CITROËN 1965 type 350 Belphégor Echelle SDIS Haute Saone
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Merci à Vincent pour les photographies

En 1965, le constructeur lance les Type N et P, surnommés « Belphégor ». Sous ce physique peu flatteur se cache un concentré d'innovations. L'utilitaire sera maintes fois primé à ce titre Au cours de son histoire la firme au double chevron est une habituée d'innovations inédites dans sa gamme de véhicules automobiles.
Fin 1965, au bois de Vincennes, elle présentait sa gamme d’utilitaires avec pour la première fois des dessins surprenants et des techniques d’avant garde d’habitude réservés aux voitures de tourisme.
A l 'autommne 1965 sont lancés les Type N et Type P, et ces modèles vont surprennent plus d’un visiteur à leur présentation au jardin du Trocadéro.Car Belphégor » n’a pas un physique facile avec ces larges vitres montées au-dessus des phares.Le nom de Baptême été donné au camion en raison de sa ressemblance avec le fantôme de la série télévisée sortie en 1965
Ce camion est est une vraie innovation issue du duo de designers Robert Opron et Flaminio Bertoni, pères de la DS.
Il possède dans sa facade avant des vitrages, situés en partie basse de la cabine ce qui permet d’avoir une autre vue sur la route et ainsi faciliter les manœuvres du camion sur des terrains accidentés.
D’ailleurs, la cabine du Citroën 350 obtient la coupe attribuée par l’Union des Usagers de Véhicules privés pour la première fois lors du Salon de l’Automobile 1966.
La suspension de la cabine sur 4 Silentblocs de caoutchouc ainsi que les amortisseurs et le système de freinage issu de la DS assure à l 'equipage confort jamais aussi soigné pour un véhicule à vocation industrielle. L’insonorisation du compartiment moteur, les sièges réglables et inclinables, la climatisation et nombre d’accessoires issus de la gamme voiture civile en un des outils de travail les plus soignés de l’époque.
Dans sa version N350, l’engin recevait un moteur essence de 82 ch, dérivé de celui de la DS 21
140 versions du véhicule seront disponibles pour le "N" et 90 supplémentaires, pour le "P".car Citroën en décline logiquement toute une série de châssis afin d’être en mesure de répondre aux besoins d’une large palette d’utilisateurs.
Plus on diversifie sa gamme plus on vend ainsi on amorti le plus rapidement possible les investissements importants nécessités par la mise en fabrication des séries N et P.
Car ces modèles 350 et 600 n’ont pas été choisis au hasard Ils comble un vide avec un PTAC de 5,99 tonnes et 10;3 tonnes dans deux segments de marchés
De plus certains equipements vont taper dans l loeuil comme la partie vitrée à l avant va seduite les forces de sécurité incendie.
Ainsi équipé, le Belphegor était capable d’atteindre 70 km/h en pointe Outre des 4-cylindres, l'engin Citroën a également reçu des 6-cylindres, en essence et en diesel.
. Avec son Poids à vide de 2 120 kg il pouvait transporter une échelle extensible, ses tuyaux d’acier et ses réservoirs d’eau d’une capacité maximale de 3 500 litres.
Mais toute bonne histoire à une fin et pour les Belphefgor cela sonne le glas de vehicules utilitaires chez ce contructeur
En effet l’arrivée des Berliet gamme “K” sonne le glas de la fabrication de camions par Citroën Car Michelin a pris une participation majoritaire en 1967.
Ainsi la recherche de synergies entre Citroën et Berliet amène à un accord qui se concrétise par une nouvelle étude commune, la gamme K et le regroupement de toutes les fabrications de poids lourds légers sur le site de Vénissieux.
En 1970 tout est fabriqué chez Berliet. Et peu à peu les N et P Belphégor contruits en parallèle des K connus sous le vocable de Stradair sont remplacés par ceux-ci avec le seul logo Berliet.
En 1973, une gamme unique , la nouvelle gamme K Dauphins arborant pour une très courte durée le double nom Berliet-Citroën met un terme à l’aventure