Villanovien Ripostiglio di S Francesco Bologna

Villanovien Ripostiglio di S Francesco Bologna
 

Un trésor de l'âge du fer
La découverte des Ripositori di San Francesco, le gisement le plus important de l'âge du fer en Italie , fut un événement d'une importance considérable dans les découvertes archéologiques des antiquités étrusques.
La découverte des Ripositori di San Francesco,  le gisement de l'âge du fer le plus important d'Italie , s'inscrit dans le contexte des vastes explorations archéologiques relatives aux antiquités étrusques qu'Antonio  Zannoni  (Faenza, 1833 - Bologne, 1910) a menées en sa qualité d'ingénieur en chef de la municipalité de Bologne au cours des dernières décennies du XIXe siècle, depuis l'établissement étrusque découvert dans l'actuel centre historique de la ville jusqu'aux nécropoles toujours attribuables à la phase étrusque de la ville, parmi lesquelles se distingue le cimetière de la Chartreuse. Figure extraordinaire d'un savant aux multiples facettes au service des institutions de la ville, Zannoni adopta un système d'investigation novateur, emprunté à la géologie, qui fit de lui l'un des premiers savants à appliquer un enregistrement scrupuleux des découvertes et une documentation précise des contextes de découverte.
Datant du VIIe siècle avant J.-C. , ce trésor extraordinaire a été découvert près de l'actuelle basilique de San Francesco à Bologne le 17 janvier 1877 par Antonio Zannoni ,érudit et ingénieur en chef de la municipalité de Bologne à l'époque.
La découverte consistait en un vase massif en terre cuite (dolio) contenant 14 841 objets métalliques, entiers et fragmentaires, précieux témoignages de la vie et des activités de la communauté étrusque de Felsina , ancien nom de la ville de Bologne.

Près de l'actuelle basilique San Francesco de Bologne, il a découvert ldans un immense dolium  14 841 objets métalliques , entiers et fragmentaires, de production locale et d'autres sources, pour un poids total de plus de 1400 kilogrammes

La datation donnera une date allant deva  de la fin de l'âge du bronze au début du VIIe siècle avant J.-C. , date à laquelle le grand vase a été déposé et son contenu soigneusement disposé.
Outre le nombre,   la  variété des pièces présentes est exceptionnelle , parmi lesquelles se trouvent presque toutes les catégories d'artefacts utilisés au Premier Âge du Fer : armes, objets ornementaux et de prestige, outils et instruments côtoient des fragments de poterie, des feuilles de métal découpées, des tiges, des lingots de métal de différentes tailles, des déchets de fusion et des scories. En particulier, il existe de nombreux outils de travail, rarement retrouvés dans les objets funéraires bolonais et donc précieux pour reconstituer les principales activités artisanales et de subsistance de la communauté villanovienne.

Plusieurs objets (environ 150) sont marqués d'initiales ou de signes alphabétiques, peut-être utilisés pour compter les lots de matériel. La documentation particulière et complexe du Ripostiglio di San Francesco témoigne de l' importance industrielle de la Bologne étrusque entre la fin du VIIIe et le début du VIIe siècle avant J.-C. Ce qui prouve que  la cite atait bine structurée et etait un centre riche et socialement complexe, caractérisé par une division précise du travail et un haut niveau de spécialisation artisanale.
Mais on ne sit pas si ce dolium abritait unTrésor ou une  fonderie
Son étude a donné lieu à diverses hypothèses. Initialement, Zannoni et de nombreux autres chercheurs le considéraient comme une réserve de métal destinée à une fonderie , cachée au début du VIIe siècle avant J.-C. Cependant, des études récentes ont proposé une vision alternative, considérant le trésor comme un possible trésor public , peut-être déposé rituellement lors d'une occasion spéciale.

La nouvelle présentation du Ripostiglio di San Francesco a été réalisée avec une grande attention pour faciliter la compréhension des milliers d'objets qui le composent.
Avevc une nouvelle scénographie  et l'appartion du multimédia avec des informations en italien et en anglais ont été créés pour soutenir l'exposition.