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Tanks Interior USA Le M3 Stuart :Maquetland.com:: Le monde de la maquette



 
   

 
     

 

 


Tanks Interior USA Le M3 Stuart

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 26/04/2024 à 21:55:42



 Tank Interior le M3 Stuart


Photosocpes

 

 

Voir aussi Le M 5 Stuart

 

 

 

du« Combat Car » au M2

En septembre 1939, l’armée américaine était mal préparée à tous les niveaux pour ce qui concerne les véhicules blindés, l’entraînement et les tactiques. La  période allant de  1936  à 1939 voit les Democraties Européeenes passer à une économie de guerre pour faire face à la politique agressive voire bélliqueuse de la Allemagne du Japon et aussi de l’Italie et dans une moindre mesure de le URSS  
Il devient évident  que les USA doivent étudier un nouveau modèle, pour une production en série.de matériel d’autant que pour les démocraties européennes  les USA font figurent de’arsenal de la émocratie et multiplient les achats auprès des industriels américains
C’est surtout dans le domaine aéronautique  que portent les achats mais aussi sur le matériel logisgtiques comme les camions
Les chars et engins blindés font figure de parents pauvre
Toutefois les USA vont aussi se mettre au travail  pour avoir une armée blindée digne de son nom après des années de vache maigres dues à la Crise financière et à une politique de neutralite et d’isolement
Le tout premièr engin de combat M1 était un très petit  char équipé de deux mitrailleuses. Son objectif principal était la Reconnaissance
A ce titre il dépendait  des unités de « cavalerie ». et en 1937 on peut le considérer comme  le père de tous les chars légers à venir. Aucun des 147 M1 construits n'a vu l'action, mais ont été utilisés comme machines d'entraînement.

La dernière version du M1A1 était équipée d'un canon de 37 mm d'un nouveau moteur et d'une nouvelle tourelle.


En 1935, un nouveau modèle, le M2 Light Tank , est conçu. Au début, il s'agissait d'une remise à niveau du M1, mais avec la mitrailleuse plus lourde de calibre .50 (12,7 mm), immédiatement suivie par le M2A2 surnomméMae West avec des tourelles jumelles équipées de mitrailleuses M1919 de calibre .30 (7,62 mm). Le « Mae West » cède la place en 1938 à une petite série de chars M2A3 de 37 mm à tourelle unique, puis au dernier M2A4 en 1940, avec un blindage, une motorisation et un équipement améliorés. Ces engins auront leur baptême du feu à Guadalcanal avec l’ USMC et avec l'armée britannique dans le cadre du prêt-bail, en Birmanie et en Inde contre les Japonais,où ils auront une rtenue correcte  bien qu'ils soient obsolètes.

Conception du char léger M3

Le M3 a été construit à la lumière des événements récents en France. La chute rapide de la France, due à des tactiques inadéquates, a rapidement conduit l’US Army à réfléchir à une nouvelle doctrine, pour la mise sur pied d’une force blindée américaine Indépendante.
Les derniers M2A4 et M3 ont tous deux été conçus pour n,e pas seulement combattre au profit de  l’infanterie mais d’être  intégrés dans un corps de cavalerie intégré à cette nouvelle force blindée et la désignation officielle de « char de cavalerie » est remplacée par « char léger ». Leur tâche principale était la reconnaissance  afin de renseigner et aussi contrôler des portions de territoires
Le M3 était, au début, une simple remise à niveau de la dernière version du M2, avec un moteur essence Continental plus puissant, un nouveau système de suspension à ressorts à volute verticale et jusqu'à quatre mitrailleuses en plus d'u canon M5 principal à tir rapide qui sera remplacé plus tard par le M6 qui un Canon antichar de 37 mm avec un nouveau système de recul du canon. En fait, ce dernier canon avait une V° relativement faible et ne disposait pas de munitions perforantes. Il était également utilisé sur le char moyen M2 , mais il était clairement insuffisant par rapport aux autres chars moyens européens.
Pour un char de reconnaissance léger,il était semblable aux Panzer I et II allemands bien que plus lourd et mieux protégé.
L'armement secondaire de mitrailleuses était impressionnant, avec cinq mitrailleuses mises en oeuvre par les quatre membres d'équipage (pilote, copilote, tireur et commandant). L'une était coaxial, un autre sur un support à rotule dans la proue droite, deux autres étaient montés latéralement sur des sponsors fixes et, plus tard, il ya aura une MG anti-aérienne sur affut M20. Mais, en pratique, afin de gagner du poids et de gagner de la place à bord, les deux mitrailleuses latérales étaient souvent supprimées.

Le blindage latéral laminé en acier trempé avait une épaisseur de 22 mm. L'arrière avait 25 mm d'épaisseur. L'avant supérieur de la coque avait une épaisseur de 38 mm. Le blindage derrière les trappes des conducteurs et des mitrailleurs avait une épaisseur de 25 mm,alors que les deux trappes avant avaient une épaisseur de 40 mm.
La plaque de glacis inclinée avant inférieure avait une épaisseur de 44 mm. Les côtés et l'arrière de la tourelle avaient 22 mm d'épaisseur. Le bouclier du canon lui avait un blindage supplémentaire de 38 mm .

Le M3 (Stuart Mk.I et Mk.II – Honey tank)
 


 

Le M3 fut le premier modèle de production. La plupart d'entre eux ont été fournis aux forces britanniques et du Commonwealth par le biais du prêt-bail. Certains furent immédiatement mis en service en Afrique du Nord, où ils devinrent immédiatement populaires pour leur rapidité, leur robustesse et leur fiabilité. Bien que la désignation britannique officielle soit « Stuart », en hommage au général confédéré de la guerre civile JEB Stuart, ils se sont retrouvés affectueusement surnommés « Honey », en raison de leur douceur de roulement. Certains auteurs affirment qu'on ne l'appelait pas Honey toutefois les archives militaires prouvent les contraires  de même que on retrouve ce surnom dans nombres de publications d’epoque Des journaux vont reprendrent ce nom tout au long de la guerre
 Il faut savoir que tous les modèles de char fournis par les Américains aux britanniques vont recevoir un nom de baptême   qui sera finalement adopté par l'armée américaine elle-même.Après de nombreux essais, la première M3 de série fut livrée en mars 1941.
5811 M3 ou Stuart Mk.I  chez les britanniques furent produits, dont 1285 équipés de moteurs diesel Guiberson, plus efficaces à long terme pour les opérations dans le désert, sur spécification britannique qui seront baptisés Stuart Mk.II.
Un panier de tourelle sera ajouté
Tous les Stuart seront produits par American Car & Foundry Co

Le M3A1 (Stuart Mk.III et IV)
 


 

Le M3A1 a été introduit en mai 1942 et avait unetourelle améliorée, comprenant un panier de tourelle et un support M20 M1919 AA plus élevé.
À partir de ce moment, on retira des chars les mitrailleuses latérales  car on jugea  que les trois mitrailleuses restantes sont suffisantes pour assurer la protection du char
4 621 M3A1 furent produits, le dernier livré  le sera en février 1943.
Ils furent largement distribués aux Britanniques sous la désignation Stuart Mk.III, tandis que la variante diesel fut nommée Stuart Mk.IV. Ils disposaient également d'un stabilisateur vertical de canon amélioré.
Coté américain il fut  utilisé en grand nombre lors de la première opération majeure à l'ouest, l'invasion de l'Afrique du Nord en novembre 1942 connue sous le nom de Opération Torch
S’ils surpassaient les chars italiens,ils furent mis séverement en echec par les 88 allemands ainsi que par les Panzer III et IV surtout les modèle F2

Il était clair que  ce char en un blindage carré et plate avec une haute silhoutette  était trop vulnérable. On le remplaça par le modèle M3A3 avec une coque entièrement soudée.

Le M3A3 (Stuart Mk.V)

Le M3A3 a bénéficié de l'amélioration de la conception de la coque introduite avec le char léger M5. Sa principale caractéristique était une coque soudée inclinée à 20° et plus épaisse ce qui améliorait considérablement sa capacité de survie. Il était juste un peu plus lourd, mais plus facile à produire
Il reçoit aussi une nuque de tourelle pour abriter une radio. La coque du M3A3 était également plus spacieuse et cet espace était utilisé pour ajouter davantage de stockage de carburant et de munitions.
Le nombre de munitions sera de 174 cartouches pour le canon M6 sur affut M44 et 7 500 cartouches pour les trois mitrailleuses M1919A4.
3 427 exemplaires furent produits, le dernier quittant l'usine en octobre 1943, Chez les britanniques, il s'appelera Stuart Mk. V. Tout au long de l'année 1943, toutes les unités  de reconnaissance furent progressivement reamées avec le char M5
Variantes

Il y avait de nombreuses variantes
Le Matériel Britannique
Le Stuart MK I à IV britannique sans tourelle.également appelés Stuart Recce,


Le Stuart Kangaroo ,un VTT principalement utilisés par les Anzacs,


Le Stuart Command qui est une version de commandement sans tourelle mais avec un équipement radio supplémentaire.

Du côté américain, il y a eu plusieurs tentatives pour produire des versions équipées d'obusiers et plusieurs prototypes de Gun Motor Carriage, qui ont tous été abandonnés.
Un prototype, la version tourelle M3 Maxson, avait une monture AA pour mitrailleuse quadruple de calibre .50 (12,7 mm), mais restait expérimental.
Cependant, 24 unités d'un modèle surnommé Satan ont été produites


C 'était une conversion du u M3A1 en lance flamme pour l’USMC utilisé dans le Pacifique, ainsi que le modèle A5R2-M2, le lance-flammes remplaçant la mitrailleuse de coque. Il y avait également une conversion de char de commandement américain sans tourelle et une version bulldozer pour éliminer les fils barbelés. De nombreuses autres versions ont été dérivées du M5.
Le M3 en action

La première série M3 était un char de cavalerie et, en tant que tel, n'était pas destiné à affronter d'autres chars, mais seulement de l'infanterie et occasionnellement d'autres forces de reconnaissance.
avec ses mitrailleuses de calibre .30 et le canon M5/M6 à tir rapide de 37 mm  le M3 était un engin assez dangereux
Coté camouflage c’est la livrée standard kaki-olive, avec les marques d'identification américaines de 1943. La bande de tourelle blanche ou jaune était une caractéristique commune, avec des marques spéciales pour certaines unités.
Il fut remplacé par le M5,   en Afrique du Nord ces char vont recevoir des grands drapeaux peints sur les cotés . IL ne faut oublier les ressentiments français contre les Britanniques
De grandes quantités de M3 Stuarts ont été livrées via prêt-bail aux Britanniques et au Commonwealth. Les Stuarts britanniques étaient dotés d'équipements supplémentaires et avaient la livrée standard bleu-sable pâle aux lignes droites, avec des surfaces supérieures vert grisâtre et aussi le camouflage  angulaire perturbateur distinctif observé sur les chars britanniques et autres véhicules dans le désert en 1940 et 1941.appelé camouflage Caunter  Ce camouflage ne jamais officiellemnt appelé ainsi . Son nom vient du Colonel Caunter  commandant de la 4e brigade blindée.asciné qui la mis au point et il fut utilisé sur les engins britanniques dans le désert en 1940 et 1941.
Le M3A3, sera  la dernière version de ce char léger avant d'être complètement remplacé par le M5.
Les deux chars partagereont une coque et une tourelle inclinés similaires, mais le M5 était plus puissant, plus silencieux et plus confortable. Le blindage incliné et la nouvelle tourelle qui étaient des améliorations minutieusement testées, qui compensaient grandement le manque de blindage.
Les critiques, cependant, affirmeront toujours que leur canon principal n'était pas à la hauteur et que le profil  élevé du char en faisait des cibles faciles,
Pour ces raisons, entre autres, ces chars furent la plupart du temps envoyés en Extrême-Orient, en Inde et dans le Pacifique, où ils pouvaient affronter plus facilement les chars japonais.
Sur le théâtre européen, ces chars étaient utilisés avec les 
chars moyens M4 Sherman, plus puissants ,sur les ailes et comme char de reconnaisance.
Mais face aux canons antichar et panzer allemands les Stuart britanniques et australiens ont été convertis pour d'autres usages, sut sur le PTO en Inde et en Birmanie, où ils étaient encore à la hauteur face aux chars légers japonais. principalement en raison des conditions qui y règnent.

Leur poids léger était plus adapté aux mauvaises pistes de la jungle et leurs adversaires étaient encore plus légèrement blindés, manquant d'armes antichar efficaces.
Le seul qui pouvait causer des problèmes était le canon de 45 mm du 
Shinhoto Chi-Ha et les automoteurs basés sur son châssis. Les premières batailles de char contre char ont eu lieu aux Philippines en décembre 1941, où les M3 ont opposé une résistance féroce aux 192e et 194e bataillons de chars légers, principalement contre les chars Ha-Go

Par contre l’US Army ayant vu leur vulnérabilité en Afrique du Nord a limité leurs missions opérationnelles à des formations d'arrière-garde, de flanc ou de reconnaissance autour des principales unités M4.
Les M3 et M5  seront remplacés par le M24 Chaffee en Europe),

 M3 soviétiques

Avec le M3 Lee et le M3 Half-track, le M3 Stuart a été aussi livré par prêt-bail aux Soviétiques, qui vont en recevoir un peu plus de 1 000 charss
Les M3 reçus provenaient de différentes séries de production, identifiées grâce à leurs tourelles. Les premières livraisons comprenaient des chars équipés de la tourelle soudée D38976, suivis de la tourelle D58101, et des livraisons ultérieures comportant le D58133. Les Soviétiques ont désigné le char comme M3L (L = Legkhiy : Light).
Un total, 1 336 chars légers Stuart M3 ont été expédiés à l'Armée rouge pendant la guerre, presque tous étant la version à moteur diesel. Un petit nombre de M3 antérieurs avaient eté expédiés prelevés sur des stocks du Royaume-Uni en 1941.
Cela représente un quart du volume total de production de chars légers M3. En raison des attaques de sous-marins et bombardiers allemands contre les convois, 440 chars ont été perdus pendant le transport. En 1942, l'Armée rouge avait 977 chars légers de Stuart M3, dont 298 sont arrivés via l'Iran par le sud.
Le Stuart a été critiqué par les Soviétiques pour sa haute silhouette, et les mitrailleuses de coque quiétaient considérées comme étant inutiles, mais ils aimaient sa vitesse élevée, sa facilité de contrôle et sa bonne visibilité.
Par contre durant les essais, ils ont découvert que les bandes en caoutchouc ne pouvaient pas gravir une pente de 25 degrés dans des conditions boueuses. De plus, lors d'une conduite en devers ils avaient  tendance à se glisser.
Les chenilles minces, étaient excellentes pendant les mois d'été, mais elles ont causé beaucoup de problèmes pendant les mois d'automne et de printemps russes boueux. Elles n'étaient pas non plus pratiques lorsqu'ils étaient changer 
Le poids du char  entraine un enfoncement dans la boue et la neige  . Tout l _dée d avoir un train de roulement avec chenille large pour diminuer la pression de surface et étaler la charge sur une plus grande surface.
Pour l armement, il a été constaté que le canon du M3 Stuart pouvait pénétrer dans tout char ennemi qui se trouvait sur le champ de bataille en 1941. Par contre ensuite cela ne sera plus le cas Mais in fine le Stuart était supérieur au T-60 à presque tous les égards, et comparable ou supérieur au T-70,
Il restera en service jusqu'en 1943
Aussi  comme les Soviétiques ne l'apprécièrent pas particulièrement, ils vont refuser les propositions américaines concernant le M5 et les envoyèrent sur le front de Mandchourie.


Successeur : Le char léger M5

 

le M5 constitura une nette amélioration par rapport au premier M3. Bien qu'il ait conservé de nombreuses caractéristiques du M3, notamment la tourelle, les chenilles, la suspension et surtout le faible canon de 37 mm  le M5 a été largement amélioré, avec un tout nouveau groupe motopropulseur composés de deux moteurs automobiles Cadillac V8, plus fiables et moins sujets à prendre feu que les précédents moteurs d'aviation Continental.. Il a été introduit pour la première fois en 1942 et la production a duré jusqu'en 1944, avec environ 8 885 unités, dont beaucoup ont été utilisées sous des couleurs étrangères.
Outre les Stuart VI britanniques et du Commonwealth, il y avait également les M5A1 et A2 en service dans les armées chinoises, française libre et italien cobelligérant
La plupart des pays d'Amérique du Sud ont reçu des Stuart après la guerre, y compris le Brésil, qui les a considérablement améliorés lors des 
mises à niveau majeures X1A des années 70 Certains M5 étaient toujours en service en  1996.

 

 

Le char léger américain M3 a été nommé  Stuart par les Britanniques après qu'ils ont pris possession du premier prêt de prêt M3 en juin 1941. D'abord utilisé dans le désert occidental au cours de la deuxième journée de l'offensive Crusader e Stuart est robuste et fiable et bien que son canon de 37 mm soit peu puissant il n’est pas pire que le canon 2 pounds du  Crusader
Après le RETEX du M3 Light Tank, les Américains ont conçu le M3A1 pour remédier à certains des défauts  du modèle précédent, et les changements ont commencé à apparaitre  sur les véhicules en mai 42.  On trouvera un gyro-stabilisateur  Westinghouse et un mécanisme de suspension hydraulique Oilgear systèmes qui avaient été testés avec succès sur  certains chars  M3  de sorte que ce système a été intégré avec un nouveau panier de tourelle.
Le panier devait être assez haut pour ne pas toucher l'équipement sur le sol de la coque, mais il fournissait aussi aux deux membres d’équipage Chef de char et chargeur des sièges et un endroit pour poser leurs pieds en toute sécurité
La coupole de tourelle été supprimée et voit l’installation de nouveaux dispositifs de vision 

 

Ce dessin est une coupe transversale du M3 "Honey" et montre les postes d'équipage
A l avant on trouve le conducteur à gauche et le mitrailleur de caisse à droite
Ensuite se trouve le compartiment de combat central avec une tourelle biplace et le compartiment moteur à l'arrière.
Les premiers M3 étaient propulsés par un moteur à essence Continental W670, mais en juin 1941 les moteurs issus du monde aéronautique seront placés avec le moteur diesel Guiberson T-1020. Ici c’est une première version avec le moteur à essence
On peut voir la hauteur de l'arbre d'entraînement, qui obère dans le premiers modèle la possibilité de positionner un panier de tourelle
Le canon aussi est mis en œuvre via une orthèse d'épaule.
Au total, 1 784 M3 version essence et 50 versions diesel ont été envoyées en Grande-Bretagne, nommées Stuart I et Stuart II respectivement. L'Union soviétique a également reçu 1336 des M3 avec le moteur à essence, bien que la référence à ceux-ci dans l'histoire officielle soviétique soit rarement donnée

 

Dessin issu du TM montre l’exiguïté de la zone du conducteur à l’avant gauche du M3. À droite se trouve la transmission avec cinq marches avant et une marche arrière.La direction se fait via des leviers On voit aussi les pédales d'embrayage.Le conducteur n'avait pas d’épiscopes pour la vision vers l'avant sur les premiers véhicules, mais seulement deux fentes de vision directe dans sa trappe avant.Cela a créé une situation dangereuse lors des combats avec les éclats de mitrailles et cela a été rectifié par l'ajout de épiscopesLa plupart des intérieurs M3 étaient à l'origine peints avec le  traditionnel Blanc américain  y compris ceux utilisés par les Britanniques et les Russes.  Cependant, lorsqu'ils ontété endommagés au combat ou lors de révisions majeures, l'intérieur peut avoir été repeint, et dans le cas des machines britanniques, l’intérieur peut recevoir une peinture en aluminium, ou une teinte argent terne.Le conducteur est équipé d’un PM calibre.45 à gauche de son siège avec une dotation de 350 cartouches stockées à l’avant du char

 


Voici un autre dessin issu du TM9-727  montrant la zone du conducteur et  on voit  peu de différences
Le tableau de bord  est un peu plus large et reçoit quelques cadrons  supplémentaires comme la jauge de pression d'huile de transmission du moteur et un  Tachymètre
On voit aussi les leviers de direction qui permette de diriger le véhicule
Si on actionne les freins du véhicule on arrête progressivement le char , mais afin de maintenir les leviers verrouillés dans cette position, il faut tourner les boutons sur le dessus des leviers de direction de 90 degrés, Ainsi les leviers agissent maintenant comme des freins de stationnement. Pour libérer les leviers, vous tirez simplement légèrement sur eux, puis tournez les boutons jusqu'à leur position d'origine.
Comme pour la plupart des chars de l'époque, le premier rapport était un rapport très bas, et généralement on démarre en seconde. L'embrayage était très similaire à celui placer sur  les camion de l'époque,
Ainsi  la plupart des conducteurs M3/M3A1 qui avaient l'expérience de conduite des camions civils  ont  rapidement réussi à conduire ce char simple.
Avant que le moteur Continental ou Guiberson puisse être mis en marche, il devaient être mis entrainé via une manivelle entre cinq et vingt fois, afin de bien distribuer toute huile qui avait fui dans les cylindres inférieurs.

 


La différence ici pour le démarrage entre les deux types de moteurs se situe au niveau  de la cartouche de démarrage utilisée dans le Guiberson. Il y avait une place pour insérer la cartouche située sur le pare-feu arrière du compartiment de combat
Une fois la cartouche insérée et la culasse  fermée. Lés autres procédures de démarrage permettent de faire démarrer  le moteur et la cartouche usée est retirée de la culasse.

Voici un autre cliche de la zone du conducteur et du bloc de transmission à côté du conducteur. Il manque de l'interrupteur magnéto et les autres instruments sont le voltmètre, l'ampèremètre et la jauge de température d'huile. À gauche du panneau faisant face on trouve  le tachymètre séparé tandis que l'indicateur de vitesse manquant ici est  à l'extrême droite

Sur ce cliche on voit aussi clairement le mécanisme de verrouillage du frein sur le levier de direction droit. On peut aussi voir que le blindage sur la plaque avant du char Stuart est très mince
Lorsque les volets de vision avant ont été ouverts et que la plaque avant du conducteur se replie vers l'avant,  Ainsi le conducteur a été doté d'un excellent champ de vision mais  c’est une autre histoire quand les trappes étaient fermées.


 


Nous avons ici la transmission et les entraînements du M3/M3A1. La transmission Synchromesh est fixée au différentiel qui commande les freins mécaniques,
Elle conduit les entraînements finaux par des arbres d'entraînement de part et d'autre de la coque. Les entraînements finaux ne sont qu'un ensemble de rapports situés juste avant les pignons qui déterminent la réduction ou l'augmentation de la vitesse de rotation de l'entraînement en fonction des besoins du char
La conduite du char  est très pointu car un mauvais entretien et ou conduite  entraine l arrêt du char
On trouve en haut à gauche le levier de changement de vitesse avec son  bouton de verrouillage de sécurité

La transmission est représentée ici en cours de retrait. Les equipes de maintenance régimentaires peuvent enlever et à réinstaller un moteur ou une transmission, mais leur remplacement par un moteur ou une transmission différent nécessitait un autre personnel.

L'engrenage de transmission complet est représenté ici. Le premier et le revers étaient des rapports coulissants, tandis que les deuxième à cinquième rapports étaient synchromesh. (Image de TM 9-1728 Ordnance Maintenance--Power Train for Light Tanks M3 et M3A1.)

Vue éclatée du différentiel de direction  TM 9-1728 Ordnance Maintenance--Power Train for Light Tanks M3 et M3A1.

Le boîtier différentiel a été ouvert, révélant les freins d'engrenage et de direction

Le différentiel est illustré dans cette image. En avant droit, l'ensemble entraîné par le pignon biseau  Les pignons différentiels ne tournent pas dans leurs paliers, et les pignons d'arbre d'entraînement principaux tournent à des vitesses égales.
Les rapports de tambour de direction et les tambours de frein tournaient en un seul avec l'ensemble du différentiel. Lors d'un virage à droite, le levier de direction droit a été tiré en retrait, en prenant la bande de frein et en arrêtant le tambour de frein droit (10).
Les pignons externes droites (4) et interne (2) avec leurs arbres dans leurs paliers tourneraient alors avec la couronne (7). Cela oblige les pignons gauches (1, 3) à tourner dans des directions opposées.
Les pignons extérieurs de droite (4) tournent alors autour du pignon de frein fixe (6) et  dans le même sens
Les pignons différentiels gauches (1) tourneront  alors en sens inverse de la houlette (7),
l'ensemble faisant tourner dans le même sens que l'avant de sorte que le train d'arbre d'entraînement principal gauche (9) et l'arbre tournant plus vite que la couronne étant le ralenti de l'arbre principal (8) et de l'arbre droit.
Ainsi, lorsque le tambour de frein droit était arrêté, l'arbre d'entraînement principal droit tourne à une vitesse plus lente tandis que la vitesse de gauche a été augmentée. (Image du TM M2A4, M3 et M3A1.)

Cote droit  TM 9-72


Il faut appuyer pour passer en premier rapport ou à l'inverse. Le déplacement des engrenages était similaire aux voitures et aux camions à ce moment-là, On appelle cela le retro débrayage
Il faut enfoncer la pédale d'embrayage pour désengager l'embrayage, de passer au point mort, puis d'appliquer une légère pression à la vitesse suivante pour amener le rapport suivant à prendre la vitesse du premier.
Ce n'est qu'alors que vous pouviez faciliter complètement le levier de changement dans le rapport souhaité. Sinon, les engrenages grippent et la transmission casse.
Pour piloter un engin sur chenille il faut un différentiel contrôlé qui est un moyen très simple de piloter l’engin
Celui-ci  est apparu pour la première fois au début des années 1900 sur les engins construits par  Cleveland Tractor Company dans l'Ohio. Pour cette raison  ce type de direction a été appelé "Cletrac" aux USA et Cleveland en France  On trouve d’autres termes comme le système  de "différence contrôlée", Fondamentalement, l'unité est composée d'un seul ensemble de freins agissant sur chacun des deux arbres de sortie sortant de la transmission. Il est simple et donne des performances raisonnables, avec le même jeu de freins utilisé non seulement pour diriger le char, mais aussi pour l'arrêter.
La plupart des chars américains de la Seconde Guerre mondiale ont utilisé le système de direction différentielle contrôlé et il a également était utilisé dans un certain nombre de véhicules utilitaires lourds d'autres pays, en particulier dans les véhicules blindés de transport de troupes.Ce système  à l'exception dufait de tirer fort sur les leviers de direction pour faire avancer le véhicule dans la bonne direction, est d’un fonctionnement facile et simple. En raison de la suspension du ce char léger, il a tendance à bondir si on met trop les gaz.

 


Un autre aspect intéressant des premiers Stuarts était la présence de deux mitrailleuses de calibre 30,  à chaque angle avant du char  pouvant balayer  un espace devant le char
Mais ces MG aient été généralement supprimés et que les ouvertures soient obstruées  dans les versions ultérieures . Toutefois  au moins une de ces armes restera longtemps en fonction
On fait que durant le début de la guerre du Pacifique les 192e et 194e bataillons de chars américains à Luzon, ont utilisé  ces MG  pour tenter de d'endiguer l'invasion japonaise des Philippines
Ici nous sommes en présence  sur cette photo de la 1e versions du M3 Light Tank avec 2 MG
La photo tirée du TM montre comment les deux MG ont été montés

 


La photo du haut montre la MG gauche mise en action  par le conducteur et l'image du bas montre la MG droit près du conducteur assistant.
Pour la MG gauche on voir le système de fixation qui maintient la MG sur son affut . Ce système est le même que celui de la MG cal 30  fixé à l'extérieur  sur la tourelle.
On peut aussi voir la commande d'élévation sous l'axe arrière qui se visse dans ou vers l'extérieur pour soulever ou enfoncer le MG, et le bac à munitions et la goulotte d’alimentation qui permet à la bande de glisser jusqu'au récepteur d'alimentation. Notez que la MG est mise en action via un solénoide électrique comme ceux de la tourelle, l'électroaimant étant situé à côté de la gâchette. L’impulsion éléctrique aboutit jusqu'à la poignée de la poignée de levier de direction gauche du conducteur via le cable  qui passe sous le bac ( flèche inférieure).
La MG droite est similaire avec un positionnement différemment. Le levier long permet au conducteur assistant d'élever ou d'appuyer rapidement la MG si cela s'avère nécessaire.
Par la suite les MG seront demontées et une tape sera mise sur l ouverture

 


 


 


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Issu du TM  la photographie montre la MG située sur le glacis avant devant le conducteur assistant. Il s'agit d'une Browning  cal 30  M1919,
Elle est mise en action mécaniquement et non par l'intermédiaire d'un solénoide.
Il n y a pas de viseur et comme sur d'autres chars américains de cette époque, le conducteur assistant était censé suivre le tir  via son périscope et ajuster son tir en conséquence.
Cette MG n'était pas censée à fournir  un tir de précision, mais simplement à saturer l espace devant le chart
 On aperçoit la rotule pour cette arme qui fixe la MG et permet le mouvement.
En bas de l'image,  on voit le bouclier de la protection de la transmission (grande zone blanche en bas à gauche) et le bouchon de remplissage d'huile de transmission à gauche de la MG. On peut aussi  apercevoir  une vanne de vidange sur le plancher sous le canon, et la longue boîte de sans munitions en bas à droite. Remarquez le cadre de support de fer à angle au coin de la coque et des rivets utilisés pour maintenir le blindage sur lechâssis.
La dotation en  munition pour toutes les MG sur un M3A1 (arc, coaxial dans la tourelle et antiaérienne sur la tourelle)soit
500 cartouches dans une boîte sur le sponson gauche, 700 cartouches dans une boîte au pied da  MG de châssis, et 1670 cartouches dans deux casiers sur le sol derrière le mitrailleur avant  En outre, 250 cartouches sont stockées dans la boîte d'alimentation de MG avant 100 cartouches dans la boîte d'alimentation de la MG coaxiale de la tourelle, et 4 000 cartouches dans des boîtes sur le cote droit du châssis. Tous ces canons pourraient être démontés, à l'exception du M191919A5, coaxiale, et montés sur des trépieds pour action au sol.

 

 

 

Voici la vue prise avant vers arrière montrant du siège du conducteur dans le compartiment de combat du M3
On trouve l'arbre d'entraînement central près du sol recouvert de tôle avec un coussin matelassé sur le dessus pour le protéger
Un extincteur fixe pour le système d'extinction d'incendie du compartiment moteur et les ailettes verticales du refroidisseur d'huile du moteur sont visibles sur la paroi arrière. Beaucoup d'autres éléments sont identifiés par des flèches
On  peut voir l'anneau de la tourelle en haut à gauche avec le syhstème d’elevation du  37 mm suspendu,
Cote conducteur on voit le levier de changement de vitesse se rabattant en bas à gauche avec son bouton sur le dessus de la poignée de la main. Notez également la boîte de munitions de 37 mm  avec un coussin sur le dessus, juste devant l'extincteur et le radiateur. Le siège du conducteur a été enlevé ici

 

 


Nous avons un écorché du M3A1 montrant certaines des différences fondamentales entre les deux modèles de chars légers. Le changement le plus évident se trouve dans la tourelle plus importante vers l’ arrière
On voir aussi un nombre de différences subtiles Par exemple, il y a maintenant un générateur auxiliaire derrière le siège du conducteur et le support d'antenne sur le pont moteur a été retravaillé. Le générateur était nécessaire pour fournir de la puissance au système hydraulique et au gyrostabilisateur, et était utile lorsque le moteur principal était arrêté.
Mais ce qui qui n’a pas changé est la difficulté pour les conducteurs d’évacuer le char rapidement
S’ils avaient la chance de sortir par la tourelle si leurs trappes avant étaient bloquées ou bloquées dans les premiers chars M3, cela sera  presque impossible dans le M3A1 plus tard. Le plancher du panier de la tourelle bloque leur evacuation par la tourelle
Cela entrainera un certain nombre de victimes  victimes de la mauvaise conception du panier de tourelle
IL semblerait que les Britanniques aient effectivement enlevé leurs paniers de tourelle et tout l'équipement attaché pour remédier à ce problème.

 

 

Voici la même vue vers l'arrière  avec le dossier du siège du conducteur . Il y a aussi d'autres différences de détail. Le couvercle d'arbre d'entraînement central n'a plus de dessus rembourré car le panier de la tourelle protège maintenant l'équipage de la tourelle. Un extincteur portatif est maintenant rangé du côté conducteur  il y a eu quelques améliorations pour l'équipement du pare-feu arrière, y compris des ailettes de refroidissement supplémentaires sur le radiateur de transmission.
Les deux grands bacs pour les munitions de 37 mm qui se trouvaient sur le sol  du chassis ont  été enlevés . Les Obus au nombre de 106 sont stockés vers des rateliers des deux côtés du panier de tourelle à portée de main de l'équipage de la tourelle.


 

 


Il s'agit du croquis britannique  montrant quelques détails des  M3  en service chez les britanniques
 Comme vous pouvez le voir, l'intérieur du char est extrêmement exigu;
Le char de char peut via  un fil attaché à une étagère sur le coté arrière droit être utilisé pour toute autre utilisation en dehors du la manipulation du canon
Soit dit en passant, bien que sur les M3 britanniques, le commandant soit le plus souvent le chargeur, dans les véhicules américains, le commandant est aussi généralement le mitrailleur. Tout au long de la guerre, mais surtout dans les premières années, les équipages de chars communiquent généralement avec d'autres chars en utilisant des drapeaux colorés et le conteneur pour ceux-ci est également visible sur le mur arrière.
 Notez également l'extincteur portatif du M3  situé sur le côté conducteur adjoint sur le couvercle de l'arbre d'entraînement. Aussi en dépit de différences mineures dans l arrimage   l interieur des M3 américains et britanniques était très similaire.

 


Cette photographie tirée d'un manuel de formation montre l'arrière d'un M3A1 avec certains panneaux de pont retirés et le moteur à essence Continental situé en dessous. Il s'agit de la même disposition générale du compartiment moteur que pour la M3 précédente, avec les silencieux dans les coins supérieurs arrière du compartiment, juste en dessous des plaques inclinées à l'arrière du véhicule.
Le générateur dans le coin inférieur gauche du moteur est entraîné par courroie depuis le vilebrequin central, les magnétos jumelles sont les cercles de couleur claire au-dessus de l'arbre et le solénoïde du démarreur est la boîte de couleur claire en haut à droite du moteur.
 Le moteur sept cylindres en étoile produisait environ 250 ch et pouvait propulser les 13 tonnes du  Stuar à une vitesse rapide de 57kms/h ).
 Malheureusement, les moteurs à essence sont hautement inflammables en cas d'étincelles du à une mauvaise carburation ou impact d’obus ou balle . Aussi le compartiment moteur Stuart peut facilement s'enflammer à la première occasion, comme tout autre véhicule ayant un moteur à essence.

 

 

 

 

 

Même de petites étincelles d’électrécité statiques produites pendant le ravitaillement avec le contact du tube de remplissage et de la buse du tuyau de carburant pouvaient enflammer les vapeurs d'essence qui s'étaient accumulées dans le compartiment, de sorte qu'un membre de l'équipage se tenait généralement à proximité avec un extincteur près des pompes.
Mais avec 204 litres d’essence Le Stuart n'avait pas beaucoup d’autonomie 120 kms
 La version diesel du Stuart avait des tuyaux plus longs provenant des filtres à air sur le pont et un évent grillagé légèrement différent.

Continental W670 série 9A

Guiberson diesel T10-20 série 4

Les Stuart  roulaient avec de l’essence à indice d'octane élevé.

 

Nous avons ici un dessin du moteur Continental W670 série 9A tiré du TM du M3A1. Comme l'indique le manuel, "le moteur est un moteur radial statique à sept cylindres, refroidi par air, de type aviation".
Il est monté dans un cadre appelé banjo, qui repose sur des supports rivetés de chaque côté du compartiment moteur. Un support sur la partie avant du carter moteur serre une barre de lunette dont les extrémités sont serrées dans des supports de support sur les côtés du compartiment moteur.
Cette illustration représente le moteur tel que le voit l’équipage lorqu’il ouvre les portes du compartiments moteurs . L’autre  facade du moteur est assez simple avec son carburateur  monté sur le côté inférieur du carter arrière  Le carburateur  posssède un grand carénage en tôle qui recouvre normalement le côté carburateur avant du moteur, et on trouve un ventilateur à l'avant du carénage qui assure le mouvement de l'air nécessaire pour maintenir le refroidissement
La plupart des composants sont  présents sur cette image
Les plus importants sont le générateur sur son support mobile en bas à gauche, les deux magnétos de chaque côté du centre et les grands tuyaux d'échappement entourant le moteur, collectant les gaz de chaque cylindre avant de passer à l'arrière et sortir du char
Les moteurs Guiberson diesel T10-20 série 4 9 cylindres et Continental 7 cylindres  ont une puissance d’ environ 250 ch,
Il faut avoir à l esprit qu’n proportion moins de Stuart à moteur diesel ont été mis en service que ceux à essence, même si les moteurs diesel présentaient certains avantages.
En effet le moteur Guiberson ne nécessitait que du carburant à indice d'octane de 50, alors que le Continental en avait besoin d’un carburant indice d’octane de 80. Deuxièmement, la consommation d'essence pour le diesel était en moyenne de 5 kms/ 1 gallon 3.7litres  alors que le Continental ne faisait que  3.5kms/ 1 gallon soit3.7 litres. Pour un véhicule avec une capacité de carburant aussi limitée comme le Stuart, vous pourriez parcourir 250 kms de plus avec le plein de diésel .

 

 

 

 

Voicune autre image du compartiment moteur  moteur retiré et les équipements restants dans un M3A1.

 

Nous nous trouvons sur la tourelle et regardons vers l'arrière du char. Les six buses d'extincteur sont visibles en bas, dont deux en haut à l'arrière du compartiment et deux en haut et en bas à l'avant (en bas de l'image). Ce sont les buses actionnées par l'extincteur fixe à CO2  qui est placé sur la cloison pare-feu à l'intérieur du Stuart Sont également visibles ici quelques-uns des branchements pour les conduites d'huile et le vase d'expansion ainsi que le câble du tachymètre et le filtre à huile.
Comme pour tous les moteurs radiaux, il doit rester au ralenti pendant quelques minutes avant de s'arrêter, et si un temps froid est prévu, l'huile de carter du moteur au ralenti doit être diluée avec de l'essence via le contrôle de dilution sur le tableau de bord.
Cet interrupteur à bascule est actionné pendant une période de temps  donnéee juste avant l'arrêt du moteur : la quantité de dilution est déterminée par un graphique et la température attendue.

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Sur cette photographie qui montre le changement de moteur Continental sur le terrain par une section de réparation.
Le moteur Continental refroidi par air dans la série M3 par rapport aux chars britanniques, est très facile a remplacer contrairement au  moteur Liberty refroidi par eau utilisé dans le Crusader.
Ici nous voyons  le groupe motopropulseur suspendu au portique avec le grand ventilateur et le carénage à l'avant du moteur ainsi que le tuyau d'échappement noir du côté arrière droit
 Nous avoyons aussi sur l’aile arrière  droite les trois réservoirs d'eau  reglementaire de 4 gallons (17 litres) ainsi qu’une civière spéciale utilisée pour hisser les membres d’equipage blessés hors de leurs tourelles . cette tourelle est appelée civière Neil Robertson.
Les filtres à air des chars de la série M3 étaient situés à l'extérieur sur le pont moteur arrière, avec des conduits d'air frais menant à travers le pont moteur jusqu'au moteur situé en dessous. La longueur de ces conduits entre le boîtier du filtre à air et son entrée à travers le carter moteur permet une identification rapide du moteur utilisé dans le véhicule.
Les véhicules à moteur Continental n'avaient qu'un conduit très court tandis que les véhicules à moteur Guiberson avaient un conduit d'air plus long qui entrait dans le compartiment moteur Les filtres à air étaient du type typique à bain d'huile où le bas de l'unité pouvait être détaché et le bol contenant l'huile vidé et rempli d'huile propre si nécessaire. De nombreux chars américains pendant la Seconde Guerre mondiale avaient leurs filtres à air moteur montés à l'intérieur du compartiment de combat où l'air était probablement plus propre que sur le pont moteur comme celui-ci. L'antenne et la base que vous voyez ont été déconnectées du pont moteur avant de tirer le moteur.

Le train de roulement

 

 

Plusieurs tourelles différentes ont été utilisées sur le M3 au cours de sa production, chacune étant une amélioration par rapport à la précédente.
Les premiers étaient de forme octogonale (y compris la face avant du manteau) et étaient constitués de plaques plates rivetées sur un cadre interne. Le tourelleau était également constituées d'un certain nombre de plaques plates et la grande trappe était  d'une seule pièce.
Le deuxième type de tourelle (en milieu de production) était très similaire au premier, mais les plaques plates étaient soudées ensemble. Les côtés du tourelleau été  soudés, offrant ainsi un ensemble lisse.
Le troisième type de tourelle (production tardive) était un développement ultérieur des deux premiers. Il avait à peu près la même taille et la même forme, mais une seule plaque était utilisée pour les côtés et l'arrière, étant courbée en forme de fer à cheval et souvent appelée tourelle « en fer à cheval ».
Ce type de tourelle avait également une tourelleau composé de plaques métalliques courbées en forme d'ellipsoïde avec la trappe  désormais en deux parties.
 Ce troisième type de tourelle a ensuite été retravaillé avec différentes trappes de toit et composants internes pour devenir la tourelle du M3A1.
L'intérieur des tourelles des deux premiers types était relativement similaires
Par contre le troisième type a connu quelques changements

 

 

 

 

 

 

Nous voici au siege du conducteur dun M 3 debut serie et si on lêve la tête  voila notre vision Le tireur se tenait à gauche du canon de 37 mm tandis que le chargeur se tenait à droite.
Mais le chargeur pouvait utiliser un volant de traverse de son côté de l'anneau de la tourelle, ou la roue de traverse pouvait être désengagée et le tireur pouvait physiquement faire tourner la tourelle en poussant fort sur le canon et l’affut
La conception du berceau du canon permettait également une course limitée d'environ dix degrés dans les deux sens du centre sans avoir à faire pivoter la tourelle.
Pour cela le tireur utilise le volant à déplacement limité et la manivelle sur le côté inférieur droit de la monture, soit désengage cet engrenage et fait pivoter le canon libéré dans la position souhaitée.
Cette conception volit son origine dans le projet d’une tourelle monoplace apparu bien avant la construction des chars légers M3 ou même M2.
Dans ce scénario, le tireur trouve des cibles via sa coupole aérienne et sa vision à 360 degrés, et il demande au chargeur de faire tourner la tourelle par son volant jusqu'à ce que le canon soit généralement aligné avec la cible, puis le tireur termine la visée et peut tirer
Le seul changement par rapport au plan des années 1920 était l'ajout d'un chargeur pour manipuler le canon et la culasse  laors que le tireur lui  fait tourner manuellement la
C’était un travail fastidieux pour l’équipe de tourelles composée de deux hommes et qui ne fonctionnait pas bien au combat. Le tireur devait apparaître dans la coupole pour voir ce qui se passait à l'extérieur sur le champ de bataille, puis redescendre et récupérer sur son viseur sa cible
Pendant ce temps, le chargeur essayait de faire pivoter rapidement la tourelle en suivant les ordres du tireur et de charger des obus dès qu'il en avait l'occasion.
Le chargeur disposait de deux fentes de vision,à sa droite et un à l'arrière de la tourelle, mais ceux-ci n'étaient pas d'une grande utilité.
L'élévation de l'arme était possible grâce à un volant situé du côté du tireur . il pouvait aussi prendre la main en désengager  l’engrenage et faire pivoter l'arme de haut en bas à l'aide de la grande épaulière rembourrée fixée sur le côté gauche de la monture. la montagne.
De nombreux artilleurs ont trouvé qu'il était plus simple et plus rapide de déverrouiller les engrenages d'élévation et de translation limitée et d'effectuer toute la pose finale via leur seule attelle d'épaule.
On voit ici la manivelle de translation manuelle du chargeur et les manivelles  en site du tireur
On aperçoit aussi le dessous de la culasse et les protections anti-recul.
Il n'y avait pas de panier de recuperation de douilles  les obus vides roulaient sur le sol jusqu'à ce qu'ils soient jetés par l'équipage.
Les premiers chars M3 avaient un chassis et des tourelles en blindage en acier laminé riveté et Cette construction rivetée s'est avérée être une conception faible et dangereuse, comme elle l'était depuis l'époque de la Première Guerre mondiale car lorsque le blindage était touché par un projectile puissant, l'arrière des rivets avait tendance à  partir et à voler à l'intérieur, avec des effets dévastateurs pour l'équipage et l'équipement.
En suite les chars sortant des lignes de production  ont eu un chassis et une tourelle en plaques ont été soudées à la fin de 1941,
La nouvelle tourelle a été adoptée qui nécessitait moins de soudures avec une paroi de tourelle roulée et pliée d'une seule pièce, la tourelle en « fer à cheval ».
Sur les dernières versions du M3, cette tourelle a été modifiée en supprimant la coupole sur le toit du tireur car un nouveau périscope a été installé pour le chargeur/commandant qui tournait à 360 degrés, lui permettant une vue bien améliorée du champ de bataille et enfin la possibilité de diriger l'action du char depuis sa position. Les manuels du M3 font référence à la position latérale droite comme celle du « chargeur », tandis que le manuel du M3A1 l'identifie finalement comme celle du « commandant


Nous avons ici  une photographie du coté droit du canon de M5 de 37 mm du M3 Stuart monté dans le support  M22. On l'appelait support  combiné car le canon de 37 mm et sa MG coaxiale de calibre .30 étaient placés dans le même support.
Ici on aperçoit  la MG est visible montée sur son berceau, à proximité du canon principal.
Au bas de l'image, vous pouvez voir l'arrière du volant d'élévation du canon principal, et de ce côté du volant est monté le mécanisme de translation limitée.
 Ce volant de traverse était beaucoup plus grand dans les supports de canon antérieurs, mais avait été réduit en taille pour le support M22.
Le manivelle était tournée par le tireur,  et un engrenage à crémaillère permettait au canon de tourner de quelques degrés de chaque côté par rapport au centre.
 Le câble que l’on voit à l'arrière de la roue à translation limitée et la gâchette de l'actionneur coaxial MG.


On peut voir en regardant attentivement, le câble en acier flexible jusqu'à la gâchette située en bas à l'arrière de la MG. Il s'agissait d'une connexion du solénoïde électrique. Le canon principal était généralement mise à feu via un bouton de déclenchement situé de l'autre côté de la manivelle  et ici ce câble  est également visible  s'enroulant avec le câble MG pour se terminer au mécanisme de tir de la barre de déclenchement du canon de 37 mm. Le tir du canon principal peut être actionné soit avec la main gauche via le piston de la molette d'élévation, soit directement avec son pouce droit sur la barre de déclenchement
 Dans la même zone générale on aperçoit le support servant à lever ou abaisse manuellement le canon
On aperçoit aussi  sur le support du berceau, les tourillons supérieurs et inférieurs qui permettaient la traversée limitée. La culasse du canon de 37 mm et la poignée de commande sont également visibles sur cette image du manuel TM. Bien que le canon ait une culasse semi-automatique dans la première version du canon  M5  la culasse devait être ouverte et fermée manuellement avec cette poignée. Le plateau situé sous l'arrière de la culasse était nécessaire car le bras et l'épaule droits du tireur se trouvant sous cette partie de l'arme nécessitaient une protection.
Il n'y avait pas de goulotte de récupération des douilles tirées  et celles-ci roulaient simplement vers la droite sur le sol.
Et, comme pour d'autres modèles de canons de char américains de la Seconde Guerre mondiale, la MG coaxiale était alimentée à partir d'une boîte à munitions située sur le côté opposé du canon, les cartouches sur bande glissaient sur une goulotte au-dessus du canon du pistolet pour entrer dans le côté gauche du canon. M1919 Browning MG


Ici nous avons le côté gauche du canon M5 et du support
Nous pouvons maintenant voir clairement le volant de levage avec sa poignée en bois décentrée et la gâchette à piston de l'actionneur central du canon principal.
 La longue épaulière rembourrée est montée de ce côté du berceau ainsi qu'un coussinet facial de ce côté de l'anneau de culasse. Le viseur télescopique M5A1 est présent avac son coussinet facial et frontal rembourrés
Le viseur était de type monoculaire à tube droit avec un grossissement de seulement 1,2x et pour l'utiliser, le tireur plaçait sa tête contre les coussinets du visage et du front, appuyant sa tête contre le coussinet de culasse à sa droite, la béquille d'élévation du pistolet appuyant fermement contre sa droite. épaule.
La boîte d'alimentation en munitions de calibre .30 est visible sous le viseur
La bande de cartouche vont glisser par le haut sur le canon pour atteindre la MG de l'autre côté. Le cylindre de recul unique du canon M5 est situé sous le canon, mais n'est pas visible ici
Le précédent char léger M2A4 utilisait un support légèrement différent pour son canon et son câble coaxial (le M20)
La principale différence entre lui et ce support M22 étant l'emplacement du cylindre de recul. Au début sur le canon M20, le cylindre dépassait sous le canon , devant le masque, et nécessitait un couvercle blindé pour le protéger. Dans cette monture M22, le cylindre de recul a été replacé dans la tourelle et est protégé par le blindage du masque. Le cylindre était du type à ressorts hydrauliques avec de l'huile agissant comme amortisseur et des ressorts doubles pour le récupérateur.
Le berceau du canon M22 permettait une élévation (site)de +20 à -10 degrés et, comme je l'ai mentionné précédemment, et en azimut  de -10 à +10 degrés de chaque côté du centre
Par contre la tourelle était  rotative sur 360 ​​degrés.
 Un équipage de tourelle bien entraîné avait une cadence de tir de 30 coups par minute,. Comme le chargeur se trouvait sur le côté droit de l'arme, il devait charger avec sa main gauche, ce qui n'était pas nécessairement une tâche confortable ou facile pour  le commun des mortels qui sont normalement droitiers.


Sur cette photographie  prise lors d'un entraînement au tir sur des stands d'artillerie à Fort. Knox vers 1940 montre la position debout préférée du tireur lors de l'utilisation du canon M5. Ici nous avons un canon d'un type légèrement antérieur, type M19 ou M20,  utilisé sur la version de chars légers M2.
Remarquez que son bras droit est sous la culasse du pistolet et que sa main droite saisit le support de main avec le pouce près de la barre de déclenchement.
Ces armes d'entraînement étaient équipées de reducteur de tirs en 22 LR  de calibre.30 Cela permettait de s'entraîner au tir à l'intérieur. Le sergent a désengagé l'engrenage transversal et vise  uniquement avec l'épaulière.
. Le bouton vertical près du bouton manuel horizontal à course limitée est le bouton de sortie pour l'engrenage à course limitée.


Toujours tiré du TM 9-726 pour le char léger M3, en date du 15 juillet 1942, cette illustration commentée  montre l’armement et son montage de tourelle des chars M3 première version.
La Browning MG coaxiale noire de calibre .30 est montée à droite du canon de 37 mm, et vous pouvez suivre le câble de tir depuis le solénoïde de tir (sous la gâchette à l'arrière de la MG) jusqu'au bouton de tir sur la commande manuelle à course limitée. . L'engrenage à crémaillère pour la traversée limitée est bine visible icii, ainsi que la barre de poignée juste en dessous de la MG et la poignée de culasse pour le canon de 37 mm de ce côté de l'anneau de culasse.
Le volant pour l'élévation manuelle du canon  peut être vu de l'autre côté du support, ainsi quele câble du bouton de tir du canon qui enroulé derrière la commande de traversée limitée, puis se dirige vers le solénoïde de tir électrique(pas visible ici) de l'autre côté du support du canon.


Toujours tiré du même TM  nous sommes ici sur la gauche de l affut combiné M22.
La grande manivelle d'élévation est visible à gauche sous le support du canon, et le volant de traversée de la tourelle se trouve sur le côté droit de la tourelle, dans le coin inférieur droit de l'image.
 Sur la manivelle  d’élévation manuelle du canon ( noire) on aperçoit le bouton de mise à feu du canon au centre et la poignée en bois
Le viseur télescopique est installé au-dessus et la boîte d'alimentation pour les munitions de calibre .30 se trouve sous le viseur.
Rappelons que la bande de munitions passe sur le canon  pour arriver à la MG coaxiale de l'autre côté.
La grande épaulière rembourrée est visible sur ces deux images ainsi que les détails sur le bas de la culasse du canon et de l’ affut M22.
Une fois de plus, il faut avoir en mémoire que l'équipage de deux hommes doit bien se coordonner pour pouvoir atteindre une cible.
Le chargeur sur le côté droit de la tourelle faisait tourner la tourelle avec son volant selon les instructions données par le tireur, qui prenait ensuite en charge la visée finale avec le contrôle de traverse limité ainsi que l'élévation des canons. Tout cela allait changer avec l'introduction du M3A1 Stuart et son système de stabilisation

 

 

Ici nous avons une tourelle et son tourelleau de char M3 dernière version, montrant certains détails du côté gauche du toit de la tourelle.
Les blocs de vision dans la coupole étaient de simples fentes de vision renforcées par du verre pare-balles et ne pouvaient être ni ouvertes ni fermées.
Nous avons aussi une vue des deux écoutilles
Les écoutilles en deux parties permettent de solutionner le problème d'écoutilles monoblocs trop lourdes


On remarque le mécanisme de verrouillage de la mitrailleuse anti-aérienne de calibre .30 montée sur la tourelle. La trappe ouverte à droite comporte une plaque ronde soudée à l'endroit où devait être monté à l'origine un périscope. La trappe de gauche montre la petite ouverture ronde conçue pour l'utilisation des drapeaux de signalisation, qui étaient largement utilisés avant l arrivée en masse des systèmes radio.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici c’est un dessin issu du TM britannique montrant le rangement de l'arrière de la tourelle M3 qui est austère.
 Nous voyons les trois ports de vision  un de chaque côté de la tourelle et un à l'arrière. Le grand volant de traverse de la tourelle se trouve sur l'anneau de la tourelle, près du chargeur (côté gauche de l'image) et un certain nombre de bacs de rangement et de conteneurs placées sur les flancs
Notez que les sept plaques de blindage sont représentées sur le dessin, la seule manquante est celle de devant derrière le masque.
Comme on peut le voir l’espace de rangement est rare dans la tourelle du M3. Les Britanniques avaient un système de dénomination différent pour les Stuarts qu'ils avaient reçus des Américains et il est peut-être plus clair que le système américain. Le M3 de base avec moteur Continental s'appelait Stuart I tandis que le même véhicule avec le diesel Guiberson était le Stuart II. Le  M3A1 avec moteur Continental était le Stuart III tandis que la version Guiberson était le Stuart IV. Le M3A3 a été baptisé Stuart V.

 

 

 

 

Tous les problèmes nés de la première tourelle du M3 ont été  résolus avec l'introduction de la nouvelle tourelle en « fer à cheval » dans le M3 ultérieur, qui a été modifiée et utilisée sur tous les chars M3A1.
 Mais les changements ne sont pas apparus d’un seul coup. Des améliorations de véhicules ont parfois été ajoutées petit à petit aux véhicules sur les chaînes de production lorsque les pièces les plus anciennes étaient épuisées, et on trouvera des variations très intéressantes sur divers M3 Stuart
 Par exemple, le panier de la tourelle a été ajouté à certains véhicules sans le gyrostabilisateur ni les commandes de translation motorisées, ce qui a nécessité des modifications dans la disposition générale de la tourelle pour que l'équipage puisse faire fonctionner le véhicule efficacement.
 La nouvelle tourelle modifiée en « fer à cheval » avec deux trappes de toit a également été approuvée pour la production sans le panier ou d'autres ajouts prêts et beaucoup de ces véhicules ont fini par se retrouver chez les Britanniques où ils ont été appelés « hybrides » au fil des ans.
En fait, cette version n'est qu'un char M3 de transition supplémentaire qui est sorti des chaînes de production le plus rapidement possible pour répondre à la demande pressante.
Il s'agit d'un M3A1 à moteur à essence et la coque n'a guère changé par rapport à son prédécesseur M3.Cette image TM montre les caractéristiques externes de ce char M3A1 de base. La tourelle en fer à cheval a désormais deux trappes sur le toit, une pour chaque membre de l'équipage de la tourelle, et elles sont triangulaires et situées près de l'arrière.
Cela laisse de la place à l'avant du toit pour deux périscopes, un viseur périscopique M4 pour le tireur de gauche et un périscope de vision rotatif M6 pour le commandant.
La tourelle dispose également de trois protections des episcopes
La Browning M1919A4 antiaérien de calibre .30 est présente ici sur son support sur le côté arrière droit de la tourelle.

 

 

 

 

 

 

équipement hydraulique et électrique du panier de la tourelle

moteur auxiliaire était une unité d'essence monocylindre, refroidie à l'air à 4 cycles, qui utilisait un générateur à 6 pôles, 12 volts et en courant continu de 750 watts

Ce dessin de la tourelle du M3A1 est très clai et montre une tourelle ayant recu les modifications


On peut voir l'emplacement du moteur électrique et de la pompe hydraulique sur le plancher de la nacelle, entre et sous les nouveaux sièges du tireur et du chargeur/commandant.
le nouveau canon modifié de 37 mm est un M6, qui,n’est pas très différent du M5  à l'exception de la culasse à fermeture automatique après le chargement,
 Quelques épiscopes ont été ajoutés sur le toit, celui du côté du tireur est illustré. Il s'agissait d'un viseur périscopique, qui devint désormais le principal mécanisme de visée du tireur, bien que le viseur télescopique soit conservé en secours.
Un lien entre le viseur périscopique et le support du canon assurait l'alignement du viseur sur le canon. Un gyrostabilisateur a été ajouté - les composants principaux fixés sur le côté droit du canon
Désormais asservi hydrauliquement  le tireur dispose d'une poignée de rotation de tourelle motorisée, bien qu'un volant de secours soit toujours monté sur l'anneau arrière de la tourelle.
L'élévation des armes se fait toujours par volant, mais le tir des deux armes peut désormais être effectué électriquement via des solénoïdes activés par des boutons sur la poignée transversale motorisée du tireur. La protection anti-recul de la culasse a également été modifiée pour permettre l'installation d'un sac de récupération d'obus sous le canon.

Nous avons ici le panier de tourelle avec tout son équipement nécessaire en raison de tout l'équipement électrique de la tourelle.
L’équipement électrique de la tourelle nécessite des branchements nombreux
 Ainsi, lorsque les concepteurs pensaient qu'ils auraient besoin que de six composants électriques majeurs à l'intérieur de la tourelle,ils durent admettre qu’il fallait plus de branchements car il faut compter aussi les connexions radio,
La bague collectrice alimente désormais en électricité le moteur électrique noir situé sous le siège du tireur. Ce moteur est nécessaire pour alimenter à la fois la pompe à huile de déplacement située à l'extrémité droite du moteur afin de mettre sous pression le système hydraulique pour la traversée motorisée et la pompe à gauche du moteur pour la stabilisation du gyroscope.
L'un des flexibles de pression remonte à l'arrière du panier jusqu'au moteur de translation hydraulique situé à l'arrière de l'anneau de la tourelle.
 Le moteur de déplacement motorisé est intégré au nouveau volant et à la boîte de vitesses de déplacement manuel, un levier de commande sur la boîte de vitesses déterminant si le déplacement sera motorisé ou manuel. Le reservoir cylindriquesous le siège du commandant est le réservoir d’huile  du système hydraulique. Les deux sièges sont montés sur des poteaux inclinés et peuvent être glissés vers le haut ou vers le bas et verrouillés en place, permettant aux deux hommes de sortir la tête de la tourelle

A nouvelle tourelle nouveau rangement
Cela commence par un support de canon combiné, plus simple  nommé M23.
Dans cette image tirée d'un manuel du M3A1, nous voyons une grande partie de l'équipement modifié entourant le canon M6 et son support à l'avant de la tourelle.
La nouvelle commande manuelle du tireur pour la traversée motorisée se trouve à gauche et comprend des boutons de déclenchement électriques pour tirer avec les deux armes.
 Le gyrostabilisateur est monté et l'unité de commande principale est la boîte noire à droite du support de mitrailleuse coaxial sur le côté droit.
Cette unité contient le gyroscope, et les mouvements du char  font tourner le gyroscope sur son axe latéral  mouvements qui sont transférés à des commandes électriques qui sont ensuite transférées à un piston hydraulique fixé au support du canon de l'autre côté.
Le piston déplace ensuite le tube vers le haut ou vers le bas en réponse aux commandes du gyroscope et maintient plus ou moins le canon aligné sur l'axe vertical pendant que le char rebondit.
Le nouveau viseur périscopique M4 du tireur est visible dans le coin supérieur gauche de l'image et l'arbre de liaison descendant jusqu'au support du canon est également visible (« liaison parallèle périscope »).
Le boîtier de commande principal et le panneau du gyroscope sont situés derrière le viseur M4 dont  seule une partie est visible sur cette image.
Remarquez le verrouillage du canon sur le plafond de la tourelle, c'est une pièce d'équipement qui n'a pas changé par rapport aux premiers chars M3. Ni la lunette de visée ni la MG coaxiale ne sont montées sur cette photo.

 

 

Cet autre dessin, montre certains des nouveaux équipements du côté du tireur de l'arme. Sa manivelle d'élévation est toujours présente et le canon de 37 mm peut toujours être tiré mécaniquement via le piston situé au centre de la roue.
L'avant et le masque simplifiés du nouveau support de canon combiné M23 sont clairement visibles ici, et la grande plaque avant de la tourelle ne fait plus partie du support.
Visible la goulotte au-dessus du canon  pour les munitions de calibre .30 qui doit encore remonter par-dessus le canon  pour arriver au câble coaxial de l'autre côté. Le plateau de la boîte à munitions n'est pas inclus dans l'image.
Un solénoïde de tir est désormais inclus pour le canon de 37 mm, et son mécanisme de déclenchement est désormais accessible depuis ce côté du canon avec son solénoïde  visible juste au-dessus de la manivelle d'élévation.
 Comme le tireur n'a plus besoin de passer son bras droit sous l'arme, toutes ses commandes se trouvent désormais de ce côté de l'arme et un nouveau pare-recul avec sac de récupération des douilles est fixé à l'arrière de l'arme  Le sac n est pas préssenté ic

 

Voici une photographie en gros plan coté gauche du canon et de son affut issu du  TM
On voit  la manivelle d'élévation avec derrière la crémaillère pour faire lever le tube
 Les deux solénoïdes de tir électriques sont visibles : celui du canon de 37 mm d'un côté et celui d'un canon Browning M1919A5 de l'autre. Le coussinet de joue est toujours présent sur le côté de la culasse car le tireur appuie toujours son visage contre le coussinet facial de la lunette de visée pour viser son ennemi avec un télescope monoculaire.
Mais ce viseur est different c’est un modèle  M40.
Étant donné que le nouveau canon M6 et son affut sont légèrement lourds, des contrepoids supplémentaires ont été ajoutés à la protection anti-recul de la culasse,
 Des poids étaient également souvent ajoutés à la plaque arrière inclinée qui dirigeait les douilles usagées éjectées vers le sac
 Une fois le gyrostabilisateur installé, le canon devait être très proche de l'équilibre pour que le stabilisateur fonctionne correctement. Rappelons que ce même design de tourelle sera également été utilisé sur le M5  

télescope M70D ou M54. Le M54, un type d'image en érection 3x avec un champ de vision de 12x19'

 

réticule pour le M54 était similaire à celui du télescope M40.

 

 

 

 

 

Les canons de 37 mm M5 et M6 avaient des performances similaires, le M6 atteignant une V° de projectile légèrement meilleure et donc un meilleur potentiel de pénétration du blindage.
À l'exception de la culasse semi-automatique améliorée du M6 et de son canon plus long de 5 pouces, les anneaux de culasse, les pattes de fixation et les canons étaient identiques.
Les deux armes ont également tiré les mêmes types de munitions, notamment l'APC M51 Shot (APCBC-T), l'AP M74 Shot (APT), le HE M63 Shell (HE) et le Canister M2.
Le M5 était capable de percer 46 mm)de blindage homogène à 1 000 mètres.
D'une manière générale, les obus US AP étaient peints en noir avec des lettres blanches et les obus HE en jaune avec des lettres noires et les douilles d'obus étaient en laiton. Cette image du manuel de terrain du canon, char, M5 de 37 mm (FM23-80) fournit quelques détails sur les marquages des différents obus.
 Conclusion

La conduite du Stuart est  très hard  mais c'est ainsi que la conception des véhicules militaires progresse lorsqu'une guerre fait rage.
La visée  culasse mannuelle on passe à des systèmes automatiques, de la position de tir  debout  on passe du tir assis sur unsiège dans une tourelle motorisée
Le développement du M3/M3A1 Stuart a parcouru ce long chemin chaotique  dans un temps très court
 Grâce à sa fiabilité mécanique et à sa vitesse même avec un armement obsolète et inefficace contre des cibles plus blindées, les équipages du Stuart  ont combattu et ont appréciés leurs montures, en particulier pendant les jours sombres de 1941. Comme l'indique l'histoire de l'unité du 9th Queen's Royal Lancers : "Il était démodé et inconfortable, les crépitements de son moteur remplissaient d'appréhension l'auditeur, mais le petit char ne tombait presque jamais en panne et faisait plus tard des miracles d'endurance." supplémentaires qui pourraient améliorer ces pages, n'hésitez pas à me contacter. D'ailleurs, si vous êtes intéressé par des informations supplémentaires sur la série M3 Light Tank, en particulier sur les nombreuses versions, vous devriez prendre le temps de visiter Armor in Focus de Chris Shillito. Chris a consacré beaucoup de temps et d'efforts à ses recherches sur ce petit AFV et il m'a éclairé sur un certain nombre de détails. De plus, il a de très superbes photos d’intérieur !

   


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