Cuirasse rare de carabinier de la Garde du Roi, datant de 1868,
Elle est composée d'une lourde cuirasse en fer et d'une plaque dorsale peinte en noir, la cuirasse présentant une grande décoration argentée en forme d'étoile sur un halo doré.
Des traces de poinçons et de pointillés sont visibles à l'intérieur des aisselles. Des rosaces en laiton en forme de marguerite bordent les bords.
La plaque dorsale (plus claire avec le même pointillé à l'intérieur) est complète avec des sangles blindées à ferrures en écailles de fer fixées par des rivets en laiton et une ceinture en cuir à boucle rectangulaire.
Le 7 février 1868, sur ordre du ministère de la Guerre, 80 carabiniers à cheval (40 de la Légion de Florence, 20 de la Légion de Milan, 20 de la Légion de Bologne) se réunirent à Florence pour procurer une escorte au cortège royal qui devait se former lorsque la princesse Marguerite de Savoie, épousant le prince Humbert, entrerait solennellement dans la ville.
Les carabiniers portaient à cette occasion les casques et cuirasses déjà utilisés en 1842 pour le mariage du duc de Savoie (futur roi Victor-Emmanuel II) avec l'archiduchesse Marie-Adélaïde de Lorraine, avec quelques modifications
le monogramme royal en fer « CA » sur le casque fut remplacé par le monogramme doré « VE », la croix de fer sur la poitrine par une étoile d'argent sur un grand halo doré, les boutons en fer étant rehaussés de boutons ronds en forme de marguerite.
Les rivets en fer des sangles sont renforcés par des contre-pièces en laiton doré.
Cette pièce est très car produite à seulement quelques dizaines d'exemplaires, presque tous conservés dans les principaux musées italiens comme l' Armurerie royale de Turin ; Musée de l'Artillerie de Turin ; Musée du Château Saint-Ange à Rome ; Musée Stibbert de Florence
Elle est Haute de 42,5 cm.