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Bas Rhin Strasbourg Cathédrale Notre-Dame Intérieur



Bas Rhin Strasbourg Cathédrale Notre-Dame  Intérieur
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L’intérieur de la cathédrale
L’intérieur de la cathédrale est majestueux, avec sa nef aux belles proportions et respectueuse du style gothique dit classique. Haute de 31 mètres, elle dépasse celle de Rouen (28 m) mais reste bien en-dessous de celle de Metz (41,4 m).
Les dimensions réduites du chœur et la longueur de la nef de 63 mètres (parmi les plus longues de France) accentue l’impression de disproportion.
La nef 
La nef s’étend sur 7 travées et s’élève sur trois étages (grandes arcades, triforium et fenêtres hautes). Haute de 32 m et large de 36 (collatéraux compris), elle est édifiée dans le style du gothique rayonnant.
 
C’est dans cette nef que fut célébré le mariage du Roi Louis XV le 4 septembre 1725 avec Marie Leszczynska.
Les vitraux
Elle contient une riche collection de vitraux (plus de 4,600 panneaux), la plupart datant des 12e, 13e et 14e siècles.
Dans le collatéral Nord, ils représentent les différents Empereurs du Saint-Empire (13e siècle).
Les vitraux du triforium représentent les ancêtres du Christ suivant la généalogie de l’Evangile de Luc.
Ceux de la nef latérale Sud (à droite en remontant du fond) sont en mauvais état et illustrent des épisodes du Nouveau Testament de la vie de la Vierge Marie et du Christ.
Les vitraux de la nef dépeignent la vie des Saints.
Enfin, derrière soi, on peut admirer au-dessus du grand portail, la Grande Rosace. Sa forme ronde exprime tout à la fois l’image du cosmos, de la Terre, du Soleil souvent pris comme symbole de Dieu veillant sur sa création.
Le rôle des vitraux étaient d’aider ceux qui ne savaient pas lire à illustrer les récits dont leur parlaient les prédicateurs du haut de la chaire, à la manière d’une bande dessinée. C’était la « Bible des pauvres », c’est-à-dire une succession de petits tableaux assez facilement identifiables pour les gens de l’époque.
En remontant la nef depuis le portail, le visiteur découvre sur sa gauche le grand orgue accroché en nid d’hirondelle au triforium. Son buffet du 14e siècle s’étend sur une travée entière de la nef.
La chaire de Geiler de Kaysersberg
Deux travées plus loin, la magnifique chaire hexagonale exécutée en style gothique flamboyant comprend une statuaire d’une cinquantaine de petites figurines. Cette œuvre de Hans Hammer pour le prédicateur Geiler de Kaysersberg n’est plus utilisée de nos jours pour des raisons pratiques. C’est de là qu’étaient expliquées et commentées les lectures de la Bible lues au cours de la messe. Cette chaire, très richement décorée, exprime dans la magnificence de ses sculptures l’importance essentielle du Livre saint, la Bible, dont les paroles doivent être annoncées jusqu’aux extrémités du monde. Remarquez la petite sculpture d’un chien sur les escaliers. Elle évoquerait le temps où Geiler de Kaysersberg venait prêcher sur cette chaire accompagné de son chien.
 
 
Le transept
Dans le bras Sud du transept figurent deux éléments particulièrement remarquables : le pilier des Anges et l’Horloge Astronomique.
Le pilier des anges
Le pilier des anges, prouesse architecturale à l’époque de sa construction vers 1230, sert de pilier central du transept Sud. Il porte douze sculptures : les 4 évangélistes, des anges jouant de la trompette et, plus haut, le Christ-Juge, assis, serein et bienveillant, est entouré d’anges portant les instruments de la Passion. Le pilier est également appelé « pilier du Jugement dernier » car il met en scène le jugement évoqué dans le livre de l’Apocalypse.
 

 

Près du pilier, notez la statue d’un homme accoudé à une balustrade. Il s’agirait d’un architecte concurrent envieux qui prédit qu’un tel pilier ne pourrait jamais soutenir la voûte. Il déclara qu’il attendrait que l’ensemble s’effondre pour prouver la véracité de sa conviction. Il est toujours là, à attendre…

 

L’horloge astronomique
L’énorme et complexe Horloge Astronomique située dans le croisillon droit du transept est un chef d’œuvre de la Renaissance. Sculpteurs, peintres, techniciens, mathématiciens et horlogers suisses ont travaillé de concert à cette curiosité extrêmement populaire auprès des visiteurs de la cathédrale : on estime à 3 millions le nombre de visiteurs venant admirer son mécanisme. Ce formidable chef d’œuvre est révélateur de la fierté qu’éprouvèrent les Strasbourgeois en comptant leur cathédrale parmi les sept merveilles de l’Allemagne.
Le mécanisme actuel date de 1842. La première horloge fut réalisée en 1571 avec le même buffet de style Renaissance et les mêmes décorations et personnages animés. Son mécanisme cessa de fonctionner un jour de 1788 et elle resta « muette » pendant de longues années, jusqu’en 1838 où l’on confia sa réparation à un Alsacien, Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856). Autodidacte, cet ancien apprenti horloger puis professeur de mathématiques et vérificateur de poids et mesures de 61 ans avait voulu dès son enfance se consacrer à la réparation de l’horloge au mécanisme très complexe. Pendant 30 ans, il en ausculta le mécanisme et tenta de comprendre les raisons de sa panne. Le mécanisme de l’horloge fut entièrement recréé grâce aux connaissances de Schwilgué, notamment en matière de confection de rouages d’horlogerie. Depuis la fin des travaux, en 1842, jusqu’à aujourd’hui, la fascinante Horloge Astronomique indique l’heure, le calendrier civil et ecclésiastique, ainsi que des indications astronomiques tel le signe du zodiaque, la phase lunaire et la position de plusieurs planètes.
Les sept jours de la semaine sont signalés par des divinités, installées sur des chars : Apollon (dimanche), Diane (lundi), Mars (mardi), Mercure (mercredi), Jupiter (jeudi), Vénus (vendredi) et Saturne (samedi). En regardant de plus près, on s’aperçoit que Saturne est représenté en train de dévorer l’un de ses enfants, ce qui est interprété comme le temps qui détruit ce qu’il produit.
La maintenance hebdomadaire de l’horloge est effectuée par un horloger tous les lundis.
C’est son jeu d’automates qui attire pourtant les visiteurs. Tous les quarts d’heure, ceux-ci se mettent en mouvement mais le jeu complet des personnages animés a lieu tous les jours, à midi heure de Strasbourg – en fait 12h30 en France !
Un ange sonne sur une cloche tandis que le second retourne un sablier. Au même instant, quatre personnages, représentant les quatre âges de la vie (l’enfant, le jeune homme, l’homme mûr et le vieillard) défilent devant la Mort. Au dernier étage de l’Horloge, ce sont les douze Apôtres qui défilent devant le Christ en le saluant. Ce dernier les bénit et le coq perché sur la tour de gauche bat des ailes en lançant par trois fois son cocorico (allusion au reniement de Pierre dans les Evangiles).
Depuis quelques années, la présentation de l’Horloge aux visiteurs a été entièrement repensée. Un film projeté sur un écran à côté de l’Horloge en français, allemand ou anglais présente la curiosité et son histoire.
Notre conseil : devant la popularité de l’Horloge, mieux vaut se présenter devant elle plus d’une demi-heure avant le déclenchement du mécanisme, c’est-à-dire avant midi. Un faible prix d’entrée sera demandé, sauf les dimanches et fêtes où l’accès à l’horloge est libre et gratuit après la messe de 11 heures.
Le chœur
Le chœur roman est surélevé par rapport au reste de la nef et du transept car il est situé au-dessus de la crypte. Sa coupole en cul-de-four est décorée de fresques néo-byzantines datant du 19e siècle. Il est orienté à l’Est, vers Jérusalem, comme il est de tradition dans la construction des cathédrales du Moyen-âge (comme à Notre-Dame de Paris et les cathédrales de Metz et Rouen).
 

 

Le vitrail placé au centre du chœur est contemporain et fut offert par le Conseil de l’Europe en 1956 pour remplacer le précédent détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il représente la Sainte Vierge habillée de bleu. Assis sur ses genoux, L’Enfant Jésus porte un habit rouge (symbole de la royauté) et tient un lys dans sa main, emblème de la ville de Strasbourg. Le vitrail comprend dans sa partie supérieure le drapeau de l’Union européenne : douze étoiles de couleur or sur fond bleu azur.

 

Au fond du chœur se tiennent douze bustes représentant les douze apôtres. Contrairement à la coutume, l’apôtre prenant la place de Judas, Matthias, est lui-même remplacé par l’apôtre Paul.
 
 
La crypte
Située sous le chœur, la crypte est, comme pour beaucoup de cathédrales gothiques, la partie la plus ancienne de l’édifice et une partie de l’endroit contient les vestiges de l’ancienne basilique érigée par Werner de Habsbourg au 11e siècle. La crypte contient les caveaux des évêques de Strasbourg dans un hémicycle couvert de voûtes d’arêtes. Celles-ci reposent sur une alternance de colonnes et de piliers dont les chapiteaux sont grossièrement sculptés de motifs végétaux ou d’animaux fabuleux.
 

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