1600 Epée Pistolet Bruxelles









1600 Epée Pistolet Bruxelles
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Cette arme date des alentours de1600,  est c'est une association d'une épée et d'un pistolet  Il designe en fait  la réunion d'une rapière ou sabre court  et d'un pistolet à rouet ou à mèche » porté surtout par les cavaliers et les gentilshommes, plus que de véritables armes combinées en une seule pièce.
Le pistolet  moderne apparaît au XVIe siècle grâce à la platine à rouet, qui permet de porter l’arme chargée dans des fontes de selle et de l’utiliser à cheval ; le pistolet à rouet reste cependant cher et surtout réservé aux nobles et reîtres.
Les Mécanismes des deux armes
Un pistolet de cavalerie à rouet et un pistolet à silex remplissent le même rôle, mais leur mécanique, leur coût et leur usage pratique diffèrent nettement.

Pistolet Rouet  Pistolet Silex


Mécanisme d’allumage

Pistolet à rouet : un petit « volant » d’acier denté, tendu par une clé, tourne brusquement contre une pyrite emprisonnée dans les mâchoires du chien et arrache des étincelles qui enflamment la poudre du bassinet.
Pistolet à silex : le chien armé frappe un silex contre la batterie (steelle), faisant jaillir des étincelles dans le bassinet ; le mécanique est plus simple, avec ressorts internes ou externes selon les modèles.
Fiabilité et robustesse
Rouet : allumage assez fiable par mauvais temps et lorsque la pyrite est de bonne qualité, mais mécanisme délicat, sensible aux chocs et à la boue ; une casse de ressort ou d’axe immobilise l’arme.
Silex : un peu plus capricieux sous la pluie ou si le silex est émoussé, mais la platine supporte mieux l’usage intensif et les réparations de campagne sont plus faciles (changer un silex, retoucher la batterie, etc.).
Coût et diffusion
Rouet : fabrication longue et coûteuse (pièces fines, ajustage de l’engrenage), ce qui réserve longtemps ces pistolets aux cavaliers nobles, reîtres, officiers et gardes d’élite.
Silex : construction bien moins chère et plus standardisable, permettant d’équiper massivement la cavalerie de ligne à partir de la fin du XVIIe

siècle ; les pistolets à rouet reculent alors vers la chasse, le luxe ou les régions périphériques.
Maniement par la cavalerie
Rouet : avantage pour un cavalier de choc ou un reître du début XVIIe siècle, qui peut porter l’arme armée de longue durée sans risque d’extinction de la mèche, dégainer et tirer très vite lors du caracol.
Silex : mieux adapté à des pratiques de tir plus simples et répétitives (deux coups très rapprochés avant la mêlée, rechargement en marche, etc.), dans une cavalerie moins aristocratique mais plus nombreuse.
Transition dans le temps
En gros, la cavalerie lourde et les reîtres utilisent surtout des pistolets à rouet de la fin du XVIe siècle au milieu du XVIIe.
À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, la platine à silex s’impose progressivement : d’abord dans certaines armées et corps d’élite, puis presque partout, reléguant les pistolets à rouet au rang de survivances ou d’armes de prestige.
Armes combinées épée-pistolet
Il existe aussi des armes hybrides dites pistol swords : une lame de sabre ou d’épée portant un petit canon de pistolet intégré, l’arme de feu restant secondaire par rapport à la lame.
Les cavaliers lourds ou réitres emploient typiquement une ou deux épées/sabres plus une « paire » de pistolets à rouet ou à silex primitif, servant soit au caracol  Cette tactique voient les rangs de cavaliers avançant au trot ou au galop court, puis ils tirent leurs pistolets à très courte distance, et se dérobent sur les ailes pour recharger pendant que le rang suivant tire à son tour.

Mais vers le milieu du siècle, la tendance est à la charge continue : pistolets tirés à quelques pas juste avant l’impact, puis jetés ou remis dans les fontes, et combat au sabre/épée. Les ordonnances insistent alors sur la nécessité de « pousser la pointe » plutôt que de se contenter du feu.Chez certains officiers et gentilshommes, un petit pistolet de ceinture accompagne la rapière  :
Il faut avoir en tête qu'au XVIIe siècle, l’association pistolet- épée est surtout celle de la cavalerie (reîtres, harquebusiers, cuirassiers plus légers) et, dans une moindre mesure, de certains fantassins ou duels civils. Sans accès aux sources en ligne pour donner des références précises, seulement des grandes lignes peuvent être rappelées.
Principes généraux
Le pistolet sert à ouvrir ou préparer le contact, l’épée prenant le relais une fois le ou les coups de feu tirés.  Les cavaliers emportent une paire de pistolets en fontes de selle, parfois un troisième au ceinturon, plus une épée ou un sabre.s individuelles à cheval
Après une approche oblique ou de flanc pour placer un tir de pistolet dans le rang ennemi,on utilise l'arme blanche 

 

 

 

 

   


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