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Le bicorne des Carabinieri italiens est un modèle traditionnel qui remonte au début du XIXe siècle, notamment à l'époque post-napoléonienne et au 1er tiers du XIXe siècle. Ce bicorne, en feutre, possède une forme caractéristique des bicornes officier de cette période, souvent utilisée aussi pour les grenadiers de la Garde impériale. Il est décoré d'une cocarde tricolore italienne et d’un insigne typique des Carabinieri, comme une grenade. Ce couvre-chef a été adopté par les Carabinieri dès leur création au début des années 1800, sous l'influence des uniformes militaires européens de l'époque. Il est porté lors de cérémonies officielles et représente à la fois la tradition et la fonction militaire de cette force. Le bicorne actuel semble donc hériter directement de ce modèle historique du premier tiers du XIXe siècle, restant en usage dans les uniformes cérémoniels des Carabinieri d’aujourd’hui.En résumé, le bicorne des Carabinieri est un modèle de la première moitié du XIXe siècle, s’inspirant des formes napoléoniennes et conservé comme symbole militaire et protocolaire jusqu’à nos jours en Italie.
Evolution Les bicornes de la fin XVIIIe siècle et ceux du XIXe siècle se distinguent principalement par leur forme, leur mode de port, et leurs usages liés à l'évolution des uniformes militaires.
À la fin du XVIIIe siècle, le bicorne émerge progressivement en remplacement du tricorne, à partir des années 1780-1790. À cette époque, le bicorne présente une forme encore assez large et triangulaire vue du dessus, héritée directement du tricorne, mais avec deux "cornes" seulement au lieu de trois. Il est porté essentiellement à la "bataille" (en travers de la tête), ce qui facilite le maniement des armes et améliore le champ de vision pour les soldats, comme durant la Révolution française. Au XIXe siècle, notamment sous l'Empire napoléonien, le bicorne s'affine, devient plus rigide et stylisé, parfois porté "en colonne" (cornes avant-arrière), surtout par les officiers. La matière (souvent du feutre ou poil de castor) est travaillée pour une forme plus stricte, et l'ornementation se fait plus protocolaire (cocarde, galon, plume, insigne). Il devient un symbole militaire prestigieux et un élément distinctif des officiers et unités comme les Carabinieri italiens. En résumé : Fin XVIIIe : forme assez large, porté en travers ("en bataille"), primauté à la fonctionnalité. XIXe : forme plus rigide et profilée, porté également perpendiculairement ("en colonne"), usage plus cérémonial et décoratif. Ces différences correspondent à l'évolution des besoins pratiques en combat vers un rôle plus symbolique et hiérarchique dans l'armée du XIXe siècle |
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