheaume. S’il n’est pas le premier à édifier des batteries pour la défense des approches du port du Brest, il l’est en revanche pour la conception d’un plan d’ensemble. Ce dernier s’articule autour de trois axes : protection des baies de Camaret et de Bertheaume, essentielles à l’activité des navires avec leurs havres de relâche ; défense du goulet d’accès à la rade au moyen de nombreuses batteries dont les plus puissantes croisent leurs feux ; interdiction des mouillages dans la rade aux navires qui auraient pu y entrer, au moyen de batteries de canons et de mortiers.
Le principe de défense de la rade établi par Vauban demeure quasi inchangé jusqu’à la première moitié du XIXe siècle.
Le château au XVIIIe siècle
Le XVIIIe siècle est pour Brest une période d’intenses changements : la ville se développe rapidement autour du port et de l’arsenal, et devient l’une des deux grandes bases navales françaises avec Toulon. La population est multipliée par deux ; de nombreux bâtiments sont construits. Immuable, le château continue de symboliser le pouvoir royal.
La vieille forteresse reste avant tout le siège du pouvoir militaire, chargé d’assurer la défense de Brest contre un ennemi extérieur ou une révolte locale.
Le château conserve sa fonction de prison militaire pour les marins anglais ou les espions étrangers. Il remplit également son rôle de prison civile.
Le château garde également une fonction symbolique importante au sein de la ville. Chaque nouveau maire vient y prêter allégeance au gouverneur, représentant du pouvoir royal, le 1er janvier suivant son élection, recevant les clés de la ville des mains du gouverneur.
Pour autant, le véritable pouvoir n’est plus au château. L’homme fort à Brest est désormais l’intendant de la Marine, installé dans l’arsenal. En liaison régulière avec Versailles, son rôle dépasse largement celui de la simple gestion du port et de l’arsenal. Il est amené à intervenir sur presque tous les sujets, car c’est la Marine qui fait la ville et qui la transforme.

Pour continuer l’œuvre de rationalisation de l’arsenal déjà largement engagée, la Marine a besoin d’encore plus d’espace autour de la Penfeld. Elle obtient, entre 1785 et 1788, la dévolution du château. L’édification d’une statue à la gloire de Louis XVI (1754-1793) et de nouveaux bâtiments sont proposés à la place du château, mais la Révolution interrompt ce projet et sauve la forteresse.
Brest et les corsaires
Brest a abrité des corsaires du Royaume de France entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle. À première vue, le port semble idéalement situé pour ce genre de pratiques. Ouvert sur la Manche (et donc l'adversaire anglais), il est à l'abri des vents et facile à défendre
Le navire de corsaire le plus célébre est la Sauterelle  un navire de 200 tonneaux, avec18 canons de 16 qui a navigué en 1757 et début 1758,entre la France et l'Angleterre,cherchant les navires de commerce anglais auxquels il pourrait utilement donner la chasse.. Il était commandé par le capitaine Beauregard, lieutenant de frégate,  qui avait un équipage de 180 hommes  La Sauterelle » était issue de Lanninon  et avaity été commandée par de M. Clément, négociant à Brest  L'arsenal a cédé des matériaux pour la mâture et le gréement, provenant d'anciens navires du roi,et une partie des munitions, boulets ronds, boulets à deux têtes, coups de mitraille, poudre, gargousses, Les canons sont en fer dont  dix qui furent acquis à La Rochelle, les  8 autres proviennent de l 'arsenale de Nantes,
Coté aememnt de l "quipage on a des espingoles,  fusils (94 avec 18 baïonnettes), de 100 paires de pistolets, 120 haches d'armes, de 144 sabres, d'espontons.

 

Navire Corsaire _05.jpg


En février 1757,il s'empare de trois petits navires qu'il fait conduire, les deux premiers à Saint-Malo, le troisième à Brest. Il prend ensuite deux navires suédois mais commece sont navires neutres : l'un est déclaré de mauvaise prise, le chargement de l'autre est retenu par la marine, puis le navire lui-même restitué à l'armateur.Après des réparation « la Sauterelle » reprend la mer à la fin de mai.Le 13 juin, elle capture un bateau anglais qui, cinq jours auparavant, avait été pris par un corsaire de Saint-Malo, puis repris par un corsaire de Guernesey. Le lendemain, nouvelle prise  qui possède une cargaison intéressante mais ce navire abandonné sur rade et recupéré par des corsaires malouins.Autre prise le 22, puis le 30, et « la Sauterelle » rentre à Brest. Ensuite on entands plus parle de ce navire  et on pense que le navire dut être capturé par les Anglais.

 

 

 

 

   


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