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1450 Milice communale demi Armure Museo Stibbert Florence



 

1450 Milice communale  demi Armure Museo Stibbert Florence
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Voir aussi See Also
1450 Milice communale demi Armure Museo Stibbert Florence
1450 Milice communale demi Armure Museo Stibbert Florence

1550 Tchequie Pavois Invalides
Bohême 1350 Pavois Paris Cluny
Bohême 1350 Pavois Paris Cluny
1500 Rondaches Italie Florence Museo Stibbert
1500 Rondache Renaissance Republica San Marino
1450 Barbute Italie Bruxelles
1500 Salade Milan Salade Domenico Negroni London Tower
1450 Salades Venise Palais Doges
1400 Roncola Serpe Ravenne Museo Nazionale

 

 

Historique Voir ICI
History Click HERE

Nous avons ici une demi-armure italienne du XVIe siècle,
Ce type de demi-armure représente l'armure pratique utilisée par l'infanterie et la milice à Florence et dans le centre-nord de l'Italie au milieu du XVIe siècle, et non une armure de chevalier de haut rang.
Mais pourquoi demi-armure ?
La « demi-armure » désigne une armure protégeant le torse, les épaules, les bras et le haut des jambes par des plaques, tandis que les cuisses, le bas des jambes et les pieds sont protégés par une cotte de mailles ou légèrement. Elle offrait un compromis entre coût, poids et protection, convenant aux fantassins, à la milice civile et parfois à la cavalerie légère, plutôt qu'aux hommes d'armes lourdement protégés.
Dans le contexte de Florence vers1550   la ville était sous domination ducale des Médicis et disposait d'une garde permanente et d'une milice civile, recrutant des hommes dans la ville et le contado pour la garnison et le service sur le terrain.
Les armuriers de Toscane, et plus particulièrement de Lombardie, fournissaient des éléments d'armure standardisés – cuirasses, harnais de bras, tassettes – pouvant être distribués en grande quantité aux troupes.
Ces armures, souvent d'une finition assez simple, étaient parfois mélangées à d'anciennes cottes de mailles.
On a donc une transition entre l'équipement individuel de la fin du Moyen Âge et un approvisionnement étatique plus centralisé.
Caractéristiques des demi-armures italiennes du milieu du XVIe siècle
Elles présentent généralement les caractéristiques suivantes :
Une cuirasse relativement courte, parfois ornée de cannelures ou de crêtes discrètes, portée par-dessus une jupe de mailles ou un fauld.
Des protections complètes pour les bras et des tassettes,
Protection minimaliste pour les jambes et généralement sans sabatons. Le bas des jambes était souvent couvert uniquement par des chausses et des chaussettes de mailles.
Les casques sonbt selon la période ou la mode de type salade, bourguignon ou casque fermé, selon la période 
Pour l'infanterie et la milice, les modèles étaient généralement robustes mais peu ornementés. Ces caractéristiques reflètent l'évolution des réalités du champ de bataille 
Les piques, les armes à feu et l'artillerie ont favorisé une meilleure protection des zones vitales par des plaques épaisses, tandis que les zones moins cruciales ont été sacrifiées afin de limiter le poids et le coût.

Ellle est equipée d'un pavois d'infanterie replique datant de la Renaissance
Armure
La cuirasse, avec ses cannelures rayonnantes et saillantes, et le casque arrondi relativement simple, relèvent stylistiquement des armures d'Italie du Nord de la fin du XVIe siècle, plutôt que de celles utilisées par les milices du milieu du XVe siècle.
Les bras articulés, les gantelets et la cotte de mailles sur le bord inférieur correspondent à une « demi-armure » composite, assemblée pour l'exposition à partir de pièces d'époque, plutôt qu'à un harnois unique
Pavois et épée
Le grand  pavois légèrement incurvé, qui mesure 1 m de haut  et il est un pavois d'infanterie, principalement utilisé par les arbalétriers et les lanciers de la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne.


Sa peinture fortement érodée et sa forme simple suggèrent qu'il s'agissait d'une pièce fonctionnelle de campagne ou de garnison ayant perdu son décor d'origine, plutôt que d'un bouclier de parade.
Cette piece de collection est un mannequin qui a recut diverses pièces soigneusement sélectionnées  pour representer un fantassin italien lambda plutôt qu'un individu précis.
Milice communale italienne à la Renaissance
La milice communale (ou milizia cittadina) définit les forces levées par les villes-États italiens  comme celles de Florence, Venise, Milan, Sienne, Gênes, Bologne,
Elle est l' héritière des milices urbaines médiévales, mais se transforme profondément à l’époque de la Renaissance (XIVe-XVIe siècles).
Au Moyen Âge entre le XIIe et leXIVe on trouve dans ces villes une milice civique  ou chaque citoyen libre doit servir en cas de guerre.
Elle est  organisée parr quartiers, guildes, corporations et son equipement  dépend des moyens . Elle est quipée d' armes d’hast, arbalètes, épées, boucliers.
Au XVe siècle on assister à une professionnalisation car désormais les villes italiennes préfèrent l'employeur des condottières (mercenaires) mais la milice communale ne disparaît pas  et elle se transforme: en  une force de défense locale et de garde urbaine. Mais au XVI? siècle une restructuration militaire se dessine  et certaines villes réactivent ou modernisent des milices citoyennes afin deréduire
la dépendance aux mercenaires
renforcer les garnisons,
défendre les murailles modernisées où vont apparaitre des fortifications  dirtes à l'italienne
Composition de la milice communale
La milice n’est pas une troupe d’élite, mais une force civique organisée.
Elle possède diverses formations 

 


Les Piquiers qui sont remplacés après 1500 par des Hallebardiers
Les  Arquebusiers de plus en plus nombreux après 1520
Cavalerie légère C'est une rareté  Elle sert pour les patrouilles et le transport de message

 


Origine sociale
On y trouve  des Artisans Bourgeois Membres de corporations Petits notables Jeunes des quartiers
Les riches citoyens peuvent servir comme cavaliers car ils peuvent s'equjiper d' une armure et d'un armement de meilleure qualité.
 Armement typique (XVe–XVI? siècle)
Infanterie : Pièces d'armure partielles (brigandines, jaquettes de fer, morions, cabassets)
Piques (4 à 6 m)
Hallebardes, vouges, pertuisanes
Arquebuses (avec fourquin)
Arbalètes dans certains centres (Gênes très réputée)
Cavalerie municipale  elle est peu impoortante
elle est equipée de  Bourguinottes, morions, cuirasses  trois quart  Petites lances, épées, rondaches
Organisation
Chaque cité possède sa structure propre, mais on retrouve :
La Compagnie ou « bandiera » Unité de base, quelques dizaines à quelques centaines d'hommes.
Capitano di popolo (ou Capitano di milizia) Chef militaire de la commune.
Officiers subalternes  caporaux, alfiers (porte-étendards)
Instructeurs parfois anciens mercenaires
Entraînement Variable selon la ville : Certaines villes (Florence, Venise) imposent des exercices réguliers. D’autres ne mobilisent qu’en urgence.
 Exemples célèbres
Florence (XVIe siècle) Sous les Médicis, organisation d'une milice territoriale par quartiers (Ordinanza, puis Bande Nere sous Giovanni dalle Bande Nere — mais ce sont des mercenaires élites issues du système florentin).
Venise Possède une milice urbaine et des troupes de terre (Cernide) mobilisées parmi la population des terraferma.
Milan Milices locales mêlées aux grandes compagnies d'armigeri, dépendantes des Sforza.
Bologne Milice civique renforcée pour défendre la ville contre les condottières rivales.
 Rôle de la milice communale
 Défense de la ville : Remparts Portes Visites Artillerie et poudrières
Police urbaine : Ronde de nuit Maintien de l'ordre Protection des marchés et fêtes Escortes officielles
Mobilisation en guerre : Soutien des troupes professionnelles Renforts sur les lignes Gardes des dépôts, ponts, convois La milice n’était pas une troupe de champ de bataille d’élite face aux armées régulières ou mercenaires, mais elle constituait : une réserve locale, un rempart défensif, un outil politique pour maintenir l’autorité civique.