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Article fait par :Claude Balmefrezol
Mis en ligne le
LOS n° 33 Juillet Aout 2017
Le 14 janvier 1942, dans la petite ville bavaroise de Garmisch-Partenkirchen, l’Ammiraglio Arturo Riccardi est l’hôte du Großadmiral Erich Raeder. L’objet de leur entretien a pour thème la constitution d’un groupe naval italien destiné à mener des opérations en mer Noire. Il convient de souligner qu’il ne s’agit pas, cette fois, d’un énième caprice de Benito Mussolini pour les besoins de la propagande et du front intérieur. Non, ce sont bien les Allemands qui requièrent les petites unités de surface et submersibles de la Regia Marina, un soutien tactique qu’ils estiment indispensable dans le cadre des opérations du début de l’été 1942.
Faire le plein de carburant, vivres et munitions directement sur leurs zones de patrouille devait permettre aux U-Boote de rester plus longtemps dans les secteurs « riches en tonnage marchand ». C’est ainsi qu’une poignée de sous-marins spécialisés a procédé au ravitaillement en haute mer de 440 unités, essentiellement entre mars 1942 et juin 1944. On peut distinguer le Typ XIV, seul modèle conçu dès l’origine dans ce but, du Typ XB, qui est un mouilleur de mines reconverti pour l’occasion. Cependant, les deux répondront au surnom affectueux de « vache à lait » et à la désignation plus officielle de U-Tanker.
Et si ? Et si la Guerre froide s’était réchauffée au cours des années 1980 ? Et si l’URSS et le Pacte de Varsovie avaient fi nalement mis à exécution leurs plans d’agression contre les forces de l’Ouest en Europe ? Et si la fl otte rouge s’était lancée dans une vaste offensive navale sur quatre mers et un océan pour contrer les escadres de l’OTAN ? Quels auraient été alors les stratégies, les défi s et les chances des Soviétiques pour emporter la décision ?
Durant la Seconde Guerre mondiale, avant la généralisation du radar de conduite de tir et en attente d’armes nouvelles comme le missile guidé, l’efficacité d’une défense antiaérienne (AA) repose en particulier sur les corrections de pointage (déflexions). Ces dernières sont notamment liées à la mobilité des cibles et définissent l’orientation des pièces au feu.
Durant les quinze derniers mois de la guerre du Pacifique, les B-24 Liberator du 308th Bomb Group (Heavy) attaquent systématiquement les voies de communication japonaises depuis la Chine. Leur rôle s’apparente assez bien à celui des Fw 200 Condor de la Luftwaffe, à ceci près que, cette fois, il s’agit d’une Success Story grâce à un emploi judicieux du radar.
Les hauts responsables navals occidentaux font état d’un niveau d’activité de la flotte russe digne de la Guerre froide. Le commandant en chef des forces navales du pays, l’amiral Korolev, a lui-même déclaré le 31 mars dernier que ces mouvements d’unités avaient dépassé en nombre ceux de l’époque soviétique. Pourtant, les échos recueillis dans la presse locale montrent qu’il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Quel est donc l’état actuel de la flotte sous-marine russe ?
Certains apparaux de la passerelle, qui a été détaillée dans le numéro précédent, méritent d’être plus amplement développés, à commencer par l’un des plus représentatifs : la commande de barre.
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