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ll s'agit d'une armure de cavalerie européennes de la fin du XVIe siècle – début du XVIIe siècle, très proches du style des armures trois-quarts de campagne ou de cavalerie légère d'Italie du Nord,des ateliers de Milan ou Brescia du type souvent associé aux cuirassiers. Mentonnière (ou “buffe”) Pour qu’elle soit fermée, la burgonette reçoit un avant-visage supplémentaire : Un buffe (pièce articulée protégeant le bas du visage). Une mentonnière en deux parties. Parfois un bavière (plaque couvrant le menton et la gorge).
Ces éléments permettent de fermer complètement l’avant du casque.
Oreillères articulées Beaucoup de burgonettes ont des oreillères articulées fixées au niveau des tempes, permettant de fermer les côtés du casque, tout en laissant une bonne liberté de mouvement du cou. Sur les versions fermées, elles contribuent à envelopper totalement le visage. Protection du cou La burgonette fermée comporte souvent : un garde-nuque évasé et lamé (en plusieurs lames articulées), ou une large plaque arrière courbée. Ce garde-nuque protège des coups venant du haut ou de l’arrière.
La burgonette fermée est utilisée par : cavaliers lourds (gendarmes, cuirassiers), reîtres allemands, officiers d’infanterie, parfois par des arquebusiers montés. Elle offre une bonne combinaison : vision / mobilité (visière relevée), protection complète (visière abaissée + buffe).pour un poids de en général de 2,2 à 3,0 kg, selon l’épaisseur de l’acier (souvent 1,6–2 mm), la complexité de la visière et du buffe, la présence de décorations (gravure, dorure, cannelures). Elle peut être ornée selon les régions (Italie, France, Empire), Elle peut être simple et noire (reîtres), bleuie / brunie avec arêtes vives, gravée, dorée, ciselée (casques de parade), décorée de motifs à grotesques, arabesques, lignes cannelées. Armure de corps Cuirasse trois-quarts avec plastron, fauld et tassettes, ainsi que des épaulières et des brassards entièrement articulés, conçue pour le combat monté plutôt que pour les tournois à pied. Les agrafes ou crochets coulissants suspendus sur les bords du plastron suggèrent la présence de pièces de renfort ou d'un système de fixation. des éléments supplémentaires, caractéristiques là encore des harnais de cavalerie de haute qualité de cette période. Armures
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