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Allemagne Kriegsmarine Armes et Systèmes de Contrôle du Feu

Article fait par :Claude Balmefrezol

Mis en ligne le 06/10/2019 à 23:00:55



Kriegsmarine Armes et Systèmes de Contrôle du Feu



Les concepteurs de la classe Bismarck ont basé l armement principal sur 4 tourelles de381 mm avec deux tourelles jumelles, l’avant et deux à l’arrière,pour la bonne raison qu’avec ce sytème nous avons un meilleur champ de tir et la séquence de tir plus efficace des salves.

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Il ne faut pas perdre de vue si à leur achèvement, les deux unités de classe Bismarck constituaient le nec plus ultra dans la construction de navires de ligne ces unités étaient déjà obsolètes. C'étaient des navires de combat puissants et robustes, mais non insubmersibles. Dans leur forme finale, ils étaient la quintessence » la construction navale allemande.

 

La destruction par Bismarck du plus puissant navire de combat du monde à l’époque, le croiseur de bataille Hood, a constitué à l instant même un témoignage éclatant de la puissance impressionnante de l artillerie navale allemande Mais, il y a un bémol à cela car il ne faut pas oublier qu'il a été réalisé contre un navire de guerre construit plus de vingt ans avant à la fin de la Grande Guerre navire certes modernisé mais dont la structure de base était inchangée.


L'artillerie secondaire était basée sur des canons de 15 cm et la DCA sur des canons de 10,5 cm

15-cm-SK C/28 L/55

10.5 cm/65 (4.1") SK C/33

 


Le canon de 15 cm n’était pas un canon antiaérien car il est assez inefficace dans ce rôle cadence de tir lente six coups par minute vitesse de rotation de la tourelle trop lente et un angle d'élévation inadéquat. . Il pouvait conjointement avec l'armement principal, être utilisé dans un rôle anti-ême temps que l ‘artillerie principale dresser un barrage à longue portée pour faire face aux formations de bombardiers en approche.
La Flak de la Kriegmarine était insuffisante et manquait d’un canon capable d’attaquer à la fois un bombardier rapide à haute et longue distance et un torpilleur en approche aux raz des flots. Les allemands à ce stade là du conflit n’avaient pris en compte le concept du canon anti-aérien à usages multiples. Les autres belligérants ont résolu ce problème et ont adopté des solutions viables vers la fin de la guerre.
Le canon classique anti aérien naval en dotation en Allemagne était l’excellent canon Flak L / 45, modèle 34, de 12,7 cm, qui avait une portée de 10 497,3 m à 30 degrés, . Il envoyait un obus de 23,45 kg avec une V°
( vitesse initiale ) de 829,97 m Ce canon a donné des bons résultats contre les bombardiers ennemis Mais il n ‘y avait pas d’expert technique au sein du Commandement naval (OKM) pour prendre en mains ce problème Les décisions relevaient en définitive de la compétence d’un centre militaire, ce qui entraînait de nombreuses décisions erronées. ». Cela a été mis à jour suite au rapport publié en avril 1957 des commentaires manuscrits de l'ancien conseiller ministériel Dipl-Ing Ludwig Cordes, chef depuis décembre 1942 du groupe officiel de la construction d'artillerie auprès du commandement naval, Cette personne connaissait parfaitement le sujet, et elle avait mis l’accent sur le manque de coordination des travaux sur ce sujet en Allemagne


Flak des grosses unités Allemandes
Il y avait deux modèles différents.
Le canon de 10,5cm modèle C33 de 10,5 cm, montés en affût double type, C31 à l'avant et C37 à l'arrière.
Les armes différaient principalement dans le système de coordination pour viser la cible
Ces armements étaient parfaits, mais malheureusement, lors de l armement les affûts C37, n’avait pas de direction de tir individuel
Aussi, lors des scéances de tir les instructions de direction de tir ont été transmises, au modèle C33 mais pas au modèle C37
L’erreur a fait que le centre d opération du bateau, avait une connexion vers une batterie incompatible avec le centre de contrôle.

Unités de direction de la Flak

Jusqu'à la fin de la guerre, les Canons lourds allemands étaient équipées de Unités de direction de tir basiques conçues sur un système dit de Cardan reposant sur une grande base tournante.
Pour les grosses unités navale ce système avait une masse de 40 tonnes,donc le poids avait tendance à affecter la stabilité du navire.
Au combat, de nombreux défauts sont apparus, car le système à anneaux Cardan était très sensible aux ondes de choc suite aux salves. Même les salves de pièces d artillerie secondaires pouvaient provoquer une rupture de l'anneau, entraînant une panne totale du système.
Dès 1932, les ingénieurs avaient formulé des propositions pour un développement amélioré et plus approprié, doté d'une base tournante plus petite et tri axiale.
Malgré des rappels répétés, ce n'est qu'en 1942 que le nouveau dispositif fut conçu mais le prototype expérimental n’était prêt qu’à la fin de la guerre, et il ne fut jamais monté à bord d'un navire. Avec des capacité de calculs bien supérieures et une meilleure protection du système cette nouvelle conduite de tir ne pesait que 6 tonnes,
En 1933, des propositions avaient été faites pour des montages de conduite de direction e tir automatiques pour des canons de 3,7 cm et 2 cm. Mais même ci cela dénote à quel point l'industrie allemande de l'ingénierie de l'armement était prévoyante, aucune proposition n'alla jusqu’au bout.

Équipement radar

 



Au début de la guerre, en 1939, l'Allemagne disposait de deux systèmes radar fonctionnels, Freya (bande de 2,4 cm) et Würzburg (bande de 50 cm).

 

Freya
 Würzburg


À l'époque, le Troisième Reich était en pointe ce domaine. Cela changera vite .
Le personnel de la marine reçut peu de formation, car rien n’a été planifié par Raeder. Lorsqu'il a assisté à une démonstration radar, même s’il a été impressionné pour le résultat rien de concret fut décidé Pour lui la priorité était dans un système de détection genre ASDIC Ce sont des officiers de son état major qui ont reconnu la valeur de la nouvelle arme mais rien ne fut fait et en 1938 les canons allemands tiraient à l’ aveugle
Ce système fut quand même utilisé par les Raiders allemands sujet toutefois à des dysfonctionnements fréquents. Les radars de la marine allemande ont connu un début brillant qui n'a mené nulle part.
À l'automne de cette année, les Britanniques construisirent un système de 12 mètres puis concentrèrent leurs efforts sur les bandes d'ondes centimétriques. En 1943, ils introduisirent le dispositif de 9 cm connu des Allemands sous le nom de «Rotterdam».
En Allemagne, l’industrie était fragmentée et au lieu de s’appuyer sur l’expérience d’entreprises solides biens structurées
Aussi de nouvelles entreprises furent créées toutes sous le contrôle de la Luftwaffe . En 1942-1943, il a été décidé qu’aucun nouveau développement n’était possible dans les radars de bandes d’ondes inférieures à 20 cm, et toutes les recherches dans ce domaine ont été abandonnées.

Ce manque de compréhension a été caractérisé par la vacance du poste de chef de la division Entwicklung der Nachrichtenmittel (chef du développement des signaux) de novembre 1939 à avril 1943! En outre, le Marine-Nachrichtendienst (Service de transmissions de la marine) a été créé et est devenu une spécialité de la carrière navale pour les radars, Seetaktischer Funkmessdienst (Service de radar tactique)

Ce n’est qu’un exemplaire du radar «Rotterdam» fut tombé aux mains de l’Allemagne que le dossier a été ressorti des placard Les progrès sont restés lents et Dönitz avaient des sous-marins complètement surclassés techniquement dans le domaine du radar tant das ses fonction défensives qu’offensives car aucun des équipements construits n'a fonctionné de manière satisfaisante. L’Allemagne avait «manqué le bus»et es radars de la marine allemande ont connu un début brillant qui n'a mené nulle part.


Le radar Seetakt

 

 

L’utilisation de Seetakt par la Kriegsmarine de 1939 à 1941 ne fut pas rationnelle
ON assista au montage d’un ensemble de radars sur un navire et pour lesquels on n’avait pas pensé à la fonction tactique exacte
Une comparaison entre les marines allemandes et britanniques est éloquent
En Allemagne les instructions sur l’utilisation respective du radar établies 21 mois après le début de la guerre.
Les Allemands avaient monté un prototype de Seetakt en 1938, en le modifiant légèrement , à bord d'un navire de guerre,
En dépit de le mise en service du Freya et malgré ses bons résultats la marine, n’a jamais utilisé ce radar en mer sauf sur des navires navigant en mer du Nord et faisant partie du système d’alerte aérienne du pays, p
De même l’excellent radar Würzburg n’a été utilisé à bord pour améliorer la conduite de tir et la veille pour la Flak
Les Britanniques, en revanche, avaient installé en mai 1941 près d’une douzaine de types de radar embarqués, mais ce n’est qu’avec l’apparition du type 271 de 10 cm, avec des essais en mer en mars et avril 1941, qu’ils disposaient d’un dispositif de recherche concurrentiel au Seetakt.

 


. Dans leur chasse au Bismarck, même si le radar embarqué a perdu la cible à un moment critique, ce système a aidé les anglais dans la traque

 

 



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