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Article fait par :Claude Balmefrezol
Mis en ligne le
LOS n° 32 Mai Juin 2017
Comme ses consoeurs d’autres pays occupés durant la Seconde Guerre mondiale, la Marynarka Wojenna (MW – Marine de guerre) poursuit le combat contre l’Allemagne nazie avec l’appui de la Royal Navy. Ses submersibles vont opérer dans l’Atlantique, en mer du Nord, en Méditerranée et jusqu’en Arctique.
La notion de sister-ship s’attache à tout navire appartenant à une classe de bâtiments nés d’un même plan, sans égard pour leurs disparités, mineures ou non, une large évolution étant toutefois susceptible de générer une sous-classe. Les deux Bismarck illustrent bien cette idée de navires « jumeaux ». Cependant, et il en est ainsi de la quasi-totalité des sister-ships, quelle que soit leur nature, ces géants présentent nombre de dissemblances, internes ou externes, de détail ou plus importantes.
Et si ? Et si la Guerre froide s’était réchauffée au cours des années 1980 ? Et si l’URSS et le Pacte de Varsovie avaient finalement mis à exécution leurs plans d’agression contre les forces de l’Ouest en Europe ? Et si la fl otte rouge s’était lancée dans une vaste offensive navale sur quatre mers et un océan pour contrer les escadres de l’OTAN ? Quels auraient été alors les stratégies, les défi s et les chances des Soviétiques pour emporter la décision ?
Ce paquebot a été construit pour vendre du rêve, mais a achevé sa carrière comme lieu de cauchemar collectif. Tour à tour transatlantique de luxe, caserne flottante, décor de cinéma et camp de concentration, le Cap Arcona est surtout connu de nos jours pour sa fin dramatique qui fit cinq fois plus de tués que sur le Titanic.
Sur les six Zerstörer (contre-torpilleurs) Typ 1936, cinq ont eu une brève existence puisqu’ils finirent coulés, échoués ou sabordés devant Narvik en avril 1940. Il existe cependant une exception : le Z-20 Karl Galster, qui fait même partie des rares bâtiments de surface de la Kriegsmarine à avoir terminé la guerre intacts.
En septembre 2015, le candidat Donald Trump tient un discours sur le pont du cuirassé Iowa. Le futur président américain marche alors dans les pas de Ronald Reagan en évoquant le retour au service des quatre navires rapides de la classe Iowa, retirés en 2006 et transformés en musées. Ses déclarations ravivent un vieux débat qui voit s’affronter spécialistes comme amateurs, tant dans des publications spécialisées que sur les forums internet : se serait-on débarrassés trop tôt des cuirassés ? Représenteraient-ils toujours une option valable au XXIe siècle ? Et surtout, devrait-on construire une version contemporaine de ces bâtiments ?
Sur un navire, les centraux de propulsion, de sécurité ou – s’agissant d’unités de combat – ceux de la direction de tir et des opérations sont essentiels. Mais leur bonne marche est liée à celle de la passerelle, centre névralgique du commandement et de la navigation.
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