1550 Homme en Arme Man at Arm Musée Stibbert Florence :Maquetland.com:: Le monde de la maquette

Vers 1500, un "man-at-arms" (homme d'armes) était un combattant lourdement équipé, souvent noble ou chevalier professionnel, portant une armure composée de plaques métalliques et de mailles, conçue pour offrir une protection maximale tout en permettant une mobilité suffisante.
Caractéristiques de l'équipement vers 1500
Armure : la plupart portaient une armure complète en plaques d'acier, souvent combinée avec un haubert de mailles sous-jacent. L'armure couvrait le torse, les bras, les jambes et la tête, parfois avec un heaume ou un sallet avec bevor (protection amovible du cou). Certains d’entre eux pouvaient préférer des armures partielles selon la mission ou les moyens.
Petit différence si les chevaliers avaient généralement accès à des armures plus complètes, plus raffinées et personnalisées, liées à leur richesse et prestige, lesLes hommes d’armes portaient aussi des armures lourdes mais souvent plus fonctionnelles et standardisées selon leur capacité financière
Casque : usage fréquent du sallet, équipé d'un bevor pour protéger la gorge et le menton, ou d'un heaume plus ancien. La visière pouvait être mobile pour faciliter la vision et la respiration.
Armes principales : la lance restait l'arme princeps pour la cavalerie lourde, avec une technique d'appui sur un arrêt fixé à la cuirasse. L'épée longue, les masses d'armes, les haches de guerre et les hallebardes complétaient l’armement.
Protection complémentaire : gantelets articulés pour protéger les mains, tassettes (volants d’acier) pour couvrir les cuisses, bottines ou solerets en plaques pour les pieds.
Mobilité : les garnitures articulées comme les coudières, genouillères et épaulières permettaient un bon compromis entre protection et liberté de mouvement.
On différenciait le man-at-arms lourdement équipé des milices plus légères ou des archers, avec des équipements moins coûteux ou incomplets.
Voyons un peu l'evolution des equipements entre 1450 /1500 Cette période est marquée par une transition technique et stylistique vers des armures plus efficaces, adaptées aux évolutions tactiques et à l’apparition progressive des armes à feu.


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Casques :
Le casque est omniprésent, avec des variantes comme le sallet suisse ou bourguignon, souvent combiné avec une bavière protégeant menton et cou.

Les heaumes commencent à disparaître au profit de casques plus légers et aérodynamiques.
Armures :
Les armures intègrent de plus en plus des articulations sophistiquées permettant de conserver une bonne mobilité malgré la protection extensive.
Généralisation des armures demi-complètes pour plus de légèreté. Les hommes d’armes et chevaliers portaient souvent des vêtements civils (doublets) adaptés à leur armure.
Armures en plates, composées de plaques articulées couvrant tout le corps.
Les gantelets à doigts individuels offrent une protection accrue tout en permettant la dextérité.
Les pièces pour les jambes : cuissards, genouillères, grèves attachés au doublet d’armement.
L’armure est souvent portée sur un gambison ou doublet d’armement, un vêtement rembourré ajusté qui sert de base pour attacher les plaques.
La cotte de mailles diminue en popularité comme protection principale au profit des armures de plates.
Armes :
Lance pour la charge à cheval, très utilisée par les hommes d’armes.
Épée longue à deux mains, apte au combat corps à corps et à viser les points faibles des armures adverses.
Hache d’armes ou masse d’armes pour briser les armures.
Boucliers de plus en plus réduits ou absents avec la généralisation des armures complètes.
Style et ornementation :
Armure gothique caractérisée par des formes effilées, des cannelures et des arrêtes vives.
La décoration peut inclure gravures, armoiries peintes ou dorées.
Accessoires :
Bottes ou solerets pour la protection des pieds (souvent limités à la cavalerie).
Ceintures d’armure pour fixer les plaques basses.
Contextes pratiques
Les armures intègrent de plus en plus des articulations sophistiquées permettant de conserver une bonne mobilité malgré la protection extensive.Généralisation des armures demi-complètes pour plus de légèreté.
Les hommes d’armes et chevaliers portaient souvent des vêtements civils (doublets) adaptés à leur armure.
En conclusion le homme d'armes typique de 1450-1500 porterait une armure gothique complète avec sallet et bevor, épaulières et gantelets articulés, cuissards et sabatons, sur un doublet d'armement, armé d'une lance et d'une épée longue, combinant protection, mobilité et esthétique caractéristique de la fin du Moyen Âge.
Au XVe siècle, la distinction entre homme d'armes et chevalier repose sur des différences sociales, fonctionnelles et parfois matérielles, bien que ces termes soient souvent proches dans la pratique.

Le cheval est aussi partiellement protégé

Tiré de ce site https://books.openedition.org/cths/15570

Il possède une chanfrein une encreignire et un caparacon

Différences principales
Entre 1450 et 1500, les armures présentent des différences régionales notables en Italie, Allemagne et France, découlant de traditions artisanales, préférences esthétiques et exigences militaires propres à chaque région. Armures souvent conçues pour la cavalerie lourde, avec une très bonne articulation pour la mobilité et une défense optimisée contre les lances et hallebardes.
Italie
Les armures italiennes produites surtout à Milanaises) sont réputées pour être des armures dites Harnais blanc c’est-à-dire une surface d’acier lisse, très polie et brillante, sans décorations ou seulement discrètes.Les formes sont larges, arrondies, simples et sobres, privilégiant l’efficacité au combat.

Milan est alors la capitale de l’armurerie, fabriquant pour toute l’Europe occidentale.
Allemagne

L'Allemagne du Sud avec Nuremberg et Augsbourg domine le marché avec le style dit "gothique" ou "à côtes" (cannelé).Ces centres bénéficient de lappui de l empereur Maximilien
Les armures présentent des lignes anguleuses, des bords vifs, des côtes saillantes et des décors plus abondants, conférant un aspect agressif et spectaculaire destiné aussi à impressionner.
L’esthétique réglemente la fonction : l’armure individuelle accentue la silhouette et souligne la puissance du combattant.
La salade est le casque le plus répandu, avec une bavière parfois très travaillé.
France
En France, les armuriers combinent l’efficacité italienne avec l’esthétique gothique allemande, formant un style hybride mais cette industrie démarre tardivement, car la guerre de Cent Ans freine le développement local.Les armures françaises affichent souvent une forme élancée et plus décorée, marquée par des influences bourguignonnes.
Les casques comprennent des variétés de salades et armets, avec des protections faciales amovibles.
L'établissement des premiers centres d’armurerie (Tours) à la fin du XVe siècle marque le début d’une production locale plus organisée
Statut
Le chevalier est avant tout un statut social, un noble adoubé, reconnu pour ses qualités chevaleresques et son appartenance à la noblesse. L’adoubement est une cérémonie officielle qui confère ce titre. Le chevalier incarne des valeurs chevaleresques (courage, piété, loyauté) codifiées dans un code d’honneur.
L’homme d’armes est davantage un rôle militaire : un combattant lourdement équipé, souvent noble mais pas forcément chevalier, qui fait profession d’armes. Il peut inclure des hommes de rang inférieur à celui de chevalier (écuyers ou nobles sans adoubement).
L’homme d’armes est avant tout un soldat professionnel, soumis aux ordres de ses supérieurs, chargé de combattre sur les champs de bataille, souvent dans des milices ou compagnies d’armes.
Au XVe siècle, l’importance du chevalier sur le champ de bataille décline face à l’émergence d’infanteries professionnelles et d’armements nouveaux (armes à feu notamment), favorisant la montée en puissance des hommes d’armes.Par ailleurs, le titre de chevalier tend à devenir plus honorifique, tandis que les hommes d’armes composent le gros des troupes lourdes.