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5 Etrurie Orfèvrerie Collier Or Vatican









Etrurie Orfèvrerie Collier Or Vatican
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Traduction de cet article
TECNICHE DELL’OREFICERIA ETRUSCA Alessandro Pacini

 

Au cours de l'âge du fer (du IXe à la fin du VIIIe siècle Av JC  les artefacts (ouvrages ) en or sont plutôt rares en Étrurie les rares témoignages et vestiges de cette époque montrent que le bijou a été fait en utilisant les mêmes techniques que celles de l'age du Bronze 'tel que le forgeage à froid, découpage, poinçonnage, estampage, et coulée .Il y a aussi peu de variations dans le choix des thèmes  qui reprennent plus ou moins ceux de l'Age du Bronze ce qui amène comme conclusion qu'il y avait des forgerons  travaillant toutes sortes de metaux mais pas d'orfevres spécialisés dans le travail des objets en metal précieux .
Par la suite, entre le dernier quart du VIIIe siècle avant JC et le début du VIIe sont arrivés en Etrurie venant de l 'est des artisans  parmi lesquels des orfèvres en particulier à Cerveteri et Tarquinia,  zone où les mines étaient présentes Ces orfèvres  sont des ouvriers,spécialisés,qui sont venus principalement de la frontière syro-palestinienne avec des techniques empruntées aux orfrèvres égyptiens et mésopotamiens. Ils ont apporté en Étrurie  des nouvelles techniques telles que la granulation le filigrane, et de nouvelles formes décoratives qui ont été mariés à celles de la production locale, nottamement à celles issues de la civilisation Villanovienne
On peut voir la production locale de bijoux nottament de fibules  qui recoivent un nouveau decor   avec de application de décor en or sur diverses parties de la fibule nottament sur les parties mobiles

 



 

Ces nouvelles techniques ont été portées à la perfection par les Étrusques dans la période appelée "orientalisante " En effet les orfèvres sont parvenus au summun de l 'art en s'inspirant de motifs orientaux  (égyptiens, assyriens et Anatoliens ), Ensuite vers 625- 590 Ab JC on voit apparaitre une influence  Grecque avec des  motifs floraux
Durant cett époque  les orfèvres étrusques acquièrent un savoir faire et une virtuosite inégalée dans la fabrication des bijoux , microsoudure,
Cette virtuosité est liée à l'état de la société Etrusque qui est composée d'une  classe de personnes riches et puissantes qui ont les moyens de commander des bijoux de valeur. Cette classe de riches étrusques tire ses revenus du commerce des marchandises et des activités maritimes
Pour créer ces bijoux les orfèvres ont du se regroupéer en  corporations  avec des ateliers bien organisés et spécialisés, . Le tout donne un  excellent environnement pour progresser
Cette thèse est confortée par les vestiges archéologiques qui  apportent la prèse de l 'existence de telles corporations  . (Tombe phénicienne chypriote du Bernardini Preneste daté de la fin du VIIIe siècle: . De plus dans l Odyssée livre XVII  Homère  décrit les artisans comme les plus recherchés parmi les hommes  et dans le livre  III, versets 425-42 il parle des la spécialisation des artisans:

 

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Les feuilles d'or obtenues par martellage  permettent de créer des fil d'or de quelques  millimetro, rarement plus large d'un10e de millimetre . Ces fils d'or ensuite pouvaient être apposés sur d'autres éléments. Il servaient nottament  pour la décoration de bijoux .Les fils lisses,sont traités et  travaillés de diverses manières, ce qui donne des éléments de décor comme des cordes, des spirales, méandres  ainsi que diverses chaînes.


Au IVe siècle, les fils sont  plus épais soit. environ 1 millimètre  et ils sont travaillés avec la technique de la molette Le fil  est enroulé autour d'un axe . Avec un couteau on gravait des rainures longitudinales; Cette opération produit sur le fil de metal précieux  d'une série d'incisions  semblables  à celles qui sont obtenues avec un tour.Une fois l'incision créée on peut introduire dans celle ci un fil très fin créeant ainsi un decor
Pour la feuille d'or obtenue par un martelage  on pouvait avec des poinçons adéquats  ou par gravage manuel obtenir des figures  même sur des bijoux de tres petite taille 
Une autre technique est celle du moulage ; moulage avec moule à cire perdue ou moule en terre  pierre bois  . Pour le moule à cire perdue c'etait un exemplaire unique qui était fait à chaque tirage . Par contre la création de moule gravé en négatif permettait des tirages multiples 
Il y  aussi un autre procédé mais cela donne des bijoux creux et non plein . il suffit de créer une matrice en creux et d'appliquer un feuille dor equi prend la forme du moule
Les orfèvres vont aussi jusqu'à appliquer des particules très fines de deux dixiemme de millimètre  qui donnent un aspect granuleux  au bijou.

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Les petits grains sont obtenus par fusion d'or, le plus souvent dans la poussière de charbon,
Pour la soudure  les étrusques vont utiliser un composé de cuivre (un sulfate, un oxyde ou un carbonate) réduit en poudre et appliqué, avec un liquide  L'objet est alors porté à la température nécessaire pour la réduction du sel de cuivre en cuivre métallique dans un environnement réducteur, par exemple dans un four chauffé au bois
Une fois la fusion obtenue le cuivre s'amalgame à l'or  ce quji donne une soudure  résistante
Il y avait une deuxième technique qui premet de souder les anneaux des chaines entre  eux  avec une technique de brasure  Cette technique est la meme que celle utilisée pour amalgamer les petites poussieres en forme de sable
Bibliographie
CRISTOFANI, MARTELLI 1983 = M. CRISTOFANI, M. MARTELLI, L’oro degli etruschi, Novara 1983.
FORMIGLI, NESTLER 1994 = E. FORMIGLI, G. NESTLER, Granulazione etrusca, Siena 1994.
FORMIGLI 2003 = E. FORMIGLI (a c.), Fibulae - dall’età del Bronzo all’alto medioevo tecnica e tipologia, Firenze 2003.
PACINI 2006 = A. PACINI, Appunti di bottega-microsaldature nell’oreficeria antica, San Quirico d’Orcia 2006.
VASARI 1966 = G. VASARI, Le Vite dei più eccellenti pittori scultori e architetti, edizione a cura di Jacopo Recupero, Milano 1966.

 

 

                                                               

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