Impression issue de Maquetland.com Le monde de la maquette | http://www.maquetland.com/article-2788-finlande-1940-1945-les-chars-legers


Finlande 1940 1945 Les chars Légers

Article fait par :Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 14/06/2025 à 09:42:43



Les Chars Légers de l Armée Finlandaise durant la 2e Guerre Mondiale


Char léger BT-5 Les chars BT (en russe : Быстроходный танк/БТ, ou  Bystrokhodnyy tank, littéralement « char rapide » ou « char à grande vitesse »)
 


C’était une série de chars légers soviétiques produits en grand nombre entre 1932 et 1941. Légèrement blindés, ils étaient relativement bien armés pour l'époque et offraient la meilleure mobilité de tous les chars contemporains.
Les chars BT étaient surnommés Betka, d'après l'acronyme, ou son diminutif Betushka. Leur successeur fut le célèbre char moyen T-34, introduit en 1940, qui allait remplacer tous les chars rapides, d'infanterie et moyens soviétiques en service.
On trouve des variantes particulières du BT-5  équipé d'une tourelle cylindrique plus grande, d'un canon 20-K de 45 mm et d'une mitrailleuse coaxiale DT.
Les premiers chars utilisaient des tourelles boulonnées cylindriques plus simples, avec tourillon arrière soudé.
Char léger BT-42

 


Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée finlandaise utilisa des chars soviétiques capturés comme armement principal. Parmi ceux-ci figurait le canon d'assaut BT-42, créé par l'armée finlandaise en associant la caisse d'un char léger russe BT-7 modèle 1937 capturé à un obusier britannique de 114 mm installé dans la grande tourelle carrée d'un BT-7 redessiné. Dix-huit exemplaires furent produits entre 1943 et 1944 et déployés dans la région de la rivière Svir pour attaquer le bastion russe. En juin 1944, lors de la bataille de Vyborg, les BT-42 livrèrent des combats acharnés contre l'avancée des forces russes.
L'armée Finlandaise avait décidé de créer un bataillon de canons d'assaut mais n'ayant pas la capacité de réaliser le développement intégral de ce type de véhicule, les engins retenus pour équiper cette unité furent les BT-42. Ce canon d'assaut était équipé d'un obusier 114/H18, une pièce d'origine britannique QF 4,5 inch Mk.II datant de la 1ere G.M. modifié par les Finlandais qui l'avaient équipée d'un frein de bouche et avait accru sa portée. Le développement débuta à l'usine d'État VTT (ValtionTykkitehdas, ou arsenal d'État ) à Jyväskylä au printemps 1942. Lokomo Ltd et le Centre des blindés de Varkaus réparèrent et reconditionnèrent les caisses, VTT modifia et assembla les tourelles et le Centre des blindés effectua l'assemblage final. Le BT-42 était doté d'une tourelle de BT-7 modifiée montée sur une caisse de BT-7 d'origine. Cette volumineuse tourelle avait un bouclier semi-cylindrique mais son épaisseur maximale n'était que de 15.5mm. L'obusier était doté du même viseur panoramique que le canon de campagne 76/K02 de l'Armée Finlandaise (canon de 76mm modèle 1902 soviétique capturé) et il pouvait tirer des munitions explosives, anti-tank explosives et fumigènes.
Les premières actions des BT-42
Les BT-42 produits furent livrés au bataillon de canons d'assaut en février 1943, le 18e et dernier exemplaire étant réceptionné en janvier 1944. Ils participèrent à leurs premiers combats en mai 1943 lorsque six véhicules de la 1ere compagnie ( R-704, 708, 710, 713, 714, 717 ) furent déployés dans la région de la rivière Svir. De la fin juin à août, ces BT-42 ont tiré 1,279 obus pour détruire une centaine de positions ennemies et en endommager deux cents. Les limites d'utilisation du BT-42 furent mises à jour lors de ce premier déploiement. Le pointage manuel de la tourelle était fatigant. De plus, la rotation de la tourelle et l'élévation étaient impossible simultanément. Le châssis BT-7 était obsolète et l'obusier de 114mm encore plus ancien, aussi le BT-42 n'avait aucune chance face aux derniers tanks soviétiques. En conséquence de quoi, l'Armée Finlandaise acheta des Sturmgeschutz III allemands pour remplacer ses BT-42 et réaffecta ces derniers dans une Compagnie Blindée Indépendante en décembre 1943.
La défense de Vyborg
Lorsque l’Armée rouge lança son offensive d’été en 1944, les Finnois étaient véritablement en mauvaise posture. Cependant, en forçant l’ennemi à stopper son offensive sur des points stratégiques, la situation s’inversa. La bataille décisive de Ilomantsi marqua la fin des hostilités avec les Soviétiques.
Le 9 juin 1944, l'armée soviétique lança une énorme offensive dans l'isthme de Carélie, atteignant la ville de Vyborg en dix jours seulement. La Compagnie Blindée Indépendante fut dépêchée sur place et son commandant, le Lt Sippel déploya neuf véhicules ( R-702, 709, 711, 712, 713, 714, 717, Ps.511-7, Ps511-20 ) pour défendre divers quartiers de la ville, Ristimäki, Karjala, Maaskola, et Tammisuo. Le R-717 commandé par le Lt Nieminen et deux autres BT-42 engagèrent des unités Soviétiques à Ristimäki mais un feu ennemi nourri les força à se retirer. Les BT-42 qui défendaient Tammisuo engagèrent un tank JS-2 mais ne purent l'arrêter malgré quinze coups au but. L'ordre de retraite fut donné et le Lt Sippel à bord du R-717 couvrit le repli des troupes Finlandaises. Ce furent ses derniers instants. Son BT-42 fut touché par des T-34 et si le Sgt. Virtanen ( le conducteur ) put s'échapper, le Lt Sippel et le soldat Sorvisto ( pourvoyeur ) furent tués. En tout, huit BT-42 furent perdus, incluant trois immobilisés sur problèmes mécaniques avant la bataille. Suite à ces combats, la Compagnie Blindée Indépendante fut dissoute en juillet 1944 et les dix BT-42 restants ne furent plus engagés au combat. Ils furent stockés dans un dépôt avant d'être radiés en 1957.

Char léger Renault FT


Le Renault FT souvent appelé FT-17, FT17 était un char léger français qui comptait parmi les conceptions les plus révolutionnaires et les plus influentes de l'histoire.
 Le FT fut le premier char de série à intégrer son armement dans une tourelle entièrement rotative. La configuration du Renault FT (compartiment d'équipage à l'avant, compartiment moteur à l'arrière et armement principal dans une tourelle pivotante) est devenue et demeure la configuration standard des chars.
C'est pourquoi certains historiens des blindés ont qualifié le Renault FT de premier char moderne au monde.
Plus de 3 000 Renault FT ont été fabriqués par l'industrie française, la plupart en 1918. Après la Première Guerre mondiale, les FT ont été exportés en grand nombre. Des copies et des modèles dérivés ont été fabriqués aux États-Unis (char léger M1917), en Italie (Fiat 3000) et en Union soviétique (char T-18). Le Renault FT a combattu pendant l'entre-deux-guerres à travers le monde, mais était considéré comme obsolète au début de la Seconde Guerre Mondiale.
Les Finlandais négocièrent l'achat de 32 chars auprès des Français 
Seuls quatorze de ces chars étaient armés du canon SA-18 (L/21) de 37 mm  capable de tirer des obus perforants. Les dix-huit autres étaient équipés uniquement d'une mitrailleuse Hotchkiss M/1914 de 8 mm
Il était prévu que les chars mitrailleurs coopèrent avec les chars canons pour se soutenir mutuellement face aux attaques ennemies. Quelques-uns étaient équipés de la tourelle angulaire rivetée d'origine, mais la plupart étaient équipés de la tourelle circulaire Berliet, plus récente.
Les 32 premiers chars Renault FT furent expédiés du Havre à Helsinki et livrés à l'armée finlandaise le 26 août 1919. Leur coût s'élevait à 67 millions de marks finlandais. Les 32 chars étaient neufs, fabriqués en 1918-1919 et portaient des numéros d'immatriculation Renault français compris entre 66151 et 73400.
En 1920, le gouvernement français fit don à la Finlande de deux chars Renault FT supplémentaires, portant ainsi l'effectif de l'armée finlandaise à 34 véhicules. L'un était un char à canon, l'autre un char à mitrailleuse.
Le Hyökkäysvaunurykmentti (Régiment de chars) équipé de Renault FT était stationné à la base militaire de Santahamina, à Helsinki. Il fut ensuite transféré au fort et à la caserne militaires de Hämeenlinna, à 100 km au nord de la capitale.
L'armée finlandaise attribua à la version canon de ses chars Renault FT la désignation « Koiras » (mâle) et à celle des chars à mitrailleuses « Naaras » (femelle).
Le canon de char mâle Koiras
Certains Renault FT de l'armée finlandaise étaient équipés du canon de char Puteaux SA-18 L/21 de 37 mm à faible vélocité. Il était appelé 37 Psv.K/18 par l'armée finlandaise.
À une distance de 100 m (110 yd), son obus perforant ne pouvait pénétrer que 12 mm (0,47 po) de blindage incliné à 90 degrés, mais ce résultat n'était pas constant. Il arrivait que l'obus rebondisse ou ne pénètre pas.
Le chef de char devait simultanément charger et tirer, tout en essayant de trouver les cibles ennemies. Cela signifiait que le char n'avait qu'une cadence de tir maximale de 10 coups par minute. Le canon avait une vitesse initiale de 360 ​​à 440 m/s selon les munitions tirées. Sa portée maximale était de 2,5 km pour les obus explosifs, mais sa faible vélocité le rendait inefficace contre des cibles structurellement solides, comme les bunkers en béton armé.
Il pouvait tirer six obus différents : HE, HE-T, APHE, APHE-T, AP-T et mitraille pour la défense à courte portée contre l'infanterie. Ce canon pouvait être qualifié de canon de char semi-automatique : après un tir, il retirait automatiquement sa douille et la culasse restait ouverte pour le chargement de l'obus suivant.
La tourelle équipant les chars du bataillon de chars finlandais était appelée tourelle Girod. Elle était équipée d'un petit viseur optique 1x près du canon principal. Ce viseur optique était une lunette de visée directe, qui se déplaçait avec le canon lors des changements d'élévation.
Les chars Renault FT de l'armée finlandaise n'ont pas subi de modifications majeures au cours de leurs 21 années de service. La version Koiras, avec son canon de 37 mm, est restée quasiment identique à celle livrée en 1919.
La version Naaras a vu sa mitrailleuse modernisée, passant du modèle Hotchkiss de 8 mm (0,31 po) d'origine, modèle 1914, à la variante finlandaise de la mitrailleuse Maxim M/09-31 refroidie par air.
Deux raisons principales ont motivé ce changement de mitrailleuse. La première était que l'armée finlandaise devait commander spécialement des munitions de 8 mm, car elle utilisait habituellement des balles de 7,62 mm (0,3 po). Cela a entraîné des problèmes d'approvisionnement. L'autre problème, plus grave, était l'usure et la fiabilité des canons français. Il fallait les remplacer ; il a donc été décidé d'en profiter pour installer une mitrailleuse utilisant la balle standard utilisée par l'armée finlandaise.
Le dernier char Naaras à mitrailleuses fut équipé de sa mitrailleuse Maxim M/09-31 de remplacement à Asevarikko 1 (Dépôt d'armes 1) en octobre 1937. La nouvelle mitrailleuse avait une cadence de tir d'environ 900 coups par minute. L'alimentation en munitions se faisait par la droite, dans des ceintures de munitions désintégrables en acier de 250 coups.
En 1934, il fut décidé d'équiper chaque char d'une grande boîte à outils de chaque côté du véhicule, au-dessus des roues de bogie, entre les chenilles.
Dans le cadre de l'accord d'exportation, une unité française de neuf hommes de l'école de chars, dirigée par le capitaine Pivetau, arriva à Helsinki en 1919 et forma les bases du personnel finlandais. Sept des douze premiers officiers du nouveau bataillon de chars de l'armée finlandaise provenaient de la cavalerie. Les recrues de cette nouvelle unité militaire furent sélectionnées de préférence à celles possédant une formation technique ou une expérience en matière de véhicules motorisés.
La structure du régiment de chars finlandais suivait le modèle de l'armée française, qui considérait les chars comme de l'artillerie de campagne. Les chars furent donc organisés en bataillons, batteries et compagnies d'artillerie.
Le régiment de chars Hyökkäysvaunurykmentti de l'armée finlandaise comptait deux bataillons avec trois batteries de cinq chars Renault FT. Chaque bataillon disposait de 15 chars, ce qui portait le régiment à 30 chars.
Organisation du Hyökkäysvaunurykmentti (Régiment de chars) 1919 :
Quartier général du régiment
1er bataillon (1.Panssaripataljoona)
Quartier général du bataillon
1re batterie,
char de commandement
1re compagnie (1 char mâle, 1 char femelle)
2e compagnie (Panssarikomppania 1 char mâle, 1 char femelle)
2e batterie,
char de commandement
1re compagnie (1 char mâle, 1 char femelle)
2e compagnie (1 char mâle, 1 char femelle)
3e batterie,
char de commandement
1re compagnie (1 char mâle, 1 char femelle)
2e compagnie (1 char mâle, 1 char femelle)
Atelier de réparation
2e bataillon (2.Panssaripataljoona)
Formations de ravitaillement
Le FT au combat
La Finlande est l'un des participants les moins connus de la Seconde Guerre mondiale. Le pays fut attaqué par l'Union soviétique entre le 30 novembre 1939 et le 13 mars 1940, lors de ce qui allait être connu sous le nom de « guerre d'Hiver ». Les Finlandais bénéficièrent provisoirement du soutien de la Suède, de la Grande-Bretagne, de la France et, dans une moindre mesure, des États-Unis. Après une interruption d'un an, la guerre russo-finlandaise reprit. Cette période, également appelée « guerre de Continuation », vit la Finlande combattre aux côtés de l'Allemagne en tant que cobelligérant du 25 juin 1941 au 15 septembre 1944. Durant les phases finales de la guerre, la Finlande signa une paix séparée avec l'URSS, et les Finlandais combattirent les Allemands, qui se retiraient du pays. Ces opérations, également appelées « guerre de Laponie », se déroulèrent du 15 septembre 1944 au 25 avril 1945.


KhT-130


Le KhT-130 est une variante lance-flammes du modèle 1933, version du char soviétique T-26, le char léger d'avant-guerre le plus performant et le plus modulaire, équipé d'une tourelle de 45 mm plus grande (un canon a été remplacé par un lance-flammes pour la lutte antipersonnel)
Le Liekinheitinpanssarijoukue du bataillon char a été mobilisé le 18j uin 1941à Homeenlinna. La peloton a été commandée par le lieutenant. Sikkola et contient sept sous-officiers et onze hommes, qui sont réservistes. Le peloton a reçu quatre autres hommes ensuite ce qui porta l'effectif à un officier, de huit sous-officiers et de 14 hommes, soit 23 hommes au total. Lorsqu'il est mobilisé le peloton a été équipé de quatre chars lance flamme OT-130, qui avaient été capturés pendant la guerre d'hiver
 En juillet, l'unité a été transportée en train de Homeenlinna à Lappeenranta et place sous le commandement de la 12e division  Alors que le reste du bataillon de chars a été transféré de Isthme de Carélie vers le nord-est du lac Ladoga à la fin de juillet 1941, le peloton de chars lance plammet resté dans l'isthme de Carélie.
Cette division a commencé son attaque le 21 août, mais comme l'ennemi se retirait dans cette région, il y avait peu de combats. Le 23  août, lorsque les chars lance flammes attaquent  l'un d'entre eux a été touché et a dû être réparé.
La première véritable bataille du peloton a eu lieu le 26  alors qu'il était près de la gare de Kominero.  À cette époque, le peloton avait souffert d'une attrition normale, mais à partir de ce jour le peloton ont également subi des pertes au combat.
L'unité est arrivée à Uusikirkko le 30 août et a continué de se battre pour Terijoki et de là à la rivière Rajajoki
L'unité a été appelée à détruire les Soviétiques, qui sortaient de la poche, auxquelles ils avaient été encerclés à Kuokkala pour rejoindre leurs propres lignes. Après cette dernière bataille au cours de laquelle le peloton était subordonné au régiment d'infanterie 46, a également été la dernière bataille à laquelle elle a pris part.
Une fois les réparations terminées, le peloton a été envoyé à znislinna (Petrozavodsk)  le 14/01942 ou elle fut dissoute le 30 janvier. 1942. Les soldats qui avaient servi dans le Peletonn de chars à lances de flamme vbont servir à créer la 4 compagnie de chars.

Landsverk L-62 Anti II
 


 Le Landsverk L-62, également connu sous le nom de Landsverk Anti II ou une combinaison des deux, Landsverk L-62 Anti II, était un char antiaérien automoteur suédois spécialement conçu pour la Finlande par Landsverk entre 1941 et 1942. Il s'agissait d'une version améliorée du Landsverk L-62 Anti I, dont la tourelle et le châssis avaient été améliorés pour une meilleure protection.
Ce char ( SPAA) fut acquit à 6 exemplaires en 1942. Il a combattu pendant la guerre de Continuation, lorsque la Finlande a envahi l'Union soviétique, et ces véhicules ont été crédités d'avoir abattu 11 avions soviétiques. Tous les véhicules ont survécu à la guerre et sont restés en service jusqu'en 1966.
 Le châssis était basé sur le Landsverk L-60, mais rallongé avec un galet supplémentaire de chaque côté. La tourelle était circulaire et ouverte pour une meilleure visibilité face aux avions. Le canon était un canon antiaérien Bofors L/60 de 40 mm, déjà en service dans l'armée finlandaise sous le nom de 40 ItK/38.
Vickers Mark E

 


Le char Vickers de 6 tonnes, ou Vickers Mark E, également connu sous le nom de « Six-tons », était un char léger britannique conçu dans le cadre d'un projet privé chez Vickers.
Il ne fut pas adopté par l'armée britannique, mais fut repris par de nombreuses forces armées étrangères. Il fut homologué par l'Union soviétique sous le nom de T-26. Il était également le prédécesseur direct du char polonais 7TP.
Char léger Hotchkiss H39 en allemand : PzKpfw 38H-735

 


 Le Hotchkiss H39  variante du Hotchkiss H35 fut capturé et utilisé par l'Allemagne sous le nom de PzKpfw 38H-735.
Le Hotchkiss H35, ou Char léger modèle 1935 H, était un char léger français développé avant la Seconde Guerre mondiale. Bien que conçu dès 1933 comme un char léger de soutien à l'infanterie, plutôt lent mais bien blindé, ce type fut initialement rejeté par l'infanterie française, car difficile à diriger en tout-terrain.
Il fut finalement adopté en 1936 par la cavalerie française. En 1938, une version améliorée, dotée d'un moteur plus puissant, fut produite : le Char léger modèle 1935 H modifié 39.
 À partir de 1940, il fut également équipé d'un canon de 37 mm plus long et plus puissant. Cette version améliorée devait devenir le char léger standard et devait être produite à au moins quatre mille exemplaires afin d'équiper les nouvelles divisions blindées de la cavalerie et de l'infanterie. Cependant, en raison de la défaite de la France en juin 1940, la production totale des deux sous-types resta limitée à environ 1 200 véhicules. Jusqu'à la fin de la guerre, l'Allemagne et ses alliés utilisèrent des chars Hotchkiss capturés dans plusieurs versions.
Char léger Hotchkiss H39 en allemand : Panzerkampfwagen 38H 735(f)


 Variantes d'un char Hotchkiss H39 capturé par les Allemands, . Il sera équipé de Nebelwerfer 42, un système de roquettes allemand de 30 mm
T-50 soviétique


Le T-50 était un char d'infanterie léger construit par l'Union soviétique au début de la Seconde Guerre mondiale. Sa conception comportait des caractéristiques avancées, mais il était complexe et coûteux, et seule une courte série de 69 chars fut produite.
T-26 soviétique

 


Le T-26 était un char d'infanterie léger soviétique utilisé lors de nombreux conflits des années 1930, ainsi que pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait d'une évolution du char britannique Vickers de 6 tonnes et est largement considéré comme l'un des chars les plus réussis des années 1930. Il a été produit en plus grand nombre que tout autre char de l'époque, avec plus de 11 000 exemplaires.
Au cours des années 1930, l'URSS a développé environ 53 variantes du T-26, dont d'autres véhicules de combat basés sur son châssis.
Vingt-trois d'entre eux ont été produits en série.
Le T-26 a été largement utilisé dans les armées espagnole, chinoise et turque. De plus, des chars légers T-26 capturés ont été utilisés par les armées finlandaise, allemande, roumaine et hongroise.
Bien que presque obsolète au début de la Seconde Guerre mondiale, le T-26 fut le char le plus important de la guerre civile espagnole et joua un rôle majeur lors de la bataille du lac Khasan en 1938, ainsi que pendant la guerre d'Hiver en 1939-1940.
Le T-26 était le char le plus nombreux des forces blindées de l'Armée rouge lors de l'invasion allemande de l'Union soviétique en juin 1941. Les chars légers soviétiques T-26 ont été utilisés pour la dernière fois en août 1945, en Mandchourie. Le T-26 était fiable et facile à entretenir. Sa conception fut continuellement modernisée entre 1931 et 1941, avec un total de 11 218 véhicules construits. Cependant, aucun nouveau modèle du T-26 ne fut développé après 1940.
 T-26E soviétique Version du char T-26 avec blindage additionnel
Certaines sources modernes mentionnent ce char comme T-26E (E signifiant ekranirovanny ou « blindé »). L'usine n° 174 développa un blindage appliqué de 30 à 40 mm pour tous les types de T-26 à tourelle unique pendant la guerre d'Hiver. Le 30 décembre 1939, des essais en usine prouvèrent que le T-26 avec blindage appliqué résistait avec succès aux tirs d'un canon antichar de 45 mm à une portée de 400 à 500 m. Les plaques de blindage latérales et frontales furent montées à l'aide de boulons émoussés et de soudures électriques. Vers la mi-février 1940, l'Armée rouge reçut 27 chars T-26 mod. 1939 blindés et 27 chars lance-flammes KhT-133 ; 15 chars T-26 mod. 1939 supplémentaires furent blindés par les ateliers de la 8e armée à Suoyarvi début mars 1940. Au total, 69 T-26 avec blindage appliqué furent utilisés pendant la guerre d'Hiver et 20 autres furent livrés aux unités blindées après la fin de la guerre. L'utilisation au combat démontra que les canons antichars légers finlandais ne pouvaient pas pénétrer le blindage de ces chars.