1505 Turquie Cavalier Armure Composite Museo Stibbert Florence









1505 Turquie Cavalier Armure Composite Museo Stibbert Florence
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L’armure composite d’un cavalier turc du XVIe siècle est caractéristique de l’art militaire ottoman, combinant solidité, légèreté et mobilité, adaptée aux tactiques équestres de l’époque.

Caractéristiques principales
Il s’agit d’un assemblage de plaques métalliques et de mailles (cotte de mailles renforcée par plaques articulées) qui protège le torse, les bras et les jambes tout en conservant la souplesse nécessaire aux mouvements du cavalier.
La cotte de mailles dite « jazeran » est renforcée par des lamelles et plaques métalliques montées en lamelles articulées, notamment sur les bras, cuisses et genoux, offrant une bonne protection sans perdre de mobilité.

Le casque classique est le « casque-turban », un casque en forme de bulbe, orné et souvent porté sur un turban, avec une large visière horizontale, un nasal mobile et un camail en mailles protégeant la nuque.

Ce casque apparaît dans l’Anatolie ottomane, le monde perse et en Égypte mamelouke du XIVe au XVIe siècle.Sa forme rappelle les plis d’un turban porté en-dessous, d’où son nom  et il est forgé généralement en acier, il présente souvent des cannelures verticales ou en spirale qui évoquent le tissu enroulé du turban. Il dispose d’un nasal mobile pour protéger le nez, d’une large visière horizontale et de protections latérales appelées « oreillettes ».Un camail en mailles relié au casque protège la nuque, les oreilles et une partie du visage.
Souvent très orné, il est incrusté d’argent, orné de motifs calligraphiés ou floraux, témoignant d’une grande maîtrise artistique.Ce casque est pratiquement unique au monde islamique; il est à la fois symbole religieux, aristocratique et fonctionnel pour la protection militaire. 
Le casque était porté au-dessus du turban de tissu, ce qui en faisait à la fois une protection et un signe d’identité culturelle et religieuse. l était utilisé dans les combats montés, garantissant une bonne protection avec une mobilité convenable pour le cavalier.
Pour ce mannequin Le casque porté est un shischak (ou chichak) qui est un type de casque ottoman porté par la cavalerie aux XVe et XVIe siècles.
Le shischak est un casque en acier, souvent conique ou légèrement arrondi, avec une calotte cannelée ou striée évoquant la forme d’une fleur, d’où son nom turc çiçek (« fleur »).
Il comporte une visière relevable formant un nez (nasal), des joues articulées pour protéger le visage et un camail en mailles protégeant la nuque.
Ce casque combine résistance et mobilité, conçu pour les combats montés.
Plusieurs shischaks sont richement décorés avec des incrustations en or, gravures et inscriptions calligraphiques, témoignant de leur usage prestigieux.
Ce casque influencera les européens  avec la création du casque dit « lobster-tailed pot helmet » (casque à queue de homard) utilisé par la cavalerie lourde et légère en Europe au XVIIe siècle.

Les armures des cavaliers ottomans au XVIe siècle utilisaient principalement des matériaux et techniques qui alliaient protection efficace, légèreté et mobilité.
La base de l’armure était constituée d’acier ou de fer pour les plaques de protection (plastron, brassards, cuissards) et pour la cotte de mailles dite « jazeran ».
Textiles : La cotte de mailles était parfois portée sur un vêtement rembourré pour amortir les coups.
Cuir : Utilisé pour les fixations, sangles, et certains renforts armés ou souples.
Techniques de fabrication
Assemblage composite : L’armure était faite d’un assemblage de différentes parties mobiles articulées, plaque sur plaque, permettant une bonne adaptation aux mouvements du cavalier.
Cotte de mailles renforcée : Les tissus de petites mailles métalliques étaient renforcés par des plaques articulées sur les zones sensibles (bras, jambes), apportant la souplesse et la protection.
Décorations artistiques : Incrustations d’or, gravures, et motifs calligraphiés ornaient souvent les armures, reflet du raffinement ottoman.
Casques spécifiques : Le casque-turban en acier forgé était orné de motifs complexes et offrait une protection complétée par un camail en mailles.
Fonctionnement
Cette armure légère, flexible mais protectrice, convenait aux tactiques de cavalerie rapide privilégiées dans l’armée ottomane, fondées sur la mobilité, la rapidité et la surprise.La protection s’étendait aussi au cheval avec des bardes métalliques liées par des mailles annulaires, facilitant des manœuvres rapides.
Ici l armure recouvrer une cotte maillesur le ventre comme sur le dos on trouve une pice ronde ou Tamga au au dessus sur le devant on trouve un renfor de cuirasse sous  le menton 
Il possède comme armement un sabre ou sshamshir  qui normalement est plus récent et pour completer la panoplie on trouve une randache appelé aussi Tamga  
Le cheval était également bardé, avec une barde en plaques rectangulaires reliées par des mailles, plus longue et plus légère que les bardes occidentales, favorisant un déplacement rapide.
es plaques composites sur les armures de cheval avaient des fonctions spécifiques essentielles pour protéger l'animal tout en préservant sa mobilité.
Fonctions principales des plaques composites
Protection ciblée : Les plaques métalliques recouvrent essentiellement les zones vulnérables du cheval comme la tête, le cou, la poitrine, les flancs et les cuisses, afin de réduire les blessures lors des combats.
Flexibilité et mobilité : Ces plaques sont souvent articulées ou reliées par des matériaux souples (cuir, chaîne) pour permettre au cheval de bouger librement, notamment au niveau des articulations, tout en conservant une protection efficace.
Répartition des chocs : La superposition et l'articulation des plaques dispersent l'énergie des coups portés par des armes ennemies (lances, flèches, sabres), limitant les dégâts localisés et augmentant la résistance globale.
Poids maîtrisé : L'utilisation de plaques plus petites et segmentées plutôt qu’une seule pièce massive réduit le poids total porté par le cheval, évitant de fatiguer rapidement l’animal sur le champ de bataille.
Adaptabilité au terrain : La protection par plaques permettait aux chevaux de combattre sur divers terrains, offrant à la fois robustesse et agilité.
Aspects techniques
Les plaques étaient souvent fixées sur une base en cuir ou tissu renforcé pour amortir les impacts et faciliter l'attache.
Les rivets et sangles laissaient un léger espace entre plaques pour augmenter la ventilation et la souplesse.
La fabrication prenait en compte l’anatomie du cheval pour permettre les mouvements naturels comme le galop, le cabrage ou le tournant brusque.
En résumé, les plaques composites sur les armures de cheval du XVIe siècle offraient une protection efficace tout en optimisant la mobilité et le confort du cheval sur le champ de bataille, un équilibre crucial pour la cavalerie lourde et rapide
Les étriers élargis de forme spécifique permettaient au cavalier d’adopter une position debout en selle, facilitant les combats au sabre et la rapidité d’action.
Contexte tactique
Cette armure composite reflète la stratégie ottomane fondée sur la rapidité, la surprise et la souplesse tactique, privilégiant des cavaliers capables de harceler et de manœuvrer rapidement plutôt que la puissance de choc lourde des armées occidentales.
Ce type d’équipement visait à offrir un compromis optimal entre protection et légèreté dans le climat et le contexte militaire du Moyen-Orient.
En somme, l’armure composite ottomane du XVIe siècle illustre l’ingéniosité militaire turque, mêlant protection efficace, mobilité et adaptabilité au style de guerre oriental

 

   


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