Rôles en temps de guerre et service à l'étranger
Pendant la Seconde Guerre mondiale, 90 locomotives C56 ont été réquisitionnées et envoyées en Asie du Sud-Est, notamment pour être utilisées sur le chemin de fer Thaïlande-Birmanie, également connu sous le nom de « Chemin de fer de la mort », où leur robustesse et leur légèreté convenaient aux voies ferrées construites à la hâte.
Chemin de fer de la Mort
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les locomotives JNR de classe C56 ont joué un rôle important sur la lifgne de chemin de fer Thaïlande-Birmanie, également connu sous le nom de « chemin de fer de la mort ».
En 1941, 90 de ces locomotives légères et robustes furent réquisitionnées par l'armée japonaise pour servir sur cette ligne ferroviaire, essentielle au transport des troupes et du matériel entre la Thaïlande et la Birmanie pendant la campagne de Birmanie.
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Stirling 93th Highlander Museum Merci Claude |
Le chemin de fer Thaïlande-Birmanie fut construit entre 1940 et 1943 dans des conditions extrêmement difficiles et brutales, grâce au travail forcé de civils d'Asie du Sud-Est et de prisonniers de guerre alliés.Cet épisode a été immortalisé dans le film le Pont de la rivière Kwai
Long d'environ 415 kilomètres, il traversait une jungle dense, un terrain montagneux accidenté et de nombreux fleuves. Plus de 12 000 prisonniers de guerre alliés et jusqu'à 90 000 travailleurs asiatiques périrent pendant sa construction, victimes de malnutrition, de maladies et de mauvais traitements.
Les locomotives C56 étaient bien adaptées à ce chemin de fer en raison de leur poids relativement léger, ce qui leur permettait de circuler sur des voies construites à la hâte et peu solides.
Après la guerre, de nombreuses locomotives C56 survivantes restèrent en Thaïlande et en Birmanie, intégrant respectivement les réseaux ferroviaires nationaux thaïlandais et birman.
Après la guerre, beaucoup ont été intégrées aux Chemins de fer d'État de Thaïlande (sous la classe 700) et aux Chemins de fer birmans et certaines sont restées en service jusqu'aux années 1980.
Exploitation au Japon
Après la guerre, les C56 ont circulé sur les lignes japonaises moins fréquentées, assurant principalement le transport local de passagers et de marchandises. Leur puissance était modeste, les limitant aux services légers, mais leur fiabilité et leur adaptabilité les ont rendues précieuses pendant des décennies.
La dernière C56 a cessé son service régulier en 1974.
De nombreuses locomotives C56 sont préservées au Japon et en Asie du Sud-Est On peut citer celle prosentée dans ce phooscopes au musée Y?sh?kan à Tokyo et la C56 56 au Myanmar.
En Thaïlande, deux sont encore opérationnelles selon les dernières informations.

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Caractéristiques
Disposition des roues : 2-6-0 (« Mogul »)
Pression de la chaudière : 14,0 kg/cm²
Longueur totale : environ 14 325 mm
Poids de la locomotive/du tender : 37,6 / 27,9 tonnes
Combustible (charbon) : 5,0 tonnes
Capacité en eau : 10,0 m³
Diamètre des roues motrices : 1 400 mm
Écartement des voies : 1 067 mm
) Signification culturelle et historique La C56 est souvent surnommée « Pony » pour son agilité et son élégance sur les lignes pittoresques comme la ligne Koumi. Son lien avec l'histoire tragique du chemin de fer Thaïlande-Birmanie lui confère également une place unique dans la mémoire internationale, et son héritage fait l'objet de nombreuses discussions quant à la manière dont il est perçu et interprété dans différents pays.