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Rome Rione Campitelli Forum Romain Demeure des Vestales



Rome Rione Campitelli Forum Romain Demeure des Vestales
English Translation
Rione Campitello R X
Regiones Quattuordecim        Regio VIII Forum Romanum

 


English Translation

 

 

 

 

 

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Plan de Lanciani

 

 Complexe Vesta  Jaune  Demeures des Vestales  Orange Temple de Vesta


Les images de la demeure  des vestales  sont tirées de ce site

 

La maison des Vestales ou Atrium Vestae était le lieu où vivaient les six Vestales dont la fondation remonte, selon la légende  à  Enée qui aurait introduit le culte de Vesta qui est Hestia chez les Grecs, Numa Pompilius aurait construit le temple rond de la déesse . Il faut  savoir  que ce collège de prétresses devait toutefois exister depuis longtemps car la mère de Romulus et Rémus était une Vestale Rhéa Mais comme elle avait fauté avec mars ses enfants furent exposés et abandonnés
 


C'est à Numa qu'on rapporte leur institution, ainsi que la consécration du feu sacré qu'elles entretiennent, l'établissement du culte et de toutes les cérémonies qu'elles observent. Ce prince confia ces fonctions aux vestales, soit qu'il crût que la substance pure et incorruptible du feu ne devait etre confiée qu'à des vierges chastes, exemptes de toutes souillures ; soit qu'il vît dans le feu, qui est infécond de sa nature, un rapport sensible avec la virginité. En effet, dans les divers lieux de la Grèce où l'on entretient ce feu perpétuel, la garde en est donnée non à des vierges, mais à des veuves qui ne sont plus en âge de se remarier. Ce feu vient-il à s'éteindre par quelque accident, comme la lampe sacrée s'éteignit à Athènes, sous la tyrannie d'Aristion ; à Delphes, lorsque le temple fut brûlé par les Mèdes ; à Rome, pendant la guerre de Mithridate, et dans la guerre civile, où le temple fut consumé avec l'autel ; alors il n'est pas permis de le rallumer avec un feu ordinaire. On s'en procure un tout nouveau, en tirant du soleil une flamme pure et sans aucun mélange. On emploie, à cet effet, des vases d'airain concaves, taillés en triangles rectangles, dont toutes les lignes, tirées de la circonférence, aboutissent à un meme centre. Ces vases sont exposés au soleil, dont les rayons, réfléchis de tous les points vers ce centre commun, subtilisent l'air et le divisent : ils acquièrent par la réflexion la nature et l'activité du feu, et embrasent promptement les matières sèches et légères qu'on leur présente. Selon certains auteurs, l'emploi de ces vierges sacrées se borne à la garde du feu perpétuel ; mais quelques-uns assurent que d'autres objets saints, connus d'elles seules, sont encore confiés à leurs soins."Plutarque, vie de Numa, IX et X.


Les vestales étaient  les gardiennes du temple,  des jeunes filles chargées d’entretenir le feu sacré. Ces femmes étaient tirées au sort  par le Pontifex maximus sur une liste de 20 personnes  agées de 6 à 10 ans,  Elle ne devait présenter aucuns défauts physiques, être issue d'une famille libre (patricienne au debut puis plébéienne ) dot les parents devaient être encore en vie . Cedtte famille ne devait jamais avoir connu l'esclavage et n exercé de profession déshonorante. Sous l'empire, on pouvait faire acte de candidature
Leur émancipation était automatique, elles pouvaient tester comme elles le voulaient, elles échappaient à la puissance (potestas) paternelle (pater familias) contrairement aux autres femmes qui, malgré leur mariage restaient soumises à leur père et restait éternellement mineure
.
Elles furent d'abord quatre puis six.
" Numa, dit-on, ne consacra d'abord que les deux vestales Gégania et Vérania ; et ensuite deux autres, Canuléia et Tarpéia. Servius en ajouta encore deux, et elles sont fixées à ce nombre de six. " Plutarque, vie de Numa, X.
Elles devaient rester au service de Vesta durant 30 ans.Les dix premières années, on leur enseignait leurs devoirs, elles les exerçaient les dix années suivantes. Les dix dernières années étaient consacrées à l’instruction des jeunes.

Elle devaient  veiller et entretenir le feu sacré qui se trouvait dans le temple de Vesta  car tant que ce feu brulait Rome  existerait. Si par malheur, celui-ci venait à s'éteindre, le Grand Pontife qui était leur chef suprême,  devait  flageller la coupable Toutefois une fois l'an,  le feu était  éteint afin de nettoyer le temple de Vesta,t mais comme il fallait qu'il soit perpétuel, elles en conservaient quelques braises qui le faisaient repartir. De plus comme le sanctuaire devait être aspergé d'eau tous les matins  quotiennement, l’une d’entre elles allait, hors les murs  via la Porta Capena  chercher de l’eau pour la journée, à une fontaine sacrée dédiée à des divinités aquatiques
De plus elles devaient  moudre des grains d'amidonnier afin d avoir une farine mola salsa qui était  destinée à saupoudrer les bêtes promises au sacrifice pendant les cérémonies religieuses, cette préparation se faisait lors de la fête des lupercalia.  D'où la présence dans la Demeure d'un moulin .elles fabriquaient aussi du Garum 

Elles recevaient une confortable dot de l’état et bénéficiaient d’un grand prestige . . Leur dignité sacrée était telle qu’elles pouvaient gracier un condamné à mort qu’elles rencontraient par hasard sur leur chemin.


 et si elles rencontrent dans les rues un criminel qu'on mène au supplice, il est mis en liberté ; mais il faut que la vestale jure que cette rencontre est fortuite, et n'a pas été ménagée à dessein. » Plutarque, Numa, X, 6.
Les Vestales jouissaient de nombreux privilèges - aisance financière, prestige remarquable, possibilité de conduire un char en ville, elle avaient droit  à une escorte de licteurs, et ceux des autres magistrats devaient  les saluer en abaissant leurs fasce De pus elles avaient le pas sur les consuls) ce qui  témoignent de l’importance que leur accordait la cité et qui expliquent la grandeur et le confort du lieu dans lequel elles vivaient durant toute la durée de leur sacerdoce.
En contrepartie, les châtiments qu’elles encouraient lorsqu’elles oubliaient leurs devoirs étaient terribles : si elles laissaient s’éteindre le feu sacré du Temple de Vesta, elles étaient battues de verges par le Grand Pontife ;

si le feu s'éteignait , on l'annonçait au peuple. Le sommeil était interrompu, le sénat se rassemblait, on suspendait toutes les occupations jusqu'à ce que le crime soit puni, le Temple expié, le feu est rallumé. lors de grandes cérémonies Mais on ne pouvait rallumer le feu de Vesta  qu'avec le feu du soleil  Vesta. On utilisait un vase d'airain large à l'ouverture et étroit au fond. Sous ce vase, qui était percé, y avait des matières combustibles sur lesquelles tombaient les rayons du soleil.


si elles manquaient à leur voeu de chasteté, elles étaient ensevelies vivantes car on ne pouvait verser le sang d’une Vestale.
Une vestale qui a violé son voeu de virginité est enterrée vivante près de la porte Colline. Il y a dans cet endroit, en dedans de la ville, un tertre d'une assez longue étendue, que les Latins appellent en leur langue une levée. On y prépare un petit caveau dans lequel on descend par une ouverture pratiquée à la surface du terrain, et où l'on dresse un lit ; on y met une lampe allumée, et une petite provision des choses les plus nécessaires à la vie ; du pain, de l'eau, un pot de lait et un peu d'huile ; car ils croiraient offenser la religion, que de forcer à mourir de faim une personne qu'ils ont consacrée par les cérémonies les plus augustes. Celle qui a été condamnée à ce supplice est mise dans une litière qu'on ferme exactement, et qu'on serre avec des courroies de manière qu'on ne puisse pas meme entendre sa voix, et on la porte ainsi à travers la place publique. À l'approche de la litière, tout le monde se range, et la suit d'un air morne et dans un profond silence. Il n'est point de spectacle plus effrayant, ni de jour plus lugubre pour Rome. Lorsque la litière est arrivée au lieu du supplice, les licteurs délient les courroies. Avant de terminer cette fatale exécution, le grand pontife fait des prières secrètes, et lève les mains au ciel. Il tire ensuite de la litière la coupable, qui est couverte d'un voile, la met sur l'échelle par où l'on descend dans le caveau, et s'en retourne aussitôt avec les autres pretres. Dès qu'elle est descendue, on retire l'échelle, et l'on referme l'ouverture en y jetant de la terre jusqu'à ce que le terrain soit parfaitement uni. C'est ainsi qu'on punit les vestales qui ont violé le voeu sacré de leur virginité. » Plutarque, Numa, X, 8.


Les cas des vestales punies
En 273 av. J.-C., la vestale Sextilia, convaincue d'adultère, est enterrée vive près de la porte Capène (Periochae de Tite-Live, résumé du livre XIV ; Paul Orose, Histoires contre les païens, 4, 2).
114 av. J.-C., l'inconduite des vestales Aemilia, Marcia et Licinia qui multiplient les amants est dénoncée par un esclave. Le grand pontife Lucius Caecilius Metellus Dalmaticus ne condamne que Aemilia et acquitte les deux autres. L'affaire est rejugée l'année suivante par Lucius Cassius Longinus Ravilla à la demande du peuple indigné par le premier jugement, et les trois vestales sont exécutées (Dion Cassius, 26,87).
 En 73 av. J.-C., Catilina est accusé d'avoir eu une relation criminelle avec une Vestale mais est acquitté.
Sous Domitien (81-96) : un cas est reporté par Suétone
Quand aux débordements sacrilèges des Vestales, sur lesquels son père et son frère avaient fermés les yeux, il (Domitien) les punit avec sévérité, de différentes manières, d'abord de la peine capitale, ensuite selon la coutume des ancêtres. Il permit aux sœurs Oculata ainsi qu'à Varonilla de choisir leur supplice et relégua leurs séducteurs, mais plus tard Cornelia, la grande Vestale, autrefois acquittée, ayant après un long intervalle été accusée de nouveau et convaincue, il ordonna de l'enterrer vive et de flageller ses complices jusqu'à la mort, exception faite pour un ancien préteur qu'il condamna simplement à l'exil parce qu'il avait avoué son crime alors que l'affaire était encore mal éclaircie et que ni les enquêtes ni la torture ne permettaient de conclure. (Vie des douze Césars, Domitien, VIII).
Mais  pour cet ordre  qui  dura environ 1100 ans on ne  compta  que vingt  cas de vestales qui furent accusées d'inceste, treize d'entre elles furent enterrées vives et les sept autres périrent par divers genre de supplices qu'elles avaient choisi.


Dès qu'elles sortaient elles devaient porter un voile  qui couvrait les cheveux, partagés en six tresses et ramenés sur la tête, Il était de couleur orange foncé. mais il devait être blanc (suffibulum) pendant les cérémonies auxquels elles participaient.. Leur arrivée dans la maison était célébré par une captio sous la direcftion du  Pontifex maximus .Sa tête était alors  entièrement rasée une fois que ses vouex étaients prononcés et t quand ils repoussaient, ils étaient melés à des faux de façon à pouvoir être peignés en nattes. 
Elles portaient sur leur corps une stola recouverte d’une veste en lin qui tombait jusqu’aux genoux (carbasus). La supérieure était la Vestalis Maxima ou la Virgo Maxima.
Elles furent supprimées en 389 après J.C. par l’empereur Théodose.

 

La Maison des vestales ou Atrium Vesta
 Elle se situait dans l 'enceinte du temple de Vesta ou Aedes vasta  .On ne connait pas exactement la date de l’édification de la maison des Vestales. Plusieurs fois détruite par des incendies (en 64, puis en 191), elle fut reconstruite et remaniée, notamment par Septime Sévère On a pu reconstituer et en partie restaurer cette demeure car il  subsistait suffisamment de pierres

Plan Primitif Etat Empire et Stade Final


 

 

 

Ce n'est plus le plan initial d'une  maison, classique romaine avec atrium  mais nous avons une maison à cour centrale à péristyle cour intérieure couverte d’une toit soutenu par des colonnades. On peut distinguer une grande salle (12)entourée de 6 pièces, peut-être les cellules utilisés par chacune des Vestales.
.L’atrium Vestae était une grande maison à deux étages avec une grande cour rectangulaire, mesurant environ 80 m sur 20 m, au centre de laquelle se trouvaient trois bassins

 

 

 

 

12 12

La maison des Vestales se voulait autonome et comportait un four, un moulin, les bains, les cuisines, le triclinium et l’autel traditionnel consacré aux dieux Lares. Le salon de réception, appelé tablinum, était situé à l’est de l’atrium.  Dans ce tablinum devait  se trouver une statue du fondateur, le roi Numa Pompilius. Le côté ouest était certainement occupé par un triclinium (salle à manger). A l’étage se trouvaient les chambres des prêtresses ainsi que les bains.
Les pièces de cette maison se disposaient autour de la cour centrale.

 

Les colonnes du rez-de-chaussée étaient en marbre cipolin, celles de l’étage, plus petites, en « breccia coralina ». La cour était entourée d’un portique dont il ne reste que de rares fragments. Entre les colonnes du portique étaient exposées les statues des Vestales dont on peut voir encore les vestiges avec des inscriptions louant leurs mérites.

 


La facade donnant sur la via Sacra abritait des echoppes des tabernae


Cette demeure semble aussi avoir joué le rôle de dépôt pour les documents publics ou privés, y compris les testaments. En 45 av. J.-C., un an avant son assassinat, César aurait remis le sien entre les mains des Vestales. Ce fut aussi le cas de Marc-Aurèle et d’Auguste. Cet édifice subit les mêmes incendies que le Temple de Vesta.
entre la maison et le temple de vesta se trouvait un édicule


Après l’abandon des cultes païens à la fin du IVe siècle ap. J.-C., le bâtiment fut investi par les fonctionnaires de la cour impériale, puis par la cour pontificale.Mais la maison fut peu à peu abandonnée entre le IX et le XIIe siècle.

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