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Byzance Marine Byzantine (330 1453 ) English Translation :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Byzance Marine Byzantine (330 1453 ) English Translation

Article écrit par : D.Bocquelet

Mis en ligne le 22/01/2009 à 22:28:01



La Marine Byzantine (330-1453)
D.Bocquelet Web Master Site
Navy Story
English Translation

Voir Armée Byzantine

Un manuscrit Byzantin du XIe siècle décrivant l'invasion de la Crète par les Sarrazins en 820.

(img wikimedia).



HISTOIRE (324-1453):
La Marine Byzantine est née avec le schisme entre les Empires Romains d'Orient et d'Occident. A cette date, elle était composée de la flotte romaine locale en charge de la Méditerranée Orientale. Celle-ci avait évolué depuis la bataille décisive d'Actium, en 31 AV JC, donnant à l'Empire Romain naissant la maîtrise total du "lac romain". La flotte romaine en 300 AP JC. était une force relativement légère destinée à des missions d'escorte et de chasse à la piraterie. L'essentiel de ses forces était composé de Liburnes, un navire rapide et de tonnage modeste, dont la spécificité était d'avoir des bancs de nage doubles, à l'instar des navires pirates Illyriens du même nom.

 

Libyrnidas 300 AV JC

 

Liburne d Actium (30 Av JC )

 

Liburne Epoque Impériale

La Liburne ( ou Liburnica ) est un navire ancien célèbre, issu des pirates Liburniens. Une embarcation légère, mais contrairement aux frêles Lembi, la Liburne était pontée et possédait une voilure, mais surtout, leur largeur les autorisaient à posséder des rames maniées par deux rameurs. Les Liburniens sont une peuplade Illyrienne, opérant sur l'Adriatique. C'est de cette manière que les Romains pragmatiques s'en inspirèrent pour créer leurs propres "Liburnae". Ces bateaux jouèrent un rôle de premier plan lors de la fameuse bataille d'Actium, en 31 AV. JC., car deux fois plus nombreux que les navires Romano-Egyptiens qu'ils affrontaient. Ils séparèrent le bâtiment -amiral de la flotte ( la Décère de Marc-Antoine ), encadré par ses "lieutenants", de grosses unités ( probablement des "12", "14", "16" et autres Léviathans Macédoniens ), qui, fidèles à la vieille tactique du Diekplous, foncèrent percer la flotte ennemie pour revenir ensuite la cerner par l'arrière. Bien plus manoeuvrantes, les légères Liburnes se replièrent rapidement sur ces navires, les entourèrent de toute part avant que les corbeaux et échelles ne décident du combat de fantassin comme la prise de forteresses de bois.


Elles avaient évolué, passant à deux rangs de nage superposées et s'étaient allongées et alourdies de manière sensible, tout en restant très rapides. Jusqu'à l'adoption du redoutable feu grégeois, des balistes formaient l'essentiel de l'armement embarqué. Ayant un pont ouvert, ces galères ne disposaient que de troupes réduites. Il s'agissait en quelque sorte d'un retour aux frêles trières dont la vitesse et la capacité d'éperonnage suppléaient le manque de combattants embarqués. Ces flottilles étaient néanmoins sous la direction de grands bâtiments-amiraux, héritières des quinquérèmes.
La seule confrontation à laquelle ces flottes prirent part fut la bataille de l'Hellespont en 324 entre Constantin le Grand et Licinius. Constantin la remporta malgré des forces inférieures, mais mieux manœuvrées dans l'étroit défilé des Dardanelles, et lui permettant de débarquer ses troupes en Asie mineure afin de mener la bataille finale de Chrysopolis, et de devenir empereur incontesté. De ce fait la flotte Byzantine, stationnée à Misène, devint la plus puissante de Méditerranée. L'Empire Romain d'Occident vit ses forces navales vite affaiblies par les effets indirects des invasions barbares (notamment le manque d'effectifs et de fonds pour l'entretenir, réservés aux affrontements terrestres). Une menace survint pourtant à partir de 420, celle de Genséric, le souverain Vandale installé à Carthage, dont les forces navales dominaient l'ouest de la Méditerranée. Une grande expédition de plus de 1 100 navires et 100 000 hommes sous Basiliscus échoua de manière cinglante, mettant l'empire en quasi-banqueroute, le contraignant à une paix humiliante et très coûteuse. La situation s'améliora à partir de la mort de Genséric en 477.
Les premières utilisations de siphons incendiaire navals datent de la confrontation entre l'amiral Marinus, pour la flotte de l'empereur Anastasius I, et son Magister Militum rebelle, Vitalien, qui regroupa une flotte de 200 bâtiments en 513. Il ne s'agissait pas en toute vraisemblance des siphons à feu grégeois, mais d'un autre système précurseur. Il est à noter que les pots à feu (amphores remplies de bitume ou de poix enflammée) étaient utilisés dès l'époque hellénistique. 20 ans plus tard, Bélisaire faisait voile en Afrique du Nord à la tête de 15 000 hommes transportés par des 500 ousiakos avec le support et l'escorte de 92 Dromons. Ces derniers étaient devenus le fer de lance de la marine Byzantine, qui devenait la plus puissante de Méditerranée. En 550 sous Justinien, elle écrasa les Goths qui détenaient la maîtrise de l'Adriatique et de la mer Tyrrhénienne, et en 626, elle intercepta et détruisit la flotte d'invasion Avar qui se préparait à traverser le Bosphore pour prêter main-forte au siège de Constantinople, et au passage des armées Perses Sassanides.
A partir de 640 toutefois, une nouvelle menace se présenta avec l'avènement des Arabes musulmans en Syrie et en Egypte. Les Arabes eurent accès aux ports, navires et manuels des flottes locales Byzantines et copièrent leur organisation sur cette dernière. Cette menace se traduisit par une défaite cuisante des byzantins à la bataille des mâts en 655, qui suivait la prise de Chypre. Byzance y perdit l'essentiel de sa flotte de campagne, soit 500 navires. Les années qui suivirent furent cruciales pour la survie de l'empire. Le siège de Constantinople de 674 fut relevé grâce à l'utilisation d'une poignée de bâtiments équipés de siphons lance-flammes, projetant le fameux "feu grégeois" ou "feu grec" dont la nature resta longtemps un mystère.

 

 


Le "feu grégeois" en action. Ce fut sans doute l'arme la plus étonnante du haut moyen-âge. (wikipedia).

 

 


Ce fameux feu grégeois était une substance hautement inflammable contenue dans une sorte de grande "seringue" de métal actionnée par un Syphonarios. Ces derniers, combattant à terre, disposaient de leur armement "portable", une version réduite mais capable de projeter des flammes à plus de dix mètres. La version navale était beaucoup plus lourde et vaste de manière à disposer de réserve, et d'un très long tube. Les dromons qui en était équipés s'appelaient "Siphonophoros Dromon"; le tube passait par une gueule de dragon ou de lion. Le feu grégeois était capable d'embraser non seulement le navire adverse, mais aussi l'eau autour. Tenter de l'éteindre avec plus d'eau ne faisait qu'aggraver l'incendie. C'était le secret le mieux gardé de l'empire. Des grenades remplies de pointes acérées et de ce liquide étaient aussi projetées par des catapultes, à l'instar de bombes incendiaires. Ces armes et la qualité générale, l'organisation parfaite de la marine, notamment réorganisée sous Justinien II, permit à l'empire de survivre au maëlstrom Musulman.
En 718, un second siège arabe de Constantinople échoua, une fois encore grâce au feu grec. Une dernière grande confrontation opposa en 747 la flotte byzantine, pourtant inférieure en nombre, aux flottes combinées de Syrie et d'Alexandrie du Califat Umayyade. La victoire consacra la maîtrise navale de la Méditerranée Orientale et s'accompagna de restrictions très sévères au commerce maritime arabe. A partir des années 820, la marine Byzantine allait lentement péricliter. A partir de 859, après une série de défaites cinglantes, les Byzantins et Chrétiens se trouvaient sur la défensive, et les Arabes avaient la maîtrise de la mer. Le renouveau Byzantin allait prendre place sous le règne des empereurs Macédoniens, de 867 à 1056. Malgré la perte de plusieurs flottes thématiques en Méditerranée, la marine Byzantine allait tenter et réussir partiellement la reconquête de la Méditerranée. Un des épisodes les plus fameux se produisit lorsque l'on tenta de reprendre la Crête, base avancée des pirates musulmans en mer Egée. Pas moins de 20 Dromons escortant 64 Chelandes et 10 galées cinglaient vers l'île en 949 avec à son bord 4 000 hommes mais échoua, contrée par l'armée de l'Emirat de Crète. En 960, une nouvelle expédition menée par Nicéphore Phocas, emmenant 100 Dromons, 200 Chelandes et 300 transports avec 77 000 hommes, réussit cette fois à débarquer et écraser les forces musulmanes, et marqua un tournant décisif. Grâce à cette base avancée, les Byzantins parvinrent à soumettre la Cilicie, reprendre Chypre et s'établir au nord de la Syrie sur une solide ligne de défense, écartant le péril musulman en Méditerranée Orientale.

 

 

 

 

Une reconstitution de Dromon du Xe siècle, d'après le manuel Tactica de Léon VI le sage


. L'éperon très fin de l'avant n'est plus qu'un ornement, la voile latine et l'orientation des vergues, la taille et la position des mâts allaient devenir un standard. La position des "châteaux" au gaillard d'avant et sur les flancs, était destinée à recevoir le siphon à l'avant et des siphons plus petits sur les flancs ou des armes de jet légères. La galerie à l'arrière et le bordé se terminant en deux volutes à l'antique est caractéristique. La largeur est importante, un pont central est relativement spacieux pour les combattants, les rameurs étaient un niveau en dessous. la coque n'est pas un grand baquet presque parallélépipédique comme les anciennes galères antiques lourdes, mais affecte une forme marine et fuselée, héritage des navires pirates, avec un tirant d'eau réduit. Ce navire fut le cheval de bataille des Byzantins et il fut copié aussi bien par les Arabes, que par les cités-états Italiennes naissantes, dont Gènes et Venise, qui les perfectionnèrent. Elles introduisirent en effet la nage triple "a scaloccio", et des canons dans le gaillard d'avant. Il n'existe aucune preuve que les Byzantins aient tardivement adopté des canons sur leurs galères.
Ce furent sans doute les derniers âges glorieux que connurent la marine Byzantine. Sous les Comnènes, au XIe siècle, faute de considération, de fonds, d'officiers compétents, de corruption et de négligence, elle n'était plus que l'ombre d'elle même. On en venait à déplorer qu'elle se limite au transport de marchandises, évitant le combat si possible... Si la menace Arabe était passée, un nouveau pouvoir à l'ouest menaçait la dominance navale Byzantine en méditerranée, celle des Normands installés en Sicile. Ces derniers tentèrent d'ailleurs d'envahir la Grèce mais furent tenus à distance par la flotte Vénitienne alors en plein essor, généreusement financée par un empire Byzantin au bord de la ruine. Les accord commerciaux exclusifs passés entre la Sérénissime et Constantinople furent d'ailleurs le point de départ de la dominance navale vénitienne, une véritable thalassocratie. Alexis Comnène tenta toutefois de remonter une modeste flotte pleinement efficace, qu'il légua à Jean II, lequel en pris soin sans pour autant la renforcer. L'armée terrestre avait la priorité, comme au cours du reste de l'histoire impériale. Manuel Ier fut plus ambitieux et parvint à rebâtir une puissante flotte. Avec cet instrument de projection navale au sens moderne du mot, il bâtit une véritable flotte amphibie qui fit en son temps l'admiration de Guillaume de Tyr. Plusieurs opérations furent lancées. Corfou et plusieurs îles Ioniennes aux mains des Normands furent reprises, à l'aide dune flotte de 500 galères et 1 000 transports en 1148. En 1155, une autre expédition permit aux Byzantins de reprendre pied en Italie du sud. En 1169 une autre expédition fut lancée par Andronicos Kontostephanos en coordination avec le Roi de Jérusalem, mobilisant 20 grandes Chelandes transportant les armes de siège en vue de reprendre pied en Egypte, 60 chelandes huissières transportant les chevaux et 150 Dromons. Malgré le dispositif impressionnant, l'invasion échoua et une grande partie de la flotte fut anéantie dans le gros temps au retour. Les dernières expéditions en 1171 contre la flotte Vénitienne de Chios, et contre l'Egypte en 1177, échouèrent, et de nouveau la marine de Byzance entra en déclin, lié à l'essor de la piraterie.
Sous la dynastie des Angeloi, la flotte peinait à réunir une centaine de galères pour lancer diverses opérations de reconquête. De 1185 à 1196, toutes ces opérations furent rarement couronnées de succès. Les finances étaient telles qu'en 1196, il ne survivait qu'une trentaine de galères en état de naviguer. De fait, les vénitiens avaient la maîtrise de la mer. Des galères Vénitiennes et Génoises étaient d'ailleurs louées au prix de nouvelles exclusivités commerciales. Sous les Paléologues, des efforts furent de nouveau concentrés sur la marine, qui n'atteint jamais le niveau antérieur. Le seul succès enregistré fut la reconquête de quelques îles de la mer Egée aux latins. Le gros de la flotte qui atteint à son paroxysme près de 80 navires était constitué de galères privées opérant sous les couleurs Byzantines. Un "mercenariat naval" souvent d'origine Génoise, les ennemis traditionnels des Vénitiens. A partir d'Andronicos II Paléologue, en 1282, la flotte byzantine fut considérée comme dispendieuse et fut dissoute au profit de la location ponctuelle de galères génoises. Mais elle fut insuffisante face au pouvoir grandissant des Turcs.
Son petit fils Andronicos III tenta de rebâtir la flotte en 1330, mais celle-ci ne dépassa guère 200 bâtiments, mixtes (marchands) pour la plupart. Lors de la guerre civile de 1341-47, la flotte prit une pat importante des opérations, et Jean VI Kantakouzenos ne fut pas plus heureux pour reconstituer une flotte, construite d'ailleurs à Venise. Une bataille navale combinée avec les Vénitiens contre Gènes fut d'ailleurs un échec cinglant. A partir de cette époque, la "flotte" Byzantine ne comprenait qu'une poignée de galères. Elle ne fut d'aucun secours lors du
siège Turc de Constantinople en 1453.
ORGANISATION et NAVIRES :
Les sources parfois douteuses et divergentes sur la marine Byzantine ne permettent pas d'avoir une description claire et fiable de la flotte Byzantine. C'est vers 911 qu'elle est la mieux décrite. C'est à cette période qu'elle connaît sa plus forte croissance, avec près de 34200 rameurs pour environ 4000 "marines". Ces dernier sont des troupes embarquées de métier, des "Tagmata" très entraînées et efficaces. Dans la tradition antique, les rameurs n'étaient pas des esclaves, mais des hommes libres de basse condition sociale, ménagés, entraînés, et touchant ue solde. Pour l'expédition de Crête, la flotte comprenait près de 300 navires. Mais la composition de ces flottes étaient variée, et certains de ces navires, plus propres au transport qu'à la guerre. Les flottes locales étaient organisées en Thèmes, comme l'armée, et du reste lui était subordonnée. Elles étaient commandées par un Droungarios, assisté par deux fonctionnaires impériaux, en charge de l'administration Thematique. Le Protomandator était le commandant en chef, bras droit et militaire de carrière, assistant le Droungarios, souvent nommé par l'empereur. Ce Protomandator dirigeait les Kometes ou "Comtes", les subdivisions du Theme ou escadres commandées par des Tourmarchès, et les escadrons par des droungariokomès. Chaque navire était commandé par un kentarchos ("centurion"). L'équipage lui-même était divisé selon la taille des navires en unités de 110 hommes environ, les Ousiai. Les rameurs de la rangée supérieure étaient d'ailleurs équipés pour le combat et devaient laisser leurs rames en cas d'abordage. Les officiers étaient le Bandophoros ou second, assisté de deux protokaraboi, plus ou moins équivalents à des quartiers-maîtres. L'officier de proue était le Proreus. Il y avait aussi des spécialistes comme les Siphonatores en charge des lance-flammes.
Cette organisation prit fin avec les réformes d'Alexis Comnène, qui dissout les thèmes et unifia la flotte. La hiérarchie ne comprenait plus que le Mégas Doux, assisté du Mégas Droungarios de la flotte, et plus tard d'Amiralios pour les escadres. Sous Michel VIII Paléologue, une nouvelle réforme s'appuyait sur la Grèce même, pour équiper une flotte locale qui ne soit pas de composition étrangère (Géno-Vénitienne). Les "Marines" étaient une unité à part, composées des "Tzakones", "Lakones", et "Gasmouloi". Les rameurs étaient également regroupés en unités de "proselontes", tous étant des petits propriétaires terriens accordés par l'empire en échange de leur service, et stationnés dans des colonies byzantines.

 

 

 

Liburne Byzantine

La Liburne Romaine était une petite monère ( un seul rang de rames ), qui à l'instar des hémoliae des pirates utilisait la nage mutiple afin de garantir le plus de puissance pour le gabarit du navire. La Liburne Byzantine en revanche, s'est muée avec le temps en une galère de fort tonnage, armée de la même manière que le Dromon. En revanche, elle faisait souvent appel à un gréément mixte de voiles carrées et latines. La galère ci-dessus est une grande Liburne de la fin du XIe siècle, de 100 avirons et 300 rameurs, avec 60 hommes à bord. Elle est équipée de catapultes tournantes dont deux à l'avant sur le pont protégé du gaillard d'avant, d'un siphon, d'un dauphin en plomb suspendu à la vergue du mât avant, et pouvait hisser à mi-mât des nacelles protégées pour les archers. Les combattants pouvaient prendre place sur les étroites passerelles des pavois, les rameurs étant plus bas.


Les bâtiments de guerre de la marine Byzantine étaient à la base dérivés des frêles Liburnes Romaines, "monorèmes" ayant deux rameurs par bordée. Les premières liburnes byzantines étaient simplement des dérivés agrandis, mais toujours avec deux rameurs par bancs. En décalant les bancs et en ajoutant un troisième rameur, ces bâtiments évoluèrent vers des galères à deux rangs de rames, les fameux "Dromons", qui furent le fer de lance de la marine Byzantine. Ils étaient décrits comme plus lourds et plus grands que les liburnes, et bien plus rapides et agiles que les anciennes quinqueremis. Ils formèrent la base des futures galères italiennes et arabes en méditerranée. Les Dromons restaient des navires à pont ouvert, et par conséquent leur troupes embarquées restaient limitées. En revanche, les rameurs supérieurs étaient équipés pour participer aux combats d'abordage. Liburnes et Dromons formèrent le gros de la flotte, les troupes embarquées par des navires marchands réquisitionnés. Ces derniers étaient des cargos de petite dimension à voile seule, et donc tributaires des vents contrairement aux grandes galères militaires. N'étant pas plus un peuple marin que les Romains, les Byzantins eurent d'ailleurs à faire face à des pertes maritimes aussi grandes par fortunes de mer qu'en combat.

 

 

 

Dromon

Le Dromon est le navire Byzantin le plus connu. Cette galère assez rapide était en effet le standard de la flotte de l'empire romain d'orient de 800 à 1300 ap. J.C. Le nom évoquait la vitesse, mais le Dromon était aussi un type général, comprenant d'autres unités. Celui qui est resté sous ce nom était assez grand était nettement plus effilé que les lourdes quinquérèmes Romaines, et bien plus rapide grâce à l'adoption systématique des nages multiples (de 2 à 3 rameurs par aviron). En général, le Dromon, une birème, était propulsé par 80 avirons (pour les plus grands comme celui représenté ci-dessus, de 50 par 7 mètres), et pouvait totaliser 240 rameurs, sans compter les 80 soldats, archers, officiers, hommes d'équipage, et servants de balistes et catapultes. L' arme de choix du Dromon, qui conservait l'éperon, était bien entendu le Siphon, un lance-flamme archaïque, composé d'un tube lançant sous pression sortant d'une gueule de Lion en bronze le fameux feu grégeois, mélange de goudron, de salpêtre, de soufre et de pétrole brut qui brûlait particulièrement bien au contact de toute surface. Les catapultes qui envoyaient des "bombes" incendiaires, les "pots à feu", des outres de terre cuite remplies du même liquide et enflammées, portaient à mille mètres. Le sable et les peaux enduites de vinaigre étaient les seules protections contre ces armes. Par ailleurs, la coque des Dromons était souvent doublée en cuivre, afin notamment d'éviter les conséquences d'un éperonnage.


Vers 920-960, la flotte Byzantine atteignit son âge d'or, et le maximum de son développement. Outre les dromons, deux autres galères de taille inférieure avaient vu le jour pour remplacer les liburnes, les Ousiakos, maniées par 108 hommes, un "ousia", d'où leur nom, et la Pamphile, ayant 120-150 hommes à bord. Un dérivé fit plus tard son apparition, le "Khelandion-Pamhpylos", ou Chelande-pamphyle de 200-250 hommes.

 

 

 

Khelandion

Héritière des grandes galères de l'antiquité, mais ayant nombre de spécificités Byzantines, le Khelandion, ou "chelande", est une type de navire à rames développé pour embarquer des marchandises en plus de ses troupes et rameurs. Développé au début du VIIIe siècle après J.C., il s'agissait de répondre au problème posé par les grands dromons militaires, qui devaient embarquer leur ravitaillement sur deux "galères-servantes", les Ousiakos. Le Khelandion devait en fait pouvoir s'en passer et tout embarquer. Représentant le sommet dans la hiérarchie typologique, bon nombre servaient de navires-amiraux aux préfets maritimes Byzantins, Ravenne et Misène par exemple. Les plus vastes mesuraient 80 mètres de long, environ 10 de large, avec deux rangs de rames et cinq rameurs par aviron, en nage "a scaloccio". Il s'agissaient donc de "dix" rapportées aux standards antiques. Gréés en latin sur trois mâts en général, ils arboraient un armement moins important que sur les Dromons, mais encore dissuadant, réparti sur leur pont complet. Il comprenait en plus des troupes embarqués ( plus de 50 hommes ) de puissantes balistes, faites pour lancer des pots à feu grégeois ( explosif ) et autres pots remplis de serpents qui jetaient l'effroi sur le navire ennemi, mais comprenait aussi son traditionnel siphon lance-flammes à l'avant, un éperon, et pour l'abordage, des dauphins en plomb soutenus par les antennes des mâts destinés à chuter et percer le pont du navire abordé, ainsi que des nacelles pour un à quatre archers suspendus aux mâts.
 

 

 

Un nouveau type de grand bâtiment de guerre avait en effet fait son apparition, la Chelande ou Khelandion, bien plus armée que le Dromon, et ayant plus de 300 hommes à bord. Ces grandes galères servaient d'ailleurs au transport d'armes de jet puissantes, et étaient utilisées pour des sièges. Des dérivées "amphibies" très modernes firent leur apparition, comme les "Chelandes-huissières", véritables LST avant la lettre, puisque dans leur flancs il transportaient entre les rangs de rameurs, troupes, matériel et chevaux pour une campagne. La galère s'échouait sur le sable par l'avant, et on ouvrait simplement deux battants à la proue. On avait aussi développé des passerelles de débarquement latérales pour les Dromons servant aussi de transports de troupes. Les Ousiakos, littéralement "servants", étaient de petites galères de charge qui transportaient tout le ravitaillement et étaient inclus au convoi, arrivant en dernier lorsque la page était prise et sécurisée. Un autre type de bâtiment amphibie fut développé, la Chelande dite "hippagoga".
Les dromons étaient pleinement pontés, dotés d'un Xylokastron ou gaillard d'avant, haut dans lequel était monté le siphon, et de deux dunettes latérales sur lesquelles on montait des siphons légers supplémentaires. Ce gaillard d'avant fut par la suite gardé sur les galères du moyen-âge. Le mot "galère" dérivait du petit "galea", une monorème avec un seul rameur par banc, utilisée comme éclaireur, navire de liaison et porteur de dépêches. Ces bâtiments étaient au départ propulsés à la voile carrée, mais progressivement, la voile levantine fit son apparition et la supplanta, donnant la voile latine, avec des gréements mixtes qui subsistèrent jusqu’au XIXe siècle sur des dérivés des galères comme la polacre. Les codes de tactique et manuels furent longtemps utilisés comme références, et furent étudiées et traduites par les Arabes. L'usage de drapeaux et lanternes pour passer les ordres était prescrit, un usage qui persista encore durant toute l'histoire de la marine à voile. Diverses tactiques furent établies, mais puisque l'éperon n'était plus une arme, mais présente comme ornement et élément de protection de la proue, les batailles navales se déroulaient en tentatives de briser la ligne ennemie, avec des manœuvres, suivies de tirs d'armes de jet, et enfin d'abordage. Bien que le "feu grec" soit une arme effrayante, elle ne fut pas l'arme décisive attendue : Les siphons n'équipaient pas tous les navires et n'étaient efficaces que par temps calme. On utilisait plus volontiers de projectiles plus "classiques" lancés depuis des mangana (catapultes) et Toxoballistrai (balistes), des carreaux, flèches, pierres, blocs de plomb, tripointes (triboloi), jusqu'à selon certains auteurs, des serpents et scorpions dans des pots de terre cuite... Les "Marines" étaient des combattants éprouvés, lourdement équipés de cuirasses lamellaires et armés de piques courtes, d'épée, lançant des javelots au besoin. Il s'agissait d'une infanterie de combat de mêlée, assistée par des rameurs du premier rang légèrement armés et portant cuirasses et chapels de cuir, tandis que des marins postés dans les mâts et hunes lançaient javelots, pierres de frondes, flèches. De ces combats dépendait l'issue de la bataille...
Sources
Wikipedia (anglais), amiral J.J. Antier, Treadgold, Gardiner, Norwich, D. Nicolle, Lewis et Runyan, Jenkins, L. Casson, Mac Comick, Haldon, Tougher, Bartusis, et plusieurs sources byzantine et arabes.

 

 

 

 

The Byzantine Navy (330-1453.)
D.Bocquelet Web Master Site
Navy Story

Byzantine manuscript of the XIe  century describing the invasion of Crete by the Saracens in 820.
(img wikimedia).


HISTORY (324-1453):
HISTORY (324-1453):
Byzantine Navy was born with the schism between the Roman Empire of the East and West. At that time, it consisted of the local Roman fleet in charge of the Eastern Mediterranean, which had evolved since the decisive battle of Actium in 31 BC giving at the Roman empire the total control of the "Roman lake". The Roman fleet in 300 AD. was a relatively light force for escort missions and shooting piracy. The bulk of its forces consisted of Liburnes, a fast t and small tonnage craf, which was to have special double swimming benches, like pirate ships of the same name the Illyrians.
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 Libyrindas
 Liburne ( Action 30 Before JC)
 Imperial Liburne


They had evolved from two rows of stacked swim and had elongated and increased significantly, while remaining very fast. Until the adoption of the formidable greek fire ,triggerfish formed the bulk of the weapons on board. Having an open deck, the galleys had only reduced troops. It was like a return to the frail trières whose speed and ability to ram relieving the shortage of fighters on board. These fleets were nevertheless under the direction of big flag dhip , heirs of “quinquerems.”
The biggest confrontation in which the fleet took part was the Battle of the Hellespont in 324 between Constantine the Great and Licinius, the first won despite lower forces but better commanded in the narrow gorges of the Dardanelles, and allowing it to land its troops in Asia Minor to conduct the final battle of Chrysopolis, and become the undisputed emperor.
So, the Byzantine fleet stationed in Misènes, became the most powerful Mediterranean fleet . The Western Roman Empire saw its naval forces quickly undermined by the effects of the barbarian invasions (including lack of staff and funds for maintenance, land reserved for fighting). A threat, however, came from 420, with Vandale King Genséric, installed in Carthage, whose naval forces dominated west of the Mediterranean.
A large operation with 1100 ships an 100000 men under command of Basiliscus failed so scathing, bringing the empire virtually bankrupt, forcing a humiliating and very expensive peace,. The situation improved from the death of Genséric in 477.
The first uses of Greek fires date in a naval confrontation between Admiral Marinus, with the fleet of Emperor Anastasius I, and his rebeMagister militum Vitalienus which includes a battle between 200 ships in 513. It was not a greek fire but its precursor. It should be noted that the fire jars (amphorae filled with asphalt or inflamed pitch) were used from the Hellenistic period.
20 years later, Belisarius was sailing in North Africa at the head of 15 000 men carried by 500 ousiakos with the support and escort of 92 Dromons. The latter had become the spearhead of the Byzantine navy, which became the most powerful Mediterranean.
Under Justinian in 550, she crushed Goths who held control of the Adriatic and the Tyrrhenian Sea, and 626, it intercepted and destroyed the invasion fleet Avar who was preparing to cross the Bosporus to assist the siege of Constantinople, and the passage of armed Sassanid Persians.
But from 640, however, a new threat appeared with the advent of Arab Muslims in Syria and Egypt. Arabs had access to ports, ships and manuals and copied their organization on Byzantine fleets
That threat resulted in a crushing defeat of the Byzantines at the “Battle of the masts” in 655, which followed the taking of Cyprus. Byzantium lost most of 500 vesselsduring this campaign.
The years that followed were crucial for the survival of the empire. The siege of Constantinople in 674 was a failure through the use of a handful of ships equipped with flame traps, projecting the famous "greek fire" whose nature long remained a mystery.

 

 

 

Greek fire "in action. It was probably the most amazing weapon upper-middle age. (wikipedia).

 


 
The famous greek fire was a highly flammable substance contained in a huge "syringe" metal operated by a Syphonarios. For ground fighting we found a , a smaller version, but is capable of projecting flames more than ten meters. The naval version was much more heviar and extensive in order to have reserves and a very long tube. The dromons with his weapon was called "Siphonophoros Dromon" the tube passed through a mouth of a dragon or lion. The greek fire was able to engulf not only the enemy vessel, but also the water around. Try to extinguish it with more water did exacerbate the fire. It was the best kept secret of the empire. Grenades filled with sharp peaks and the liquid were also planned by catapults, like firebombs. These weapons and the quality, the perfect organization of the navy, including reorganized under Justinian II, gave the empire to survive the Muslim maelstrom
In 718, a second Arab siege of Constantinople failed, again thanks to the Greek fire. The last major confrontation in 747 opposed the Byzantine fleet, though less in numbers, the combined fleets of Syria and Alexandria in the Umayyad Caliphate. The victory dedicated naval control of the Eastern Mediterranean and was accompanied by very severe restrictions on maritime trade Arabic.
From 820, the Byzantine navy would decline slowly. Starting from 859, after a scathing series of defeats, Byzantins and Christians were on the defensive, and Arabs had control of the sea
Byzantins revival would take place during the reign of Macedonians emperors, from 867 to 1056. Despite the loss of several thematic fleets in the Mediterranean, the navy would try and Byzantine navy partially recouver the power on Mediterranean.
One of the most famous happened in 949 when we tried to regain Crêta, a forward base of Muslim pirates in the Aegean Sea. No less than 20 Dromons escorting 64Cheland and 10 galleys to the island with on board 4,000 men but failed, countered by the army of the Emirate of Crete. In 960, a new expedition led by Nicephorus Phocas, 100 Dromons , 200 Chelandi and 300 transport with 77,000 men,land and crush the Muslim forces, and marked a turning point. Thanks to this forward base, the Byzantines managed to submit the Cilicia, Cyprus and back to settle in northern Syria on a solid line of defense, dismissing the danger Muslim in Eastern Mediterranean.
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 Dromon


A reconstruction of Dromon of the tenth century, according to the manual Tactica of Leo VI The good. The spur of the front is more than an ornament, Latin sail and yardarms orientation, size and position of the poles would become a standard,
The position of "strencastles the front and sides, are able to receive the siphons and light weapons
In front larges siphons smaller on the sides and light weapons. The gallery at the rear and the planking ending in two hold fashioned crolls Beam is important, a central bridge is relatively spacious for combatants, rowers were a level below. the hull is not a big bucket parallelepiped almost as old ancient galleys heavy, but affects a marine and tapered shape, a legacy of pirate ships with a draft reduced.
The ship was the hobbyhorse of the Byzantines and was copied by both the Arabs and by the Italian city-states emerging, so Genoa and Venice, which improved then They introduced indeed Triple rowing ( a scaloccio ) and guns in the forecastle. There is no evidence that the Byzantines have adopted late on their galleys,guns .
This was probably the last glorious age saw by ByzantineNavy. Under the Comnène, the eleventh century, for lack of consideration, funds, competent officers, corruption and neglect, Byzantien navy go down It was regrettable that it is limited to freight transport, avoiding combat if possible ... If the Arab threat was over, a new power in the west threatened the Byzantine naval dominance in the Mediterranean, the Normans settled in Sicily. The latter also tried to invade Greece but were kept at a distance by the Venetian fleet generously financed by a Byzantine Empire to the brink of ruin. The exclusive commercial agreement between Venice and Constantinople were also the starting point of the Venetian naval dominance, a real thalassocracy. Alexis Comnène however, tried to trace a small fleet fully effective, legally to John II, in which carefully without strengthening it. Army had priority, as in the rest of imperial history. Manuel I was more ambitious and able to rebuild a powerful fleet. With this projection shipbuilding in the modern sense of the word, he built a real amphibious fleet that made his time in the admiration of William of Tire. Several operations were launched. Corfu Ionian islands and several at the hands of the Normans were taken, using a fleet of 500 galleys and 1000 transport in 1148. In 1155, another expedition enabled the Byzantines to take up in southern Italy. In 1169 another expedition was launched by Andronicos Kontostephanos in coordination with the King of Jerusalem, involving 20 major Chelandi carrying weapons headquarters for a foothold in Egypt, 60 Chelandi huissières transport horses and 150 Dromons. Despite the impressive device, the invasion failed, and much of the fleet was destroyed in the heavy weather to return. The last shipments in 1171 against the Venetian fleet of Chios, and against Egypt in 1177, failed, and again the Navy between Byzantium in decline, linked to the growth of piracy.
Under the dynasty Angeloi the fleet struggling to meet a hundred galleys to launch a variety of reconquest. From 1185 to 1196, all these operations were rarely successful. The finances were such that in 1196, it survived a thirty galleys seaworthy. In fact, the Venetians had control of the sea and galleys of Gènes and Venice were also leased to the price of new exclusivity. Under the Palaiologus, efforts were again focused on the Navy, which never reaches the previous level. The only success was the recapture of some islands of the Aegean to Latin powers he bulk of the fleet which reached its height around 80 ships consisted of private galleries operating under Byzantine colors. A "mercenary naval" often of Genoese origins(Genoa was the traditional enemy of Venice). From Andronicos II Paleologus, in 1282, the Byzantine fleet was seen as expensive and was disbanded in favor of the one-time arrivals Genoese galleys. But it was insufficient to address growing power of the Turks.
His little son Andronicos III tried to rebuild the fleet in 1330, but it just over 200 mixed ship (merchants ) for the most part. During the civil war of 1341-47, the fleet took a large part of operations, and John VI Kantakouzenos was not happy to rebuild a fleet, also built in Venice. A combined naval battle with the Venetians against Genoa was also a bitter failure. From that time, the "fleet" Byzantine did a handful of galleries. She could not help during the
Turkish siege of Constantinople in 1453 ...
ORGANIZATION AND SHIPS:
Sometimes dubious sources and divergent on the Byzantine navy did not give a clear and reliable description of the Byzantine fleet. Around 911 it is best described. During this period it is experiencing its strongest growth, with nearly 34,200 rowers to about 4,000 “marines”. The last troops the Tagmata are embarked and professional soldiers and they are highly trained and effective.
In ancient tradition, the rowers were not slaves but free men of low social status, households, trained, and touching a pay . During the Crete expedition the fleet was strong of nearly 300 ships. But the composition of these fleets were varied, and some of these ships, are better for the transport to the war. Local fleets were organized into Themes, such as the army, and the rest was subordinate They were commanded by a Droungarios, assisted by two imperial officials in charge of the administration of the Theme. The Protomandator was the commander in chief, right arm and Professional officer . He was the assistant of the Droungarios often appointed by the emperor.
The Protomandator was the chief of the Kometes or "counts",
The subdivisions of the Theme or squadron are controlled by a Tourmarchès for and droungariokomès. Each vessel was commanded by a kentarchos ( "Centurion"). The crew itself was divided according to the size of ships in units of 110 men, the Ousia.
The rowers of the top row were also equipped for combat and had to leave their oars in the event of collision. The officers were the Bandophoros or second, assisted by two protokaraboi, more or less equivalent to ward master. The blow officer was the Proreus. There were also specialists like Siphonatores in charge of flamethrowers.
The organization ended with the reforms Alexis Comnène, which dissolves the themes and unify the fleet.
The hierarchy was representad only by the Mégas Soft, assisted by Mégas Droungarios of the fleet, and later the Amiralios for the squadrons. Under Michel VIII Paleologus, a new reform based on Greece itself, to equip a local fleet without foreign composition (Genoa-Venice). The "Marines" vbcame a special unit with "Tzakones", "Lakones" and "Gasmouloi.
The rowers were also grouped in units of "proselontes", all of which are small landowners granted by the empire in exchange for their service and stationed in settlements Byzantine.

 

 

Byzantine Liburne


The warships of the navy Byzantine first derived from the frail Roman Liburnes, "monorèmes" with two bordered by rowers became liburnes simply enlarged, but always with two rowers by benches. By shifting the benches and adding a third rower, these ships evolved to hell in two rows of oars, the famous "Dromons", who were the spearhead of the Byzantine navy.
They were described as heavier and taller than liburnes and much faster and agile than the old quinqueremis. They formed the basis for future Italian and Arab Mediterranean galleys. The Dromons ships remained open deck, and therefore embarked troops was limited. However, superior rowers were equipped to participate to the fighting or boarding
Liburnes and Dromons formed the bulk of the fleet, troops are on board of requisitioned merchant ships. These were small cargo ships to sail alone, and thus dependent on wind unlike large military galleys.
Byzantines like Romans are not sailors peoples so sometimes they suffer heavy losses by sea fortunes in battle.

 

 

Dromon


To 920-960, the Byzantine fleet reached its golden age, and the maximum of its development. In addition to dromons, two other smaller galleys had emerged to replace liburnes
the Ousiakos, handled by 108 men, a "Ousia", hence their name,
and Pamphile, with 120-150 men on board.

 

 

Khelandion


A derivative made its appearance later, the "Khelandion-Pamhpylos" or Chelandi-Pamphillian with 200-250 men. A new type of large warship had indeed made its appearance, the Chelandi Khelandion heavier as the Dromon and more the army, and having more than 300 men on board. These large galleys also used to transport weapons powerful, and were used for seats.
Derivatives "amphibious" very modern appeared as "Chelandi-huissières" real LST before the letter, since in their flanks he carried between the ranks of rowers, troops, equipment and horses for a campaign. The boat ran aground on the sand from the front, and it opened just two wings to the bow.
It had also developed gangways side for Dromons serving as transport troops. The Ousiakos literally "servants" were small galleys load carrying all the supplies and were included in the convoy, arriving last time the page was taken and secure. Another type of amphibious building was developed, Chelandi called "hippagoga.
The dromons were fully decked, with a Xylokastron or forecastle, which was high up in the trap, and two poops side on which the amount of additional light traps. The forecastle was later kept on the galleys of the Middle Ages. The word "boat" was derived from the small "galea", a monorème with a single rower bench, used as scout, liaison and ship carrying dispatches. These ships were initially propelled by square sail, but gradually, sailing levantine made his appearance and supplanted giving sailing Latin mixed with rigging which remained until the nineteenth century on derivatives such as galleys Polacra.
Codes and manuals tactics were long used as references, and were reviewed and translated by the Arabs. The use of flags and lanterns to pass orders was prescribed, a practice which still persisted throughout the history of sailing ships.
Various tactics were established, but because the spur was not a weapon, but as decorative and protective element of the bow, naval battles took place in attempts to break the enemy line, with maneuvers, followed by shots of 'weapons, and finally collided.
Although the "Greek fire" is a terrifying weapon, it was not the decisive weapon expected:
All ships have not this weapons and he need for use only calm weather. Were used more likely projectiles more "classic" launched since Mangan (catapults) and Toxoballistrai (triggerfish), tiles, arrows, stones, blocks of lead, tripoint (triboloi), according to some authors, snakes and scorpions in clay pots .
The "Marines" were experienced fighters, heavily equipped with lamellar cuirasses armed with pikes and short sword, throwing spears if necessary. It was an heavy infantry fight assisted by the senior rowers lightly armed and bearing cuirasses chapels and leather, while sailors stationed in the masts and topmasts throwing spears, stones slings, arrows. Of the fighting depended on the outcome of the battle ...
Sources:
Wikipedia (English), Admiral JJ Antier, Treadgold, Gardiner, Norwich, D. Nicolle, Lewis and Runyan, Jenkins, L. Casson, Mac Comick, Haldon, Tougher, Bartus, and several Byzantine and Arab sources.

 

   


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