1600 Gendarme XVIe Florence Museo Stibbert
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L’armure au centre est une demi?armure de cavalier noble de la fin du XVI? siècle, très vraisemblablement pour un gentilhomme servant à cheval gendarme ou noble, et non une armure d’infanterie.
Type et datation
La présence d'un Plastron, dossière, grands tassets articulés mais l'absence totale de cuissots et de solerets indiquent une armure pensée pour être portée à cheval, les jambes étant laissées quasi nues comme sur de nombreuses représentations de gentilshommes cavaliers vers 1580–1600.
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Le casque fermé à crête, la forme des épaulières et le décor gravé en rinceaux serrés renvoient clairement au vocabulaire stylistique de la fin Renaissance Italie St Empire Romain Germanique, plutôt qu’aux armures plus sobres et géométriques du milieu du XVII? siècle.
Fonction et statut
La riche gravure sur tout le torse et les tassets, associée au port d’un collier en forme de croix (probable ordre de chevalerie), marque une armure de haute qualité pour un personnage de rang élevé, utilisable à la fois en campagne et en parade montée.La silhouette compacte, le large colletin rigide et les brassards enveloppants conviennent à un cavalier maniant surtout l’épée et éventuellement les pistolets, typique des derniers gendarmes / reîtres de la fin du XVI? siècle.
Il est armé d'une épée longue / d’estoc de cavalerie de la fin du XVI?–début XVII? siècle, et non une masse d’armes ou une rapière.
Forme générale
Lame droite, relativement étroite et apparemment à double tranchant, adaptée à la fois aux coups de taille et surtout d’estoc contre les failles de l’armure, typique des épées longues de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance.
Sa Garde droite assez simple et poignée rectiligne, sans grands anneaux de coquille ni garde en panier, ce qui l’éloigne du type rapière civil plus tardif et la rapproche d’une épée militaire.
Fonction probable
Arme de cavalier lourd ou de gentilhomme à cheval, capable d’être maniée à une main (en selle, avec bouclier ou pistolet) mais avec une longueur suffisante pour l’estoc et la portée, dans la famille des épées dites « à une main et demie » ou longues de la Renaissance. Elle est destinée au combat plutôt qu’à la pure parade, même si la monture peut être décorée en accord avec la richesse del 'armure.
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