https://www.traditionrolex.com/43

Impression issue de Maquetland.com Le monde de la maquette | http://www.maquetland.com/article-phototheque/12592-vie-quotidienne-eclairage-lucerna-lampe-huile-rome-palazzo-massimo


Vie Quotidienne Eclairage Lucerna Lampe Huile Rome Palazzo Massimo



Vie Quotidienne Eclairage Lucerna Lampe Huile Rome Palazzo Massimo
English Translation

 


Historique Voir ICI
History Click HERE

 

Voir ce site

 

C'est à partir de l'Age du Bronze qu'apparurent les lampes à huile. Elles furent d'abord en pierre, puis en terre cuite ou en métal.
C'étaient des récipients ouverts ou fermés comportant un ou plusieurs becs destinés à accueillir une mèche. Pour les lampes fermées, un ou plusieurs trous de remplissage, le plus souvent au centre d'une cuvette formant entonnoir.
Le combustible était l'huile minérale (naphte) de pratique courante en Mésopotamie. Ailleurs, des huiles végétales d'origines différentes selon les régions (olive, lin, oeillette, ...). Quant aux mèches, elles étaient principalement végétales, parfois animales.

 

Terminologie d'une lampe à huile

Ce sont les termes usuels utilisés pour décrire les différents éléments d'une lampe.
Cette terminologie ne couvre pas la grande variété des formes, mais ne concerne que les lampes, les becs, les anses, ...de cette collection.

 
 
Classement par typologie

La typologie consiste à classer les artefacts (produits de l'activité humaine - ici les lampes à huile) selon leur ressemblance et leur dissemblance et à les localiser dans l'espace et dans le temps en les rattachant à un contexte. Il prend en compte à la fois l'évolution à l'intérieur d'une série et les fonctions ou les utilisations des différents objets.

cf. note sur le sujet par CLIC sur:
 
 
Période et provenance de la collection

Le 1er Age du Fer dont il est question ici, correspond à la civilisation celtique du Hallstatt final (D) et le 2ème Age du Fer à celle de La Tène (I à III) couvrant les Balkans, la Grèce , l’Asie Mineure, la Gaule et l’Espagne.

CLIC sur la période pour l'accès aux lampes
 

Période

nombre de lampes datation provenance technique
1er age du Fer (-750 / -475) 1 -700 / -500 Carthage tournée
2ème age du Fer (-475 / -30) 6 -350 / -300 Apulie 1
Ephèse 1
Hellène 4
tournée
moulée
moulée
Epoque romaine (-30 / 500) * 93 -30 / 500 Ifrikya 85
Alexandrie 3
Proche-orient 5
moulée
Haut Moyen-age (500 /800) 2 450 / 500 Syrie-Palestine moulée
 
                           

Production africaine à l'époque romaine

Après la destruction de Carthage (-146) et la victoire de César sur Pompée (-46), Rome annexera l'Ifrikya (Tunisie et Aurès). Dans les 4 siècles suivants, la pénétration des Romains vers l'intérieur sera lente, mais constante.
Dès le début du I°, les sigillées italiques et de la Gaule du Sud y sont importées. Puis, à partir du milieu du I°, une production locale se développe basée surl'imitation des modèles italiens et gaulois.
Très rapidement, à la fin du I°, elle devient autonome du point de vue stylistique et technique par rapport aux sigillées à vernis rouge classiques. La production en grande série atteint son apogée sous les Sévères (195-235), dynastie africaine. Les sigillées claires africaines vont inonder les régions littorales de l'occident romain, notamment l'Italie, l'Espagne et le sud de la Gaule jusqu'au VIII°.

* périodes dans le développement des lampes africaines moulées par CLIC sur:

Sites de production                          
                           
Les amphores portent habituellement une estampille du lieu de production. Il est donc facile de dresser la carte de ces sites qui sont spécialisés, en raison de la taille des fours de cuisson.
Par contre, il en va différement pour les ateliers traitant les autres terres cuites. En effet, cette production n'est pas forcement estampillée, et quand elle l'est, ce sont des noms de potiers. La démarche est donc différente, s'appuyant sur des méthodes d'analyses scientifiques pour qualifier des zones géographiques (faciès) de diffusion d'une estampille ou d'une qualité de pâte.
 
"Un des axes de recherche les plus prometteurs pour la définition de ces faciès géographiques porte sur la caractérisation archéométrique des argiles. Les observations pétrographiques réalisées sur la pâte et les analyses physico-chimiques conduites sur les sigillées permettent dès maintenant d'attribuer certaines formes à des régions ou même à des ateliers bien déterminés. Enfin, les progrès les plus substantiels que nous puissions accomplir dans notre approche des productions africaines proviennent des prospections d'ateliers." (M. Bonifay 2004)
                           
Cf. carte des sites de production de sigillées en Tunisie par CLIC sur:
                           
                           
Caractéristiques de la production                          
                           
De la thèse de Celine BRUN (UMR 5138) - " Production et diffusion des sigillées africaines des ateliers du Nord de la Tunisie :caractérisation archéométrique et étude technologique" - http://www.archeometrie.mom.fr/resume_theses/brun.html, nous retiendrons 3 caractéristiques principales:

¤ Variété de la production majoritairement sigillée (assiettes, vases, amphores, lampes, figurines, céramiques architecturales,...).
¤ Production sans complication technique (ni au niveau du choix des argiles, ni au niveau des températures) adaptée à la grande série .
¤ Pénétration importante des bassins de consommation locaux et du sud de la France ....

 

Fabrication

Reconstitution axonométrique d’un four romain (Dominique Kassab Tezgör - http://herma.labo.univ-poitiers.fr/spip.php?article102&lang=f)

Four avec son entrèe, ses deux chambres - chauffe et cuisson - ainsi que sa voûte.
On aperçoit la sole perçée sur laquelle on disposait les pièces et les casettes.

De différents diamètres (25 à plus de 50 cm.), les casettes se retrouvent de façon systématique dans tous les ateliers où elles permettaient un rangement rationnel des pièces produites en série.
Elles étaient disposées le rebord en bas, ce qui permettait de les charger (une douzaine de bols, d'assiettes, de plats) avant de les empiler dans le four.
Si on fait l'hypothèse d'une trentaine de casettes sur 6 étages, on obtient un chargement de plus de 2.000 pièces. Cependant, ce chargement était le plus souvent hétérogène, id est casettes complétées par des vases, lampes à huile ou statuaire, ...

tiré de "L'industrie céramique de l'Antiquité tardive" http://www.fmsh-devar.fr/strabon-tunisie/index.php?option=com_content&view=article&id=40&Itemid=60&lang=fr

 

Estampilles des lampes africaines de la collection

cf.lampes estampillées par CLIC sur:
 

Parmi ces estampilles incisées ou marquées au poinçon sur la base de la lampe, il s'en touve un certain nombre déjà connues des archéologues et chercheurs, les autres appartenant à la myriade des ateliers restant à identifier.

cf. Gens MUNATIA & PULLAENA par CLIC sur:
 
Estampille nom du potier autres estampilles activité région
L.M.ADIEC Lucius Munatius Adiectus L.MV.ADIEC

90 - 140

Bysacène (centre)
L.MVNSVC Lucius Munatius Successus MVN entre la fin du I° et le début du II° Bysacène (centre)
L MVN PHILE Lucius Munatius Philemon     Bysacène (centre)
MVNTREPI Lucius Munatius Threptus LMVNTHRE, MVNTREP & MVNTREPT   Bysacène (centre)
C IVN ALE Caius Junius Alexis IVNI ALEXI 120 - 200  
PVLL AENORV incisée artisan inconnu PVLLAENORV 150 - 250 Zeugitane (nord)
PVLL AEN OR incisée artisan inconnu idem ou PVLLAENORVM 150 - 250 Zeugitane (nord)
LCM VICTORIS Victor, esclave chargé de l'atelier du citoyen L.C.M.      
C.OPPI.RES C. Oppius Restitutus   80 - 160 Bysacène (centre)
CIVNDRAC C. Iunius Draco CIVNDRACO 120 - 200  
M NOV IVSTI M. Novius Iustus   120 - 200  
         
 

 


https://www.traditionrolex.com/43