Etrurie Statuette Pretre avec le lituus Florence MAF
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La statuette repésente un pretres avec ses attributs
Le peuple étrusque était considéré comme l’un des peuples les plus religieux par les historiens de la fin de la République romaine. En effet, ce peuple pratiquait l’art divinatoire pour interpréter les volontés des dieux et agir en fonction d’elles. Toute leur vie reposait sur cette divination qui les guidait dans leurs choix.
Les Étrusques, etaient polythéistes,et ils avaient un panthéon et des pratiques uniques et distinctes, parmi lesquelles les principales ont trouvait
l'augure qui est le fait de lire les présages dans les oiseaux et les éclairs
l'haruspice qui est le fait d'examiner les entrailles des animaux sacrifiés pour prédire les événements futurs Il faut savoir que cette sicience ou haruspicine était considérée comme une science et enseignée dans les familles aristocratiques étrusques, de père en fils (Haack, 2019). Cet art a perduré et les Romains ont hérité de cette pratique par la suite.
Les romains se sont inspirés u fait que les Étrusques étaient particulièrement pieux et préoccupés par le destin, la sort et la manière de l'influencer positivement
Ce fait a été noté par des auteurs anciens tels que Tite-Live qui les décrivit comme "une nation dévouée au-delà de toutes les autres aux rites religieux Aussi les Romains vont adopter de nombreuses figures et rituels étrusques, notamment ceux liés à la divination.
Chez les étrusques la religion était assurée par des prêtres qui avaient différents statuts dans la société le tout régi par des livres.
Il y avaitr t trois types de prêtres :
Les aristocrates chef dune gens pouvaient être prêtres pour officier lors de funérailles ou d’offices quotidiens. Pour officier ils possédaient le lituus, un bâton au bout courbé pour se distinguer. Leur rituel, accompagné d’un joueur d’aulos, débutait par une libation, suivi d’un sacrifice animal ou d’une offrande et se terminait par une prière paume de main tendue vers le ciel. Il suivaient un calendrier de prières spécifiant le dieu, le lieu, la date, et les offrandes attendues stipulant si celles-ci émanaient du peuple ou d’une offrande religieuse. On terminait avec une sollicitation faite aux dieux. Il y avait toute sorte d’offrandes : alimentaires, libations de vin ou de lait, sacrifices d’animaux ou objets votifs plus ou moins luxueux.
Les haruspices qui sont des prêtres divinatoires qui interprètent la volonté des dieux en lisant dans le foie d’un animal sacrifié. Le foie était considéré comme le siège de la vie . Lors de l etude du foie ont le divisait en 4 grandes parties correspondant au 4 points cardinaux, puis subdivisé pour chacune des divinités. Le foie de Plaisance datant de la fin du IIe s. av. J.C a été gravé avec les noms de plusieurs divinités dans ce type de subdivision
Après ce rituel, les entrailles étaient jetées au feu pour les dieux et la viande, rôtie, était partagée.
Les devins étaient reconnaissables grâce à un code vestimentaire : manteau court à franges, chapeau à bord large avec une partie centrale remontée en turban nommée apex, et les Libri haruspicini et rituales comme référence de savoir. L’apex était maintenu par une lanière serrée afin que le chapeau ne tombe pas lors des cérémonies, synonyme de malheur.
Les prêtres fulgurateurs qui étudiaient les éclairs et les foudres. La foudre pour les Étrusques était un message des dieux traduisant leurs sentiments. Donc, ils regardaient la couleur, le bruit et les effets produits par la foudre. Le ciel était divisé en 16 parties indiquant les demeures des dieux et le libri fulgurates relatait 11 types de foudres réparties selon leurs significations.
L’haruspicine était considérée comme une science et enseignée dans les familles aristocratiques étrusques, de père en fils (Haack, 2019). Cet art a perduré et les Romains ont hérité de cette pratique par la suite.