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Macédoine Thessalonique Agora Incantadas Paris ML



Macédoine Thessalonique Agora Incantadas Paris ML
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Tiré de ce site

L’ensemble de ces pilastres provient d’un portique à deux étages édifié sur l’agora romaine de Thessalonique au IIe ou IIIe siècle ap. J.-C., à une époque où l’activité architecturale est très intense dans la cité. Chaque pilier est orné de deux personnages mythologiques inspirés de thèmes en faveur depuis la période hellénistique. Au XVIIe siècle, le monument prend le nom d’Incantadas, « enchantés », en raison de l’histoire fabuleuse de l’antique palais de Thessalonique.
Le portique de Las Incantadas
 
Ces quatre piliers de marbre proviennent d’un portique à deux étages appartenant à un grand monument édifié sur l’agora romaine de Thessalonique. Les pilastres se dressaient dans la partie supérieure, sur des colonnes et un entablement. La fonction originelle du bâtiment n’est pas connue. Plutôt qu’un portique, il faut sans doute imaginer une sorte de clôture à claire-voie, visible des deux côtés, qui séparait deux espaces distincts à la manière de ce qui existait à l’époque hellénistique. Le surnom d’incantadas (« enchantés » en espagnol) lui a été donné au XVIIe siècle d’après une légende locale : le roi de Thrace avait demandé à un magicien de jeter un charme sur la galerie du palais qui reliait les appartements de sa femme et ceux d’Alexandre le Grand, l’amant de celle-ci, afin de piéger le souverain macédonien ; tous ceux qui s’aventuraient dans la galerie étaient alors changés en pierre.
 
Inspiration hellénistique du décor
Chaque pilier est décoré de deux figures mythologiques sculptées en haut-relief, l’une sur la face et l’autre au revers. Leur iconographie s’inspire du répertoire grec hellénistique ; en effet, les mythes illustrés ont connu une grande faveur dans le monde grec dès la fin du IVe siècle av. J.-C. avant d’être appréciés ensuite par les Romains. Une Victoire ailée (Nikè), le vêtement gonflé par le souffle du vent, est associée à une Bacchante à demi dévêtue, jouant de la flûte à l’image des ménades qui accompagnent habituellement le cortège dionysiaque. Ariane, l’épouse de Dionysos, est représentée sur le deuxième pilier, couronnée de pampres et de raisins, tandis qu’au revers est figuré l’un des Dioscures, reconnaissable à son bonnet conique (le pilos). Le troisième pilier montre Dionysos, une panthère à ses côtés ; couronné de lierre et de raisins, il tient un sarment de vigne dans la main gauche. Aura, la brise marine, apparaît sur l’autre face. Le dernier pilier illustre deux épisodes des amours de Zeus : d’un côté, Léda protége son amant transformé en cygne, de l’autre Ganymède est enlevé par le dieu métamorphosé en aigle.
Un monument d'époque impériale

La datation de l’édifice a longtemps fait débat. Certains ont avancé une datation dans les premières années du IVe siècle ap. J.-C. en raison des colonnes lisses et du style des chapiteaux. Cet ancrage chronologique correspondait à l’installation de l’empereur Galère dans la ville en 300 ap. J.-C. D’autres, confrontant le type de l’agora de Thessalonique avec celui attesté en Asie Mineure, l’ont placé sous le règne d’Hadrien (117-138 après J.-C.) ou peu après cette période, vers le milieu du IIe siècle. Il semble cependant que l’exécution des reliefs, le choix des sujets et l’aspect du monument tel qu’on le restitue aujourd’hui invitent davantage à situer sa construction à la fin du IIe siècle ou au début du IIIe siècle de notre ère, à une époque où l’activité architecturale est particulièrement intense dans cette province de l'Empire romain.
ces statues ont été "volées"  (pour les Grecs ) à la ville en 1864. Les originaux  de «Las Incantadas» en séfarade), également connues sous le nom de «Caryatides de Thessalonique», sont maintenant conservées au musée du Louvre, mais leurs copies exactes, réalisées au Louvre, ont été offertes à la ville natale .

 


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