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Le M53 SPH a été développé via des composants venant des chars M46 et M47 Patton existants durant la guerre froide. Le M53, avec son canon principal de 155 mm, fournissait un appui-feu à longue portée aux positions alliées et comme il était automteur il peut suivre le rythme des formations mécanisées et de fournir des appuis feu là où cel est nécessaire
LMe SPH a été adopté en 1952 et a continué à servir avec l'armée des États-Unis et le USMCM Il a été construit Pacific Car and Foundry Company En effet en 1950-1951, Pacific Car & Foundry obtint des contrats pour développer le nouveau char automoteur autour d'un canon de 155 mm, permettant ainsi son remplacement par l'obusier de 200 mm avec un minimum de travaux. Il fut désigné T97, le deuxième T108, mais tous deux utilisaient des composants des chars moyens M46 et M47. Le premier exemplaire sortit des chaînes de production en août 1952. Le second en 1953, mais la production des deux véhicules prit fin en avril 1955. Le T97 fut standardisé en canon automoteur de 155 mm M53, le T108 en obusier automoteur de 8 pouces M55. Cependant, la production a été arrêtée en 1956 et son utilisation a été maintenue au Vietnam par l'USMC jusqu'en 1969 environ, puis pendant de nombreuses années avec des pays de l'OTAN comme la Belgique et la Turquie.
L US Army va afficher sa toute puissance en matière de engins mécanisés pendant la Seconde Guerre mondiale nottament dans le domaine de l'artillerie automotrice . Elle a développé à partir de châssis existants pour soutenir les unités sur le terrain une serie d'engins rapidement développée sur des châssis existants, tels que les chars légers M3 et moyens M4, ou le Chaffee en 1945.
Des véhicules tels que l'e M 7 de 105 mm plus connu sous son nom britannique « Priest furent construits massivement et très tôt sur le châssis du char moyen M3 (Lee/Grant).
Cependant, ils étaient toujours équipés d'un canon relativement léger par rapport à leur taille . Aussi cela conduisit plus tard au développement de canons et d'obusiers plus lourds montés sur des plateformes renforcées, comme les M12 et M40 équipés de canons de 155 mm, les M41 et M44 avec leurs versions obusiers, tandis que les canons de 105 mm étaient encore portés par l'affût motorisé d'obusier M37 en 1945, puis les M52 et M108 dans les années 1950.
Contrairement à la série de chars de combat M46/M47, le M53 a vu ses Intérieurs réarrangés pour créer de l'espace pour l'ajout d'une superstructure de tourelle
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Le châssis du char moyen M46/M47 fut conservé, mais entièrement modifié intérieurement pour inverser la position du groupe motopropulseur et placer l'artillerie principale, dans une tourelle sur mesure, à l'arrière.
Le moteur et la transmission M53, installés à l'avant, offraient également des avantages en matière de protection à l'équipage. L'espace moteur occupait la majeure partie du nez du véhicule, et il ne restait plus de place pour le conducteur. Par conséquent, les ingénieurs optèrent pour une solution radicale et inhabituelle : tout l'équipage était assis dans la tourelle, y compris le conducteur. Ce dernier fut donc relocalisé à l'avant gauche de la superstructure carrée de la tourelle. Cependant, pour lui permettre de voir la route au cas où le véhicule serait en mouvement pendant que la tourelle se déplaçait, il fut choisi de le placer sur un siège pivotant, grâce à l'utilisation d'un rotor électrique entraîné par un dispositif gyroscopique. Cela lui permettait de toujours rester face à la route, quelle que soit la position de la tourelle.
Ce système étonnant était identique sur le M55. L'équipage complet était composé de six personnes : conducteur, chef de char, tireur et pourvoyeurs de munitions. Pour stabiliser le véhicule pendant le tir, une grande bêche dentée, repliée à l'arrière lors des déplacements, était déployée dans le sol.
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La tourelle était équipée d'un canon principal de 155 mm M46, accouplé à un affût M86. La taille des munitions ne permettait d'emporter que 20 projectiles. Au sommet, une mitrailleuse lourde Browning M2HB de calibre .50 était installée sur un rail autour de la coupole du commandant, à droite du toit. Elle était approvisionner avec 900 cartouches.
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Le canon principal M46 était dérivé du canon de 155 mm M1 « Long Tom » de la Seconde Guerre mondiale, également monté sur le M40.
L'accès à la tourelle se faisait par une porte rectangulaire sur le côté droit et des trappes de toit. Cependant, ce canon automoteur/automoteur avait une rotation en azimut très limitée en raison de sa conception, de seulement 30 degrés vers la droite ou la gauche. en site il pouvait aller de +65 à-5° entraîné par un système hydraulique avec secours manuel, Grâce à cela, il pouvait tirer à 22 kms, avec une V°de 853 m/s à la sortie du tube. Le canon n avait pas frein de bouche
Il pouvait tirer des obus HE, APBC, fumigènes et d 'entrainement Des tests ont été effectués avec l'obus AP M112 sur une plaque de RHA à 30° qui a été pénétréer de 160 mm à 152 mm à 914 m.
Protection
Le blindage était fait d'acier laminé homogène, assemblé par soudure. Il offrait une excellente protection intégrale contre les tirs d'armes légères et les éclats d'obus. L'avant de la caisse était arrondi, abritant les pignons de transmission et de transmission finale.
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Le capot moteur, situé au-dessus, était divisé en deux parties longitudinales, sur environ la moitié de la longueur totale de la caisse, avec un échappement de chaque côté, et le compartiment de combat à l'arrière. Un anneau soutenait la grande tourelle carrée, aux faces planes, verticales et horizontales. Le toit était plat, avec des côtés inclinés et un arrière carré. Le tube du canon de 155 mm était dépourvu de tout dispositif anti-recul et les trappes supérieures et inférieures à l'arrière étaient simplement ouvertes pour faciliter le contournement du canon.
Comme il etait le premier SPH SPG protégé NBC de l'armée américaine, elles devaient rester fermées au combat.
Groupe motopropulseur
La puissance provenait d'un moteur à essence Continental AV-1790-5B 12 cylindres. Sa puissance était de 810 ch. Il était couplé à une transmission General Electric CD-850-4, avec deux vitesses avant et une marche arrière. Sur la M53, un système de transmission à levier oscillant était prévu pour le conducteur, puis modifié et standardisé.
La vitesse de pointe à plat était de 56 km/h pour une autonomie de 240 km. Comme sur les M46 et M47 qui furent améliorées, la M53 le fut également Le plus marquant était le passage au moteur Continental AV-1790-7B, à la transmission CD-850-4B et au
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volant pour le conducteur. Le train de roulement de base comportait sept roues doubles de chaque côté, sans roue folle arrière, remplacées par un septième galet La liaison des chenilles adoptait un aspect « affaissé », et la chenille supérieure était soutenue par trois galets de renvoi de chaque côté du véhicule, inégalement espacés.
Service actif
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Le M53 (à gauche) et le M55 (à droite) furent déployés côte à côte pour des essais comparatifs. Remarquez la différence de canon. Les différents supports de déplacement de la bouche, partiellement repliés, sont visibles à l'avant, ainsi que l'agencement interne, notamment les compartiments de munitions prêtes à l'emploi. |
Du point de vue de la conception, les M53 et M55 étaient presque identiques extérieurement, Mais suite à le système d arme le rangement de munitions imposant un aménagement intérieur très différent.
En 1956, la conversion du châssis du M53 en M55 a commencé en 1956, le M55 étant davantage utilisé sur le terrain. Cette conversion est devenue la norme pour toute la flotte de M53, à l'exception de quelques-uns.
Alors que le M53 fut peu utilisé aux États-Unis et ne participa jamais à la guerre de Corée, l'USMC le conserva. L'armée américaine déploya le M55 au Vietnam, mais il fut rapidement remplacé par l'obusier automoteur M110 de 8 pouces, beaucoup plus léger. Les M55 furent néanmoins toujours utilisés avec succès par l'USMC au Vietnam, remplacés à leur tour par le M110.
L'OTAN s'y intéressa rapidement, et les armées belge, turque et ouest-allemande reçurent également le M55 SPH. Les M55 furent utilisés au Vietnam, mais furent retirés du service dans les années 1960. L'armée belge conserva son M55 actif jusque dans les années 1970
Le M55 SPHL'obusier automoteur M55 était très similaire, tant par sa conception que par ses fonctions, au SPH M53, mais s'articulait autour de l'obusier M47 de 203,2 mm, avec une réserve de munitions limitée.
La production fut également confiée à Pacific Car & Foundry jusqu'en 1956. Les systèmes du M53 furent ensuite mis à niveau selon la nouvelle norme M55.
La protection était de 25 mm d'épaisseur au maximum et l'obusier M47 de 203 mm avait une portée de 17 000 mètres, qui assurait une certaine immunité au Vitnamt loin des tirs ennemis, du moins jusqu'au transfert de canons automoteurs soviétiques plus performants à l'ANV.
La cadence de tir était cependant limitée à un coup toutes les deux minutes voire 2 et à l'emport de dix coups, Cette pénurie limita immédiatement sa valeur tactique. Le groupe motopropulseur était le même, utilisant le moteur à essence Continental AV-1790-5B 12 cylindres de 810 ch du M46 Patton, couplé à la transmission Allison CD-850-4. Lourd, il pouvait atteindre 48 km/h sur plat et parcourir 257 km. La production tardive était équipée du moteur AV-1790-7B et de la transmission CD-850-4B de la M47 tardive, ainsi que d'un volant pour le conducteur.
États-Unis : 550 en service en 1956, retirés à partir de 1969
Allemagne de l'Ouest : environ 50 ans, retraité dans les années 1960
Belgique : 50 ans, retraité dans les années 1970
Turquie : Inconnu, remplacé dans les années 1960.
Il faut noter aussi comme utilisateurs Grece, Italie et Espagne
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