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Le sarcophage romain prend la suite des sarcophages étrusques . Son nom vient du grec sarkophagos, « mangeur de chair est un cercueil en pierre, en marbre utilisé dans l’Empire romain à partir du II? siècle apr. J.-C., lorsque la crémation céda la place à l’inhumation.Ces monuments étaient à la fois funéraires et artistiques, reflétant la richesse, le statut social et les croyances du défunt.
Comme dit plus haut il est en Pierre ou marbre (souvent le marbre de Paros ou de Proconnèse) et il est Sculptés dans un atelier spécialisé, parfois exportés bruts et décorés localement.
La cuve était généralement rectangulaire, avec un couvercle à double pente ou en forme de toit.
SA structure est toujours la êmme
La cuve : contenant le corps, décorée sur trois ou quatre faces
Le couvercle : parfois orné de figures allongées (le défunt représenté couché comme sur un lit de banquet) ;
Les extrémités : décorées de masques, têtes de lions, ou guirlandes.
Sur la face avant et sur les cotes on trouve souvent un decor sculpté, souvent en haut-relief.
Les thèmes les plus fréquents sont
Mythologiques : scènes empruntées aux légendes grecques — comme Achille, Dionysos, Méduse, ou les amours d’Ariane et Bacchus. avec des récits symbolisaient la victoire sur la mort, le renouveau ou la béatitude éternelle.
Historiques ou biographiques : exploits du défunt, scènes militaires ou civiles, mariages, sacrifices, etc.
Philosophiques ou allégoriques : représentations des Saisons, du Sommeil (Hypnos), du Génie funéraire, etc.
Chrétiennes (à partir du III? siècle) : scènes bibliques (Jonas, Daniel, les Miracles du Christ) adaptées au symbolisme de la Résurection
es romains sont remarquables pour leur riche décor sculpté, souvent en haut-relief.
En son centre se trouve l’inscription funéraire texte gravé qui est appelé Tabula Ansate ( Tablette munie d'anses) .
C'est un panneau rectangulaire encadré de deux anses triangulaires (comme des poignées stylisées) sur les côtés.
Elle sert de support à l’inscription qui porte
Le nom du défunt,
ses titres ou fonctions,
parfois une dédicace du ou des proches,
et parfois la formule funéraire classique : D·M (Dis Manibus, « aux Dieux Mânes », c’est-à-dire aux esprits des morts).
Pour celui ci nous avons
C est un affranchi qui fera une belle carriere car il terminera comme Praefectus Classis qui un officier supérieur de la marine romaine, commandant d’une flotte (une classis) stationnée dans un port militaire impérial.
A ce titre il était responsable de :
la direction militaire de la flotte (combat naval, patrouilles, défense côtière) ;
La discipline et le recrutement des marins (classiarii) ;
La maintenance des navires et des arsenaux ;
parfois des missions logistiques (transport de troupes, approvisionnement, courrier impérial, etc.).
Son grade actuel serait celui d’amiral.
Sous l’Empire, le praefectus classis était souvent un chevalier (eques), non un sénateur. Il dépendait directement de l’empereur ou de ses préfets du prétoire. C’était une charge prestigieuse dans la hiérarchie équestre, comparable à celle de praefectus cohortis (préfet de cohorte) ou praefectus alae (préfet d’escadron de cavalerie).
Chaque flotte avait son propre praefectus classis. nous avons
Classis Misenensis Misène (près de Naples) Mer Tyrrhénienne, Méditerranée occidentale
Classis Ravennatis Ravenne Mer Adriatique et Méditerranée orientale
Classis Britannica Boulogne-sur-Mer Manche et côtes de Bretagne (Angleterre)
Classis Germanica Cologne / Rhin Fleuve Rhin et mer du Nord
Classis Alexandrina Alexandrie Égypte et mer Rouge