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Rome Le phallus et les cultes Phalliques

Article écrit par : Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 25/10/2016 à 20:08:39



Le Phallus dans le Monde Antique et chez les Romains

 

 

 Les Romains ont la gloire et la puissance aux dépens d'autres nations qu'ils ont vaincu par les armes
Aussi ils ont  pris dans chaque nation vaincue ce qui pouvait leur être utile  Les armes des gaulois , les techniques de poliocétiques chez les grecs , la science navale chez les carthaginois
Pour la religon ce fut la même chose  . Ils ont analysé chaque religion et ils ont reussi à enrichir leur religion de toutes les superstitions des peuples qu’ils avaient vaincus. .  .Les Étrusques, les Égyptiens, les Grecs, les Perses, les Thraces, les Phrygiens, les Phéniciens, les Gaulois ont fourni leur contingent. Nous avons ainsi le culte d' Isis de Mithra  pour ne citer que les plus courants .On peut meme dire en exagérant que la cité seule de Rome contenait plus de dieux que d’habitants, bien que le nombre de ces derniers se monte à plus de 1 million 

 

Le phallus
Parlons d abord ethymologie et philosphie
Au risque de vous surprendre le mot  phallus n'est pas latin. en effet les Romains l'appelaient  fascinus  alors que les Grecs le nommaient phallos.De facon vulgaire il est aussi appelé Mentula  De ce terme Fascinus ou sexe masculin dresse, dérive le mot de fascination,
Une fascination n'est qu'une  pétrification qui s'empare des animaux et des hommes devant une angoisse insoutenableLe terme fascia désignent  aussi le bandeau qui entourait les seins des femmes.Ensuite  on passe  auxs faisceaux  des licteurs  qui précédaient les autorités romaines  et ensuite on arrive au terme fascisme,  qui est un regime voulant la perfection mais qui glace et petrifie par ses théories et moyens
Donc dans l' antique Rome  il avait pour nom fascinum ou fascinus mais ce terme pouvait aussi  se referer à diverses choses Comme le Dieu  Priape  qui selon Pline l ancien était ainsi appelé 
.C'etait aussi le nom donné à des amulletes phalliques  portées pour conjurer le mauvais sort( vertu apotropaïque)  .
Pline l 'ancien rajoute que le  fascinus, porté comme l'amulette agit comme médicament( medicus invidiae) contre l 'envie et le mauvais oeuil


A Rome la chapelle de Mutinus et de Tutunus était située, suivant Festus, dans le quartier de Rome appelé Vélie, près des thermes de Domitien. Sous Auguste, cette chapelle étant détruite fut rétablie à quelque distance de la ville. pour d 'autres comme Pline l 'Ancien  le fascinus popoli romani était garde dans le Temple de Vesta et qu'il faisait partie dee sacra romana, comme touts les objet  associés à l'origine de la Ville objets protégés par les Vestales comme le Palladium .Les objets du culte (Palladium et d'autres) étaient tenus dans une pièce spéciale, dissimulée à la vue (penus vestae) et parmi ces objet se trouvait le fascinus (phallus), objet qui avait pour fonction de protéger la cité ; il devait se mettait en travers pour exorciser le mauvais sort.

Temple de Vesta Rome


Il pouvait aussi avoir comme  nom Mutinus ( le nom de mutinus est dionné à un champignon aux formes spéciales ou Tutinus.Cet objet sacré, ou cette divinité, étaient considérés en outre comme présidant à la fécondité des femmes, à la vigueur des époux, et comme capable de détourner les charmes nuisibles à l’acte du mariage, à la grossesse des épouses .
Aussi  les jeunes épousées, avant leur vie conjugale étaient religieusement conduites par leurs parents vers l’idole de Priape ; et, la tête couverte d’un voile, elles s’asseyaient sur la forme très saillante que présentait cette figure. Un certain contact suffisait sans doute pour rendre la cérémonie complète, assurer la fécondité
Saint Augustin dira  C’est une coutume considérée comme très honnête et très religieuse, dit saint Augustin, parmi les dames romaines, d’obliger les jeunes mariées de venir s’asseoir sur la masculinité monstrueuse et surabondante de Priape »
Le Phallus, recevait encore d’autres hommages. On se prosternait dévotement devant lui, on lui adressait des prières. « Parce que nous n’adressons point nos prières à Mutunus et à Tutunus, dit Arnobe, et que nous ne nous prosternons pas jusqu’à terre devant leurs idoles, ne semble-t-il pas, à vous entendre, que de grandes calamités vont fondre sur nous et que l’ordre de la nature en sera subverti? »

St Augustin d 'Hippone

Le phallus pouvait aussi etre porté en amulette c'etait alors un fétiche portatif, le Phallus  Il était appelé  fascinum, et était d’un usage très fréquent chez les Romains.
Ils ne connaissaient point de préservatif plus puissant contre les charmes, les malheurs et les regards funestes de l’envie. C’était ordinairement une petite figure du Phallus en ronde-bosse, en metal pecieux ou commun . On les pendait au cou des enfants et même ailleurs. On les plaçait sur la porte des maisons et des édifices publics : Les empereurs, en mettaient au-devant de leurs chars de triomphe d'apres Pline et les vestales, le venerait par des sacrifices à Rome,
On peut varier à l’infini les formes de ces amulettes ithyphalliques : les unes présentaient le Phallus combiné avec le mullos ou la figure du sexe féminin ,phallus simple,  muni de deux ailes et de deux pattes d’oiseaux, et quelquefois de sonnettes. En effet  il faut savoir que Priape tient souvent une sonnette à la main,D’autres amulettes ithyphalliques ont la forme de visage humain avec le nez en forme de phallus .

   


On trouve aussi des fascinum doubles et triples ou figurés par deux et trois branches partant du même centre. Les triples Phallus étaient fort en usage dans l’antiquité.
ON doit se rapeller que durant la fete des Pamylies en Égypte, Osiris figurait avec un triple Phallus, pour signifier la multiplication de sa faculté productive.
On retrouve aussi le phallus sur plusieurs monuments antiques, et aussi sur des poteries ustensiles, les meubles en général,et aussi comme panneau indicateur

Stamnos Ferrare Pompei Indiquant la route vers le Lupanar


Le Phallus, adhérant à une pierre appelée Terme en latin , à un tronc d’arbre façonné ou non en Hermès, recevait, avec le corps dont il faisait partie, chez les Romains, comme chez les Égyptiens et les Grecs, le nom de Priape.
On trouve dans le monde antique beaucoup de statues appelés Hermes  avec un phallus gravé  de Plus Mercure chez les romains peut être présenté sous le forme de Phallus levé
En effet le phallus represente sur une pierre ou Hermes ou terme   est signe de bonne chance et  présenté sur une borne doit préserver les voyageurs d’accidents, tout comme le Phallus, ajouté à un tronc d’arbre, devait détourner des champs voisins les accidents nuisibles aux récoltes.

Hermes ou Terme


Dans les villes, Priape avait des chapelles publiques, où les dévots, affligés de certaines maladies  venaient pendre des ex-voto, images naïves de la partie malade. Ces ex-voto étaient des tableaux peints ou des figures en cire, en bois et quelquefois en marbre

Respecté, dans les premiers temps de Rome  quand les moeurs conservaient encore leur simplicité antique, Mais par la suite  Priape devint enfin un objet de ridicule ; il fut la cible de plaisanteries, de sarcasmes de tous Les écrivains.dont  Horace se moquèrent de lui aisni que les peintres . Dans les Satires. on lui fait dire  « J’étais un tronc de figuier, bois fort inutile, lorsqu’un ouvrier, incertain s’il en ferait un banc ou un Priape, se décida enfin, et au lieu d’être un banc, je fus un dieu « On l’insultait jusque dans son sanctuaire, dont les murs offraient souvent des inscriptions très peu respectueuses pour la divinité, et des vers qui excitaient à ses dépens le rire des lecteurs

Priape Pompeï Priape Pompeï

Les écrivains du christianisme vinrent ensuite ajouter leurs ecrits et ainsi s'accumela le ridicule et le mépris sur cette divinité   Le culte de Priape  devant le Christianisme triomphant allait être anéanti  et, ses idoles et ses autels renversés

Les Fetes et Cultes


Et parmi ces cultes on trouve, le culte du Phallus et de Priape  Cette divinité y fut longtemps vénérée.C'est Clément d’Alexandrie qui nous apprend comment et par qui ce culte fut introduit chez les Romains.
« Ce furent des Corybantes qui, comme le dit Héraclite, apportèrent le culte du Phallus et de Bacchus en Italie. Ces Corybantes aussi nommés Cabires, annonçaient au peuple la mort des dieux Cabires. Ils s’étaient rendus coupables de deux fratricides, lorsqu’ils enlevèrent la cite (ou corbeille sacrée dans laquelle était placé le Phallus de Bacchus). Ils la transportèrent en Étrurie, où ils firent valoir cette belle marchandise ; et comme ils étaient chassés de leur pays, ils fixèrent leur demeure chez les Étrusques, prêchèrent leur vénérable doctrine, et recommandèrent à ces peuples d’adorer le Phallus et la corbeille sacrée »
L’époque de l’introduction de ce culte en Italie ne paraît pas remonter très haut. Les Romains ne connaissaient point, du temps de leurs rois, le culte de Vénus. Celui de Bacchus et de Priape devait y être également ignoré ; toutes les divinités grecques et orientales n’existaient point du temps de Numa.Donc ce culte est arrivé par le biais des Étrusques, avec toutes ses cérémonies et pratiques religieuses qui en dépendent.
Les Romains désignaient assez généralement Bacchus sous le nom de Liber ou de Pater liber, de même qu’ils donnaient souvent à Vénus le nom de Libera.
Les fêtes de ce dieu chez les Romains, étaient les Bacchanales et les Libéralia. La fête des Libérales avait lieu le 17 mars, six jours après l’époque où les Grecs célébraient en l’honneur du même dieu leurs Dionysiaques, et, trois jours avant celle où les Égyptiens fêtaient Osiris et son Phallus, dans la solennité des Pamylies.


les Libéralia.
Le Phallus figurait en bonne place durant les fêtes des Libérales. Les Romains nommèrent ce simulacre de la virilité Mutinus.
Pour  saint Augustin c’était un symbole indécent, que l’on vénérait, non en secret, mais très publiquement ; que l’on transportait pompeusement, pendant les Libérales, sur un char, dans les carrefours et dans les villes.
L'écrivain Varron, qui nous apprend qu’à Lavinium, la fête du dieu Liber Pater durait un mois, pendant lequel on se livrait à la joie, à la licence, à la débauche ; les chansons lascives, les discours les plus libres répondaient aux actions. Un char magnifique portait un énorme Phallus, et s’avançait lentement jusqu’au milieu de la place publique. Là, se faisait une station, et l’on voyait alors la mère de famille la plus respectable de la ville, venir placer une couronne de fleurs sur le phallus
et St Augustin de rajoute Ainsi, pour apaiser le dieu Liber, pour obtenir une récolte abondante, pour éloigner des champs les maléfices, une femme vénérable est obligée de faire en public ce qu’elle ne devrait pas permettre sur le théâtre à une prostituée ! »

Liber Pater


Quelques jours après, dans les derniers de mars et le 1er  avril, on célébrait la fête de Vénus ; et cette divinité était à Rome, comme en Grèce, en Syrie, en Égypte, associée au simulacre de la virilité.
Les dames romaines, pendant cette fête, montaient en cérémonie au mont Quirinal, où se trouvait la chapelle du Phallus, s’emparaient du phallus (cornaline gravée), et le portaient en procession jusqu’au temple de Vénus Érycine, situé hors de la porte Colline. sur un char triomphal . Au dessus flotte un génie ailée Le char trainé par des boucs et des taureaux est recouvert d'un dais soutenu aux 4 angles par une lance portée par 4 femmes à demi nue II est précédé par un groupe de femmes sonnant de la trompette. Plus avant, et en face du char, est une forme caractéristique du sexe féminin, représentant le Sinus veneris.
Arrivées dans le temple de la mère des amours, ces dames plaçaient elles-mêmes le Phallus dans le sein de Vénus aidés par .deux génies qui dirigent le Phallus  vers l'endroit qu’il doit occuper La cérémonie terminée, les dames romaines reconduisaient dévotement le Phallus dans sa chapelle, Par la suite  dans le voisinage l’empereur Héliogabale,  fit construire un batiment abritant  un sénat de femmes, chargées de décider sur des questions de galanteries et de débauches ; et ces assemblées se tenaient à l’occasion de la fête du Phallus
les  Bacchanales

Lemonier Les Bacchanales


Les fêtes d’automne, consacrées à Bacchus, étaient appelées Bacchanales ; elles duraient depuis le 23 jusqu’au 29 octobre. On y voyait à peu près toutes les cérémonies pratiquées par les Grecs dans leurs Dionysiaques.
Au tout debut  seules les femmes  y étaient admises par la suite les hommes y furent admis . Outre tous les excès du libertinage, il arrivait que l'on y  commette des assassinats, des empoisonnements. Les initiés formaient une grande portion de la population de Rome ; l’ordre public était menacé, aussi le sénat, l’an-186 le, abolit les Bacchanales.par l
e Senatus Consultum de Bacchanalibus Mais dans la suite,  elles reparurent avec une licence égale à celle des Dionysiaques de la Grèce.

 

Vienne  



Les Priapées
Les fêtes étaient nommées Priapées rappelaient, à certains égards, les Pamylies des Égyptiens et les Phallophories de Grecs. Plusieurs monuments antiques, ont des reliefs sculptés qui présentent les détails de ces fetes ou orgies
En général ce sont des femmes qui y figurent comme ministres de ce culte. L’une d’entre elles arrose le trait caractéristique de Priape, tandis que d’autres apportent pour offrandes des paniers pleins de fruits et des vases remplis de vin. Là sont des groupes de danseuses et de musiciennes, parmi lesquelles on en distingue une qui agite le siste égyptien. Les prêtresses sacrifient ensuite  un âne, victime consacrée à Priape.On offrait à ce Dieu, outre du miel et du lait, des branches de myrte,

Priape Ane Hestia Faites Attention aux Anes

symbole des amours fortunées. Les habitants des campagnes couvraient sa tête de roses au printemps, d’épis de blé en été, de pampre en automne et de branches d’olivier en hiver.

 

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