https://www.traditionrolex.com/43

Impression issue de Maquetland.com Le monde de la maquette | http://www.maquetland.com/article-phototheque/329-berliet-cba-tours


Berliet CBA Tours



 

 

 

Le Berliet CBA.
English Version
Merci à Jean Marie Brams pour les photographies

 


 

Introduction
Les transports automobiles sont nés pendant la Grande Guerre De 170 véhicules automobiles en 1914 ils sont devenus en 1918 l'un des moyens essentiels de la guerre.
Des le début de la guerre les 1 et 2 septembre 1914 voit l’évacuation programmée de Reims dirigée par le capitaine Doumenc
Des expériences sont poursuivent et elles arrivent toutes à la même conclusions
Il faut disposer à temps des véhicules nécessaires et d'avoir la maîtrise totale de la route. Peu à peu, grâce au renforcement de notre parc automobile (montée en puissance de l’ industrie de guerre et les commandes à l'étranger ), une doctrine d'ensemble se précise
Mise en place d’une réserve à la disposition du commandant en chef. Cette réserve est organisée en section de 25 véhicules regroupés en groupes de 4 sections plus un atelier de réparations eux-mêmes formant des groupements de 5 ou 6 groupes.
Un groupement de 600 véhicules pouvait embarquer une brigade.
Le 1er groupement est créé en avril 1915; il y en avait 5 à la fin de 1915, 13 en 1916 et 25 en juillet 1918

Les Vehicules Berliet

 


Dans l'histoire du poids lourd la marque Berliet occupe une place importante pour la France. Les véhicules de cette marque ont été souvent l'épine dorsale de l'armée française durant des décennies. Dans ce photoscope je vais vous présenter l'historique du Berliet CBA qui fut utilisé par l'armée française entre 1913 et 1918.
Mais avant tout voyons le père de ces engins

Marius Berliet (1866 1949)

 

 

Marius Berliet (1866 1949)


Il est né à Lyon, dans le quartier la Croix Rousse. Son père est un modeste commerçant
(atelier de tissu pour coiffes de chapeau )
A 15 ans, Marius travaille avec son père mais le démon de la mécanique le poursuit et il fréquente les cours du soir à la Société d'Enseignement Professionnel du Rhône.
Son diplôme en poche il une machine à enrouler les rubans et en 1894 il construit son premier moteur suivent en 1895 de sa première voiture
Son activité se développe et en 1902, il acquiert les usines Audibert et Lavirotte (5000 m2) qui seront l’embryon de l'usine Berliet de Monplaisir.
En 1905 il perce aux USA grâce à la vente de licence de production à l'Alco (American Locomotive Company) La locomotive chasse buffle fabriquée par l'Alco devient l'emblème de la marque Berliet. 
L'exportation représente alors 50 % des ventes en 1912.
La guerre arrive les usines de Monplaisir fabriquent 6000 obus par jour, puis des camions (40 CBA par jour en 1916) et des chars Renault (1050 en 1918).
En 1916  il s’implante à Vénissieux – Saint-Priest  
La Paix revient il faut se recycler dans la production civile   En 1921  dépôt de bilan
mais il remonte la pente et fait le choix du moteur diesel  et en 1930, après un séries de raids sahariens  entre 1926 et1932 il abandonne la construction de voiture pour s’orienter  vers la fabrication exclusive de poids lourds.
Pendant la seconde guerre mondiale, Berliet travaille pour l’occupant ce qui lui vaut des déboires en 1945 . il sort blanchi et en 1949  l'entreprise est rendue à ses propriétaires
Marius Berliet de le verra pas car il meurt en début 1949
Son avant dernier fils Paul lui succède en 1950 et il dirige la société avec le Président d'Automobiles Marius Berliet, Emile Parfait.  
Berliet porte ses efforts à l'exportation en Europe et au développement d'une politique d'industrialisation dans les pays en voie de développement En 1975, l’entreprise compte un effectif de 24 000 personnes. Mais l’Etat décide du rattachement de Berliet à la Régie Renault. Et en 1978, Berliet devient Renault V.I. après absorption de Saviem. En 1980 disparaissent les marques Berliet et Saviem au profit de la marque Renault.

 

Historique

La marque de Vénissieux commence à s'intéresser aux véhicules militaires qu'en 1900 six pour être précis en effet à cette date elles ne participent au grand concours ouvert par l'armée française pour la motorisation et obtiennent une deuxième place ainsi qu'une commande de camions de type M de 3,5 T de charge utile. Mais les poids lourds du début du siècle tiennent plus de la charrette à moteur que du poids lourd digne de ce nom.
Ce véhicule ne va d'ailleurs servir qu’à l'intérieur des places fortes et à l'aéronautique. Mais rapidement Berliet décide de perfectionner ses modèles et construits des véhicules de plus en plus robustes.
En 1909 il est premier au classement et met au point différent types de poids lourd. Ils ont tous un points communs ils sont motorisés par un seul type de moteur 4 cylindres verticaux. Les quatre modèles qu'ils présentent se déclinent  en deux versions
2 modèles sont des museaux aplatis avec le moteur sous le siège du conducteur et les 2 autres sont des museaux longs avec la disposition classique capot moteur à l’avant.
En juillet 1913 Berliet met sur le marché son CBA. Ce véhicule est une véritable bête de somme avec un châssis et un moteur à toute épreuve. Bien que limité à 3,5 T il peut charger 5 t en PTAC et peut aller jusqu'à 10 t en PTRA avec une remorque.
Berliet passe alors un contrat avec l'armée française qui prévoit que tout produit sortant de son usine doit être affecté à l'armée française
D'ailleurs le grand parc automobile de Vincennes installe une annexe dans les usines Berliet à Vénissieux Le CBA va être produit en grande quantité à la cadence mensuelle de 1000 véhicules ,la grande majorité sort des usines avec une caisse militaire bâchée à ridelles avec le logo Berliet écrit en gros au-dessus mais d'autres versions seront produites notamment la version ambulance
Ils seront présents sur tous les fronts notamment la Voie Sacrée
La voie Sacrée

 

Borne voie Sacrée


La bataille de Verdun mis en lumière la nécessité de pouvoir acheminer sur le front renforts, munitions, matériels et d'évacuer les troupes relevées et les blessés.
Aucune autre possibilité  hormis la ligne d'intérêt local à voie étroite,et métrique reliant Bar à Verdun  
De plus le débit ne pouvait excéder 800 tonnes par jour alors qu'il fallait une capacité de transport au moins dix fois supérieure.
Les lignes classiques étaient coupées  Il restait donc la route
Le 19 février, devant les menaces l'État-major général, confié au capitaine  Doumenc  une mission et créé le lendemain la Commission régulière Automobile qui est charger de d’amener 2.000 tonnes 15 à 20.000 hommes par jour à Verdun
Des règles très strictes sont établies
circulation réservée exclusivement aux militaires
Tout véhicule en panne, non remorquable, devait être poussé au fossé
L’itinéraire est divisée en 6 cantons  
Son rôle assurer le transit à tout prix de la région de  Revigny, Bar-le-Duc et Baudonvillers
La route a un itinéraire de  75 kilomètres jusqu'au carrefour de Moulin Brûlé

 

 

Cne Doumenc  1880 1948

.
La Commission régulatrice était prête à fonctionner dès le 22 février sous le commandement du commandant Girard assisté du capitaine Doumenc de 19 officiers, et 250 sous-officiers et soldats plus 1200 territoriaux
Des carrières  sont ouvertes le long de l’itinéraire pour réparer la chaussée. Pendant la bataille de Verdun, 51 groupes  soient plus de 9.000 véhicules, dont 6.000 roulaient sans cesse (1 toutes les 14 secondes ) transportèrent par semaine 90.000 hommes, 50.000 tonnes de matériel en couvrant au total 1 million de kilomètres.
En juin 1916, le trafic mensuel a dépassé 500.000 tonnes et 400.000 hommes Deux millions de tonnes furent ainsi transportés pendant la bataille de Verdun 700.000 tonnes de calcaire furent rependus sur la chaussée
Le 15 janvier 1917, sa tâche accomplie, la Commission Régulatrice fut dissoute.
Mais la légende était née car en 1916 Maurice Barres la baptisa en avril Voie sacrée Elle fut officiellement inaugurée le 21 août 1922 par Raymond Poincaré et classée route nationale le 30 décembre 1923. Aujourd'hui des bornes jalonnent la Voie Sacrée pour rappeler le sacrifice des hommes qui ont œuvré sur la route ou qui y sont passer pour aller le plus souvent à la Mort

Caracteristiques
Type CBA
Poids à Vide 3.5T
PTAC 5T
PTRA 10 T
Moteur 4 cylindres verticaux type Z
Puissance 25 CV
BAV M3 4 vitesse Av et 1 Ar
Tramsission par chaine
Vitesse 25 kms

 

 

 

 

Voir Aussi See also
Berliet CBA Meaux
Berliet CBA Tours 

 

 

 

 

 

 

The Berliet CBA.

Introduction
The motor transport were born during the Great War with 170 vehicles in 1914  but in 1918 they becameone of the essential means of war.
The war began and  on  September 1st  and 2nd  1914 sees the planned evacuation of Reims led by Captain Doumenc
Experiments are continuing and they all arrive at the same conclusions
It requires time and vehicles needed to have full control over the road. Gradually, through the strengthening of our fleet (rise of the war industry and orders from abroad), a doctrine as a whole becomes clear
Establishment of a reserve available to the commander in chief. This reserve is held in section 25 vehicles clustered in groups of 4 sections plus a repair shop themselves forming groups of 5 or 6 groups.
A group of 600 vehicles could board a brigade.
The 1st group was created in April 1915, there were 5 to the end of 1915, 13 in 1916 and 25 in July 1918

Vehicles Berliet

 


In the history  Berliet occupies an important place for France. Vehicles of that mark were often the backbone of the French army for decades. In this walkaround I will present the history of Berliet CBA which was used by the French army between 1913 and 1918.
But above the life of the father of these trucks

Marius Berliet 1866 1949

 

 


He was born in Lyon, in the district the Croix Rousse. His father is a modest shopkeeper  (workshop of cloth for shrouds hat)
In 15 years, Marius has worked with his father but the demon of the mechanical continues and he attends evening classes at the Society of Professional Teaching Rhone.
His graduation is a winding machine ribbons and in 1894 he built his first engineand in 1895  its first car
Its activity is growing and in 1902, he acquired the factories and Lavirotte Audibert (5000 m2) to be the embryo of the factory  of Monplaisir.
In 1905 it bore the USA through the sale of production license to Alco (American Locomotive Company) The locomotive hunting buffalo manufactured by Alco becomes the emblem of the Berliet factory.
The export represents 50% of sales in 1912.
The war reaches plants manufacture Monplaisir 6000 shells a day and trucks (40 CBA per day in 1916) and tanks Renault (1050 to 1918).
In 1916 he became established in Vénissieux - Saint-Priest
Peace must be returned to retrain in civilian production and he arrive in in 1921 at the bankruptcy
but it goes up  and he make  the choice of diesel and in 1930, after a series of raids Saharan between 1926 et1932 it abandon  the construction of car towards the exclusive manufacture of trucks.
During the WW2, Berliet works for the occupant which earned him setbacks in 1945. it sort laundered and in 1949 the company is returned to its owners
Marius Berliet don't see it because he died in early 1949
His penultimate Paul son succeeds him in 1950 and he runs the company with the President of Automobiles Marius Berliet, Emile Parfait.
Berliet bears its efforts to export to Europe and development of a policy of industrialization in developing countries
In 1975, the company has a staff of 24 000 workers. But the state decides Berliet connecting to the Regie Renault. And in 1978, Renault VI becomes
after absorption of Berliet and  Saviem. In 1980 marks disappear at the benefit of the Renault Trucks.
History
The  Vénissieux
mark begins to focus on military vehicles in 1906  to be precise in effect to this date they participate in big competitions opened by the French army for the engine and get a second place and a command Truck-type M 3.5 T payload.
But heavyweights beginning of the century take over the cart motor as the heavyweight worthy of the name.
This vehicle does indeed serve as the interior strongholds and aeronautics. But Berliet quickly decided to improve its models and built vehicles increasingly robust.
In 1909 it is the first at the competition  and he develop different types of heavyweight. They all have points in common they are powered by a single engine  4-cylinder vertical engine. The four models they present are available in two versions
2 models are  flat muzzles  with the engine under the driver's seat and the other 2 are long muzzles  available with conventional engine cowling in front.
In July 1913 Berliet put on the market's CBA. This vehicle is a true beast of burden with a chassis and an engine at any event. Tthough  he was an only 3.5 T he may load 5 t payload and can trackted 10 tons  with a trailer.
Berliet then passes a contract with the French army which provides that any product of his factory must be assigned to the French army
The Grand parc automobilede Vincennes installs an annex in factories Berliet in Vénissieux The CBA will be produced in large quantities at the monthly rate of 1000 vehicles, the vast majority fate of factories with a military tent in cash stakes with the logo Berliet written roughly above but other versions will be produced including the ambulance
They will be present on all fronts including the Voie Sacree
Voie Sacrée Sacred Road

 

 

 
The battle of Verdun highlighted the need to be able to deliver on the front reinforcements, ammunition, equipment and evacuate troops reported and the injured.
No other option except the line of local interest tractors and metric connecting Bar le duc  in Verdun
In addition, the flow could not exceed 800 tonnes per day when he had a carrying capacity of at least ten times higher.
The classic lines were cut He therefore remained road
On 19 February, the threats to the State General Staff entrusted the captain Doumenc a mission  and the next day and created the Commission régulation Automobile which is responsible for bringing 2,000 tons and 15000 at 20,000 men per day in Verdun
The rules are very strict set
Traffic reserved exclusively for military
 vehicle breakdown, not towed, should be pushedon the hole
The route is divided into cantons 6
Its role in ensuring the transit all costs of Revigny the region, Bar-le-Duc and Baudonvillers
The road has a route of 75 km to the crossroads of Moulin Brûlé.

 

 

Captain Doumenc (1880 1948 )


The Regulatory Commission was ready to run from February 22nd  under the command of Commandant Girard with Captain Doumenc 19 officers and 250 non-commissioned officers and 1,200 territorial soldiers
Some careers are open along the route to repair the road. During the battle of Verdun, 51 groups are more than 9,000 vehicles, including 6,000 rolled steadily (1 every 14 seconds) per week carried 90,000 men, 50,000 tons of material covering a total of 1 million kilometers.
In June 1916, monthly traffic has exceeded 500,000 tons and 400,000 men Two million tons were transported together during the battle of Verdun 700,000 tons of limestone were re hanged on the road
On 15 January 1917, his task accomplished, the Commission Régulatrice was dissolved.
But the legend was born in 1916 in Maurice Barres named in April the road sacred road and she wasofficially inaugurated on August 21st  1922 by Raymond Poincaré and classified national highway on December 30 1923. Today terminals along the Via Sacra to recall the sacrifice of men who have worked on the road or who are pretending to go more often to Death
Technical data

 

Type CBA
Weigth (empty )3.5T
Weigth (Full ) 5T
With a trailor 10 T
Engine 4 vertical Cylinders in pairs Type Z
Power 25 HP
Gear Box M3 4 forward an 1 reverse
Speed 25 kms/h

 

 

 

 

 

 

 

 
 

https://www.traditionrolex.com/43