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France Napoleon III 1854 Garde Imperiale L artillerie de la Garde

Article fait par :Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 22/03/2021 à 22:51:14



Napoleon III la Garde Impériale L artillerie de la garde
La Garde impériale fut rétablie par décret du 1er mai 1854 et le décret du 17 février 1855 autorise la création du régiment d’artillerie à pied de la Garde. Celui ci est formé à Versailles, le 28 mars 1856 avec comme effectif initial 6 batteries à pied armant des pièces de 12 et obusiers de 6) On trouve en réserve autant de batteries de parc.


Napoléon III est comme son oncle mais dans une moindre mesure intéressé par l’arme savante aussi
il charge en 1856 le Général de la Hitte de former un comité, afin de lui présenter dans les plus brefs délais un nouveau matériel de campagne profitant des progrès accomplis grâce aux rayures.
Le comité accouche donc des nouveaux matériels
En 1858 on met en service un canon de 4 de campagne, et de montage . Toutefois par manque de puissance l’ancien canon-obusier de 12 est conservé après modification en le rayant
Aussi pour faire campagne l artillerie peut disposer comme matériel de campagne du canon de 4 et d’un canon de 12, pouvant chacun tirer des obus ordinaires, des obus à balles et des boites à balles. Ainsi après le Système Gribeauval et le système Vallée qui avait entraîné la disparition d'un certain nombre de batteries à pied et à cheval. En 1830 on compte 98 batteries montées ou à cheval pour 70 à pied. Ces diverses unités, de six pièces chacune, sont réparties dans des régiments mixtes.
Le système La Hitte connait son baptême du feu rapidement dès la campagne d’Italie en 1859.
En 1860, la création de 3 nouveaux régiments à cheval fait passer le nombre de régiments d’artillerie, avec ceux de la Garde, à 22. Le train des équipages revoit le jour sous la forme d’un train d’artillerie à 6 escadrons d’abord indépendants puis regroupés en deux régiments en 1867.
Le décret du 20 février 1860, voit la transformation du régiment d’artillerie à pied de la Garde en régiment monté avec 8 batteries.
Afin de compenser ce transfert le décret crée une "division à pied" de la Garde, constituée d’une batterie à pied et d’une compagnie de pontonniers de la Garde. Celle ci aura une existence asse courte car elle est supprimée le 15 novembre 1865.A dater du 1° avril 1860, ces changements amènent les modifications suivantes :
le régiment d’artillerie à pied de la garde impériale est transformé en régiment d’artillerie monté par la fusion entre elles des six batteries à pied et des six batteries de parc qui le composent et par la création de deux nouvelles batteries ; soit une dotation de 8 batteries.
suppression des cadres de dépôt des régiments d’artillerie de la garde impériale et de la ligne


Après ces réductions, l’artillerie française est ainsi structurée :
le régiment monté de la Garde à 6 batteries ;
escadron du Train d’artillerie de la Garde (2 compagnies)
5 régiments à pied (1° à 5°) à 12 batteries (60 batteries à pied) 
;1 régiment de pontonniers (6°) à 12compagnies ;
10 régiments montés (7° à 16°) à 9 batteries (90 batteries montées) ;
4 régiments à cheval (17° à 20°) à 7 batteries (28 batteries à cheval) 
Compagnies d’ouvriers : 10 ;
Compagnies d’artificiers : 5
Compagnies d’armuriers : 1 ;
3 escadrons du Train d’artillerie à 8 compagnies chacun (24 compagnies) ;
en 1861 nouvelle ModificationEn 1861, les troupes de l’artillerie sont les suivantes :


Division à pied de la Garde (une batterie à pied de la Garde et une compagnie d’ouvriers pontonniers de la Garde) ;

Régiment monté de la Garde à 8 batteries ;
Régiments à cheval de la Garde à 6 batteries ;
Régiments à pied (1° à 5°) à 16 batteries (80 batteries à pied) ;
Régiment de pontonniers (6°) à 12 compagnies ;
Régiments montés (7° à 16°) à 10 batteries (100 batteries) ;
Régiments à cheval (17° à 20°) à 8 batteries (32 batteries) ;
Compagnies d’ouvriers : 12 ;Compagnies d’armuriers : 2 ;
Compagnies de canonniers vétérans : 4 ;
6 escadrons du Train d’artillerie à 5 compagnies chacun (30 compagnies) pour les 5 régiments à pied et le régiment de pontonniers ;
Escadron du Train d’artillerie de la Garde à 2 compagnies.Cela représente 227 batteries (81 batteries à pied, 108 batteries montées et 38 batteries à cheval), 32 compagnies du Train, 13 compagnies de pontonniers et 12 compagnies d’ouvriers.
Mais la Campagne du Mexique qui tourne mal a des cons »quances sur le budget de l’ Armée qui est réduit par le décret du 15 novembre 1865,


L’artillerie doit tailler dans ses effectifs en supprimant 46 unités :
suppression de 20 batteries à pied (4 par régiment) ;
suppression d’une batterie pour chaque régiment monté (10° batterie) ou à cheval (8° batterie) soit 10 batteries montées et 4 batteries à cheval ;
le régiment monté de la Garde est réduit de 2 batteries ;
la "division à pied" de la Garde, constituée d’une batterie à pied et d’une compagnie de pontonniers de la Garde, est supprimée ;
réduction de 2 des compagnies d’ouvriers de 12 à 10 ;
réduction du nombre des compagnies du Train de 32 à 26.
Après ces réductions, l’artillerie française est ainsi structurée :
le régiment monté de la Garde à 6 batteries ;
le régiment à cheval de la Garde à 6 batteries ;
escadron du Train d’artillerie de la Garde (2 compagnies)
5 régiments à pied (1° à 5°) à 12 batteries (60 batteries à pied) ;
1 régiment de pontonniers (6°) à 12 compagnies ;
10 régiments montés (7° à 16°) à 9 batteries (90 batteries montées) ;
4 régiments à cheval (17° à 20°) à 7 batteries (28 batteries à cheval) ;
Compagnies d’ouvriers : 10
Compagnies d’artificiers : 5
Compagnies d’armuriers : 1 
3 escadrons du Train d’artillerie à 8 compagnies chacun (24 compagnies) ;


Enter temps à l arriere on trouve un debit d’industrialisation du process de fabrication des poudres et cartouches
leur rôle fabrication des poudres, confection des cartouches pour armes portatives, des autres munitions et enfin de la garde des poudrerie
La 1° compagnie de canonniers-artificiers est par le décret du 14 mai 1864. suivi en 1865,de 4 autres compagnies de canonniers-artificiers s. En même temps sont supprimées les trois dernières compagnies de canonniers vétérans (réduites à trois le 14 mai 1864 totalerment disparue en 1866 ainsi que la seconde compagnie d’armuriers (le 26 août 1865). Ces suppressions rendent disponibles les ressources nécessaires à l’entretien des canonniers-artificiers, en amenant même une diminution de la dépense.L’artillerie française aligne alors 190 batteries (60 batteries à pied, 96 batteries montées et 34 batteries à cheval).
Mais le ciel sassombrit car la France est isolée Défaite diplomatique et militaire au Mexique
Defaite militaire de l’Autriche en 1866 face à la Prusse ce qui attise les craintes d’un conflit armé, principalement avec la Prusse,qui par cette victoire créé sur les ruines de la Confédération germanique la Confédération de l’Allemagne du Nord.
Napoléon III va procéder à une refonte de l’organisation militaire.
La loi Niel de réforme militaire de 1866, est destinée à modifier le recrutement militaire en supprimant ses aspects inégalitaires comme le tirage au sort, et à renforcer l’instruction.
En France, alors qu’il devient urgent de remédier à la faiblesse des effectifs de l’armée, la discussion du projet de loi du Maréchal Niel, alors ministre de la guerre, dure plus d'un an. Le projet gouvernemental se heurte à l'opposition ouverte du parti libéral et à la mauvaise volonté de la majorité, effrayée par l'étendue des sacrifices à demander à la nation. A l’époque, comme le proclame Napoléon III, « L'Empire c'est la paix » et il est interdit de parler ouvertement de la guerre, devenant pourtant menaçante.
La loi finit par être votée en 1868. Elle fixe la durée du service à 5 ans dans l'active suivit de 4 ans dans la réserve pour la première portion du contingent, et à 5 mois pour la deuxième. Mais la constitution d'une garde nationale mobile différente de la Garde Nationale, englobant tous les hommes non appelés devient caduque en fonction des journées d’instructions, réduites à une quinzaine par an, chacune d’entre elles ne devant pas dépasser la journée. 
Après la mort de Niel, son successeur, le général Lebœuf, ne demande pas les crédits nécessaires aux exercices de la garde mobile, et ne la convoque même jamais. Il réduit ainsi de plus de 100.000 hommes le contingent initialement prévu. La loi Niel, déjà tardive, ne redressera pas la situation, car elle n’est pas appliquée.
Mais l artiller rie tire son épingle du jeu avec le 10 avril 1867, le rétablissement des 10° batteries des régiments montés, supprimées par décret du 15 novembre 1865, et à la transformations dans chaque régiment à pied, de 5 batteries en batteries montées. Ce qui doit améliorer la mobilité des unités.
Mais le RETEX du Mexique tend a démontrer, le besoin en artillerie à pied
Aussi chaque régiment monté se dote de 4 batteries à pied, en entorse au principe de l’homogénéité des matériels. Les régiments montés doivent comprendre 12 batteries, dont 4 à pied (1° à 4° batterie) et 8 montées (5° à 12° batterie). Des mutations entre les régiments sont effectuées pour réaliser cette nouvelle organisation.
On trouve ainsi 15 régiments montés, bien que mixtes en réalité, par fusion des régiments à pied et montés ce qui représente 60 batteries à pied et 120 batteries montées, dont 30 de nouvelle création.
Les batteries à pied, ainsi que les différents parcs, sont attelés avec les moyens du train d’artillerie. Ce dernier est constitué avec 2 régiments à 16 escadrons chacun (12 de conducteurs et 4 d’ouvriers-constructeurs), la Garde étant doté d’un escadron à 2 compagnies. Le train d’artillerie est également chargé du transport des réserves de munitions et du gros équipement.
Les régiments à cheval retrouvent la 8° batterie. Rien n’est changé à l’organisation de la Garde Impériale, ni à celle du régiment de pontonniers.
L’artillerie retrouve son niveau d’avant 1865, mais elle ne peut être plus renforcée par souci d’économies, au profit de la fabrication du nouveau fusil Chassepot et de la réorganisation du Service de l’artillerie.
En 1870, le général Leboeuf, alors ministre de la guerre, s’oppose à toute demande de crédits supplémentaires destinés à accroître un matériel manifestement insuffisant en nombre. Il ne subsiste que 984 canons aptes à faire immédiatement la campagne lors du déclenchement des hostilités.
Aussi à l entrée en guerre en Aout 1870 l’artillerie de campagne française peut donc aligner
Régiments montés (1° à 15°) : à 12 batteries dont 8 montées et 4 à pied (120 batteries montées et 60 batteries à pied).
Régiment monté de la Garde : à 6 batteries montées.
Régiment de pontonniers (16°) : 14 compagnies. Cette unité est chargée de mettre en œuvre et d’entretenir les ponts d’équipage, ponts lancés avec des bateaux modèles 1855 et demi-bateaux modèle 1866, tous transportés sur haquets (charrettes étroites, longues et sans ridelles...). Comme pour les régiments d’artillerie, le régiment de pontonniers détache ses compagnies dans chaque division d’armée.
Régiments à cheval de la Garde avec 6 batteries à cheval.
Escadron du Train de la Garde : 2 compagnies.
Régiments à cheval (17° à 20°) avec 8 batteries (32 batteries à cheval).
Compagnies d’ouvriers d’artillerie : 10 (unités travaillant dans les arsenaux et spécialement chargées de la réparation des matériels (fusils, canons et pistolets en particulier...)
Compagnies d’artificiers : 6
1° compagnie : Ecole centrale de pyrotechnie de Metz ;
2° compagnie : Poudrerie de Metz ;
3° compagnie : Poudrerie de Saint Chamas.
4° compagnie : Poudrerie du Ripault ;
5° compagnie : Poudrerie du Bouchet ;
6° compagnie : Manufacture de Bourges (créée le 8 novembre 1867 et dissoute le 7 mars 1870).
Compagnie d’armuriers : 1 (Alger).
Régiments du Train d’artillerie : 2 (à 16 compagnies chacun).
Les batteries comprennent toujours 6 pièces.
L’artillerie de campagne représente donc en théorie 224 batteries dont 126 batteries montées, 60 batteries à pied et 38 batteries à cheval. Les batteries montées et à cheval attellent elles-mêmes leurs pièces, leurs caissons et leurs voitures. Les batteries à pied ainsi que les différents parcs sont attelés par les services du train d’artillerie. Soit un ensemble théorique de 1 344 pièces attelées. L’effectif théorique en 1870 par batterie est de 149 hommes et de 120 chevaux.
En 1870, sur les 60 batteries à pied (de 12) des 15 régiments d’artillerie montée, une trentaine est transformée en artillerie attelée pour l’emploi en campagne afin de soutenir les corps de troupes.
Mais la réalité est différente car la loi de finances autorise l’entretien effectif de 164 cadres de batteries de campagne. Cela représente seulement 126 batteries montées et 38 batteries à cheval de la Garde et de la ligne, pouvant atteler et servir 984 bouches à feu. Sur ce total sont comprises les 10 batteries montées stationnées en Italie et en Afrique. Le restant des batteries ne peut être mis sur pied qu’après la mobilisation. De plus, ces 984 bouches à feu ne peuvent pas être mises sur pied instantanément, car le budget ne permet de payer et d’entretenir que 34 000 hommes et 16 000 chevaux, tandis que les besoins sont de 58 000 hommes et 39 000 chevaux pour le complet du pied de guerre des troupes de l’artillerie.
Pour le conflit de 1870, grâce à l’empressement des canonniers de la réserve à rentrer dans le rang, aux mesures prises pour faire entretenir par les cultivateurs 12 000 chevaux en temps de paix, et à l’activité du service des remontes ; la différence entre le pied de paix et le pied de guerre sera rapidement comblée.
En opérations, comme le Génie, l’artillerie n’est jamais engagée en régiments complets, mais par batteries détachées, ou par groupes de batteries aux ordres d’un chef d’escadron. Le régiment d’artillerie est donc avant tout une unité administrative.
Il convient de mentionner
l’
École d’application de l’artillerie et du génie. école militaire et une école d’application de l’École polytechnique qui fut créée en 1794 à Metz par le Comité de salut public sur proposition de Lazare Carnot. Elle est issue de la fusion de l’école royale d’artillerie de Metz et de l’école royale du génie de Mézières. Elle sera transférée à Fontainebleau après la défaite de 1870 et l’annexion prussienne.

 

 

Leur Ancetre de 1812

 

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