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Gribeauval Chevre Maquette Bruxelles



Gribeauval Chevre Maquette  Bruxelles
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Article tiré de ce site  1  et 2
Depuis l’Antiquité, les chèvres sont utilisées pour soulever des charges imposantes. Très fréquemment employée dans la construction de bâtiments, la chèvre est aussi un moyen de levage essentiel pour l’artillerie. En effet, cet engin permet d’effectuer plus aisément les manœuvres dites « de force ». Poser ou déposer un canon de siège de son affût, soulever un mortier pour le placer sur son camion de transport, charger des canons sur les bateaux, tant de manœuvres où la force humaine ne suffit pas.

La chevre fait partie du système Gribeauval
Mais pour comprendre le système Gribeauval il faut faire une petit retour en arriere
Lors de la Guerre de Sept Ans (1756-1763), l’artillerie française, puissante mais peu mobile, n’a pas été en mesure de rivaliser avec celles des autres états européens. Le développement et l’organisation d’une nouvelle artillerie est donc confié au général de Gribeauval (1715-1789).

De 1764 à sa mort, Gribeauval réforme l’artillerie française en concevant le premier système d’arme complet, comprenant l’armement (canon, obusier et mortier), mais aussi les matériels d’accompagnement (chariot, caisson à munitions, chèvre, etc.). Gribeauval organise l’artillerie en quatre services distincts : campagne, siège, place et côte. Chaque service répond à un besoin précis, avec des armes et outils adaptés à la situation. Le système Gribeauval se distingue également par la recherche d’une qualité de fabrication des matériels selon des conceptions industrielles : dimensionnements détaillés, plans et standardisation des pièces composantes.
Cette artillerie de conception nouvelle sera l’un des gages de victoires des guerres de la Révolution et de l’Empire.

 


 

Revenons à nos moutons ou plutot à notre chèvre
Le système Gribeauval prévoit 2 types de chèvres ; les chèvres brisées pour la campagne et qui peuvent être démontées, et les chèvres ordinaires pour les places qui restent toujours assemblées.
Formée par trois pieds qui lui confèrent une bonne assise sur le sol, la chèvre permet de soulever des bouches à feu grâce à une corde coulissant dans une poulie et s’enroulant autour d’un treuil que les servants tournent au moyen de leviers. Ce mécanisme, simple dans sa conception, permet de soulever toutes les pièces d’artillerie en service, y compris les plus lourdes comme le canon de 24 livres. Lors des manœuvres, selon la masse à soulever, entre 8 et 20 hommes sont nécessaires pour l’actionner. Ce moyen de levage est donc présent dans les places et les arsenaux, ou lors des sièges, là où le service requiert l’utilisation de lourdes bouches à feu. Elle est aussi utile, sous une forme différente et plus légère, dans le service de campagne. Tout au long du 19e siècle, la chèvre reste un outil indispensable aux services de l’artillerie, elle n’évolue que peu dans sa forme générale mais abandonne la corde pour les chaines et le bois pour le fer.

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Chèvre Modèle  1840


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