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Article fait par :Claude Balmefrezol
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Les chasseurs Lavotchkine 1939-1945
Si les circonstances n’avaient pas dicté leur loi, il est vraisemblable que la mise en service du LaGG‑3 aurait été considérablement retardée, voire qu’elle n’aurait jamais eu lieu, tant l’appareil était handicapé par les problèmes de son moteur et ses vices de construction le rendant dangereux sous certaines conditions.
Il va cependant avoir une seconde chance sous la forme d’un nouveau moteur : en étoile, celui‑là. Herbert Léonard nous conte le tour de force de Semion Alexeïevitch Lavotchkine, qui consiste à faire entrer une cheville ronde dans une mortaise carrée. La route est désormais tracée pour le La‑5, et, d’amélioration en amélioration, ce modèle donnera naissance à deux excellents chasseurs, le La‑5FN et le La‑7, dominant désormais tout ce que la Luftwaffe a à leur opposer en dessous de 4 000 m.
Sans, peut-être, avoir pesé sur le cours de la Grande Guerre patriotique autant que les réalisations de Yakovlev, les 16 513 LaGG‑3, La‑5, La‑5F et La‑5FN ont participé d’une manière non négligeable à la victoire finale. On rappellera que l’as des as alliés, toutes nations confondues, Ivan N. Kojedoub, a remporté la totalité de ses 62 victoires (y compris un Me 262) aux commandes d’un chasseur Lavotchkine.
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