7 Rome 2-1 Haut Empire Canthare d'Alise St reine









 Rome  Haut Empire Canthare d'Alise St reine
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Cette pièce va être exposée sur son lieu de découverte à Alise St Reine
 

Découverte phare des fouilles entreprises à Alise-Sainte-Reine à la demande de Napoléon III, le canthare romain d'Alésia trouvé en septembre 1862 correspond à une coupe à boire en argent dont le décor de branches, de myrte et de rubans est ciselé et doré. 
Par son style, l'objet peut être daté de la fin de la période hellénistique (première moitié – milieu du Ier siècle avant J.-C.). Il est caractéristique des productions italiques de la fin de la période républicaine. La présence de graffitis en langue osque sous son pied indique qu'il est probablement issu d'un atelier sicilien.
Sa présence à Alésia pourrait s’expliquer par l’habitude des officiers romains de se déplacer avec de la vaisselle d’apparat. 
Immédiatement après sa découverte, le canthare a été expédié à l’empereur qui se trouvait en villégiature à Biarritz. Il aurait ouvert la caisse avec l’écrivain Prosper Mérimée, et tous deux auraient achevé de dégager l’objet de la terre qui restait encore accrochée à ses parois.
Le canthare a été donné par Napoléon III au Musée de Saint-Germain-en-Laye, actuel Musée d'Archéologie Nationale, où il est toujours conservé et dont il est l’une des œuvres les plus célèbres.
Tiré de ce site
Ce vase en argent orné image principale a été découvert lors de fouilles archéologiques au XIXe siècle qui ont captivé l’opinion de l’époque. Si ce canthare précieux n’a pas révélé tous ses mystères, son étude esthétique et historique livre certains de ses secrets.
Un skyphos, un vase à boire luxueux
Cette coupe, appelée à tort canthare, en argent, de forme semi-ovoïde, est constituée de deux feuilles de métal placées l’une dans l’autre. L’enveloppe intérieure est lisse et intacte et forme dans sa partie supérieure une lèvre saillante. L’enveloppe extérieure, quant à elle, est décorée de quatre branches de myrte avec feuilles et baies en relief image b. Ces branches sont maintenues sous les anses par des cordelettes image c et se déploient sur les deux faces du vase, où elles se rejoignent dans la partie centrale, nouées par un ruban image b. Environ un quart de la partie inférieure est manquante. Le pied a été soudé au XIXe siècle à la cuvette intérieure. Mouluré, il porte une frise de rais-de-cœur et de feuilles d’eau ainsi qu’une rangée de perles image d.
Trouvé dans un fossé
Dès 1861, l’empereur Napoléon III commande des fouilles dans la région d’Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or) image 4 afin de rechercher le site de la bataille d’Alésia . La victoire de Jules César sur les Gaulois le captive. Il a lu les Mémoires de César, et ce stratège politique et guerrier l’inspire. En septembre 1862, le chantier de fouilles étant dirigé par le commandant Eugène Stoffel, un ouvrier du nom de Claude Gros-Lapipe trouve dans la boue du fossé de circonvallation, à 1,50 m de profondeur, un vase en argent. Un tel vase est habituellement utilisé lors d’un repas par une personne de qualité, vraisemblablement un chef romain ou gaulois. Or ces hauts personnages de l’armée ne descendaient pas dans les fossés. Alors, comment est-il arrivé là ? On peut supposer qu’un soldat avait réussi à le voler à son propriétaire et le portait constamment avec lui à cause de sa grande valeur. Lors d’une attaque, il l’aurait perdu dans le fossé. Rien ne nous assure que ce vase ait été perdu lors du siège de 52 av. J.-C. Après la bataille, les fossés se sont comblés avec le temps. Soit il s’agit d’un objet volé puis perdu lors du siège, soit celui-ci a été caché après le siège à une date inconnue.
Hypothèses de datation et d’origine
Dès l’année 1862, des voix se sont élevées pour accuser Stoffel d’avoir fait fabriquer un faux vase afin de légitimer le site d’Alésia. Trois graffitis sont gravés sous le pied. L’un d’eux pourrait être le nom du ciseleur, écrit peut-être en langue d’osque, Médanos, fils d’Araguénos, ce qui prouverait une origine sicilienne. Les deux autres indiquent des notations de poids en usage dans l’Empire romain. Ce vase aurait voyagé par voie commerciale. Il est possible toutefois de comparer ce vestige à d’autres productions semblables découvertes dans les années suivantes.
En octobre 1868, un trésor constitué de 70 pièces d’argenterie est découvert à Hildesheim image 5, en Allemagne. Un cratère à décor de rinceaux et une coupe à boire à décor de guirlandes s’en rapprochent.
En avril 1895, on a trouvé aussi le trésor de Boscoreale image 6, à Pompéi, composé de 111 pièces d’argenterie, dont dix-huit d’un service à boire image 1.
Ces différents exemples offrent de telles ressemblances par leur ornementation à décor naturaliste qu’ils doivent appartenir au même style d’époque gréco-romaine. Il faut également signaler des similitudes entre le canthare d’Alésia et le décor des céramiques sigillées romaines image 2. À l’issue de plus d’un siècle de recherche, la datation et l’origine du canthare d’Alésia demeurent incertaines. On suppose qu’il a été créé entre 88 et 54 av. J.-C., dans un atelier sicilien, et acheté en Gaule. Sa présence dans les fossés d’Alésia reste sujette à hypothèses.
Ce vase sera gardé trois ans par Napoléon III dans son bureau du château des Tuileries, puis l’empereur en fera don le 8 avril 1867 au nouveau musée d’archéologie, à Saint-Germain-en-Laye
 
   


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