1887 2° Regimento Artiglieria a Cavallo Kepi Caporal Bazzano
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Le 2e régiment d'artillerie à cheval faisait partie du régiment d'artillerie à cheval créé le 1er novembre 1887 à Milan.
Ce corps, issu des batteries à cheval fondées le 8 avril 1831 à Venaria Reale, était structuré en trois brigades d'artillerie à cheval, dont la « 3e brigade d'artillerie à cheval », créée en 1887 pour compléter l'effectif global.
En 1887, le régiment était organisé autour d'un état-major et de trois brigades, chacune composée de deux batteries d'artillerie à cheval, ainsi que d'une brigade de train pour le soutien logistique.
Le premier commandant du régiment était le colonel Giuseppe Guy.
En 1887, le corps d'armée du régiment d'artillerie à cheval comprenait environ 64 officiers, 742 sous-officiers et artilleurs, et 544 chevaux.
Le régiment fut fondé pour fournir de l'artillerie légère et mobile en soutien aux unités de cavalerie, répondant ainsi aux besoins d'une armée italienne moderne et apte à affronter des alliances internationales telles que la Triple Alliance de 1882.
Quelle est la diffrence d emploi des regiements d artillerie à pied et à cheval
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En 1914, l'artillerie à cheval et l'artillerie de campagne se différenciaient principalement par leur rôle, leur mobilité, leur équipement et leur utilisation tactique. L'artillerie à cheval était spécialisée dans le soutien des unités de cavalerie, caractérisées par une grande mobilité et un déploiement rapide. Les équipages étaient montés, tout comme les véhicules légers de remorquage des canons, ce qui permettait des déplacements rapides et des changements de position fréquents, même en terrain difficile. Ces unités étaient entraînées à prendre position rapidement, même au galop, ce qui leur permettait d'ouvrir le feu à courte portée et de se déplacer rapidement si nécessaire. Elle était utilisée dans des rôles dynamiques, fournissant un soutien immédiat à la cavalerie, des reconnaissances et couvrant les retraites. L'artillerie de campagne, en revanche, était moins mobile, avec des canons généralement plus lourds tractés à pied ou par des bêtes de somme. Elle était conçue pour soutenir l'infanterie sur des fronts plus stables et plus lents, privilégiant la puissance de feu et la capacité à opérer depuis des positions fixes ou semi-fixes. L'artillerie de campagne disposait d'un personnel et d'un équipement plus adaptés à une utilisation prolongée en positions défensives ou offensives traditionnelles, mais moins adaptés aux mouvements brusques comme l'artillerie à cheval. En bref, l'artillerie à cheval privilégiait la vitesse, la manœuvrabilité rapide et la flexibilité tactique pour soutenir la cavalerie, tandis que l'artillerie de campagne se concentrait sur la puissance de feu et la stabilité pour soutenir les unités d'infanterie, sacrifiant la mobilité au profit d'un tir plus intense et soutenu. Ces différences reflétaient l'évolution des tactiques militaires de l'époque et les différentes utilisations envisagées de l'artillerie légère et lourde dans différents contextes de guerre.
Le 2e régiment, en particulier, faisait partie des groupes motorisés créés ultérieurement qui opéraient en Libye et sur d'autres fronts pendant la Seconde Guerre mondiale, mais son origine historique remonte au corps monté d'origine, créé en 1887 à Milan.
Ainsi, en 1887, le 2e régiment d'artillerie à cheval faisait partie du régiment d'artillerie à cheval créé la même année. Le régiment était composé de plusieurs brigades et batteries, servant d'artillerie légère en soutien à la cavalerie, et était basé à Milan. Le colonel Giuseppe Guy figurait parmi ses commandants durant les premières années du régiment.
En 1914, l'équipement et l'artillerie du 2e régiment d'artillerie à cheval se composaient généralement de pièces d'artillerie légères, maniables et tractées par des chevaux, garantissant mobilité et rapidité d'action en soutien des unités de cavalerie. Le régiment utilisait principalement des canons 75/27 mod. 1911, l'une des armes standard de l'artillerie légère italienne de l'époque, alliant puissance de feu et mobilité sur terrains variés. L'artillerie comprenait également des obusiers 100/17 mod. 1914, offrant un soutien plus puissant et polyvalent à moyenne portée, souvent tractés par des chevaux ou tirés par des chevaux pour faciliter le transport. Unité rapide, le 2e régiment d'artillerie à cheval était également équipé de munitions adéquates, fournissant environ 800 coups par obusier, et était entraîné à opérer en étroite collaboration avec les unités de cavalerie, privilégiant les déplacements rapides et un impact direct sur le champ de bataille. L'équipement de l'équipe comprenait également des provisions et du matériel pour l'équitation, ainsi qu'un nombre important de chevaux pour tracter les canons, les équipages et le matériel nécessaires. La vitesse opérationnelle et la manœuvrabilité étaient au cœur de la doctrine et de l'organisation du régiment en prévision du conflit imminent de la Première Guerre mondiale. Cet équipement reflétait la transition entre l'artillerie traditionnelle et les nouvelles technologies mécaniques qui émergeaient sur le terrain, l'artillerie à cheval conservant un rôle important au sein de l'armée italienne jusqu'à l'évolution des véhicules motorisés après le conflit.
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Après la Seconde Guerre mondiale, le régiment fut reconstitué en 1946 à Milan et a conservé ses traditions et ses liens étroits avec la ville, continuant de représenter une importante unité d'artillerie motorisée de l'armée italienne. L'histoire du 2e régiment d'artillerie à cheval se caractérise par une longue tradition de mobilité, de tirs rapides et de soutien direct aux unités de cavalerie, dont les racines remontent à près de deux siècles.