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Militaria Poliorcétique Trebuchet à Contrepoids Les Baux de Provence



Militaria Poliorcétique Trebuchet à Contrepoids Les Baux de Provence
English Translation
Merci à Vincent pour les photographies


Historique Voir ICI
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Tiré de ce site
 

Trébuchets / Biffa / Bride / Brède
XIIe - XVIe siècle
Portée : jusqu'à 220 m
Boulets : jusqu'à 125 kg
Cadence de tir faible : 1 à 2 coups/h
Servants et main-d'oeuvre spécialisée : de 60 à plus d'une centaine d'hommes, toutes fonctions confondues
De l'occitan « trebuca » (qui apporte les ennuis, ou par analogie avec la balance de précision.
Les ingénieurs pensent à articuler le contrepoids (pouvant aller jusqu'à 18 tonnes), créant une machine nommée la biffa mais aussi bride, brède, et plus couramment trébuchet.
Les rapports géométriques pythagoriciens sont appliqués de manière plus systématique à la construction de ces machines, et le génie militaire médiéval peut enfin considérer comme la « science exacte ».
Au cours d'essais récents, un trébuchet en charpente de chêne, d'une verge de 11,40 m et d'un contrepoids total de 5,6 tonnes, a projeté un boulet de 56 kg à 212 m et plusieurs projectiles ont atteint strictement le même point d'impact.
Une autre reconstitution réalisée en 1998 a projeté 125 kg à 170 m. Il était prévu d'atteindre 250 m mais des conditions climatiques particulièrement mauvaises n'ont pas permis d'aller jusqu'au bout de l'expérimentation. Toutefois, les boulets ne dépassaient pas les 300 livres (125 kg). Ceux qui ont été retrouvés à Carcassonne, Blanquefort (Gironde), à Montségur confirment cette affirmation. En revanche, il existe des boulets atteignant 300 kg au château de Saône, en Syrie, mais il s'agit là d'une exception.
La portée du tir courante est d'un peu plus de 200 m pour un boulet de pierre d'une centaine de kilos. L'objectif de cet engin est de marteler un endroit précis d'une muraille, de préférence un point faible, tel qu'une archère ou des latrines, dans le but d'ouvrir une brèche. La parade possible pour les défenseurs consistait à remplacer la muraille endommagée par une double palissade de madriers et de terre. Cet ensemble mou absorbe le choc des boulets et oblige l'assaillant à frapper à d'autres endroits.
Ces engins ont une cadence de tir faible, un à deux tirs à l'heure. Mais il s'agit d'une véritable arme de dissuasion, puisque de nombreuses places fortes ont capitulé à sa simple vue!
Pour son ouvrage sur « L'architecture militaire dans le Rouergue au Moyen Age », l'historien Jacques Miquel a soigneusement étudié les documents comptables de l'époque, riches de renseignements sur ces machines utilisées.
On y apprend que la verge d'un trébuchet, longue d'une dizaine de mètres, est faite d'un bois très dur, le sorbier, et que ces machines étaient consolidées par des tirants et des chevilles de fer, certaines pesant jusqu'à 20 livres (10 kg). Des détails sur les cordages, le cuir de la poche de fronde, sur les différentes pièces de la charpente et leur longueur ont permis par recoupement avec d'autres documents comptables, notamment ceux d'Aquitaine, de reconstituer fidèlement ces machines d'époque.
 
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