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France 1794 9 Thermidor An II

Article fait par :Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 13/10/2025 à 23:05:04



France  1794 9 Thermidor An II  

La période allant de l’été 1793 au printemps 1794 a été, on l’a vu, une grande lutte de pouvoir, la Convention et en particulier le Comité de salut public ayant à faire face au pouvoir concurrent incarné par les sans culottes parisiens, désireux de voir des mesures plus radicales être appliquées. Cette lutte s’est notamment caractérisée par l’élimination des « factions » (hébertistes, puis dantonistes), mais également par le renforcement du Comité de salut public qui sortit grand gagnant de ces manœuvres. Ceci n’allait pas sans nouvelles concurrences, cependant. Ainsi, par la loi de prairial (dite « de Grande Terreur »), le Comité voyait son emprise sur les procédures de justice révolutionnaires renforcées, ce qui n’était pas du goût du Comité de sûreté générale (où Vadier, notamment, redoublait de vigueur contre Robespierre). De même, cette loi qui facilitait l’arrestation des députés ne pouvait que susciter des craintes au sein de la Convention : y aurait-il une nouvelle épuration dans ses rangs ? Beaucoup, alors pouvaient craindre être les prochains envoyés à l’échafaud.Le 28 juillet 1794 eut lieu en France un  coup d'État  appelé par certain  thermidorien qui entraîna la chute de la dictature jacobine et l'instauration du Directoire.
 La rébellion a été menée  par un groupe de jacobins membres de la Convention, mécontents de la politique de Maximilien Robespierre et craignant pour leur propre sécurité
On y trouve un amalgame  de divers personnages de tout bord et horizons
 Parmi eux figurent Carrier, Barrere, Billeau-Varenne, Collot d'Herbois et Fouquier Tinville,qui sont les survivants des 'hébertistes et de dantonistes  ainsi que des individus menacés d'exécution pour abus de pouvoir et corruption.

 

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De même, cette loi qui facilitait l’arrestation des députés ne pouvait que susciter des craintes au sein de la Convention : y aurait-il une nouvelle épuration dans ses rangs ? Beaucoup, alors pouvaient craindre être les prochains envoyés à l’échafaud car le le 26 juillet 1794  (8 Thermidor an  II) Maximilien Robespierre  prononce un discours à la  Convention, dans lequel il a signalé l’existence d’un complot. Cependant, il a refusé de donner les noms de l'accusé. Puis il a répété son discours au club des Jacobins. C'était un prétexte pour un coup d'Etat, parce que les conspirateurs, craignant pour leur sécurité, se sont empressés de donner leur accord, oubliant temporairement les différents antérieur.
La France  Printemps été 1794


Au printemps de 1794, la position de la dictature jacobine semblait plus solide que jamais. Le territoire français a été débarrassé de ses ennemis extérieurs. L'armée républicaines c’’est considérablement aguerrie. La campagne de printemps de l’année 1794 a commencé avec beaucoup de succès. Les troupes françaises sont entrées sur le territoire de la République de Gênes. La guerre en Espagne a été un tel succès que l'avenir de la Catalogne a été discuté au sein du gouvernement.
Sur le front de l’ Est Nord et Nord Est   les combats voient l’armée française vaincre  les troupes autrichiennes à Tourcoing et prendre Ypres en juin.
 Après plusieurs tentatives infructueuses, l'armée des Ardennes a pu forcer Sambre et capturer Charleroi le 26. Juin 
 Sous le commandement de Jourdan, les Français s'imposent à Fleurus. Cette victoire ouvre les portes de la  Belgique . les Français entrent dans Liège, Bruxelles, Anvers.
Ainsi la menace d'invasion de la France a été éliminée et les perspectives d'opérations offensives sur le territoire de l'ennemi sont apparues.
La coalition anti-française était au bord de l'effondrement. Les espoirs d'un écrasement rapide de la république se sont effondrés. Le soulèvement des Polonais a empêché l'Autriche et la Prusse de se concentrer sur la France. Autrichiens, Prussiens et Néerlandais, vont tous traiter des paix séparées
La situation alimentaire du pays s'est également améliorée. Le gouvernement a augmenté ses achats auprès des États neutres. Les semis de printemps ont été réussis. Les restrictions imposées aux petits commerçants ont été quelque peu assouplies afin d'améliorer l'approvisionnement alimentaire des villes. La menace de famine s'est quelque peu éloignée des villes. Le gouvernement jacobin s'est engagé dans la voie d'encourager le développement industriel. Les autorités ont accordé des prêts et des subventions aux industriels et leur ont apporté un soutien global.
 L'industrie militaire a particulièrement augmenté sa production. Dans le même temps, la question du travail n'était pas résolue, il y avait un plafond en termes de salaires et en même temps l'argent se dépréciait. Les ouvriers réclamaient des salaires plus élevés. Le gouvernement a interdit aux travailleurs de s'organiser pour défendre leurs intérêts. Le grand programme de réforme sociale annoncé précédemment n’a pas été mis en œuvre.
La politique de centralisation accrue du pouvoir de l'État dans le pays s'est poursuivie. L'institut des ministres et des ministères a été remplacé par 12s commissions, qui sont entièrement subordonnées au Comité de salut national.
 La Commune de Paris a été mise au pas et les personnes soupçonnées d'être proches d'Hebert  et Danton ont été remplacées par des partisans de Robespierre. Les tribunaux révolutionnaires de la province ont été supprimés, toutes les affaires sérieuses ne pouvaient être examinées que par le tribunal révolutionnaire de Paris. Les spéculateurs, les anciens nobles, tous soupçonnés d'activités contre-révolutionnaires, sont toujours pourchassés jugés et condamnés
Les Jacobins ont compris que pour préserver le pouvoir, il fallait un vaste programme, de vastes réformes susceptibles de changer la société et de rallier le peuple au gouvernement révolutionnaire. Cependant, ils ne pouvaient pas démarrer un tel programme. Beaucoup ont été irrités par la tentative de Robespierre d’introduire le culte de «l’être suprême », qui devait devenir la base idéologique et morale de la nouvelle société républicaine
.Le 8 Juin a lieu une grande fête en l'honneur de "l'être suprême" par cette fête les jacobins t essayent  de rejeter l'ancienne société avec sa morale et surtout le  catholicisme.

 


La Conspiration
En avril,1794 les ennemis de Robespierre que sont Hebert et Danton sont éliminés avec leur partisans, mais à la fin d’avril début de mai, une nouvelle conspiration commence à se dessiner, avec i un plus grand nombre de participants recrutés non seulement parmi les députés de la Convention, mais également dans les organes du gouvernement révolutionnaire. On y trouve des  anciens Hébertistes qui on échappé à la purge comme : Fouché, Collot d'Herbois des, anciens Dantonistes et leurs proches - Legendre, Merlin, Tallien, Fréron. Ils étaient des adversaires cachés mais implacables de Robespierre.
 Peu à peu, les forces des ennemis de la dictature jacobine se renforcent. Dans le cercle étroit des membres les plus en vue de la Convention et des hommes d'État, on parlait de "despotisme" et de "tyrannie" de Robespierre, et des  moyens de le combattre.
Le député Laurent Lecointre  au début des  cérémonies  (20  prairial An II ou  8  juin  1794), avec ses amis dépose un acte d'accusation contre Robespierre, qui s'est terminé par un appel en faveur de son assassinat. Au début du même mois, deux tentatives ont été faites sur Robespierre.
À la fin du mois de Prairial, la lutte latente contre Robespierre commença à éclater. Lecointre  et François Louis  Bourdon ont ouvertement insulté Robespierre après l’avoir menacé lors de la célébration de la Journée de «l'Être suprême»  Robespierre a déjà reçu des informations sur le complot. Le  8 Prairial  Couthon a présenté à la Convention  en sons nom et celui de Robespierre un décret sur la réforme du tribunal révolutionnaire. Selon lui, l'interrogatoire préliminaire serait annulé, le corps des avocats devait être aboli, et le concept d '«ennemi de la  nation» doit être élargi.
Ce décret aurait dû donner à Robespierre un outil plus puissant pour supprimer l'opposition. Ce document a rencontré une résistance décisive de la part de la Convention et du Comité de salut public
 Il convient de noter que les députés, rejetant ce décret, n'étaient pas opposés à la terreur révolutionnaire, mais  ils craignaient pour leur propre vie. À partir de ce moment, la lutte dans les comités devenue ouverte alors que  Robespierre  essaye de discréditer ses adversaires.
Dans la nuit du 10 au 11 messidor 29 juin 1794, une vive dispute éclate entre les opposants de Robespierre  membres du gouvernement d'une part et Robespierre, Saint-Just et Couthon de l'autre. Après cela, Robespierre quitta le Comité de salut public et ne se présenta pas à ses réunions. Peu à peu, les opposants à Robespierre l'emportent dans les commissions gouvernementales. Cependant, tandis que Couthon y était toujours présents on voit que Saint-Just et Robespierre conservaient leur influence au sein du Club des Jacobins
Aussi  les conspirateurs cachèrent leurs projets. Dans le même temps, la conspiration grandit. Il comprenait de nouveaux députés et membres des commissions gouvernementales. Fouché fut l'un des principaux inspirateurs et organisateurs du complot. Il rassemble les opposants de gauche et de droite à Robespierre. Ils essayèrent de rallier les députés dont Claude Antoine Bolot   et de s 'assurer ainsi une majorité à la Convention. Au milieu de l’été, ce problème était résolu. Une partie des députés du « Marais » se joignit ouvertement au complot, l'autre partie fit comprendre qu'au moment décisif ils ne soutiendraient pas Robespierre.
Ce soutien généralisé à la conspiration s'explique par la nature de la plupart des révolutions qui dévorent leurs enfants
La suite logique de cet engrenage est la mise en place d'un pouvoir dur, soutenu par la majorité de la population, fatiguée de la tourmente. En France, Bonaparte va prendre la tête de cet pouvoir afin de mettre en place un régime dur, mais compréhensible et commode pour la majorité de la population. De plus, la bourgeoisie, qui en jouant de la terreur révolutionnaire pour éliminer la monarchie, souhaitait la stabilité et l'abolition du régime restrictif de la dictature jacobine.

Coup d’Etat

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Le 8 Thermidor An II ou  26 juillet  1794  Robespierre monte à la tribune de la Convention et a entamé un discours dans lequel iI parle d’un  complot, et de  trahison, ainsi que de la politique insidieuse de conspirateurs. Robespierre a souligné les "nids" de la conspiration: le Comité de la sécurité publique et son bureau, qui fait partie du Comité Salut public et de la Convention. Il  cite des noms et exige de punir les traîtres.
L'autorité de Robespierre était énorme, si bien que presque toute la Convention l'a accueilli par un tonnerre d'applaudissements. Laurent Lecointre, qui avait appelé il y a deux mois au meurtre du « tyran », a même proposé de manière flatteuse de publier le discours de Robespierre.
 Les conspirateurs étaient désemparés. Habitué à obéir, le « Marais » vota à l’unanimité la proposition de Couthon :
A savoir faire imprimer le discours, mais aussi le distribuer à toutes les communes de la république. Il semblait que les conspirateurs avaient perdus la partie. Cependant, le désespoir leur a donné de la détermination.
Cambon, l'un des rares nommés par Robespierre dans son discours, s'y opposa ouvertement. D’autres participants au complot l’ont également soutenu : ils ont exigé que seule la résolution adoptée sur l’impression et la distribution du discours de Robespierre soit annulée. Le député Bolot se rallie aux conspirateurs actifs.
Dans la soirée, la lutte fait rage au sein du club jacobin.et elle porte sur le discours de Robespierre du matin.
 Les Jacobins apportent un soutien à l’ Incorruptible . Il y a des demandes d'envoyer des conspirateurs à la guillotine. Billot-Varenne et Collot d'Herbois tentent en vain de monter sur le podium et de prendre la parole, mais ils n'ont pas été autorisés à entrer et ont été expulsés à l'unanimité du club.
 Le club jacobin a pris le parti de Robespierre.
Tallien, après avoir appris les événements du club jacobin, a déclaré: "Le coup doit être porté demain.
Toute la nuit, du 8 Thermidor, des réunions secrètes ont eu lieu, et les rôles sont  distribués. Le matin du 9 Thermidor 27 juillet), tous les sièges  du palais des congrès étaient occupés En se début de scéance monte  sur le podium Saint-Just. Il commença à parler calmement et avec confiance, mais Talmien l'interrompit
et en même temps des bruits venant du hall se font entendre
Tallien, Billot-Varenne, accusent ouvertement  Robespierre de tyrannie. Robespierre a essayé de monter sur le podium, mais le président Collot d’Herbois ne lui  donne pas la parole.
Dans  le bruit et le chaos qui régnaient dans la salle, un des participants peu connus à la conspiration Louchet proposa d'arrêter Robespierre.
Un instant, il y eut un silence dans la salle. Mais alors la proposition a été soutenue par des cris et des applaudissements. Robespierre Jr. a exigé qu'il soit arrêté avec son frère. À la demande de Fréon, il fut décidé d'arrêter Saint-Just et Couthon. Robespierre s'est alors écrié: «La République est morte! C'est le royaume des voleurs. "
Cependant, cette arrestation qui est une victoire pour les opposants à Robespierre n’est que le début des événements
 Dans la soirée, lorsque la nouvelle de l'arrestation de Robespierre et de ses plus proches camarades se répandit dans toute la ville, la Commune et le Club Jacobin prennent  leur parti et la  municipalité appele les parisiens à se révolter. François Hanriot chef de la garde nationale, s'est présenté devant le comité de la sécurité publique pour exiger la libération dess dirigeants de la révolution, mais il a été arrêté.
 Les sans-culottes  étaient armés et rassemblés dans leurs sections, dans le bâtiment de la Commune. Dans la soirée, les sans-culottes entourent la Convention et libèrent Hanriot. La foule devant le bâtiment de la commune a augmenté régulièrement. La commission exécutive élue a lancé un appel à l'armée et au peuple.
A cette époque, les geôliers ont refusé d’écrouer Robespierre. Il a donc  été emmené à la police, où il a été libéré par Hanriot de même que ses amis  Ils se refugient dans  le bâtiment de la Commune. Le plan des rebelles semble voué à l’échec
 Cependant, Robespierre et ses amis font preuve d'indécision et perdent du temps  . Dehors les troupes fidèles attendent des ordres pour agir. Mais dans la nuit sous des trombes d’eau  certaines personnes sont rentrées chez elles.


De leurs cotes les  conspirateurs agissent  de manière plus décisive.
 Ils ont déclaré Robespierre et ses partisans hors la loi. Barras, Tallien et Bourdon ont demandé aux sections bourgeoises de s’armer et vont aussi prendre appui sur des  unités militaires fidèles.
 À trois heures du matin, le 10 thermidor ou 28 juillet, ils décident de passer à l action et  d'attaquer. En raison de la trahison dans les rangs des partisans de Robespierre  Le mot de passe des troupes fidèles à Hanriot  a été obtenu et l’une des colonnes des rebelles a pénétré la place et s’est introduite dans le bâtiment de la commune
Après avoir reçu un coup de pistolet qui lui fracassa le visage, Robespierre était tombé baigné dans son sang ; on le releva, et on le plaça sur un fauteuil de cuir rouge. Sa mâchoire inférieure étant détachée, on passa, pour la rapprocher de l’autre, une bande sous son menton, qu’on noua sur sa tête. Philippe Lebas se  tire une balle dans la tête.

28 juillet 1794 en France Le coup d'État de Thermidoric a eu lieu

On le conduisit  vers 6h 30 du matin, au Comité de sûreté générale, où on l’étendit sur une table. Le visage pâle, la tête ouverte, rendant le sang par les yeux, les narines et la bouche, il reçut, pendant plusieurs heures, les injures et les reproches de ceux qui l’environnaient ; il parut souffrir avec patience ces outrages ; il ne lui échappa aucune plainte, et il ne répondit à aucune des questions que lui firent ses collègues.


Ensuite pour agir dans la legalité il fut ensuite conduit au Tribunal révolutionnaire, pour y constater l’identité de sa personne, avec une partie de ses complices, Couthon, (voir ici son siege) Saint-Just, Robespierre jeune, Dumas, président du Tribunal révolutionnaire ; Vivier, président des Jacobins ; Hanriot, commandant de la garde nationale ; son adjudant la Valette ; Fleuriot-Lescot, maire de Paris ; Payan agent de la commune ; Gobeau, accusateur public auprès du tribunal criminel du département, et onze membres du conseil général de la commune de Paris,
Tous furent mis hors la loi. et codamnés à mort et  envoyés à l’échafaud, par un tribunal composé de leurs amis.le jour même le 10 de Thermidor (28 juillet )

Les suites
La dictature jacobine est tombée,et  la période de la réaction thermidorienne commence
 La structure du gouvernement a été considérablement modifiée. Le Comité de Salut public voit ses prérogatives tomber . L'institution est reléguée au rôle d'un comité départemental chargé de la politique étrangère et de l'armée.  Avec lui,15 comités gouvernementaux sont créés, qui jouissent des mêmes droits que lui.  La composition de ces comités comprenait les principaux participants au coup d'État. Le bastion de la révolution  la Commune de Paris  est supprimé et la plupart de ses membres ont été exécutés.
Un peu plus tard, les comités révolutionnaires et les sociétés populaires furent dissous et interdits. Le Tribunal révolutionnaire a été réorganisé, sa composition a été revue et un certain nombre de lois répressives ont été modifiées.
Mais assez rapidement, une scission s'est produite parmi les vainqueurs
 Les maîtres de la situation étaient les thermidoriens de droite associés à la riche bourgeoisie : Tallien, Fréron, Barras, Legendre et autres. Ils trouvèrent rapidement un terrain d’entente  commun avec le « Marais », les Girondins et d'autres groupes mécontents de l'ordre de la dictature jacobine.
L’amnistie qui a libéré des milliers de personnes a renforcé leurs rangs. Désormais, la terreur était dirigée contre les amis de Robespierre. Des bandes de muscadins ou jeunesse dorée », fils de spéculateurs de toutes sortes et de riches – sévissaient dans les rues.

Inc'oyales et Me'veilleuses


 En novembre, le Club des Jacobins est détruit et bientôt fermé. Barère, Billot-Varenne, Collot d'Herbois et d'autres conspirateurs qui jouèrent un rôle important dans le coup d'État thermidorien furent relégués au second plan.
Début novembre, la séquestration imposée sur les biens des ennemis de la révolution est levée et la lutte contre les spéculateurs a pratiquement cessé.
 Les prix maximaux ont commencé à être gravement violés et n'ont pas fait l'objet de poursuites pour cela.
 Fin 1794, le maximum est officiellement aboli et la liberté du commerce est entièrement rétablie. Les pauvres étaient à nouveau condamnés à la famine. Les prix des denrées alimentaires ont immédiatement grimpé.
Les spéculateurs ont tenté de compenser leurs pertes. La spéculation a atteint des proportions énormes. La dépréciation de la monnaie s’est déroulée à une vitesse fantastique. D'énormes fortunes ont été créées grâce aux changements dans le taux de change de la monnaie, à la spéculation sur les pièces de monnaie et les biens et la  corruption sevie dans les administraions comme pour  l'approvisionnement de l'armée, et les biens de l'État
 Ainsi, l'un des « prédateurs » de cette époque était Ouvrard, associé à Tallien et Barras, profita tellement durant ces années qu'il put accorder au gouvernement un prêt de 10 millions de francs en or. Les chefs des conspirateurs - Tallien, Barras, Fréron, Rover et autres, ont eux-mêmes fait  montre de leur corruption


 La bourgeoisie tout entière était en proie à une soif inextinguible d’enrichissement ; elle n’était désormais plus freinée ni par les chaînes de la monarchie ni par la révolution. Toutes les entraves étatiques et morales ont été rejetées, les pouvoirs en place se sont entièrement consacrés à accroître leur richesse, leur luxe et leurs plaisirs de la vie.
 Les bals cédaient la place aux réjouissances et aux orgies. Les riches parvenus copiaient avec diligence les mœurs de la vieille aristocratie et essayaient d'étonner tout le monde par leur richesse et leur splendeur. L'« aristocratie de la richesse » a tenté de se rapprocher de l'ancienne noblesse.