Au XVIe siècle, Bologne faisait partie des États pontificaux, mais conservait une certaine autonomie municipale et ses propres institutions civiques.
Parmi celles-ci figurait la Garde civique (ou Guardia Civica), une milice citoyenne composée d'habitants de la ville, organisée pour défendre Bologne en cas de troubles internes ou de menaces extérieures.
Vers 1574, la ville connaissait une période de réformes militaires et de réorganisation de l'ordre public, impulsées par les légats pontificaux (représentants du pape à Bologne)
La Garde civique était chargée de : maintenir l'ordre dans les rues et les marchés ; assurer la sécurité des portes et des remparts de la ville ; intervenir en cas d'émeutes ou de troubles ; collaborer avec les troupes pontificales stationnées à Bologne.
Structure Elle était divisée en compagnies territoriales, correspondant aux différents quartiers (gonfalons) de la ville.
Ses membres étaient des citoyens armés, et non des soldats professionnels. Ils étaient commandés par des capitaines et des officiers nommés par le Sénat bolonais ou le légat pontifical.
En 1574, des documents d'archives témoignent d'une réorganisation de la milice civique, probablement en réponse à : le climat de tensions politiques en Italie du Nord ; la nécessité pour le pape de renforcer son contrôle sur les villes des États pontificaux ; et le désir de l'élite bolonaise de conserver une certaine autonomie locale.
 |