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Les principales différences entre la cuirasse modèle 1804 et celle de 1810 pour les cuirassiers français tiennent surtout à la forme, à la protection offerte et à certains détails de fabrication.
Modèle 1804 La cuirasse de 1804 est en tôle de fer d’une épaisseur de 2,8 mm, pèse environ 7 kilos, protège efficacement contre les attaques au sabre ou à la baïonnette, mais peu contre les armes à feu. Modèle 1810 (évolution progressive dès 1807-1812) Le modèle qui apparaît à partir de 1807, et qui s’impose vers 1810, est plus bombé pour améliorer la protection du tronc, et ses emmanchures sont réduites.? Globalement, la cuirasse adopte des lignes plus épurées et une fabrication ajustée selon l’expérience du combat. Elles étaient fabriquées avec soins Les cuirasses étaient généralement réalisées en tôle de fer laminé (parfois en acier, selon le grade ou l’année). Les plastrons et dossièrres étaient reliés par des épaulières de cuir surmontées d’écailles de cuivre ou de laiton. Les pièces étaient polies à la main et parfois marquées d’un poinçon d’arsenal garantissant la conformité aux normes d’épaisseur et de montage.Les modèles pour officiers pouvaient recevoir des décorations supplémentaires ou du laiton visible. Fabrication en Arsenal
La production était centralisée dans les arsenaux militaires, où plusieurs étapes étaient industrialisées pour répondre à la production massive nécessaire (sous la direction du ministère de la guerre).µ Les plaques de fer étaient chauffées puis battues à chaud sur des moules pour leur donner la forme incurvée appropriée au torse. L’épaisseur finale, environ 2,8 mm pour le modèle 1804, était contrôlée à la fois pour la robustesse et la mobilité du cavalier. La fixation de la matelassure (rembourrage intérieur) évolue : initialement fixée par du fil de fer, elle adopte des agrafes métalliques pour retenir les rivets dès 1810, facilitant la fabrication en série et augmentant la solidité. Le bord des cuirasses recevait une fraise textile, souvent festonnée, pour protéger le cou et absorber le choc. Chaque pièce était ajustée et testée pour assurer un minimum de protection contre les armes blanches et le tir à balle, mais restait vulnérable aux projectiles lourds. Récapitulatif
Plastron à bord inférieur en angle aigu et peu bombé, avec la fraise (bordure textile) en feston. 32 à 34 rivets en laiton ou cuivre pour attacher les différentes parties. reliée par des épaulières en cuir recouvertes d’écailles de cuivre. Portée par les régiments nouvellement organisés après la subdivision de la cavalerie en cuirassiers dès 1803. La forme de la bordure inférieure devient arrondie plutôt qu’en angle aigu. Pour le confort et la protection, une gouttière au niveau du collet est ajoutée sur la version de 1812, afin de dévier les coups de sabre ou de lance. La matelassure intérieure n’est plus fixée par fil de fer mais par des agrafes retenant aussi les rivets, pour une meilleure solidité et une fabrication plus rapide.
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