https://www.traditionrolex.com/43

Impression issue de Maquetland.com Le monde de la maquette | http://www.maquetland.com/article-phototheque/11999-1813-russie-escadron-cosaque-mer-noire-paris


1813 Russie Escadron Cosaque Mer Noire Paris



1813 Russie Escadron Cosaque Mer Noire Paris
English Translation
 


Historique Voir ICI
History Click HERE

Article sité en référence

Le régiment de cosaques de la garde de sa majesté (en russe : ????-??????? ??????? ??? ?????????? ????) était un régiment de cavalerie de la Garde impériale russe.

Historique

Campagne de 1812

Le régiment, composé de quatre escadrons (3 du Don et 1 de la mer noire), participa à la campagne de 1812 dans le premier corps de cavalerie du général Ouvarov de la première armée occidentale.

Le 12 juin le régiment est engagé dans les premiers combats contre les Français sur le Niémen. Après la traversée de Napoléon, les cosaques couvrent la retraite des troupes russes et combattent sans arrêt, du 14 au 23 juillet l’avant-garde de la grande armée.

En reculant vers Vitebsk l’arrière-garde russe, dont fait partie le régiment, se tient sur la rive droite de la Dvina alors que le gros des forces françaises avance sur la rive gauche. Un jour où les Français s’installèrent pour bivouaquer à la mi-journée le comte Orlov-Denissov observa qu’un des postes de sentinelles de la grande armée s’était trop éloigné du reste des troupes. Il envoya un détachement de 25 cosaques sous la direction du lieutenant V. Konkov armés chacun d’une pique et complètement nus sur leurs chevaux traverser la rivière et attaquer les sentinelles. La surprise fut totale, les cosaques poussèrent l’audace jusqu’à attaquer le campement français où ils prirent cinq chevaux à l'ennemi avant de se replier sans avoir perdu un seul homme[1].

Le 15 juillet, lors de la bataille de Vitebsk, le régiment capture une batterie française : « les cosaques de la garde lancèrent les premiers plusieurs fois l’attaque. Lors de l’une d’elle des cosaques du Don culbutèrent une batterie, à côté de laquelle se trouvait Napoléon et provoquèrent une telle inquiétude autour de lui qu’il interrompit quelque temps ses activités ».

Les cosaques de la garde s’illustrèrent lors des batailles de Smolensk et Valoutino.

Le 26 août le régiment brilla lors de la bataille de la Moskova (bataille de Borodino), participant aux attaques de Platov et Ouvarov sur le flanc gauche des Français. Durant la retraite de l’armée vers Moscou le régiment faisait partie de l’arrière-garde de Platov et se trouvait l’objet d’attaques de l’ennemi. Le 2 septembre trois escadrons du régiment coupés de l’arrière-garde rejoignirent les troupes du général Wintzingerode, chargé de couper la route de Saint-Pétersbourg. L’escadron du comte Orlov-Denissov resta lui dans l’armée principale et participa aux batailles de Winkowo, Maloyaroslavets, Viazma, Liakhovo et Krasnoï. En décembre 1812 les escadrons du régiment furent regroupés et se trouvaient dans les environs de Wilno.

Lorsque l’empereur Alexandre Ier rejoint l’armée le régiment lui sert d’escorte personnelle et l’accompagne lors de toutes les campagnes et batailles de 1813-1814.

Le 8 mai 1813 pendant la bataille de Bautzen un des escadrons est adjoint aux unités du comte Orlov-Denissov et conduit plusieurs attaques.

Le 4 octobre 1813 le régiment s’illustre lors de la bataille de Leipzig, attaquant les cuirassiers français du 1er corps de cavalerie du général La Tour-Maubourg, évitant ainsi à l’empereur Alexandre Ier d’être capturé, et se portant au secours de la cavalerie légère de la garde, attaquée par l’ennemi en formation de marche et ne parvenant pas à se mettre en ordre de bataille. Le régiment reçu pour ses faits d’armes un étendard de Saint-Georges.

Le 13 mars 1814, au cours de la bataille de Fère-Champenoise une sotnia du régiment faisant partie de la division de cavalerie légère de la garde s’enfonça dans les arrières de Mortier et Marmont vers Vaurefroy, forçant les Français à se replier, puis participa à la capture de la cavalerie française vers Lenharrée avant d’attaquer les carrés de Mortier et Marmont sur les hauts de Linthes.

Le 19 mars 1814 le régiment entre à Paris et établit son bivouac sur les Champs-Élysées. Les cosaques du régiment accompagnèrent Napoléon jusqu’à l’île d’Elbe.

 


https://www.traditionrolex.com/43